Hérépian

commune française du département de l'Hérault
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Hérépian [e.ʁe.pjɑ̃] (en occitan Erépia [e.'re.pjɔ]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Hérépian
Hérépian
Blason de Hérépian
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Jean-Louis Lafaurie
2020-2026
Code postal 34600
Code commune 34119
Démographie
Gentilé Hérépiannais
Population
municipale
1 525 hab. (2021 en évolution de +1,06 % par rapport à 2015)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 39″ nord, 3° 06′ 58″ est
Altitude 191 m
Min. 178 m
Max. 520 m
Superficie 8,77 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bédarieux
(banlieue)
Aire d'attraction Bédarieux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Hérépian
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Hérépian
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Hérépian
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Hérépian

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, la Mare, le Rieu Pourquié, le ruisseau des Arénasses et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte du Trésor ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hérépian est une commune rurale qui compte 1 525 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Hérépiannais ou Hérépiannaises.

Géographie

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Carte.

Hérépian est une commune située à un carrefour entre Saint-Pons-de-Thomières, Bédarieux et Béziers. Elle est bordée par le fleuve Orb et la rivière Mare.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune des Aires à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 111,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « grotte du Trésor »[13], d'une superficie de 43,95 ha, un site majeur pour la reproduction du Minioptère de Schreibers dans ce secteur du haut Languedoc[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] : la « grotte du Trésor » (51 ha), couvrant 2 communes du département[16] et la « vallée de l'Orb entre Hérépian et Colombière-sur-Orb » (156 ha), couvrant 6 communes du département[17].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Hérépian est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), zones urbanisées (9,3 %), cultures permanentes (5,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Hérépian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb et la Mare. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1995, 1997, 2014 et 2019[21],[19].

Hérépian est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hérépian.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 721 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 717 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 7] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Hérépian est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[28].

Histoire

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Hérépian dépendait du diocèse de Béziers et de l'ancienne paroisse de Saint-Pierre de Rhèdes, avant la création de la paroisse de Saint-Martial.

Politique et administration

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Liste des maires de Hérépian
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 Joseph Gaillard    
1790 1795 Jean, Antoine Giral de Saint-Martin    
1795 1796 Jean-François Lagarde    
1796 1798 Joseph Gaillard    
1798 1800 Bernard, Toussaint Mas    
1800 1808 Louis Delzeuzes    
1808 1830 Martial Vidal    
1830 1841 Emilien Giral    
1841 1846 Jean Ligonier    
1846 1848 Emilien Giral    
1848 1848 François Roger   Maire provisoire
1848 1849 Jean Gaillard   Maire provisoire
1849 1850 Martial Milhau   Adjoint remplace le Maire démissionnaire
1850 1856 Henry Vidal   1er Conseiller Municipal faisant fonction de Maire
1856 1865 Martial Milhau    
1865 1870 Ludovic Giral    
1870 1871 Joseph Molinié   Président de la Commission Municipale
1871 1875 Ludovic Giral    
1875 1876 Jean-Pierre Alquié    
1876 1882 Joseph Molinié    
1882 1886 Etienne Pascal    
1886 1888 François Malaterre    
1888 1889 César Pastre    
1889 1892 Achille Gaillard    
1892 1896 Henri Mouisset    
1896 1900 Camille Avignon    
1900 1919 Henri Mouisset    
1919 1923 Paulin Reynoir    
1923 1925 Pierre Sablairol    
1925 1935 Jean Cairol    
1935 1944 Joseph Bouissy    
1944 1945 François Durand   Président du Comité Local de Libération
1945 1947 Joseph Bouissy    
1947 1953 René Bonnel    
1953 1956 Louis Pinel    
1956 1965 Eugène Rascol    
1965 1966 Octave Granier    
1966 1977 Jean Bernard    
1977 décembre 1979 Guillaume Harnay    
février 1980 septembre 2003 Jean-Marie Oustry DVD Conseiller général (1993-2004)
septembre 2003 mars 2014 Pierre Bernard DVD  
mars 2014 en cours Jean-Louis Lafaurie DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 1 525 habitants[Note 8], en évolution de +1,06 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6256907387889911 0721 0831 1151 185
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1431 1491 2611 2061 2781 5801 2381 1321 188
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2521 2781 2891 1431 1541 1931 1711 0671 112
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1221 1351 1261 1571 2411 3681 4461 4691 501
2018 2021 - - - - - - -
1 5221 525-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 699 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 446 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 930 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 9,2 % 9,6 % 9,8 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 870 personnes, parmi lesquelles on compte 73,6 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 26,4 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Bédarieux[Carte 3],[I 11]. Elle compte 242 emplois en 2018, contre 257 en 2013 et 270 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 563, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,2 %[I 12].

