133e division d'infanterie (France)

division d'infanterie de l'armée française

La 133e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

133e division d'infanterie
Création 20 mars 1916
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 105e division d'infanterie territoriale
Surnom La Gauloise
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de Passchendaele
1918 - Opération Michael
1918- 3e bataille des Flandres
1918 - Bataille du Matz
1918 - Bataille de Picardie
Bataille de la ligne Hindenburg
1918 - Bataille de Saint-Quentin

La 133e D.I. est constituée le , dans la région de Belfort, par transformation de la 105e division d'infanterie territoriale.

Elle reçoit le surnom de la Gauloise.

Sa dissolution s'achève le à Roubaix. Au préalable, son chef, le général Valentin, soucieux de perpétuer la renommée de la division à travers l'un de ses anciens régiments, transmet par son ordre no 484 du au 401e régiment d'infanterie « la gloire de la Gauloise en lui conférant le nom de Gaulois »[1].

Les chefs de la 133e division d'infanterie

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La Première Guerre mondiale

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Composition

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  • infanterie
402e régiment d'infanterie de à et dissolution
334e régiment d'infanterie de à
250e régiment d'infanterie territoriale de à
298e régiment d'infanterie territoriale de à
43e bataillon de chasseurs à pied de à
102e bataillon de chasseurs à pied de à
116e bataillon de chasseurs à pied de à
321e régiment d'infanterie de à
56e régiment d'infanterie territoriale d' à fin 1917
107e bataillon de chasseurs à pied d' à et dissolution
401e régiment d'infanterie d' à
32e bataillon de chasseurs à pied d' à
  • cavalerie :
2 escadrons du 2e régiment de chasseurs d'Afrique de à
  • artillerie :
2 groupes de 90 du 5e régiment d'artillerie de à
1 groupe de 95 du 29e régiment d'artillerie de à
2 groupes de 75 du 5e régiment d'artillerie de janvier à
1 groupe de 75 du 29e régiment d'artillerie de janvier à
3 groupes de 75 du 265e régiment d'artillerie de à
104e batterie de 58 du 29e régiment d'artillerie de à
101e batterie de 58 du 265e régiment d'artillerie de janvier à
6e groupe de 155c du 136e régiment d'artillerie de juillet à
  • génie :
compagnies 28/4 et 28/54 du 28e bataillon du 7e régiment du génie
1 bataillon du 14e régiment d'infanterie territoriale d' à

