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Nom français

Ébauche d'intro[réf. souhaitée] :

Le nom français ou nom en français des animaux et des plantes est une notion généraliste et polysémantique utilisée de manière variée en fonction du contexte, du pays et de l'époque. Il s'oppose de manière générale au nom donné dans d'autres langues, à commencer par le nom dit latin de la nomenclature scientifique, mais aussi au noms donnés dans d'autres langues nationales, ou au noms en anglais de la littérature scientifique.

Le fait de nommer une espèce ou un groupe d'espèces en français peut avoir diverses origines et poursuivre des buts très différents : culturels, patrimoniaux ou linguistiques (nom vernaculaire), vulgarisation scientifique (nom vulgaire), commerce et législation (nom commercial), etc.

Bien qu'il existe, dans certains pays et dans certaines disciplines, une volonté d'officialiser et de préciser l'usage des noms français (nom normalisé), ces derniers ne permettent pas de se référer de manière certaine et consensuelle à un taxon précis. En effet, seul le nom binominal des espèces est régi par des codes de nomenclature internationaux.

Pour sourcer

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  • 2007/2008 Détection de doublons dans une base de données Taxinomique. page 2 : « Pour nommer un être vivant, nous avons différentes possibilités : un nom dit scientifique et un nom du langage courant, dit vernaculaire. Prenons l’exemple du combattant (Figure 2), la dénomination "combattant " est un exemple de nom vernaculaire français. Mais ce nom diffère d’un pays à un autre et dans les pays anglo-saxons le combattant se nomme Siamese fighting fish. Le nom scientifique (ou nom binomial) est la dénomination latine reconnue dans le monde scientifique. »

Noms rencontrés

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Nomenclature.

Exemples qui tiennent la route

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Article « nom vernaculaire » à démêler

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Un nom vernaculaire est à l'origine un nom issu de la langue vernaculaire, c'est-à-dire utilisé dans le langage courant dans son pays ou sa région d'origine. En biologie, c'est une expression qui désigne un nom usuellement donnée à un espèce ou un groupe d'espèces animales ou végétales. Il peut donc désigner des espèces très différentes selon le contexte. Il s'oppose au nom binominal qui est un nom scientifique, unique partout dans le monde, et au nom normalisé choisi par des instances de normalisation, unique pour chaque langue quand il existe. Toujours en biologie, le « nom vernaculaire » est devenu progressivement un synonyme de nom vulgaire, nom usuel, nom commun, nom populaire ou encore appellation vulgaire[1],[2].

D'après le CINZ, le nom vernaculaire : « Nom d'un animal ou d'animaux utilisé dans une langue dans des buts généraux et opposé à un nom proposé seulement pour la nomenclature zoologique. »

Terminologie

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Dans son sens originel, le nom « vernaculaire » (du latin « vernaculus » = indigène), issu de la langue vernaculaire, du folklore ou du patois, est bien distinct du nom vulgaire[3]. Le dictionnaire français Larousse limite le nom vernaculaire au pays d'origine de l'espèce[4] mais au XXIe siècle il sert souvent plus largement en botanique ou en zoologie à désigner les espèces dans « la langue d'un pays » par opposition au nom scientifique ou nom latin[5].

Le « nom vulgaire » ou « appellation vulgaire » appartient à la langue véhiculaire et joue un rôle de vulgarisation scientifique auprès du grand public. C'est la traduction officielle du nom scientifique en français. Il est composé à partir de la traduction des termes latins composant le nom binominal (ou autre rang taxinomique) ou bien à partir d'un nom vernaculaire largement répandu[3].
Le nom vulgaire peut devenir un nom normalisé quand il est fixé par des instances de normalisation mais cette normalisation n'existe pas dans tous les domaines.

Le sens de « vulgaire » ayant progressivement glissé en français, de « commun à tous » en 1512 à « ce qui est ordinaire, commun » en 1810[6],[7], l'expression « nom vernaculaire » est devenue en sciences naturelles un synonyme de « nom vulgaire »[8].

Le « nom commun » ou le « nom populaire » ont connu un glissement de sens comparable à celui du « nom vulgaire », par dérive du sens des mots « trivial »[9], « commun »[10] ou « populaire »[11] quand ils sont pris comme synonymes de vulgaire.

