Ermengarde (reine de Bourgogne)

reine de Bourgogne
Ermengarde
Titres de noblesse
Reine de Bourgogne (d)
Comtesse de Provence
Marquise de Provence
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Conjoints
Enfants

Ermengarde ou Hermengarde (Ermengarda, Irmengarde[1], Irainsanda[ReG 1], Eimildis[2]), née dans la seconde moitié du Xe siècle et probablement morte après le , est une aristocrate, comtesse et marquise de Provence par mariage, puis épouse du dernier roi de Bourgogne (Bourgogne Transjurane), Rodolphe III.

Biographie modifier

Origine modifier

L'origine exacte de cette aristocrate est incertaine, cependant plusieurs historiens penchent pour une proximité avec le comte Humbert, à l'origine de la dynastie des Humbertiens puis de la maison de Savoie, notamment en raison de nombreuses donations faites à ce dernier.

Ainsi, au XIXe siècle, M. Cibrario publie un ouvrage, sur ordre du roi de Sardaigne, dans lequel il avance que Hermengarde aurait épousé en premières noces un comte Manassès, qui aurait été comte de Savoie et que cette union aurait donné naissance au comte Humbert[3],[4]. Ses travaux trouvent un certain écho auprès d'autres historiens de cette période, Promis, Denis de Salvaing, Nicolas Chorier[3]. Quelques années plus tard, Cibrario abandonne cette origine Bourguignonne pour trouver une origine italienne aux Savoie[3].

Dans le Regeste dauphinois (1913) et le Régeste genevois, d'après un acte de « La diplomatique du royaume de Bourgogne » de Pierre Joseph de Rivaz, une union est citée d'un comte Manassès vers 1002 avec son épouse Hermengarde venus prier Humbert, évêque de Grenoble, de leur concéder des terres dans le pagus de Genève, le prélat les leur accorde en échange de leur alleu dans le pagus de Grenoble et le comté de Savoie[5],[ReG 2].

Ce comte Manassès, avec son neveu Robert, est également nommé dans un autre acte du Régeste genevois, en 1002, en présence du roi Rodolphe III et de nombreux dignitaires dans le Comté équestre à Eysins, dont Adalbert, comte du palais, Hugues, évêque de Genève, Henri de Bourgogne , évêque de Lausanne, Hugues, évêque de Sion, Anselme, évêque d'Aoste[ReG 3].

Plus récemment, les travaux des médiévistes français François Demotz ou encore Laurent Ripart indiquent une forte proximité entre cette Ermengarde et les Humbertiens. Elle serait ainsi une proche parente, peut être une sœur du comte Humbert et de ses frères Odon et Brocard. François Demotz défend l'idée d'une parenté proche, parlant d'alliance plutôt que de famille, puisqu'aucun document ne mentionne un lien familial entre les deux personnages[6],[7]. Il reprend ainsi la thèse que la reine Ermengarde appartient à la famille des Sigiboldides, que l'on trouve dans l'entourage du roi Rodolphe III[8]. Laurent Ripart, maître de conférence à l'université de Savoie, avance l'idée dans sa thèse — Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle) — qu'elle peut être la sœur du comte[9].

Comtesse de Provence modifier

Ermengarde épouse le comte de Provence, Roubaud ou Rotboald II[10], avant 1002, date d'une donation aux moines de Montmajour et à l'abbé Archinric dans lequel ils sont co-signataires[11],[12],[13]. Ils sont mentionnés dans La Carta liberalis de 1005[13]. Le médiéviste Laurent Ripart, suivant l'analyse de Georges de Manteyer, soutiennent l'existence de ce mariage[14], alors que l'allemand Theodor Schieffer ne semble pas la retenir[15].

En 1005, elle est présente lors de l'élection du nouvel abbé de Saint-Victor de Marseille, aux côtés de la comtesse Adélaïde d'Anjou et ses deux fils, Guillaume Taillefer, comte de Toulouse, et Guillaume II, comte de Provence[16].

Rotboald II meurt avant 1011. De ce mariage sont issus deux fils[17], Guillaume III († 1037), futur comte de Provence et Hugues, futur évêque de Lausanne (selon le médiéviste français Laurent Ripart), et une fille Emma († 1063), comtesse de Provence, mariée à Guillaume III Taillefer, comte de Toulouse[Note 1].

