Université de Lausanne

université située à Lausanne, en Suisse
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L’Université de Lausanne (UNIL) est une université située dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle est répartie sur plusieurs sites, avec un campus principal dans la campagne de Dorigny à Écublens. Environ 2 300 enseignants et chercheurs ainsi que 950 collaborateurs administratifs et techniques assurent la bonne marche de l'institution qui compte plus de 17 000 étudiants provenant de plus de 86 pays.

Université de Lausanne
Histoire
Fondation
1537
Statut
Type
Nom officiel
Schola Lausannensis, Université de LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Recteur
Frédéric Herman (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Devise
Le savoir vivantVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
16 908 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Enseignants
2300
Budget
495,2 millions de francs suissesVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Campus
Localisation
Carte

Historique

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Le bâtiment Unithèque de l'université de Lausanne, qui abrite notamment un des trois sites de la bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
 
Le bâtiment Extranef, abritant notamment le centre universitaire lausannois en finance (UNIL-EPFL).
 
L'ancienne Académie (actuellement occupée par le Gymnase de la Cité), au centre-ville de Lausanne.
 
Le palais de Rumine.
 
Le bâtiment Anthropole, sur le site de Dorigny.
 
Le passage entre l'Anthropole et l'Internef.
 
Le bâtiment Batochime héberge notamment l'école des sciences criminelles et l'Institut de police scientifique de l'UNIL.

La Schola Lausannensis est fondée en 1537 par les autorités bernoises au lendemain de la conquête du Pays de Vaud. Composée d'un collège de six classes et d'une chaire de théologie, elle avait pour but la formation de pasteurs du pays et l'instruction de la jeunesse. De 1579 à 1587, l'ancienne Académie est construite, l'université quittera le bâtiment en 1987, il sera dès lors affecté au gymnase cantonal de la Cité. En 1708, une chaire de droit et d'histoire est ouverte, suivie, en 1788, par une chaire de physique théorique et expérimentale et une chaire d'histoire, chronologie et statistique.

En 1806, le Grand Conseil vaudois vote une loi organisant l'Académie en quatorze chaires : trois de théologie, trois de lettres (voir l'historique spécifique de la faculté des Lettres), quatre de sciences, deux de droit et deux de médecine, mais en 1837, l'Académie est à nouveau profondément transformée par une nouvelle loi qui organise les enseignements en trois facultés (lettres et sciences, théologie, droit) et 17 chaires. Dès 1869, l'Académie décerne le grade de docteur.

En 1869, l'École spéciale de Lausanne (future École d'ingénieurs), fondée en 1853, est rattachée à l'Académie en qualité de faculté technique et en 1873, l'école de pharmacie est créée. Ce n'est qu'en 1890 que l'Académie de Lausanne est réorganisée et acquiert le statut d'université. En même temps la faculté technique change son nom en École d'ingénieurs de l'université de Lausanne.

XXe siècle

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Au tournant du XXe siècle et à la suite de la réorganisation, l'université de Lausanne voit son offre de formations se développer. En 1901 sont créées l'école de français moderne et l’école des sciences sociales et politiques. En 1909, Rodolphe Archibald Reiss fonde l'Institut de police scientifique : la première école de police scientifique au monde, suivie en 1911 par la faculté des hautes études commerciales. Entretemps, l'institution change de bâtiment en 1907, lorsque le palais de Rumine est inauguré.

En 1946, l'École d'ingénieurs de l'université de Lausanne est rebaptisée École polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL). Elle est pourtant définitivement séparée du reste de l'université en 1969, pour devenir une institution fédérale sous son nom actuel : École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), rejoignant l'École polytechnique fédérale de Zurich au sein du Domaine des Écoles polytechniques de la Confédération.

Les années 1960 voient également les préparatifs du déplacement de l'université en périphérie et le début de la construction d'un nouveau campus. Ce déplacement s'explique par les besoins en infrastructure en nette progression : le centre de Lausanne ne permettait pas de s'équiper de suffisamment réfectoires, classes et logements pour les étudiants[1]. En , le Grand Conseil vaudois décide donc d'acheter la propriété de Dorigny pour 22 millions de francs, spécialement pour la construction de l'UNIL. Le premier bâtiment du nouveau campus, le collège propédeutique (bâtiment désormais nommé Amphipôle) est inauguré en 1970 et l'université commence son déplacement sur le site de Dorigny.