Historique

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  • 20 –  : repos vers Roppe.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la frontière suisse et Carspach, déplacé à gauche, le 1er juin, entre Fulleren et le canal du Rhône au Rhin.
 : front étendu à droite, jusqu'à la frontière suisse.
  •  : retrait du front et transport par V.F. au camp d'Arches ; instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Ligny-en-Barrois ; repos.
  • 1er octobre : mouvement vers Rumont, puis transport par camions à Verdun. Occupation d'un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et l'ouvrage de Thiaumont.
  • 1er : retrait du front ; transport par camions dans la région de Belrain.
  • 21 –  : transport par camions à Verdun, et, à partir du 23, occupation d'un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et l'ouvrage de Thiaumont. Engagée, le , dans la 1re bataille offensive de Verdun : attaque française sur Douaumont ; puis occupation et organisation des positions conquises vers le fort de Douaumont et le bois Fumin.
  •  : retrait du front. Mouvement vers la région de Combles ; repos.
  • 11 –  : transport par camions à Verdun, et, à partir du 14, occupation d'un secteur entre le fort de Douaumont (exclu) et Vaux-devant-Damloup. Engagée à nouveau, le , dans la 1re bataille offensive de Verdun : prise de Bezonvaux et du massif d'Hardaumont, puis occupation et organisation des positions conquises vers Bezonvaux et Vaux-devant-Damloup.
  •  : retrait du front ; repos vers Bar-le-Duc.
  •  : transport par V.F. dans la région de Verdun ; à partir du , occupation d'un secteur vers Vaux-devant-Damloup et la ferme des Chambrettes.
  •  : retrait du front ; transport par V.F. vers Heiltz-l'Évêque ; repos et travaux. À partir du , mouvement par étapes vers Courtisols ; travaux et instruction.
 : mouvement vers Juvigny ; travaux.
 : mouvement vers Belleau et Arcy-Sainte-Restitue ; repos.
  • 14 –  : mouvement vers la région de Longueval, en vue de l'offensive.
16 -  : éléments engagés dans la 2e bataille de l’Aisne : combats vers Cerny-en-Laonnois et Courtecon.
  •  : occupation d'un secteur sur le Chemin des Dames, vers Cerny-en-Laonnois et le sud de Courtecon.
5 et  : attaque des positions allemandes ; défense et organisation des positions conquises.
  •  : retrait du front, à partir du , transport par V.F., de Neuilly-Saint-Front, à Bergues et à Dunkerque : Repos et instruction dans cette région ; travaux, (éléments en secteur).
 : repos et instruction dans la région de Calais.
  •  : mouvement vers Oostvleteren et, à partir du , occupation d'un secteur vers Bikschote et Drie Grachten.
  • 5 –  : retrait du front ; repos vers Bergues.
  • 12 –  : mouvement vers Oostvleteren, puis occupation d'un secteur vers Bixschoote et le sud de Kloosterschool, étendu à droite, le , jusque vers Langemark.
  • 19 –  : retrait du front ; mouvement vers Calais ; repos.
  •  : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur vers Merkem et le sud de Kloosterschool
26 -  : attaque, franchissement du Saint-Jansbeek et du Corverbeek ; conquête du front Aschhoop, Kippe, puis organisation des positions conquises (2e bataille des Flandres).
 : extension du front, à gauche, jusque vers Drie Grachten.
  • 8 –  : retrait du front ; repos vers Warhem, et, le , vers Brouckerque.
  •  : mouvement vers Coxyde et occupation d'un secteur vers Saint-Georges et Nieuport (relève d'éléments britanniques).
  •  : retrait du front ; repos vers Bergues et Dunkerque.
 : transport par V.F. dans la région de Bergues ; préparatifs d'intervention.
 : engagée dans la 3e bataille des Flandres (combats devant Méteren).
 : organisation d'un secteur vers Fontaine-Houck et le nord de Bailleul
 : violents combats locaux.
  •  : retrait du front, puis mouvement vers Saint-Omer ; repos.
 : transport par V.F. dans la région Montreux, Montbéliard ; repos et instruction.
1er juin : transport par V.F. vers La Ferté-sous-Jouarre ; préparatifs d'intervention.
  •  : transport par camions vers le front ; stationnement en deuxième ligne, vers Noroy, pendant la bataille du Matz.
 : mouvement vers Maignelay et Lieuvillers.
 : occupation d'un secteur vers le Ployron et Courcelles-Epayelles.
16 -  : violentes attaques et conquêtes des positions ennemies de Beuvraignes.
  •  : retrait du front ; repos vers Maignelay.
 : transport par camions vers Rumigny ; repos.
18 -  : combats vers l'Epine de Dallon, puis organisation des positions conquises.
 : prise de Dallon.
1er octobre : progression et violents combats dans la région de Saint-Quentin.
  • 10 –  : retrait du front ; repos vers Pronleroy.
  •  : mouvement vers le nord de Noyon ; préparatifs d'intervention.
 : engagée vers Tupigny, dans la poursuite au-delà du canal de l'Oise à la Sambre (poussée vers la Meuse) : progression, en combattant, vers Chimay, où la 133e DI se trouve au moment de l'armistice.

Rattachements

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  • Affectation organique
34e CA de mars à et de à  ;
Isolée de à .
22 –
9 –
1er
-
14 –
-
15 –
25 -
12 -
15 –
10 –

L'entre-deux-guerres

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La Seconde Guerre mondiale

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L'après Seconde Guerre mondiale

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Notes et références

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Voir aussi

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Sources et bibliographie

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  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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Lien externe

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