Lucien Bernier (militaire)

Lucien Bernier
Naissance
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Décès (à 30 ans)
Champagney (Haute-Saône)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Marine
Grade Maître
Années de service 19341944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Lucien Bernier (Rennes, - Mort pour la France[1] le à Champagney) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé dès juin 1940 dans les forces françaises libres, il participe aux campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Italie avant d'être tué lors des combats de Libération de la France.

Biographie modifier

Jeunesse et engagement modifier

Lucien Bernier naît le à Rennes d'un père cheminot[2]. Il s'engage dans la marine nationale en 1934[3].

Seconde Guerre mondiale modifier

Lorsque débute la Seconde Guerre mondiale, il est en poste comme mécanicien à la 4e escadre de sous-marins à Brest avec le grade de quartier-maître de 2e classe[4]. Refusant l'armistice du 22 juin 1940, il quitte la France pour l'Angleterre et s'engage immédiatement dans les forces françaises libres[2]. En juillet, il est intégré au 1er Bataillon de fusiliers marins qui vient d'être créé[4]. Il participe alors à l'expédition de Dakar puis à la campagne du Gabon avant d'être projeté au Levant où il prend part à la campagne de Syrie[3]. À la fin de l'année 1941, Bernier et son bataillon, intégrés à la 1re brigade française libre, sont engagés dans la guerre du désert[3]. Promu second-maître en , il s'illustre comme chef de pièce de DCA lors de la bataille de Bir-Hakeim de mai à juin 1942 puis au cours de la seconde bataille d'El Alamein en octobre[4]. Il participe ensuite à la campagne de Tunisie[2].

En 1944, avec la 1re division française libre, le 1er BFM devenu 1er régiment de fusiliers marins prend part à la campagne d'Italie[2]. Lucien Bernier combat dans la vallée du Liri où il se distingue comme chef de patrouille et est blessé à Pontecorvo le [4]. Il participe au débarquement de Provence en et s'illustre particulièrement dans des opérations de déminage à Pierrefeu-du-Var puis, après avoir été promu maître le 1er septembre, dans la libération d'Autun[3]. Le , lors d'une offensive vers Belfort, Lucien Bernier est tué d'une balle en pleine poitrine dans la forêt de Chérimont, près du village de Champagney[4]. Il est inhumé dans la nécropole nationale de Rougement dans le Doubs[2].

Décorations modifier

     
Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945

Hommages modifier

Références modifier

  1. « Lucien Bernier », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  2. a b c d et e « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. a b c et d Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. a b c d et e Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  5. Lucien Bernier, « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  6. « Marine : 32 jeunes partent à l'École de maistrance », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier