Domaine du Coureau

manoir charentais

Château du Coureau
Image illustrative de l’article Domaine du Coureau
Nom local Le Coureau
Période ou style Néo-classique
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XXe siècle
Propriétaire initial Famille Saunier (ou Saulnier), sieurs du Coureau
Destination initiale Exploitation agricole / Résidence
Propriétaire actuel Famille Ouizille
Destination actuelle Exploitation agricole / Résidence
Protection Fondation du patrimoine,
IGPC
Coordonnées 45° 36′ 26″ nord, 0° 21′ 54″ ouest[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Salles-d'Angles, Celles
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Château du Coureau
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Château du Coureau
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Château du Coureau

Le domaine du Coureau, ou château du Coureau[1], parfois orthographié Couraud aux XVIIIe et XIXe siècles[2], est situé dans la commune de Salles-d'Angles, en Charente, et partiellement dans la commune de Celles, en Charente-Maritime, à 12 kilomètres au sud-ouest de Cognac et à 45 minutes d'Angoulême[3]. Il fait partie des châteaux charentais. Il est traversé par le , qui sépare la Charente et la Charente-Maritime.

Historique modifier

Famille Saulnier modifier

Jacques Saulnier, écuyer, époux de Catherine d'Andilly, issus d'une famille noble depuis 1525[4], achète le [5] le domaine à Charlotte de La Rochefoucauld, dame de Salles et de Genté[6]. Un descendant, Jean Saulnier (écrit plus tard Saunier), fut maire de Cognac entre 1667 et 1668, puis de 1673 à 1674 ; il était qualifié de seigneur du Coureau[7]. Messire Guy Saunier, écuyer, sieur du Coureau est enterré le dans la chapelle de Salles. Alexis Saulnier, écuyer, seigneur du Coureau, épousa le Marie de Jarnac, fille de Joseph, écuyer, seigneur de Plassac, conseiller du Roi, contrôleur des Guerres[7]. Malgré leur titre, les Saulnier paient les impôts aux seigneurs de Salles et de Genté jusqu'à la Révolution[6] et n'avaient pas droit de justice[8]. Les fiefs du grand et du petit Coureau sont estimés dans un rapport de l'intendant de La Rochelle du à 100 livres de rente annuelle[6],[9].

Famille Salignac modifier

Le , Messire Saunier, sieur du Coureau, vend[8] le Coureau à Antoine de Salignac[10]. Antoine s’installe à Cognac, et supprime sa particule pendant la Révolution. En 1820, le Coureau est devenu une propriété de 54 hectares dont 25 en vignes[11]. Son fils Pierre-Antoine crée en 1838 la Société des propriétaires Vinicoles de Cognac, avec un groupe de viticulteurs[12].

« Le cadastre de 1850 montre les bâtiments du logis du Coureau s'étalant autour d'une cour carrée. Le corps de logis est édifié au sud-ouest de cette cour. C'est une longue bâtisse rectangulaire, construite au XVIIIe siècle, à deux niveaux, couverte d'une toiture à faible pente avec croupes. Cinq travées de baies couvertes en arc segmentaire s'ouvrent dans sa façade (...). À l'intérieur, se trouvaient trois pièces à chaque niveau »[5]. Le domaine comprend ainsi cinq constructions : ce logis qui est le Grand Coureau (appelé plus tard le Vieux Coureau pour le distinguer du château), dont l’accès est desservi par la grille de Salignac ; le petit Coureau[13] qui n’est autre que la ferme, une fuie, et deux moulins, l’un à eau, l’autre à vent (aujourd'hui situé de l'autre côté de la route départementale).

Pierre-Antoine a quatre enfants : Georges, Louis, Marie-Anne et Sarah[14]. En 1855, Georges de Salignac fait dresser un plan du Coureau et, en 1857, met en place le parc avec une pièce d’eau, après avoir fait dévier la route de Gimeux à Saint-Fort-sur-le-Né. Ce parc agricole est dessiné par le comte de Choulot, paysagiste de renom du XIXe siècle, qui a inventé ce concept[15].

Son frère Louis fait construire vers 1870 le château actuel, avec une ferme, et dans le parc une serre à la charpente métallique ; celle-ci a été conçue et fabriquée par l’atelier de l’ingénieur André Michelin. En 1897, la société familiale vinicole devient la Société du Cognac Monnet[16].

Famille Castillon du Perron modifier

 
Perspective de l'église de Lonzac au coucher du soleil.

À la mort de Louis de Salignac en 1907, le Coureau passe à son cousin par alliance Alexandre Castillon du Perron[17],[18], époux de Louise Baylet, elle-même fille de Marie-Anne de Salignac[19].