Selon certaines sources, l'évêque de Lausanne, Hugues de Bourgogne, serait un fils naturel du roi Rodolphe III[20].

Reine de Bourgogne modifier

Veuve, Ermengarde, épouse en 1011, le dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III, pour qui c'est le second mariage[10],[21]. Ils n'auront pas d'enfants. L'absence d'héritier affaiblit l'autorité du roi qui meurt en 1032[22].

Douaire royal et autres donations modifier

Le , Rodolphe III fait à Aix, en Savoie, un acte (donation) en faveur de son épouse (Douaire) des villes, des terres et un château royaux, dont les Archives départementales de l'Isère ont conservé le diplôme original sur parchemin[Note 2],[ReG 4].

« Au nom de la très Sainte et Indivise Trinité, Rodolfe, Roi par la Clémence de Dieu ; qu'il soit connu de tous les hommes, nés ou à naître, que, poussé par amour conjugal et conseillé par les grands de mon royaume, je donne à ma très chère épouse Irmengarde, la résidence royale d'Aix avec les colons de ce domaine en notre propriété, pour qu'ils l'habitent et en cultivent les terres. Et je lui donne mon fisc[Note 3] d'Annecy, avec ses dépendances, ses esclaves et ses servantes ; et je lui donne la totalité de l'abbaye Saint-Pierre de Mont-Joux et je lui donne mon fisc de Rue (6) avec ses dépendances, ses esclaves et ses servantes, et je lui donne le château de Font avec ses dépendances, et la part de la villa d'Yvonand qu'Henri possédait, avec ses esclaves, ses servantes et toutes ses dépendances ; je lui donne la résidence royale de Neuchâtel (10), avec ses esclaves, servantes et toutes ses dépendances ; je lui donne Auvernier avec toutes ses dépendances, esclaves et servantes ; je lui donne Arinis (Saint-Blaise), avec toutes ses dépendances, esclaves et servantes. Qu'elle ait le droit de posséder, de donner, de vendre, en somme de faire tout ce qu'elle voudra de ces biens. Pour que nos successeurs tiennent pour vrai et ne cassent pas ce que j'ai fait, nous avons authentifié de notre main et ordonné qu'il soit scellé de notre sceau. Signé du seigneur Rodolfe.
Padolfe chancelier, j'ai reconnu.
Daté du 8e jour des calendes de mai, 17e lune, indiction…., l'an de l'Incarnation du Seigneur 1011, sous la 19e année du règne de Rodolfe, fait à Aix ».
Au dos du texte : « Moi Hermengarde, reine, je donne à Dieu et à Saint Maurice de l'Église de Vienne, tout ce qui m'a été donné. »

La même année, la reine reçoit les comtés de Vienne et de Sermorens ou Salmorenc[ReG 5],[23],[21]. La reine partagera avec le comte Humbert la gestion de son douaire pour la pars Savogensis (Savoie), qui s'étend du bourg de Conflans à celui d'Aix, correspondant à la combe de Savoie ainsi que la cluse de Chambéry ou val du Bourget[10],[21].

Ermengarde intervient dans l'acte d'août 1011 par lequel le roi Rodolphe accorde à l'évêque de Lausanne, Henri les droits sur le comté de Vaud[ReG 6],[24].

En 1016, le roi lui donne les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens)[ReG 7],[25]. Les droits donnés portent aussi sur l'église[25]. Il donne en 1018, là encore sous l'impulsion de sa femme Ermengarde, le domaine de Talloires (église dédiée à cette époque à sainte Marie, saint Pierre et saint Maurice, dépendances) aux moines de Savigny[26]. Elle complète la donation en 1030 ce qui permet d'ériger une abbaye, à qui elle lègue l'année suivante des terres en amont du lac d'Annecy[26]. Sont présents lors de la signature de l'acte l'archevêque de Vienne, Léger ; l'archevêque de Tarentaise, Aimon (?) ; les évêques de Genève, Frédéric, et de Valence, Ponce, ainsi que le comte Humbert[ReG 8],[27],[25].

Le roi fait différents dons à la demande de sa femme au monastère de Saint-Maurice d'Agaune, en février 1017[ReG 9], à celui de Cluny en 1019[ReG 1].