Sur ces 563 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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158 établissements[Note 11] sont implantés à Hérépian au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 158 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 8,9 % (6,7 %)
Construction 32 20,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
40 25,3 % (28 %)
Information et communication 1 0,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,3 % (3,2 %)
Activités immobilières 3 1,9 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 8,9 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 22,2 % (14,2 %)
Autres activités de services 17 10,8 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 158 entreprises implantées à Hérépian), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Jekamina, restauration traditionnelle (786 k€) ;
  • Cabrie, charcuterie (488 k€) ;
  • Lassaux Benjamin, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (419 k€) ;
  • LCDH, hôtels et hébergement similaire (207 k€) ;
  • Aqui Motoculture, réparation de machines et équipements mécaniques (202 k€).

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 90 42 12 5
SAU[Note 13] (ha) 219 238 160 4

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (90 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 4 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Martial d'Hérépian datant du XVe siècle, située en plein cœur du village.
  • Ancienne église Saint-Martial d'Hérépian.

Héraldique

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Les armoiries de Hérépian se blasonnent ainsi :

De gueules, au pairle losangé d'or et d'azur.

La fonderie de cloches Granier

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Son origine remonte au XVIe siècle, vers 1580, lorsque Guillaume Granier fabriquait des sonnailles dont les bergers équipaient leurs troupeaux de moutons. Granier exerçait dans le petit village « Des Nières » (hameau de la commune de Saint-Gervais-sur-Mare) où se trouvaient les principaux matériaux nécessaires à la fabrication : charbon, argile, etc. Dans les années 1920, la fonderie s'installe à Castanet-le-Bas (commune de Saint-Gervais-sur-Mare). La famille Granier a toujours exercé dans ce petit village jusque dans les années soixante-dix lorsque les difficultés de transport, la fermeture des mines, l’ont conduit à s’installer plus bas dans la vallée à Hérépian. La fonderie fabrique encore aujourd’hui des cloches pour particuliers (propriétés et châteaux), églises, sonnailles (clochettes, grelots) pour animaux, troupeaux.

Cette fonderie a fait l'objet d'une étude ethnographique et technique qui a abouti à la création d'un musée : le musée des cloches et de la sonnaille. La fonderie ainsi que le musée sont situés à l'emplacement de l'ancienne gare d'Hérépian. Après une fermeture temporaire, le musée des cloches et de la sonnaille est à nouveau ouvert depuis le .

 
La fonderie et le musée (sur le site de l'ancienne gare d'Hérépian).
 
L'ancienne fonderie de Castanet-le-Bas (commune de Saint-Gervais-sur-Mare).

La verrerie de glaces

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En 1777, Morand dans un de ses ouvrages intitulés L'art d'exploiter les mines de charbon de terre signale l'existence récente d'une verrerie à glaces à Hérépian chauffée avec la houille : "La houille s'emploie très bien pour la chauffe des verreries.. Celle nouvellement établie à Hérépian en Languedoc, travaille de la même manière." (pages 1249-1250)[37]

Personnalités liées à la commune

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  • Étienne Giral (1689-1763), son fils (?) devient propriétaire de la verrerie royale d'Hérépian fondée en 1767; il possède en outre la concession des mines de charbon de la baronnie de Boussagues, près de La Tour-sur-Orb. Ce charbon va notamment alimenter les fours de la verrerie ; pour cela, le pont de la Gure à Villemagne a été construit la même année.

Jumelages

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Hérépian est jumelée avec

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Étienne Dumont, « Le fief noble du Pouget (Hérépian) : de l'Antiquité gallo-romaine à l'Ancien Régime », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 33,‎ , p. 65-72
  • Étienne Dumont, « Le pont vieux d'Hérépian sur l'Orb : un témoin majeur sur l'ancien chemin de la montagne », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 37,‎ , p. 125-138
  • Robert Gourdiole, « Hérépian à l'époque gallo-romaine », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 1,‎ , p. 35-41
  • Florence Journot, « Histoire d'un carrefour : Hérépian », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 13,‎ , p. 61-65
  • André Signoles, « La Fonderie de cloches de François Granier (Hérépian-Castanet-le-Bas) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 9,‎ , p. 159-179

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bédarieux, il y a une ville-centre et huit communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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