Charles Castillon du Perron achète le domaine à Alexandre le . Charles est marié à Jeanne Bailloud, fille du général Bailloud. Ils habitent villa François 1er à Cognac avec leurs quatre enfants[20], Charles est associé à la maison de cognac Hennessy[21],[22]. Le Coureau est leur résidence secondaire, en pleine campagne, avec une longue perspective depuis le château vers l’église de Lonzac (époque Renaissance). « Comme tous les Français fortunés, il bénéficie de l'absence de tout impôt sur le revenu ce qui explique son train de vie »[17]. Il possédait également le château d'Ars, la villa Grisélidis qu'il avait fait construire en 1903 à Saint-Palais-sur-Mer[23], plusieurs bateaux : le Ruy Blas qui naviguait sur la Charente, le Yanna, navire de 12 m, le Hena - ex Vida, goélette de 110 t qu'il possédait avec le comte de Grandsaignes d'Hauterives[17].

Il fait construire une terrasse orientée au sud, avec des colonnades, pour pouvoir s’y tenir en toutes saisons. Il emploie alors sept jardiniers[24]. On peut se promener dans le parc en choisissant le grand tour ou le tour moyen, le chemin passant tour à tour au milieu des bois et des champs, ou longeant la serre qui abrite des plantes et des fleurs en pot, en toutes saisons. C’est l’âge d’or du Coureau.

Charles meurt le , laissant usufruitière sa veuve, née Jeanne Bailloud, et pour héritiers : Marie-Thérèse Castillon du Perron (mariée à René Dubos), Elisabeth Castillon du Perron (mariée à Hubert Ouizille[25], par l'évêque d'Angoulême[26],[27]. Hubert était le fils d'Auguste, qui avait épousé en premières noces Sophie Ruinard de Brimont, qui allait mourir très vite après la naissance de sa fille Liliane[17], laquelle épousera Paul Mure. Auguste s'était remarié avec Edith, la plus jeune sœur de Sophie. Hubert était ainsi le demi-frère en même temps que le cousin germain de Liliane[17], Emmanuel Castillon du Perron (marié à Aliette Ponroy) et Gérard Castillon du Perron (célibataire)[28]. « Hubert et son épouse héritèrent d'une portion du capital du champagne Ruinart. Hubert avait également des intérêts dans la société de conserverie Saupiquet dont il fut administrateur. Il fut longtemps président de la société des Kaolins d'Armor qu'il avait créée »[17].

En 1939, Jeanne Castillon du Perron vend la villa François 1er à la municipalité de Cognac avec l’accord de ses enfants et s’installe toute l’année au Coureau. Victime d’un accident cardiovasculaire en , elle demeurera paralysée jusqu’à sa mort au Coureau le . « Hubert se retire dans la propriété du Coureau où il mourut le [17]. Son épouse lui survécut plus de vingt ans, s'éteignant le  »[17].

Le Coureau est alors transmis à Elizabeth Ouizille puis à ses descendants. Trois mariages familiaux sont célébrés au Coureau en 1939, 1974 et 2010[29]. Il demeure au sein de la même famille depuis plus de deux siècles.

Parc et architecture modifier

Le domaine du Coureau est reconnu par la Fondation du Patrimoine depuis 2019[30] et inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31].

Il sert depuis l'origine une double destination : exploitation et agrément. S'il ne permet plus l'autarcie, il conserve aujourd'hui cette vocation avec un parc d'agrément, des terres agricoles cultivées, des bois gérés durablement, des vignes, ainsi que des logis qui servent de résidences principale et secondaire.

Le château est privé et n'est pas ouvert à la visite.

Parc modifier

Le parc[32] de 25 hectares est dessiné par un paysagiste du XIXe siècle, le comte de Choulot, qui a conçu plus de 300 parcs en France et en Europe, et notamment celui de la ville du Vésinet[33],[34]. Il y implante un étang, alimenté par un bief, et le borde d'arbres d'essences variées (séquoias, cyprès chauves).

Les bois sont exploités de manière durable (certification PEFC, plan simple de gestion agréé par le Centre National de la Propriété Forestière en 2020).

Le reste du domaine est composé de bois et de terres agricoles, et au début du XXe siècle d'un potager sur près d’un hectare.

Le parc présente un moulin à eau[8] et un moulin à vent, figurant sur la carte de Cassini, ce dernier datant d'avant 1625[8]. Un pigeonnier circulaire en ruine est toujours présent, il était muni à l'origine « d'une toiture en poivrière (...) et de boulins en terre cuite »[5] et remonte vraisemblablement au XVIIe siècle[35].