Succession de Bourgogne modifier

À la suite de la mort du roi Rodolphe III, c'est son héritier testamentaire, l'Empereur Conrad II le Salique qui prend la tête du royaume[22]. Toutefois, le neveu de l'ancien roi, Eudes II de Blois, conteste cette succession et se lance dans un conflit qui engage l'ensemble des aristocrates de la région. Dans cette lutte pour la succession de Bourgogne, la reine prend le parti pour l'Empereur, soutenue par le comte Humbert[22],[ReG 10],[28], chez qui elle se réfugie. Il devient ainsi son advocatus[29], ou son conseiller[30]. En 1034, le parti de l'Empereur obtient gain de cause à la suite d'une dernière action militaire dont le comte Humbert eut un rôle majeur[22]. En remerciement de ce soutien, l'empereur Conrad II aurait fait une donation importante à Ermengarde et Humbert[28].

Dans un acte non clairement daté, elle fait une donation « pour le repos de l'âme de son mari défunt, olim in Christo quiescentis » à l'abbaye de Cluny de possessions dans le comté de Genève[ReG 11].

Le , Ermengarde fait différentes donations au chapitre de la cathédrale de Grenoble des « églises (dont celle d'Aix-les-Bains) avec leurs dîmes, des maisons (dont une à Chambéry) et des terres, pour une somme de 2 000 sous d'or »[31] L'historien savoyard, Léon Menabrea observe que dans cet acte, le comte Humbert n'intervient pas[32]. Dans une charte du , que l'on trouve dans le cartulaire de Saint-Pierre de Vienne, elle restitue à l'abbé Guitger de Saint-Pierre, en présence de l'archevêque de Vienne, Léger, et d'autres grands de la région, des vignes qui avaient appartenu au monastère.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Mentionnée : « Ego Emma comitissa fille Rodbaldi comitis et Ermengarde uxoris ejus, matris mea... »[18],[19].
  2. Archives départementales de l'Isère, fonds de l'archevêché de Vienne, cote 1G11 publiée dans Chroniques, « Le Point sur... : « Mille ans sont comme un jour... » », p. 11-12, Lire en ligne ; une publication partielle sur J. Gremaud, Documents relatifs à l'histoire du Vallais, Tome 1 (300-1255) 1875, p. 54. Voir aussi le document en ligne, sa transcription et sa traduction sur le site imagesdupatrimoine.ch « La première mention écrite de Neuchâtel ».
  3. Le terme est synonyme de villa, désignant le domaine privé du roi.

Régeste genevois (1866) modifier

  1. a et b Acte du 15 janvier 1019, REG 0/0/1/158.
  2. Acte non daté vers 1002, REG 0/0/1/145.
  3. Acte de 1002, REG 0/0/1/144.
  4. Acte du , REG 0/0/1/151.
  5. Acte du , FOR 267, « Rodolphe III ».
  6. Acte du 25 août 1011, REG 0/0/1/153.
  7. Acte entre 1016 et 1018, REG 0/0/1/155.
  8. Acte du 1er janvier 1031, REG 0/0/1/182.
  9. Acte du 15 février 1017, REG 0/0/1/156.
  10. Acte du 1er janvier 1033, REG 0/0/1/185.
  11. Acte situé après 1029 et 1049, REG 0/0/1/191.