Etude de cas

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Cas d'un poisson [12]:

En pratique

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En pratique, la distinction entre noms vulgaires et noms vernaculaires n'est pas toujours aisée à faire puisqu'ils se recoupent souvent. De plus, parmi ces derniers, certains mots sont très imprécis, leur usage diffère selon les ethnies, et les langues ou les classifications évoluent constamment[3]. Exemples : pétoncle, rat, champignonetc.

Parfois, en l'absence de nom normalisé, les nomenclatures font plutôt la distinction entre le nom scientifique (nom binominal), le nom dans la langue officielle du document (« nom français » pour les pays francophones) et les nom vernaculaires ou vulgaires (noms locaux)[15].

D'autres bases de données font la distinction entre le nom scientifique et les noms vernaculaires, en précisant si ces derniers sont acceptés ou synonymes[16].

Problèmes de confusion des noms français

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Un taxon peut avoir plusieurs noms vernaculaires[1], ainsi une même espèce peut avoir beaucoup de noms vernaculaires différents dans chaque langue, mais aussi dans la même langue.
Exemples en français : Narcissus poeticus, le Narcisse des poètes, a des dizaines de noms vernaculaires en français selon les époques ou les régions[17]. L'espèce de poissons Lepomis gibbosus a de multiples apellations différentes. Tandis que les francophones se répartissent l'usage de moustique ou maringouin, chicon ou endive, orignal ou élanetc.

Le problème est aussi que certains noms sont utilisés pour plusieurs espèces différentes.
Exemple : l'espèce Scyliorhinus canicula est appelée en français roussette ou saumonette, son nom commercial, mais la roussette est aussi le nom donné à plusieurs espèces de chauve-souris parmi les Pteropodidae, mais pas uniquement celles du genre Rousettus.

Enfin, le langage usuel est souvent en retard ou en décalage avec les dénominations scientifiques. Ainsi un « batracien » continue le plus souvent à être utilisé en français courant pour désigner les Amphibia tandis que les taxinomistes lui donnent un sens plus restreint. De leur côté, les Carnivores (Carnivora) ou les Insectivores (Insectivora) n'ont pas obligatoirement un régime carnivore ou insectivoreetc.

Avantages des noms français

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Outre l'intérêt des noms vernaculaires dans le cadre de l'étude du folklore ou du langage, les noms communs ont un rôle à jouer dans la vulgarisation scientifique et facilitent les échanges informels entre naturalistes. Certains noms évocateurs donnent des informations sur l'usage traditionnel des espèces, leur localisation, leur provenance, leur mode de vie ou leur aspect, parfois même de façon poétique ou imagée[18].

Exemples : le Désespoir du peintre (Heuchera spp.), le Cœur de Marie (Dicentra spectabilis), la Dame d'onze heures (Ornithogalum umbellatum), la Grande herbe à poux (Ambrosia trifida), le Nombril-de-Vénus commun (Umbilicus rupestris), le Bolet de fiel (Tylopilus felleus), le Phallus de chien (Mutinus caninus), la Russule jolie (Russula lepida), le Satyre puant (Phallus impudicus), le Crabe enragé (Carcinus maenas), la Mouche à scie villageoise (Arge pagana), la Mouche pisseuse(Homalodisca vitripennis), le Collier-de-corail des Canaries (Aricia cramera), la Déesse à ceinturons (Melitaea cinxia), l'Hespérie de l'herbe-au-vent (Muschampia proto), la Zygène de la filipendule (Zygaena filipendulae), la Tomate de mer (Actinia equina), la Fesse d'éléphant (Pachymatisma johnstonia), la Kitti à nez de porc (Craseonycteris thonglongyai), le Douroucouli d'Azara (Aotus azarai), le Macaque botté (Macaca ochreata), le Pain à cacheter (Cercopithecus nictitans), le Titi du Prince Bernhard (Callicebus bernhardi), le Gaufre bulbivore (Thomomys bulbivorus), la Gerbille à pattes poilues (Gerbillus latastei ), etc.

