Arelaune-en-Seine

commune nouvelle du département de la Seine-Maritime

Arelaune-en-Seine
Arelaune-en-Seine
L'église Notre-Dame-et-Saint-Mathurin à La Mailleraye-sur-Seine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Caux Seine Agglo
Maire
Mandat
Maryline Miranda Teodoro
2020-2026
Code postal 76940
Code commune 76401
Démographie
Gentilé Arelaunais
Population
municipale
2 518 hab. (2021)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 44″ nord, 0° 45′ 41″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 136 m
Superficie 53,81 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Arelaune-en-Seine
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Port-Jérôme-sur-Seine
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Arelaune-en-Seine
Liens
Site web arelauneenseine.fr

Arelaune-en-Seine est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie, créée le .

Géographie modifier

Localisation modifier

Arelaune-en-Seine fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jumièges à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Arelaune-en-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arelaune-en-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 3 330 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Toponymie modifier

Il s'agit d'une formation toponymique récente qui renvoie, sous une forme francisée, à la dénomination carolingienne de la forêt de Brotonne. Elle est attestée en latin médiéval sous les formes Arlauno avant 811; Arelaunum au début IXe siècle[16]. Elle a abouti régulièrement à Arlon[16] en proto-français cf. Arlon, Belgique.

Histoire modifier

Une réflexion était engagée de longue date pour la fusion des cinq communes de la presqu’île de Brotonne, accélérée par une réforme à la baisse des dotations de l’État aux communes, suspendue pour les communes qui décideraient de s'unir avant le [17].

Dans ce cadre, la commune nouvelle, issue du regroupement des deux seules communes de La Mailleraye-sur-Seine et Saint-Nicolas-de-Bliquetuit, qui deviennent à cette occasion des communes déléguées, est créée au par un arrêté préfectoral du [18],[19],[20],[21].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune nouvelle se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Seine-Maritime.

Elle est intégrée au canton de Notre-Dame-de-Gravenchon[22]

Intercommunalité modifier

La commune est membre de la communauté d'agglomération dénommée Caux Seine Agglo.

Liste des communes déléguées modifier

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
La Mailleraye-sur-Seine
(siège)
76401 CA Caux vallée de Seine 44,58 1 997 (2013) 45


Saint-Nicolas-de-Bliquetuit 76625 CA Caux vallée de Seine 9,23 577 (2013) 63

Administration municipale modifier

Jusqu'à la fin des élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[18].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016[23] mai 2020 Yves Delaune   Enseignant
Maire de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit (2014 → 2015)
Vice-président de Caux Seine Agglo (2014 → 2020)
mai 2020[24],[25] En cours
(au 10 août 2020)
Maryline Miranda-Téodoro    

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle actuelle
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 8772 0412 1702 3432 3252 4522 6232 606
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : INSEE RGP 2016[26])

Économie modifier

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Culture locale et patrimoine modifier

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Arelaune-en-Seine et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Arelaune-en-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. a et b Charles de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 151.
  17. « Presqu’île de Brotonne : seules deux communes fusionneront : Le regroupement sera moins étendu que prévu : au 1er janvier 2016, seules deux communes sur cinq, Saint-Nicolas-de-Bliquetuit et La Mailleraye-sur-Seine, fusionneront », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  18. a et b « Arrêté préfectoral du 16 décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Arelaune-en-Seine », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine-Maritime, nos 76-2015-131,‎ , p. 285-287 (lire en ligne [PDF]).
  19. Thomas Dubois, « Les communes nouvelles commencent à émerger en Haute-Normandie : Le chiffre phare des quelque 36 000 communes françaises devra bientôt être réactualisé. Au 1er janvier 2016, beaucoup auront disparu (du moins administrativement) au profit de communes nouvelles, autre aspect de la vaste réforme territoriale engagée par le gouvernement. En Haute-Normandie, elles sont plusieurs dizaines à avoir ainsi choisi de se regrouper au nom des économies et de l’efficacité. Et ce avec la promesse de voir, au contraire des autres, la dotation budgétaire de l’État maintenue pour quelques années. Un réel progrès ? Les élus ne sont pas tous convaincus », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
  20. D.L, « Six communes nouvelles créées au 1er janvier 2016 en Seine-Maritime : Au 1er janvier 2016, la Seine-Maritime ne comptera plus que 718 communes contre 745 jusqu'à maintenant. La raison: la création de six communes nouvelles conformément à la loi du 16 mars 2015. Elles regrouperont 33 anciennes municipalités. Le détail à découvrir ici », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne).
  21. « Fusion Saint-Nicolas-La Mailleraye : Arelaune-en-Seine est né », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne).
  22. « Commune d'Arelaune-en-Seine (76401) - commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2020), sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Yves Delaune élu maire d’Arelaune-en-Seine : Arelaune-en-Seine. Le premier maire, Yves Delaune, a été élu par son conseil municipal vendredi dernier », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « On pouvait légitimement s’attendre à une majorité de suffrages en faveur d’André Leborgne puisque celui-ci est maire de la commune la plus importante, disposant donc d’un conseil municipal plus fourni (19 à La Mailleraye contre 15 pour Saint Nicolas-de-Bliquetuit). Pourtant, c’est bien Yves Delaune qui a été élu à la majorité absolue dès le premier tour (25 votes, contre 6 pour André Leborgne ; 1 bulletin nul et 2 blancs) ».
  24. « La-Mailleraye-sur-Seine. La continuité malgré une nouvelle tête de liste : Maryline Miranda-Teodoro figure en tête de la liste qu'elle conduit avec le maire sortant, Yves Delaune », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  26. INSEE, Recensement général de la population 2016, Document mentionné en liens externes.