La serre, qui bénéficiait d'eau puisée dans le Né et chauffée par une chaudière, est l'œuvre des ateliers de charpente métallique André Michelin (dont le siège était 115 rue de Bagnolet, Paris), avant qu'il ne fonde le groupe éponyme.

Renouant avec son histoire viticole, un hectare de vigne est planté en 2020, destinée à la production d'eau-de-vie de cognac (cru Grande Champagne)[36].


Architecture modifier

Les bâtis de 1870 se composent du corps central du château, qui est de plan rectangulaire avec de larges baies, avec une lucarne unique surmontée d'un fronton triangulaire[35] sur trois niveaux avec toit à longs pans en ardoise et tuiles creuses, gros œuvre en pierre de taille, moellons et enduit[réf. souhaitée]. Au sud-ouest, une terrasse à colonnade est ajoutée en 1920.

Le corps de logis est relié aux dépendances, qui lui sont perpendiculaires, par deux bâtiments moins élevés de part et d'autre[35]. Côté est, les cuisines, l’office, et à l'origine la souillarde et la buanderie. Côté ouest, l'orangerie. Dans les dépendances : à l’est, l'ancienne distillerie et des chais (d'une capacité de 5 000 hectolitres d'eau de vie) sur toute la longueur, et dans l’aile ouest une écurie, une ancienne étable pour les vaches, et un garage.

Les pièces de réception sont situées au rez-de-chaussée (salle à manger lambrissée en chêne du Coureau, salon de piano, grand salon avec cosy corner, bibliothèque-chambre). Les chambres principales et salles de bains sont au premier étage, trois d'entre elles ont un accès à la terrasse supérieure. Au second étage se trouvent les chambres utilisées à l'origine par les domestiques, qui ont un accès direct par un escalier secondaire.

Tournages cinématographiques et télévisuels modifier

Le domaine est répertorié comme lieu de tournage cinématographique et télévisuel[37].

Le tournage du film « Eight for Silver », un film d'horreur fantastique du metteur en scène et scénariste Sean Ellis, a lieu sur le site en 2019 et 2020[38]. L'avant-première a lieu au festival de Sundance (États-Unis) le [39]. Le film est renommé The Cursed lors de sa sortie au cinéma, et est disponible en Vidéo On Demand[40].

En 2020, les scénaristes du téléfilm policier « Le crime lui va si bien » (réalisateur Stéphane Kappes, actrice principale Claudia Tagbo) choisissent le site pour y tourner plusieurs scènes du troisième épisode[41] intitulé « Esprit es-tu là ? ». La première diffusion en France de cet épisode a lieu le sur France 2.