Le recours aux noms vulgaires pour désigner une espèce est également pratique dans le cas où la nomenclature scientifique est très changeante[18]. Le Poisson zèbre a par exemple eu successivement de nombreux noms binomiaux synonymes mais son nom populaire reste stable.

Conventions typographiques

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L'usage de la majuscule ou non pour les noms en français fait débat. Il convient de considérer l'emploi qui en est fait et les conventions diffèrent suivant le règne concerné et les époques.

Oiseaux

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Si le mot n’a pas pour but de désigner une espèce biologique en particulier, la majuscule n’est pas souhaitée. Exemple : « J’ai vu cinq grands hérons dont un héron vert », c’est-à-dire cinq hérons de grande taille dont un de couleur verte. En revanche, si l’on désire mentionner une espèce précise il est souhaitable de mettre une majuscule. Exemple : « J’ai vu cinq Grands Hérons et un Héron vert », c’est-à-dire cinq oiseaux de l’espèce Ardea herodias et un de l’espèce Butorides striatus. Notez que dans ce cas on met une majuscule au premier mot des noms composés et aux mots suivants seulement si ce sont des noms propres ou des noms d’espèces mais pas aux qualificatifs. Exemples corrects : Grand Pic, Pic à ventre blanc, Pic des Andaman[19].

Champignons

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Les noms français des champignons sont leurs noms vernaculaires dans les pays de langue française. On respecte la même règle orthographiques : «J'ai récolté une douzaine de Chanterelles en tube, et trois Cèpes de Bordeaux».

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Autres espèces

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En théorie le principe est le même que pour les oiseaux. La majuscule est recommandée quand il est fait référence à la classification. Exemple: « le sous-embranchement des Vertébrés comprend 20 000 espèces de Poissons ». Elle est inutile si l'on évoque les individus d'un groupe donné. Exemple: « les poissons des mers et les mammifères de nos forêts »[20].

La tendance actuelle serait de ne plus mettre de majuscules dans les ouvrages scientifiques[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. a et b les noms vernaculaires ou noms communs sur le site de l'INRA, consulté en décembre 2011
  2. voir « nom vernaculaire » dans la Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  3. a b et c Michel Savard, Vers l’établissement d’une nomenclature française des insectes du Québec dans le Bulletin de l'entomofaune Numéro 2, décembre 1987
  4. Dictionnaire français, éditions Larousse. Consulter en ligne
  5. voir la définition de « nom vernaculaire » dans Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  6. Informations lexicographiques et étymologiques de « vulgaire » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  7. [vulgaire] dans les Dictionnaires d'autrefois, des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles, sur Atilf
  8. Informations lexicographiques et étymologiques de « vernaculaire » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  9. trivial dans les Dictionnaires d'autrefois, des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles, sur Atilf
  10. Informations lexicographiques et étymologiques de « commun » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  11. Informations lexicographiques et étymologiques de « populaire » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  12. Fabrice Adée, [Le concept de biosécurité en pisciculture marine : prévention de l’encéphalite virale chez l’Ombrine subtropicale (Sciaenops ocellatus) en Martinique], thèse 2005 – Toulouse 3 – 4083
  13. Il existe peut-être aussi un nom normalisé
  14. Red Drum (Sciaenops ocellatus)
  15. Nichole Ouellette présente Flore laurentienne - Préface - Classification, nomenclature et onomastique - Noms vulgaires dans la Flore laurentienne 1935, p. 5. par Frère Marie-Victorin (1885-1944)
  16. Exemple sur Canadensys : Thymelaea passerina
  17. Les noms vernaculaires du Narcissus poeticus sur le site Amaryllidaceae.org, consulté en décembre 2011
  18. a et b Jacques Lambinon, Désigner les plantes par leur nom scientifique latin ou par leur nom vernaculaire ?
  19. J. Chabot et N. David, La majuscule dans la nomenclature zoologique. Bulletin de l’entomofaune, no3, juin 1988. Lire le document en .pdf
  20. Jean Gingras, professeur, Guide de présentation des travaux écrits en sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (UQAM), Faculté des Sciences. Janvier 1992

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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et la Catégorie:Nom vernaculaire