De nouveaux bâtiments sont construits à Dorigny : un bâtiment pour les sciences physiques (en 1973, actuellement nommé Cubotron), une salle omnisports (1980), un bâtiment pour la faculté des sciences humaines (en 1977, désormais nommé Internef), l'Institut suisse de droit comparé (ISDC) (1981), un bâtiment pour le rectorat et l'administration (1981, aujourd'hui nommé Unicentre), un bâtiment pour la bibliothèque universitaire centrale et des restaurants (1982, actuellement nommé Unithèque), un bâtiment de biologie (1983, portant désormais le nom Biophore), un deuxième bâtiment pour la faculté des sciences humaines (en 1987, désormais nommé Anthropole), un bâtiment pour l'École de pharmacie (1991, baptisé Génopode), une seconde salle omnisports (1993), le bâtiment de l'École de chimie (1994, Batochime), et la bibliothèque Édouard Fleuret (2000).

XXIe siècle

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Un bâtiment comprenant de grands auditoires (2004, Amphimax) et un bâtiment supplémentaire pour la faculté des hautes études commerciales (2006, Extranef) sont construits sur le campus[source secondaire souhaitée].

En 2001, l'université de Lausanne signe avec l'université de Genève et l'EPFL de la convention Sciences - Vie - Société, qui comprend des regroupements d'activités et de recherche entre les institutions dans le but de créer une dynamique scientifique commune. L'école de pharmacie est transférée à l'Université de Genève pour devenir l'école de pharmacie Genève-Lausanne, alors que la chimie, les mathématiques et la physique ont été reprises par l'école polytechnique fédérale de Lausanne.

En 2005, l'Université de Lausanne (UNIL) adopte un nouveau logo et change les noms des bâtiments[source secondaire souhaitée].

Depuis la rentrée 2005, l'université a rejoint l'espace européen de l'enseignement supérieur par le passage de toutes les facultés au processus de Bologne, les nouveaux grades universitaires sont donc baccalauréat universitaire (bachelor), maîtrise universitaire (master), maîtrise d'études avancées et doctorat.

Depuis 2006, dans le cadre du collège des sciences et du collège des humanités, les enseignements en sciences de bases (chimie, physique, mathématiques) sont données aux étudiants de l'UNIL par des professeurs de l'EPFL et l'université assure aux étudiants de l'EPFL un programme d'enseignement en sciences humaines et sociales.

Depuis 2009, les services de formation continue de l'université de Lausanne et de l'école polytechnique fédérale de Lausanne sont regroupés au sein de la fondation pour la formation continue universitaire lausannoise UNIL-EPFL.

Dès le , la branche lausannoise de l'Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer est intégrée à l'UNIL et devient le « centre Ludwig de l'université de Lausanne pour la recherche sur le cancer »[2][source insuffisante],[3][source insuffisante]. La même année, l'université de Lausanne lance ALUMNIL, le réseau des diplômés de l'université[4],[5][source insuffisante].

En , l'université de Lausanne et l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) annoncent que ce dernier prévoit d'intégrer l'UNIL[source secondaire souhaitée], ce qui sera réalisé en janvier 2014. En septembre, le bâtiment du centre de sport et santé (CSS) est inauguré. Le même mois, le déménagement des 320 collaborateurs de la faculté des géosciences et de l'environnement et des 460 collaborateurs de la faculté des sciences sociales et politiques dans le nouveau bâtiment Géopolis débute ; l'inauguration officielle a eu lieu au début du semestre d'automne 2013.

En 2013, l'UNIL propose quinze cursus de bachelor et trente et un de master, dont quatorze sont conjoints avec d'autres universités ou institutions d'enseignement supérieur.

