Pierre Cressoy

acteur français
Pierre Cressoy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
GorbioVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Jules Lazare CressonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Cressoy, de son vrai nom Pierre Cresson, né le à Vendôme (Loir-et-Cher) et mort le à Gorbio (Alpes-Maritimes), est un acteur français.

Biographie modifier

Après sa terminale au lycée Henri IV de Paris, et son baccalauréat en poche, Pierre Cressoy commence par suivre des études de médecine pour faire plaisir à son père, attaché militaire, mais il abandonne moins d'un an plus tard pour entrer au conservatoire d'art dramatique suivre les cours de Maurice Escande et d'André Brunot. Il fait ses débuts au théâtre en 1944 avec Andromaque de Racine, joue en 1945 dans L'Aiglon (rôle-titre) d'Edmond Rostand. On le voit ensuite en 1945 dans Fédérigo de René Laporte, au théâtre des Mathurins, dans Je vivrai un grand amour et Cent sept minutes, deux pièces de Stève Passeur, et aussi dans Du côté de chez Proust de Curzio Malaparte.

Ceci l'amène au cinéma où il fait durant quelques années figure d'espoir ; ses deux premiers films sont La Dernière Chevauchée (1947, avec Jacques Dumesnil et Mireille Balin) et Le Dolmen tragique (1948, avec André Alerme, Roland Armontel et Paulette Dubost), réalisés par Léon Mathot. Le cinéma français ne lui offrant pas les rôles espérés (malgré deux premiers rôles notamment dans Le Grand Cirque de Georges Péclet, en 1950, aux côtés de Pierre Larquey et Édouard Delmont), il choisit en 1952 de poursuivre sa carrière en Italie, à Cinecittà.

Ainsi, Pierre Cressoy contribue à de nombreux films italiens (ou coproductions), en particulier dans les genres du péplum (ex. : David et Goliath de Richard Pottier et Ferdinando Baldi, en 1960, avec Orson Welles et Eleonora Rossi Drago) et du western « spaghetti » (ex. : Navajo Joe de Sergio Corbucci, en 1966, avec Burt Reynolds). Dans ses quelques films de ce « sous-genre » du western, il est parfois crédité sous les pseudonymes de Peter Cabot ou de Peter Cross. Mais en définitive, le cinéma italien le cantonne aussi à des prestations secondaires, en dépit de quelques premiers rôles : dans Verdi (Giuseppe Verdi) de Raffaello Matarazzo (1953, avec Anna Maria Ferrero), il personnifie le compositeur Giuseppe Verdi ; deux ans après, il interprète un autre compositeur italien, Pietro Mascagni, dans Mélodies immortelles de Giacomo Gentilomo (1955, avec Carla Del Poggio) ; et dans Haine, Amour et Trahison de Mario Bonnard (1954), il est le jeune premier, aux côtés de Brigitte Bardot et Lucia Bosé.

En tout, il apparaît dans cinquante films « européens », le dernier (Pianeta Venere d'Elda Tattoli) sorti en 1974. S'y ajoute en 1956 un film australien de Lee Robinson et Marcello Pagliero, L'Odyssée du capitaine Steve et un film japonais de Seiichi Fukuda (ja), Zoku nitôhei monogatari: Nanpô kotô no maki (続二等兵物語 南方孤島の巻?). De plus, il est figurant dans le classique américain de la science-fiction La Guerre des mondes de Byron Haskin (1953), à l'occasion d'un bref séjour en Californie, effectué dans l'espoir (vite avorté) d'une carrière hollywoodienne.

Il fut longtemps le compagnon d'Hélène Rémy qui consacra l'essentiel de sa carrière au cinéma italien. Après leur rupture, il épousa Françoise Mafranc et le couple se retira à Juan-les-Pins. Mort d'un cancer du poumon au centre de pneumologie de Gorbio, il est inhumé au cimetière des Aix-d'Angillon[1].

Théâtre (sélection) modifier

Pièces jouées à Paris modifier

Filmographie modifier

Notes et références modifier

  1. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, p. 47.

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