Autres références modifier

  1. Romain Jurot, « Rodolphe III » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  2. Georges de Manteyer, La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique (vol.1), Paris, Picard, , 987 p. (lire en ligne), p. 267.
  3. a b et c Léon Menabrea, De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études sont encore susceptibles, Puthod, , 117 p. (lire en ligne), p. 64-65.
  4. Joseph Dessaix, La Savoie historique, pittoresque, statistique et biographique, Slatkine, (réimpr. 1994) (1re éd. 1854), 781 p. (ISBN 978-2-05-101334-5, lire en ligne), p. 164.
  5. Ulysse Chevalier (acte 1564), Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. T1, fascicules 1-3, Valence, Imp Valentinoise, (lire en ligne), p. 260.
  6. Francois Demotz, « Aux origines des Humbertiens : les Rodolphiens et le royaume de Bourgogne » in Aux origines des Humbertiens : les Rodolphiens et le royaume de Bourgogne, 2003, Ripaille, France p. 26-43, 2005.
  7. Francois Demotz, L’An 888. Le Royaume de Bourgogne. Une puissance européenne au bord du Léman, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes (« Le savoir suisse », 83), 2012, 142 pages.
  8. Jean-Daniel Morerod, « Sigiboldides » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  9. Laurent Ripart, Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle), vol. 1, Université de Nice, coll. « thèse sous la dir. de Henri Bresc », , 833 p. (lire en ligne), p. 54 « Ermengarde, qui était très vraisemblablement la propre sœur du comte Humbert », analysé dans la Note 140.
  10. a b et c Christian Sorrel (sous la direction de), Haute-Savoie en images : 1000 ans d'histoire, 1000 images, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Histoire de la Savoie en images : images, récits », , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, lire en ligne), p. 116-117.
  11. Georges de Manteyer, La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique, Picard, , 988 p., p. 515.
  12. Chroniques de Haute-Provence, 1997, Numéros 330 à 331, p. 75.
  13. a et b Eliana Magnani (2015), «  Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle », Lit Verlag, 10, 1999, Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter, Gert Melville, 3-8258-3663-0, p. 121, p. 188, Lire en ligne.
  14. Laurent Ripart, Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle), vol. 1, Université de Nice, coll. « thèse sous la dir. de Henri Bresc », , 833 p. (lire en ligne), p. 54.
  15. Theodor Schieffer, Hans E Mayer, Die Urkunden der burgundischen Rudolfinger (Regum Burgundiae e stirpe Rudolfina diplomata et acta), München, 1977, n° 136, p. 313.
  16. Martin de Framond, « La succession des comtes de Toulouse autour de l'an mil (940-1030) : reconsidérations », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 105, no 204,‎ , p. 473 (lire en ligne).
  17. Georges de Manteyer (1914), Les chartes du pays d'Avignon (439-1040), Mâcon, p. 139-140. Voir aussi « Acte n°225173 » dans Chartæ Galliæ. Edition électronique : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). Date de mise à jour : 23/09/2013. Première version : 10 juin 2010.
  18. Georges de Manteyer (1908), La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique, Volume 1, Picard, 988 pages, p. 269.
  19. Joseph Berge, Les erreurs de l'histoire. Origines rectifiées de maisons féodales. Concerne les comtes de Provence, les princes d'Orange, les d'Adhémar de Monteil, les Poitiers-Valentinois, les vicomtes de Marseille et la maison de Baux, Menton, éd. France-Riviera, , 257 p., p. 51.
  20. Peter Conradin von Planta / FP, « Hugues de Bourgogne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  21. a b et c Laurent Ripart, « Le diocèse de Belley comme foyer de la principauté savoyarde » dans Le Bugey, 102 (2015), p. 51-64 (Lire en ligne sur www.academia.edu).
  22. a b c et d Christian Sorrel, Histoire de la Savoie en images : images, récits, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 461 p. (ISBN 2-84206-347-3, lire en ligne), p. 118-119.
  23. Charles William Previté-Orton, The Early History of the House of Savoy : 1000-1233, Cambridge, Cambridge University Press (réimpr. 2013) (1re éd. 1912), 512 p. (lire en ligne), p. 105.
  24. Gilbert Coutaz, « Henri de Bourgogne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  25. a b et c Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 306-309 « Doussard », pp. 317-321 « Marlens ».
  26. a et b Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 204-210 « Talloires ».
  27. Auguste Bernard, Cartulaire de l'Abbaye de Savigny suivi du Petit cartulaire de l'Abbaye d'Ainay, 1853, n°639, pp. 318-319 (Lire en ligne).
  28. a et b Article de Laurent Ripart, « Du royaume aux principautés : Savoie-Dauphiné, Xe-XIe siècles », dans Christian Guilleré, Jean-Marie Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial (dir.), Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, Chambéry, 2008, p. 247-276.
  29. Die Urkunden der Burgundischen Rudolfinger (Regum Burgundiae e stirpe Rudolfina Diplomata et Acta), no 141, p. 319-21.
  30. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 19-20.
  31. Gilles-Marie Moreau, La cathédrale Notre-Dame de Grenoble, Éditions L'Harmattan, , 360 p. (ISBN 978-2-296-51234-4, lire en ligne), p. 18, note de bas de page n° 14.
  32. Léon Menabrea, De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études sont encore susceptibles, Puthod, , 117 p. (lire en ligne), p. 71.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • François Demotz, L’An 888. Le Royaume de Bourgogne. Une puissance européenne au bord du Léman, vol. 83, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Le savoir suisse », , 142 p., p. 109-124.
  • Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier