7e armée (France)

La 7e armée française est une unité de l'Armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

7e armée
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Armée
Ancienne dénomination Armée d'Alsace (1914)
Détachement d'armée des Vosges (1914-1915)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1940 - Bataille des Pays-Bas

Création et différentes dénominations

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  •  : création de l'armée d’Alsace
  •  : devient groupement des Vosges puis 34e corps d'armée
  •  : devient détachement d'armée des Vosges (ou détachement d'armée Putz)
  •  : devient 7e armée
  •  : dissoute
  •  : nouvelle formation de la 7e armée
  •  : dissolution

Commandement

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Les chefs de la 7e armée

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Détachement d'armée des Vosges
  • 8/12/1914 : général Putz
7e armée, 1915 - 1919
7e armée, 1939 - 1940
  • 02/09/1939 : général Giraud
  • 17/05/1940 : général Corap
  • 17/05/1940 - 01/07/1940 : général Frère

Première Guerre mondiale

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Composition

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Historique

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Seconde Guerre mondiale

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La 7e armée française est constituée le et placée en réserve du Grand Quartier général. Elle est alors commandée par le général Giraud. Au , elle est intégrée au groupe d’armées no 1 (GA1) du général Billotte déployé au nord du dispositif allié sur le Théâtre d'opération Nord-Est.

Manœuvre Dyle-Breda

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Lors de l'attaque allemande du , la 7e armée est engagée dans la manœuvre Dyle-Breda et avance en Belgique et aux Pays-Bas.

Ordre de bataille au  :

Les troupes françaises se battent bien et tiennent leurs positions au prix de fortes pertes, mais la situation penche à l'avantage des Allemands et Gamelin retire l’état-major de la 7e armée et le 1er corps d’armée de Belgique car le front de la 9e armée est percé sur la Meuse.

Bataille de France

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Gamelin tentait de rétablir une ligne de front sur la Somme en prolongeant les unités de la 2e armée avec des unités de réserve regroupées sous les ordres des 6e et 7e armées. Le , remplaçant le général Corap limogé, le général Giraud prend le commandement de ce qui reste de la 9e armée. Il est remplacé à la tête de la 7e armée par le général Frère (venant de la 11e division) qui se reconstitue sur la Somme au sein du groupe d'armées 3 (GA 3) du général Besson.

La 7e armée reconstituée prend une part active à la bataille de France jusqu'au (GA 3 du général Besson) : sur la Somme et l'Ailette (la bataille de l'Ailette) lors de l'attaque générale allemande du sur la Somme et l'Ailette, puis () sur l'Aisne. Puis du repli en ordre sur l'Aisne, la Seine, la Loire...

Ordre de bataille au  :

« Ordre général no 117
Ordre du jour du du général Frère commandant la 7e armée :
Officiers, sous-officiers et soldats de la VIIe armée
La guerre se termine sans que la VIIe armée ait été battue. Attaqué sur la Somme et dans l'Ailette par un ennemi disposant d'une supériorité écrasante en aviation et en engins blindes, vous n'avez pas cédé. Il nous a fallu pour échapper à son étreinte opérer un repli de plus de 400 kilomètres. Je connais les efforts surhumains que vous avez dus fournir. Si je vous les ai demandés, c'est pour vous éviter la honte et les misères d'une capitulation en rase campagne. Je décide donc que tout combattant ayant pris part aux opérations du 5 au et resté en arme dans son unité recevra la croix de guerre.
Soldat de la 7e armée conservez le cœur fier et la tête haute : vous n'avez pas connu la défaite.
Signé le général FRÈRE, commandant la VIIe armée »

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).

Liens externes

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