Le , le conseil de l'université de Lausanne élit la première rectrice de l'institution, Nouria Hernandez[6]. Sa nomination a été confirmée par le Conseil d'État en . Professeure et biologiste, elle prend ses fonctions le . Elle ne se représente pas pour un deuxième mandat. À partir d', le recteur est Frédéric Herman, dont la nomination a été approuvée par le Conseil d'État en novembre 2020[7].

L'université de Lausanne est aussi un centre de recherche, grâce aux projets réalisés par plus de 125 équipes pour plus de 100 millions de francs suisses par année[source secondaire souhaitée].

Composantes

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L'université de Lausanne est composée de sept facultés :

Enseignement et recherche

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Formations

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Avant 2005, les grades universitaires étaient la licence, le diplôme d'études approfondies (DEA) et le doctorat. Depuis la rentrée 2005, l'université a rejoint l'espace européen de l'enseignement supérieur par le passage de toutes les facultés au processus de Bologne, les nouveaux grades universitaires sont donc baccalauréat universitaire (bachelor), maîtrise universitaire (master) et doctorat.

Évolution du nombre d'étudiants[8],[9],[10] :

Formation continue

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L'université de Lausanne délivre également des certificats de formation continue (CAS), des diplômes de formation continue (DAS) et des maîtrises d'études avancées (MAS).

La Formation Continue UNIL-EPFL est une fondation qui existe depuis 2009. Elle regroupe les services de formation continue de l'UNIL (université de Lausanne) et de l'EPFL (école polytechnique fédérale de Lausanne) qui ont été regroupés en une seule entité pour davantage de synergies[source secondaire souhaitée].

Relations internationales

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Partenariats locaux

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Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'Université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité du lac Léman.

La fin du XXe siècle est témoin d'un important projet de coopération et de développement entre les universités de Lausanne, Genève, Neuchâtel et l'EPFL. En 2003, deux nouvelles facultés naissent d'une volonté de se centrer sur l'homme et le vivant : la faculté de biologie et médecine et celle des géosciences et de l'environnement.

Recherche

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L'université de Lausanne compte plus de 140 unités d'enseignement et de recherche œuvrant dans des domaines aussi divers que la génomique, l'esthétique du cinéma, le droit de l'environnement ou la criminalistique.

Scientométrie

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Le Times Higher Education a classé l'université de Lausanne :

Année En Suisse En Europe Dans le monde
2005 6e - 133e
2006 5e - 89e
2007 7e 93e 217e
2008 6e 64e 161e
2009[11] 6e - 168e
2011[12] 6e 44e 136e
2012[13] 6e 41e 116e
2013 4e - 130e
2014 6e - 132e
2015 7e - 136e
2016 7e 69e 144e
2017 7e 68e 151e
2024[14] 6e - 143e

Le Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai (ARWU) a classé l'université de Lausanne :

Année En Suisse En Europe Dans le monde
2003 - - 301e - 400e
2004 - - 302e - 403e
2005 7e 124e - 168e 301e - 400e
2006 7e 79e - 122e 201e - 300e
2007 7e 81e - 123e 203e - 304e
2008 7e 80e - 124e 201e - 302e
2009 7e 80e - 125e 201e - 302e
2010 7e 75e - 123e 201e - 300e
2011[15] 7e - 201e - 300e
2012 7e - 201e - 300e
2013 7e - 201e - 300e
2014 6e - 7e - 151e - 200e
2015[16] 7e - 201e - 300e
2016 7e 201e - 300e
2023 - - 101e-150e
2024 7e 101e-150e

Le Leiden Ranking de l'université de Leyde en fonction de la proportion de publications dans les dix meilleurs pour cent en matière d'impact dans leur domaine :

Années En Suisse En Europe Dans le monde
2006-2009 3e 7e 42e
2007-2010 2e 6e 38e
2008-2011 2e 5e 37e
2009-2012 3e 9e 43e
2010-2013 3e 7e 39e
2011-2014 5e 20e 59e
2019-2022 7e 98e 333e

En 2016, le master en finance de la faculté des hautes études commerciales (HEC) est classé à la 21e place au niveau mondial dans le ranking du Financial Times.

En 2016 et pour la 4e année consécutive, son master en comptabilité, contrôle et finance remporte la 1re place dans le classement Eduniversal.

