Grancey-le-Château-Neuvelle

Grancey-le-Château-Neuvelle | |||||
![]() Entrée et collégiale du château de Grancey. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Canton | Is-sur-Tille | ||||
Intercommunalité | Tille et Venelle | ||||
Maire Mandat |
Patrick Nourissat 2014-2020 |
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Code postal | 21580 | ||||
Code commune | 21304 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
251 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 9,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 15″ nord, 5° 01′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 309 m Max. 493 m |
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Superficie | 27,55 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Grancey-le-Château-Neuvelle est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
GéographieModifier
Village rattachéModifier
Neuvelle-lès-Grancey.
Les fermes des écartsModifier
- Borgirault, Brot, Jeu, Pavillon et Renille.
Communes limitrophesModifier
Poinson-lès-Grancey (Haute-Marne) | Poinsenot (Haute-Marne) | Vals-des-Tilles (Haute-Marne) | ||
Beneuvre Bussières Busserotte-et-Montenaille |
N | |||
O Grancey-le-Château-Neuville E | ||||
S | ||||
Courlon | Avot | Cussey-les-Forges |
HistoireModifier
Les premiers seigneurs de Grancey apparaissent vers l'an mille. Un sire de Grancey est templier à Bures en 1297, ce sont eux qui protègent et ont la garde de cette maison[1]. Ils donneront naissance à une puissante lignée dont la branche ainée s'éteindra à la fin du XIVe siècle. Par héritages successifs, la seigneurie passera alors dans les familles de Châteauvillain, la Baume Montrevel, Hautemer de Fervaques, Rouxel de Médavy, de Tourny et, enfin, en 1789 à Adrien de Mandat. Aujourd'hui, le château appartient à Jacques de Mandat Grancey.
Au XVe siècle, Guillaume de Châteauvillain est seigneur de Grancey. Le roi de France est Charles VII et Philippe le Bon est duc de Bourgogne. Ce dernier, après l'assassinat de son père va s'allier aux Anglais et reconnaitre Henri V comme héritier du trône de France. Guillaume de Châteauvillain possède la moitié de ses terres en Bourgogne mais va rester fidèle à Charles VII. En 1433, il ravage Is-sur-Tille et l'année suivante détruit l'abbaye de Theuley fondée par les Vergy. Devant ces actes, le duc de Bourgogne lève une armée pour marcher sur Grancey, cette armée est menée par Jean de Vergy. En mai 1434, après avoir ravagé nombre de villages sur son passage, dont Chalancey, la troupe ducale assiège Grancey et le 15 août 1434, Grancey ouvre ses portes aux Bourguignons. Le Duché de Bourgogne demande alors le démantèlement de la place forte : le donjon, les remparts du château et du village sont arasés et ne seront jamais reconstruits. Grancey, de par sa position naturelle, n'en garde pas moins l'allure d'une forteresse.
HéraldiqueModifier
Blasonnement :
« De gueules au château de trois tours d'argent, ajouré et maçonné de sable, chargé en cœur d'un écusson d'azur au lion d'or. »
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Politique et administrationModifier
1793 : Monsieur Buzenet
1806 - 1830 : Alexandre de Mandat
1831 - 1838 : François Didier Ally
1838 - 1848 : Claude Orième
1848 - 1860 : Claude Tardivot
1861 - 1865 : Edmé Despiotte
1866 : Joseph Bratigny
1873 : monsieur Renard
1877 : Nicolas Bocquenet
1882 : Nicolas Tillequin
1884 : Rémy Théodore Gouvot
1896 - 1925 : Alban Morizot.
DémographieModifier
Comme dans la plupart des villages, la baisse de population s'amorce après 1851 avec l'industrialisation. L'augmentation de 1881 est temporaire, elle est due à l'apport d'ouvriers travaillant à la construction de la voie ferrée reliant Dijon à Langres et Châtillon. Après l'ouverture de cette voie le nombre d'habitants ne cessera de chuter pour se stabiliser autour de 300. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3].
En 2016, la commune comptait 251 habitants[Note 1], en diminution de 9,06 % par rapport à 2011 (Côte-d'Or : +1,38 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
Le château fut construit entre 1705 et 1725 par Jacques Eléonor de Rouxel de Médavy sur l'emplacement de la forteresse médiévale érigée en 1098 par Ponce de Grancey.
Le pont levis, remplacé à la révolution par un pont fixe, restauré depuis, il est en parfait état de fonctionnement.
La collégiale Saint-Jean-l'Evangéliste, de style gothique, est fondée en 1365 par Eudes V et Mahaut de Noyers.
L'église paroissiale Saint-Germain est située à 1 km du village. Elle est de style roman, sa partie la plus ancienne est le chœur qui date du XIIIe siècle.
Il existait deux autres églises à Grancey : celle du prieuré Saint-Nicolas, démolie au XVIIIe siècle et la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui était la chapelle de la léproserie.
La roche qui pleure : la tradition raconte que la femme d'un seigneur de Grancey serait tombée au pied des roches un jour d'automne, la veille du jour ou son époux revenait de croisades. Le seigneur y a tant pleuré sa bien-aimée que la pierre en a gardé le souvenir : deux yeux se sont ouverts dans la roche et bien souvent nous les voyons pleurer. Depuis ce jour également la combe est la Combe Octobre.
Personnalités liées à la communeModifier
- Famille de Mandat-Grancey, en particulier, Antoine Galiot Mandat
- Adèle Garnier (1838-1924), fondatrice de la Congrégation des Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, née à Grancey-le-Château.
JumelagesModifier
AssociationsModifier
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Jean-Marc Roger, Le prieuré de Champagne des Chevaliers de Rhodes : Thèse de paris IV 2001, Université Paris-Sorbonne, , 2000 p., p. 50,51
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.