Échouboulains

commune française du département de Seine-et-Marne
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Échouboulains
Échouboulains
La mairie.
Blason de Échouboulains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux
Maire
Mandat
Mathias Vigier
2020-2026
Code postal 77830
Code commune 77164
Démographie
Gentilé Échouboulinois
Population
municipale
558 hab. (2021 en augmentation de 0,9 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 49″ nord, 2° 56′ 42″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 131 m
Superficie 20,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Échouboulains
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Échouboulains
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Échouboulains
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Échouboulains

Échouboulains est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Échouboulains se situe à environ 24,4 km par la route[1],[Note 1] à l'est de Fontainebleau et à 34,3 km au sud-est de Melun.

Représentations cartographiques de la commune
 
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
 
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes d’Échouboulains
Les Écrennes
7,8 km
Fontenailles
10,2 km
La Chapelle-Rablais
km
 
Valence-en-Brie
km
Forges
km
Laval-en-Brie
5,9 km

Géologie et relief modifier

L'altitude de la commune varie de 94 mètres à 131 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 119 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

Hydrographie modifier

 
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Échouboulains.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

  • le ru de la Vallee Javot, long de 28,99 km[4], affluent de la Seine ;
    • le fossé 02 de Boulains, 1,22 km[5], et ;
    • le fossé 01 de l'Archevêque, 1,35 km[6], et ;
    • le fossé 01 des Bois de l'Etang, 1,67 km[7], et ;
    • le fossé 10 de l'Etang Neuf, 2,12 km[8], et ;
    • le fossé 01 de Boulains, 2,44 km[9], affluents du ru de la Vallée Javot.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,4 km[10].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 1] : le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[19],[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Échouboulains comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[21],[Carte 2], l'« Étang d'Echou » (13,3 ha), couvrant 2 communes du département[22] , et un ZNIEFF de type 2[Note 3],[21], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Échouboulains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

Lieux-dits et écarts modifier

La commune compte 83 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir) dont Échou, Boulains (château), les Tinarages, l'Étançon.

Logement modifier

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 261 dont 96,2 % de maisons et 3,8 % d’appartements.

Parmi ces logements, 81,2 % étaient des résidences principales, 7,3 % des résidences secondaires et 11,5 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83,5 % contre 10,9 % de locataires et 5,7 % logés gratuitement[30].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5%), terres arables (41,2%), zones urbanisées (1,2%), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[31].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification modifier

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Eschouboulin en 1696[35] ; Choux Boulin en 1725[36] ; Échous Boulain en 1793, Échouboullain en 1801[37] ; Échou Boulains au XIXe siècle[38].

Échouboulains réunit le hameau d'Échou (l'échou est un essart) et le château de Boulain[39]. Toponyme issu francique escoes qui signifie "écobuage".

Histoire modifier

Le hameau d'Échou semble remonter au haut Moyen Âge, comme l'indiquent les vestiges d'un cimetière mérovingien, le village actuel n'apparaissant qu'au XVIIe siècle.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1962 ? Michel Paepegaey MRP Agriculteur
mars 1983 juin 1989 Roger Meunier    
juin 1989 mars 2008 Roland Dufour    
mars 2008 2020 André Ducelier[41]   Retraité
2020 En cours Mathias Vigier    

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [42],[43].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Échouboulains est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [44],[45],[46].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 juillet 2022[44],[48].

Eau potable modifier

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [44],[49].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

En 2021, la commune comptait 558 habitants[Note 7], en augmentation de 0,9 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
415416465457503535530542547
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
545565562559535635625621594
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
547517491396364368345512571
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
442374339484503516535534516
2014 2019 2021 - - - - - -
552557558------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2018, le nombre de ménages fiscaux[Note 8] de la commune était de 204, représentant 555 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 610 euros[53].

Emploi modifier

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 52, occupant 256 actifs résidants (dont 11,3 % dans la commune de résidence et 88,7 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,5 % contre un taux de chômage de 7,5 %. Les 22 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,6 % de retraités ou préretraités et 3,9 % pour les autres inactifs[54].

Secteurs d'activité modifier

Entreprises et commerces modifier

Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était d'au moins 21, dont 6 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[55].

En 2020, 9 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 7 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[56].

