Aroue-Ithorots-Olhaïby

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques
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Aroue-Ithorots-Olhaïby
Aroue-Ithorots-Olhaïby
La chapelle d'Olhaïby.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Michel Sicre
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64049
Démographie
Gentilé Arüetar
Population
municipale
231 hab. (2021 en diminution de 6,1 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 09″ nord, 0° 54′ 59″ ouest
Altitude Min. 89 m
Max. 231 m
Superficie 17,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Aroue-Ithorots-Olhaïby
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Aroue-Ithorots-Olhaïby
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Aroue-Ithorots-Olhaïby
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Aroue-Ithorots-Olhaïby

Aroue-Ithorots-Olhaïby [aʁu itɔʁɔts ɔlajbi] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 57 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 66 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 10 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Etcharry (1,0 km), Lichos (3,7 km), Nabas (3,8 km), Charritte-de-Bas (3,9 km), Domezain-Berraute (4,0 km), Charre (4,0 km), Rivehaute (4,2 km), Gestas (4,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Aroue-Ithorots-Olhaïby fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[10]. Elle se divise en Arbaille, Haute-Soule et Basse-Soule, dont fait partie la commune.

Communes limitrophes d’Aroue-Ithorots-Olhaïby[11]
Etcharry Espiute
(sur 100 m)
Nabas
Domezain-Berraute   Lichos,
Charritte-de-Bas
Lohitzun-Oyhercq Ainharp Espès-Undurein
(sur 100 m)

Paysages modifier

Aroue (Aroue-Ithorots-Olhaïbe, Pyr-Atl, Fr) l'église dans la lumière du matin.JPG|L'église Saint-Étienne d'Aroue dans la lumière du matin.

Voies de communications et transports modifier

La commune est desservie par la route départementale 11.

Lieux-dits et hameaux modifier

Cinq quartiers composent la commune d'Aroue-Ithorots-Olhaiby[12] :

Aroue modifier

  • Elizatea
  • Aldegaraia
  • Aldepea

Ithorots modifier

Olhaiby modifier

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Aroue-Ithorots-Olhaïby.

La commune est drainée par le Lauhirasse, le Lafaure, un bras du Lafaure, un bras du Lafaure, le Hourquet, thiankoenerreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[13],[Carte 1].

Le Lauhirasse, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Lohitzun-Oyhercq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Saison à Guinarthe-Parenties, après avoir traversé 5 communes[14].

Le Lafaure, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Lohitzun-Oyhercq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Saison à Espiute, après avoir traversé 5 communes[15].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 307 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein à 7,05 km à vol d'oiseau[19], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 323,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le Saison (cours d'eau) »[24], d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[25],[Carte 2].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Aroue-Ithorots-Olhaïby est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), forêts (21,6 %), terres arables (14,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,4 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Aroue-Ithorots-Olhaïby est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[34]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35],[36].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aroue-Ithorots-Olhaïby.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[38].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[32].

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le toponyme Aroue apparaît sous les formes Aroe (1337[39]), Aroa (1385[40], collection Duchesne volume CXIV[41]), Aroe et Sent Stephen d'Aroe (respectivement[40] 1460 et 1469, contrats d'Ohix[42]), Degaierie de Aroa (1520[39]) et Aroue (1690[39]).

Le toponyme Ithorots apparaît sous les formes Ithorrodz (1337[39]), Uthorrotz (1469[39]), Itorrotz, Utorrotz, Uturrotz et Ytorrotz (respectivement[40] 1469, 1478, vers 1480 et 1482, contrats d'Ohix[42]), Uthurrotz (1480[39]), Yptorrotz et Iptorrotz (1690[39]), Ithorrots (1793[43] ou an II) et Ittorolz (1801[43], Bulletin des Lois).

Le toponyme Olhaïbi apparaît sous les formes Olhaivie (1308[39]), Olhabie (1375[40], contrats de Luntz[44]), Olfabie (1376[40], montre militaire de Béarn[45]), Olhaibie et Olhabia (respectivement[40] 1385 et 1407, collection Duchesne volume CXIV[41]), Olhayvi (1496[40], contrats d'Ohix[42]), Olharby (1563[40], aveux de Languedoc[46]), Olhayby et Olhaybié (1690[39]) et Olhaiby (1793[47] ou an II).

Étymologie modifier

Jean-Baptiste Orpustan[39] indique qu'Ithorots pourrait signifier 'source, fontaine froide' et Olhaïby 'le gué des cabanes'.

Autres toponymes modifier

Le toponyme Abbadie est mentionné en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[40]) et provient de l'abbaye laïque d'Ithorots, vassale de la vicomté de Soule.

Bartulague désignait une ferme d’Ithorots-Olhaïby, déjà mentionnée sous les graphies Bairulague (1477[40], contrats d'Ohix[42]) et Barhulague (1863[40], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Béloscar est une ferme d’Aroue, dont les contrats d’Ohix[42] font mention en 1496[40].

L'hydronyme Lafaure apparaît sous les formes la Phaura en 1538[40] (réformation de Béarn[48]) et la Phaure et 1863[40].

