Installé dans un bâtiment des débuts du XXe siècle, le Musée Patek Philippe présente une collection d'horlogerie et d'émaillerie allant du XVIe au XXe siècle. Montres, automates à musique, portraits en miniatures sur émail complètent les créations de cette marque horlogère fondée à Genève en 1839.
Le Genevois Gustave Ador est à ce jour le seul conseiller fédéral à ne pas appartenir à l'un des quatre partis gouvernementaux. Libéral, il est élu en juin 1917 en remplacement de Jean-Marie Musy.
Au XIXe siècle, une fabrique de poterie était installée à l'emplacement actuel du parc Geisendorf. C'est de là que la rue de la Poterie tient son nom.
C'est parce que son premier stade de football avait été construit dans le quartier de La Servette que le club genevois a pris le nom de Servette FC. L'équipe de football a été constituée en 1890 à partir d'une équipe de rugby.
Le quartier de Vermont doit son nom à l'État américain du Vermont. En effet, la maison Vermont construite entre Montbrillant et le Vidollet pour Antoine-Édouard Aubert (député au Grand Conseil) reçut ce nom en souvenir du lieu d'origine de l'épouse du député.
Chancy est la commune la plus occidentale de Suisse alors que Satigny est la plus grande commune viticole du pays.
Le Musée d'art moderne et contemporain (familièrement appelé Mamco), ouvert en 1994 dans une ancienne usine désaffectée à la rue des Vieux-Grenadiers, est le plus grand musée suisse dédié à l'art contemporain avec plus de 4000 m² d'exposition.
En 1939, un accord est conclu entre La Suisse et la Tribune de Genève pour faire de la première un journal du matin et de la seconde un journal du soir. Cet accord, profitable pour les deux quotidiens, subsistera jusqu'en 1988, lorsque la Tribune de Genève le dénonce pour devenir également un journal du matin, provoquant ainsi, après quelques années de concurrence acharnée, la disparition de La Suisse.
Mis bout à bout, les 364 cours d'eau du canton totalisent une longueur de plus de 800 kilomètres. Parmi eux, on trouve un fleuve, plusieurs rivières et de nombreux « nants », mot de l'ancien genevois signifiant « ruisseau ».
L'impératrice Élisabeth d'Autriche est assassinée le 10 septembre1898 sur le quai du Mont-Blanc par un anarchisteitalien. Aujourd'hui, une statue située en face de l'hôtel Beau-Rivage et un vitrail de la cathédrale Notre-Dame rappelle son souvenir.
Entre 1860 et 1918, la famille Favre a pu se vanter de posséder deux des plus beaux parcs de Genève : William Favre était l'héritier du Parc de La Grange alors que Louis Favre venait d'acheter le parc des Eaux-Vives. Cependant, les deux homonymes n'avaient aucun lien de parenté entre eux.
En mai 1800, les salons de la nouvelle préfecture du département du Léman accueillent une réception en l'honneur du général Napoléon Bonaparte, alors premier consul. Ce dernier passe trois jours à Genève avant de se rendre en Italie.
Le physicien genevois Raoul Pictet (né en 1846 et mort en 1929) est le premier à avoir obtenu à liquéfier de l'azote et de l'oxygène par l’action simultanées d'une haute pression et d’une basse température en 1877. Cette découverte faisait suite à plusieurs années passées à produire différents modèles de machines à glace, en particulier en collaboration avec Théodore Turrettini.
À deux reprises, la plaine de Plainpalais a été utilisée comme piste d'atterrissage : le par Paul Wyss qui y atterrit avec son Blériot-XI avant de repartir vers Neuchâtel, puis le par Edmond Audemars avec un Morane de 80 CV venant de Bâle.
Le 23 août1909, l'Usine à gaz limitrophe du cimetière des Rois explose faisant 13 morts et de nombreux blessés.
Suite à la décision de la Société des Nations, prise le , de s'installer à Genève, la gare de Cornavin est complètement reconstruite sur les plans de l'architecte Julien Flegenheimer. Les gravas de l'ancienne gare sont transportés de l'autre côté du lac où ils sont utilisés comme remblai permettant ainsi la création de Genève-Plage.
Le premier représentant envoyé par Louis XIV de France, Monsieur de Chauvigny, arriva à Genève en octobre 1679. En tant que diplomate, le résident de France jouissait du privilège d'exercer sa religion. Le 30 novembre, fête de la Saint-André, le culte catholique fut ainsi célébré pour la première fois à Genève depuis l'abolition de la messe prononcée en août 1535.