Agriculture modifier

Échouboulains est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[57].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 85 ha en 1988 à 177 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Échouboulains, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Échouboulains entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[57],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 7 7 4
Travail (UTA) 12 10 4
Surface agricole utilisée (ha) 592 738 706
Cultures[59]
Terres labourables (ha) 551 621 682
Céréales (ha) 385 375 417
dont blé tendre (ha) 210 245 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 112 s s
Tournesol (ha) 71
Colza et navette (ha) 37 101 109
Élevage[57]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 306 286 135

Culture locale et patrimoine modifier

Monuments et lieux remarquables modifier

La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[60] :

  • parc du château de Boulains ou maison des Ailes ; fait l’objet d’une inscription auprès des monuments historiques[61].

Autres lieux et monuments modifier

 
L'église Sainte-Marie-Madeleine.
 
Le château de Boulain.
 
Le lavoir.
  • Église Sainte-Marie-Madeleine : Église XIXe siècle, construite entre 1869 et 1871. Œuvre de l'architecte Varcollier. Le clocher est encadré par quatre clochetons. La nef unique, coupée par un transept, se termine par une abside en cul-de-four. La sacristie, au sud, se termine aussi par une abside. À l'intérieur deux objets sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. L'un est un tableau du XVIIe siècle, attribué à l'atelier de Lebrun. Il représente Jacob devant les filles de Laban. L'autre objet est un siège cathèdre de style néo-gothique dont le décor est d'inspiration royaliste. L'un et l'autre objet pourraient être des dons du comte René Boussard de La Chapelle qui fut châtelain et maire d'Échouboulains dans les années 1870-1880.
  • Croix-Mahon : au long de la route départementale 107, entre les agglomérations de Boulains et d'Échou, au débouché d'un chemin herbu dit de ce fait Chemin Vert. Cette croix, souvenir vraisemblable d'une mission de rechristianisation, au XIXe siècle, est en fonte. Elle présente un décor de gracieux enroulements de pampres de vigne.
  • Lavoir du bourg de Boulains : lavoir, dit en impluvium, construit en 1883, alimenté par la source voisine. De plan carré, il présente une charpente intéressante. À l'intérieur, deux inscriptions peintes dans un style naïf rappellent qu'il est interdit de rentrer les brouettes dans le lavoir et de mettre du linge à sécher sur les jambes de force.
  • Pont des Petites Fontaines : situé près de l'étang du Pont-Brossard, dont l'enceinte est en cours de classement ENS, en limite du territoire d'Échouboulains et de Valence-en-Brie. Ce pont, datant vraisemblablement de XVIIe siècle, à une arche, enjambe un des deux bras que forme à cet endroit le lit de la Vallée Javot. Avant les transformations dues à la construction de l'autoroute A5, on pouvait immédiatement au sud de ce pont, voir un gué aménagé par un paravent de pierres.
  • Château de Boulains : de style néo-classique, ce château édifié par le comte René Boussard de la Chapelle a été jusqu'en 1995 le siège de l'Institution de jeunes filles la Maison des Ailes, vouée aux pupilles féminines de l'Armée de l'Air dont les activités ont été transférées sur le site de Montbonnot-Saint-Martin[62].
  • Ferme-auberge de La Recette située à Échou (XIIe et XVIIIe siècles).
  • Forêt domaniale d'Échou.

Personnalités liées à la commune modifier

  • L'acteur américain Paul Newman est venu plusieurs fois au chateau de Boulains à Echouboulains en qualité de président de l'association « L'envol » qui accueillait des enfants aux pathologies lourdes lors de séjour d'une douzaine de jours, entre 1997 et 2011. En 2001 Paul Newman avait inauguré ce centre en compagnie du président de la république Jacques Chirac[63].

Héraldique modifier

  Blason
Écartelé: au premier d'azur au soc d'argent accompagné de quatre quintefeuilles d'or ordonnées en croix, au deuxième d'or au vol d'azur accompagné de deux huchets de gueules l'un en chef et l'autre en pointe, au troisième d'or à deux épis de blé tigés et feuillés de sinople passés en sautoir, à la crosse de gueules brochant sur le tout, au quatrième de gueules à la croisette pattée tigée et feuillée d'argent.
Détails

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Échouboulains », p. 238–239

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. hors communautés et sans abris.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 d'Échouboulains » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF d'Échouboulains » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Échouboulains - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Site fr.distance.to, consulté le
  2. « Échouboulains » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. « Plan séisme consulté le  ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Vallee Javot (F4410600) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 de Boulains (F4411100) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de l'Archevêque (F4411300) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Marnière (F4411250) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 10 de l'Etang Neuf (F4411000) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Boulains (F4411150) ».
  10. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 octobre 2019
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Échouboulains et Grandpuits-Bailly-Carrois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Échouboulains », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Massif de Villefermoy - ZPS - FR1112001 », sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR1112001 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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