Dans le classement de Shanghai, la faculté des HEC figure également en 2015 à la 1re position au niveau suisse et à la 6e position au niveau européen pour la qualité de ses publications scientifiques. Elle a également reçu les accréditations AMBA et EQUIS pour la qualité de ses programmes, de sa recherche et de son enseignement.

Instituts et fondations associés

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L'Institut suisse de droit comparé, situé sur le campus de l'UNIL.
 
L'Hôpital ophtalmique Jules-Gonin.
 
Le bâtiment hospitalier principal du centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
 
Le Bugnon 21, siège du Décanat de la faculté de biologie et de médecine de l'UNIL et de la direction générale du CHUV.
 
Le site d'Épalinges : le centre d'immunité et infection Lausanne (CIIL), UNIL-CHUV, comprend notamment le département d'immunobiologie (UNIL), centre de l’OMS de recherches et de formation en immunologie et le centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer.

Cette université pluriséculaire avait tout d'abord établi ses quartiers en plein cœur de Lausanne, dans le quartier médiéval de la cité, mais le manque de place a contraint les autorités cantonales à choisir un site plus grand dans les années 1980.

En 1970 l'université commence son déplacement sur le site de Dorigny, à Écublens, sur la côte lémanique. En 1971, l'école polytechnique fédérale de Lausanne commença la construction des nouveaux bâtiments (inaugurés en 1978) sur le même site de Dorigny, à côté de l'université de Lausanne. Le site est desservi par la ligne de métro M1 du réseau des Transports publics de la région lausannoise à travers les stations UNIL-Chamberonne, UNIL-Mouline et UNIL-Sorge depuis 1991.

L'UNIL et l'EPFL disposent d'un centre sportif et nautique commun, au bord du lac Léman, qui permet la pratique d'activités.

Le centre de Dorigny possède de nombreux espaces verts. Depuis les années 1990, le choix a été fait d'utiliser des moutons plutôt que des tondeuses pour couper l'herbe. Ces moutons sont devenus emblématiques de l'université : on les retrouve notamment dans des nombreux produits dérivés[17]. Depuis son déplacement sur ce site, l'emblème de l'université est le chêne de Napoléon, arbre planté sur le site à la fin du XVIIIe siècle par un membre de la famille de Loys[18],[19][source insuffisante].

L'université de Lausanne occupe, en plus du campus principal de Dorigny, deux autres sites :

Le campus de Dorigny est depuis en évolution, et de nombreuses constructions sont venues se greffer sur le campus[source secondaire nécessaire].

Bibliothèques et culture

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La bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCU) est une institution publique à vocation patrimoniale, culturelle et scientifique. Dépendant du service des affaires culturelles, elle est à la fois destinée à la communauté universitaire ainsi qu’au grand public vaudois. Elle détient la production documentaire touchant le canton de Vaud.

L'Université dispose aussi d'un service culture et médiation scientifique, qui propose des événements culturels et des activités scientifiques pour le grand public dans le cadre du laboratoire "L'éprouvette".

L'université de Lausanne publie Uniscope, le magazine mensuel gratuit du campus de l'UNIL, et Allez savoir !, le magazine grand public de l'université, publié trois fois par année.

En dehors de ces médias qui sont la voix de l'institution, L'auditoire est le journal des étudiants (de l'UNIL et de l'EPFL) ; rédigé par ceux-ci, le journal est tiré à quelque 19 000 exemplaires disponibles en libre accès.

Place des femmes

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Marie Feyler, est la première femme vaudoise diplômée de la Faculté de médecine de Lausanne en 1904 et l'une des premières étudiantes de cette faculté[20].

Personnalités liées à l'université

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Enseignants

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Prix Nobel

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Depuis 1901, date de sa création par Alfred Nobel, sept de ses lauréats peuvent être mis en relation avec l'université de Lausanne[21] :

Étudiants

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Associations étudiantes

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L'université de Lausanne compte en son sein de nombreuses associations d'étudiants. Entre les années vingt et septante (1926-1971), les étudiants étaient organisés dans l'Association générale des étudiants de l'université de Lausanne[26].