Notes et références modifier

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail..
  2. Carte de Cassini sur Géoportail.
  3. « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  4. Jules Finot, Les anoblissements en Franche-Comté pendant la période espagnole : d'après les registres de la Chambre des comptes et du Parlement, (lire en ligne).
  5. a b et c Jean-Paul Gaillard 1993, p. 731-732.
  6. a b et c Etude historique réalisée par M. Gaston Grégor, maire de Salles-d'Angles entre 1971 et 1974, sur Salles-d'Angles et le Coureau.
  7. a et b Association Promotion Patrimoine 1993, p. 439.
  8. a b c et d Eugène Cousin, Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac et d'un grand nombre de localités entre Saintes et Châteauneuf, Archiac et Rouillac, Pons et Saint-Jean d'Angély, dans leurs rapports avec l'histoire générale de la France, depuis les temps celtiques jusqu'à l'an 1882, Bordeaux, (ISBN 978-2013499668, lire en ligne), Propriété puis passage des Saunier aux Salignac (p. 207) ; avant 1625, moulin à vent du Couraud, appartenant au seigneur de la Rochefoucauld (p. 208) ; avant la révolution, moulin à eau du Couraud (p. 401).
  9. « 1703 - Cognac (16) : Rôle des fiefs et arrière-fiefs du Siège Royal de (...) - Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois », sur www.histoirepassion.eu (consulté le ).
  10. « Généalogie Antoine de Salignac ».
  11. Gaston Grégor 1991.
  12. « Le patrimoine industriel de Poitou-Charentes - dossier documentaire d'usine », sur dossiers.inventaire.poitou-charentes.fr (consulté le ).
  13. Alain Lange, Survol d'histoire agraire, de la Gaule romanisée à nos jours, Bassac, , 32 p., L'éclatement se traduit par la création d'un grand et d'un petit, d'un haut et d'un bas : ainsi à Salles-d'Angles, le Grand-Coureau et le Petit Coureau.
  14. « Pierre Antoine de Salignac », sur roglo.eu (consulté le ).
  15. « Choulot », sur Parcs et Jardins en Région Centre, (consulté le ).
  16. « Monnet », sur Alienor.org (consulté le ).
  17. a b c d e f g et h Philippe Barbet 2008.
  18. Annuaire des châteaux et des départements : 40.000 noms & adresses de l'aristocratie, du high life, de la colonie étrangère, du monde politique, de la magistrature, de l'armée, du clergé, des sciences, lettres et beaux-arts, de tous les propriétaires des châteaux de France, etc. etc., avec notices descriptives, anecdotiques & illustrations, Paris, Armand La Fare, 1908-1909 (lire en ligne), p. 158.
  19. « Généalogie de Louise Baylet », sur Geneanet (consulté le ).
  20. Édouard Féret (ill. Marcel de Fonrémis), « Annuaire du tout Sud-Ouest illustré : comprenant les grandes familles et les notabilités de Bordeaux et des départements de la Gironde, de la Charente-Inférieure, de la Charente, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Basses-Pyrénées », Paris/Bordeaux, L.Mulo/Féret et Fils, 1905-1906 (consulté le ), p. 965.
  21. François Dubasque, « Chapitre 1. Un riche négociant en cognac », dans Jean Hennessy (1874-1944) : Argent et réseaux au service d'une nouvelle république, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-3046-1, lire en ligne), p. 19–46.
  22. Paul Butel et Alain Huetz de Lemps, Histoire de la société et de la famille Hennessy, 1765-1990, Hennessy, (lire en ligne), "Sa participation de 3% lui permettait de recevoir entre 200 000 et 300 000 francs or".
  23. [PDF] Étienne Saliège, Anne Thévenin, « Commune de Saint-Palais-sur-Mer, Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine, page 15 », (consulté le )
  24. Société d'horticulture et de viticulture de la Charente, Journal, Numéros 43 à 69, , Rapport sur le Coureau de la Société sur les cultures de M. Ladrat, jardinier au Coureau, citant "de très beaux spécimens d'arbres forestiers, notamment taxodiums sempervirens" ; "il a fallu 24 000 plants pour planter les deux propriétés [de M. Castillon du Perron]" ; p. 13, 17, 18.
  25. « La Charente », sur Gallica, (consulté le ) ; 6ème colonne, rubrique Cognac - notice du mariage.
  26. « Le Jour 23 juin 1939 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ) ; 2ème colonne, notice et photographie de la mariée.
  27. « Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances », Journal parisien - 8ème colonne, notice et photographie de la mariée, sur Gallica, (consulté le ).
  28. « Généalogie de Charles Castillon du Perron », sur Geneanet (consulté le ).
  29. Philippe Cazals de Fabel, Heures et Saison (ISBN 978-2953948608), p. 33 (chapitre sur le Coureau).
  30. Avis de l'Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine, Architecte des Bâtiments de France Madame Laura Prosperi, attribué pour la Fondation du Patrimoine le .
  31. « Manoir », notice no IA00042343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Le Coureau - Comité des Parcs et Jardins de France », sur www.parcsetjardins.fr (consulté le ).
  33. « Plans et Parcs de Choulot, mentionnant le Coureau », sur histoire-vesinet.org (consulté le ).
  34. Paul de Choulot, l'Art des Jardins (mentionnant Le Coureau), .
  35. a b et c Association Promotion Patrimoine 1993, p. 188.
  36. Déclaration de plantation nouvelle (famille Ouizille).
  37. « Lieu de Tournage », sur Film France.
  38. « Cognac : on recherche trois doublures pour le film "Eight for Silver" », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  39. (en) « 2021 Sundance Film Festival », sur fpg.festival.sundance.org (consulté le ).
  40. Jonathan Guérin, « Le film de loups-garous tourné à Cognac sort sur le web mais pas en salle », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  41. Jean-Marc Verdrel, « “Le crime lui va si bien” : deux épisodes en tournage avec Claudia Tagbo en Charente pour France 2 », sur Les coulisses de la Télévision (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 731-732.  
  • Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne).  
  • Philippe Barbet, Les Castillon du Perron : De la Touraine à la Charente ; De Nantes à Bordeaux ; Une dynastie de négociants, Editions Christian, , 397 p. (ISBN 978-2864961284).  
  • Gaston Grégor, Le canton de Salles 1790 - 1800 ou la Révolution française vue depuis la Grande Champagne, GREH, , 158 p. (ISBN 2908-984-00-8), vol. 1 p. 14-17 & 21 ; vol. 2 p. 40 & 101.  

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