Liste des accidents ferroviaires en France en 1905

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La liste des accidents ferroviaires en France en 1905 est une liste non exhaustive, chronologique.

Mars modifier

  • - Sur la ligne de Sceaux, vers 6 heures 30, la locomotive d'un train parti de la gare du Luxembourg à destination de Limours déraille dans une tranchée en courbe entre Arcueil-Cachan et Bourg-la-Reine où la vitesse limitée à 65 kilomètres à l'heure est encore excessive compte tenu du mauvais état de la voie. Le tender, le fourgon et les voitures la percutent et s'entassent entre les parois encaissées. Un incendie se déclare. On dénombrera trois morts et neuf blessés[1].

Septembre modifier

  • - Sur la ligne de Laqueuille à Clermont-Ferrand, après la gare de Volvic, vers 3 heures, sur le rail mouillé par la pluie, un train de marchandises patine et dévale tous freins serrés la rampe de 25 pour 1000 menant à Clermont-Ferrand, où il percute un convoi vide en manœuvre. Le mécanicien, le chauffeur et un homme d'équipe sont tués[2].
 
Accident du 24 septembre 1905
  • - Sur la ligne Bordeaux-Montauban, près de Langon, 32 wagons d'un train de marchandises allant vers Bordeaux partent en dérive après une rupture d'attelage, et viennent heurter à Saint-Macaire un train suivant le précédent à deux minutes d'intervalle, précipitant sa locomotive en bas d'un viaduc. Le mécanicien, le chauffeur et un garde-frein sont tués[3].

Octobre modifier

  • - Au petit matin, à Dieupentale, près de Montauban (Tarn-et-Garonne), sur la ligne Paris-Toulouse, le rapide Toulouse-Paris prend en écharpe la locomotive d'un train de marchandises quittant sa voie de garage, tuant son mécanicien. Deux cheminots du rapide et un agent des Postes sont blessés, mais tous les voyageurs sont indemnes[4].
  • - À Glanges, entre Brive et Limoges, sur la ligne Paris-Toulouse, vers 5 heures 20, un train de marchandises tamponne dans le brouillard le fourgon et une voiture de queue du rapide Toulouse-Paris, arrêté à un sémaphore par suite de la panne de l'omnibus qui le précède. L'accident fait un mort et quatre blessés, dont un député de la Corrèze[5].

Novembre modifier

  • - Sur la ligne de Clermont-Ferrand à Nîmes, au soir, un train de marchandises déraille à l'entrée en gare de Concoules. Le mécanicien et le chauffeur sont tués, le conducteur[6] est grièvement blessé[7].
  • - Vers 8 heures, en gare de Montréjeau, sur la ligne Toulouse- Bayonne, le train de voyageurs arrivant de Toulouse est aiguillé par erreur vers une voie où stationne déjà un train de marchandises. Dans le choc, le mécanicien et le chauffeur sont tués, trois cheminots et dix-neuf voyageurs sont blessés[8].

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1900 » (voir la liste des auteurs).

Références modifier

  1. Le Matin du 31 mars 1905, p. 2.
  2. Le Matin du 16 septembre 1905, p. 2.
  3. Le Figaro du 25 septembre 1905, p. 4.
  4. Le Temps du 5 octobre 1905, p. 3.
  5. Le Petit Parisien du 8 octobre 1905, p. 2.
  6. À ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du modifiée par décret du portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…»
  7. Le Matin du 7 novembre 1905, p. 3.
  8. Le Figaro des 21 (p. 4) et 22 novembre 1905 (p. 6).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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