Olhassaria était un fief d’Aroue, vassal de la vicomté de Soule, mentionné sous les graphies Olhassari (XVIIe siècle[40], titres D'Arthez-Lassalle[49]) et Olhassarry (1863[40], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Graphie basque modifier

Son nom basque actuel est Arüe-Ithorrotze-Olhaibi[50].

Histoire modifier

Paul Raymond[40] note qu'Aroue était un des sept vics de la Soule, et dépendait de la messagerie de la Barhoue.

Il y avait à Ithorots une abbaye laïque[40] vassale de la vicomté de Soule.

Le fief d'Olhaïby était vassal de la vicomté de Soule, et son titulaire était l'un des dix potestats de Soule[40].

La commune fut "temple de la Raison" pendant la Révolution, sans doute à cause du voisinage béarnais, Aroue fut la seule commune basque à adopter la politique jacobine antireligieuse.

Entre 1790 et 1794, la commune d'Ithorots absorbe[43] Olhaïby pour former la nouvelle commune d'Ithorots-Olhaïby. Le (par arrêté préfectoral du ), la commune d'Aroue absorbe Ithorots-Olhaïby pour former la nouvelle commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 2001 Franz Duboscq UDR-RPR-UMP Agriculteur
Conseiller général du canton de Saint-Palais (1971-1994), député (1968-1973), sénateur (1983-1992),
Président du Conseil Général (1976-1995)
2001 2008 Marcel Gégu DVD[51]  
2008 En cours Jean-Pascal Barneix    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

La commune appartient à huit structures intercommunales[52] :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le syndicat AEP du pays de Mixe ;
  • le syndicat AEP du pays de Soule ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat de regroupement pédagogique d'Arbérats-Sillègue, Arbouet-Sussaute, Aroue et Etcharry ;
  • le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte forestier des chênaies des vallées basques et béarnaises.

Population et société modifier

Démographie modifier

Le nom des habitants est Arüetar[50].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 9], en diminution de 6,1 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
464379543509514555535500506
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506466393400402368340355352
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
328345326268277254249270265
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
268223286249254230246260245
2014 2019 2021 - - - - - -
248232231------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

De 1793 à 1968, la population indiquée ne reflète que celle d'Aroue, encore séparé d'Ithorots-Olhaïby, dont la population durant cette même période est décrite ci-dessous[43].

Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
257265254312292302298300264
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
263249241211224220207205205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
19919919616315314213612293
1962 1968 - - - - - - -
8785-------
(Sources : Cassini)

Économie modifier

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Saint-Étienne d'Aroue dans la lumière du matin.
 
La tour de l'église d'Aroue.
 
Stèle discoïdale du cimetière d'Aroue.
 
La mairie, située à Aroue.
 
Vue du village d'Ithorots, l'église, le fronton, au fond : le château.
 
L'église d'Ithorots.

Patrimoine civil modifier

C’est un village à l’architecture typique de l'est du Pays basque : toits à deux pentes couverts de tuiles, murs blanchis à la chaux, avec, dans le bourg, des maisons du XVIe siècle.

Comme dans beaucoup de villages basques, le fronton de pelote voisine avec l’église. Il existe deux châteaux sur la commune, celui de Joantho et celui d’Abbadie.

Patrimoine religieux modifier

La commune se trouve sur le GR 65. Elle marque le début du 7e tronçon de ce GR inscrit par l'UNESCO au Patrimoine mondial. Le dossier de présentation à l'UNESCO la situe sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il n'y a pas de véritable justification historique à cela mais c'est un fait contemporain important pour cette petite localité. Une justification a été trouvée par le docteur Urrutibetehy, pionnier du tracé des chemins dans la région (c'est lui qui a installé la stèle dite de Gibraltar et en a fait un point de convergence de ces chemins). Il a vu dans le cavalier figurant sur le linteau de la porte de la sacristie une représentation de saint Jacques Matamore.

L’église Saint-Étienne[57] à Aroue, romane remaniée au XIXe siècle présente parmi ses sculptures du XIIe siècle un saint Jacques à cheval, image espagnole du « matamoro ».

L'église Saint-Samson[58], d'Ithorots, date du XIXe siècle.

L'église d'Olhaïby recèle du mobilier[59] du XVIIIe siècle, inventorié par le ministère de la Culture (retable[60], chandeliers[61], statues[62], tabernacle[63], tableau[64], croix d'autel[65] et de procession[66]).

Personnalités liées à la commune modifier

  • Laurent d'Abbadie, homme politique né le 28 octobre 1776 à Pau et décédé le 2 août 1851 à Ithorots-Olhaîby.
  • Franz Duboscq, né à Saint-Jean-de-Luz en 1924, fut député puis sénateur, ancien président du conseil général et maire de la commune jusqu'en 2001.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références modifier

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Aroue-Ithorots-Olhaïby et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Aroue-Ithorots-Olhaïby et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Aroue-Ithorots-Olhaïby et Saint-Palais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Aroue-Ithorots-Olhaïby », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  8. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  10. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
  11. Carte IGN sous Géoportail
  12. [1]
  13. « Fiche communale d'Aroue-Ithorots-Olhaïby », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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  16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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