Le développement du sport universitaire à Lausanne s’est fait de manière très progressive. Très tôt, déjà du temps de l’ancienne Académie de Lausanne, c’est-à-dire avant 1890, certaines activités telles que l’équitation, l’escrime et la gymnastique sont proposées aux étudiants mais les locaux sont encore externes à l'université. Une société de gymnastique des étudiants a par exemple été fondée en 1880. Dès 1886, existe un club nautique de l’université, et les sports de montagne font partie des activités estudiantines dès la Belle Époque. Si l’on donne parfois la date de 1912 comme véritable début des sports universitaires lausannois, attribuant ce développement au docteur Francis-Marius Messerli, il semble que le jubilé olympique de 1919 ait été une date charnière pour la reconnaissance du sport universitaire, toujours grâce à l’engagement du Dr Messerli[27].

Photographies

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Notes et références

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  1. « Dorigny, un site exceptionnel », sur wp.unil.ch (consulté le ).
  2. Ludwig Center for Cancer Research of the UNIL, consulté le .
  3. Nadine Richon, « L’UNIL intègre l’institut Ludwig », L'Uniscope, no 558, p. 18, 2010, consulté le .
  4. ALUMNIL, consulté le .
  5. « L’UNIL lance son nouveau réseau d’alumni », communiqué de presse du mercredi , consulté le .
  6. Catherine Dubouloz, « Nouria Hernandez, une biologiste à la tête de l’Université de Lausanne en 2016 », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
  7. « Le choix d’un recteur belge pour l’UNIL a été validé », 24 Heures,‎ (lire en ligne)
  8. « Le campus s'agrandit pour accueillir 12'500 étudiants », consulté le .
  9. Thèmes statistiques > Etudiants, consulté le .
  10. UNIL en chiffres, consulté le .
  11. Times Higher Education-QS World University Rankings 2009, consulté le .
  12. Times Higher Education – World University Rankings 2011-2012, consulté le .
  13. Times Higher Education – Top Universities by Reputation 2012, consulté le .
  14. (en) « Where to study: which university is right for you? » (consulté le )
  15. Academic Ranking of World Universities - 2011, consulté le .
  16. (en) « ARWU World University Ranking », sur shanghairanking.com, (consulté le ).
  17. [PDF] Sophie Badoux, Les folies bergères de l'Unil, l'unIscope 580, février 2013, p. 4-5.
  18. « Le chêne de Napoléon décoré », Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, Université de Lausanne, (consulté le )
  19. « Napoleome : le projet de séquençage du chêne de Napoléon, emblème vivant du campus de l'UNIL », Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, Université de Lausanne, (consulté le )
  20. a et b Suzanne Bonard, « In memoriam Dr. Marie Feyler »  , sur E-Periodica, Le mouvement féministe : organe officiel de publication de l'Alliance de sociétés féminines suisses, (consulté le )
  21. Prix Nobel, université de Lausanne, consulté le .
  22. (en) « Press Release: The Nobel Prize in Chemistry 2017 », Fondation Nobel, , consulté le .
  23. « Doctorat Honoris Causa Benito Mussolini (1937) »  , sur UNIL, Centre interdisciplinaire de recherche en éthique, (consulté le )
  24. Direction de l'UNIL, « L’UNIL affronte clairement son passé »  , (consulté le )
  25. Erwan Le Bec, « Pourquoi Mussolini reste «docteur» de l’UNIL », 24 Heures,‎ (lire en ligne  )
  26. Fonds : Association générale des étudiants de l'Université de Lausanne (1926-1971) [4,10 mètres]. Cote : P Association générale des étudiants. Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne)..
  27. Grégory Quin, « Du sport dans les murs de l’Alma Mater : est-ce bien raisonnable ? Regards sur les premiers temps de l’institutionnalisation des sports universitaires lausannois (années 1890- années 1930 », Revue historique vaudoise, vol. 127,‎ , p. 59-72 (ISSN 1013-6924).
  28. Émilie Veillon, « Le Vortex, nouveau cercle vertueux pour étudiants », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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