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Palaeophis
Description de l'image Defaut 2.svg.
56.0–33.9 Ma
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Sauropsida
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes
Famille  Palaeophiidae
Sous-famille  Palaeophiinae

Genre

 Palaeophis
Owen, 1841

Synonymes

  • Dinophis (Marsh, 1869)
  • Titanophis (Marsh, 1878)
  • Vialovophis (Averianov, 1997)
Gravure de 1850 en noir et blanc provenant du livre de Richard Owen représentant un regroupement de vertèbres de Palaeophis toliapicus en connexion dans une matrice de sédiment
Tronçons de vertèbres en connexion de Palaeophis toliapicus provenant de l'argile de Londres

Palaeophis est un genre éteint de serpents aquatiques fossiles appartenant à la famille des Palaeophiidae.

Les espèces de ce genre se retrouvent principalement durant l'Éocène,[1] avec des potentielles occurrences au Crétacé supérieur[2] et au Paléocène.[3][4] Leur répartition apparaît généralisée sur l'ensemble des mers et littoraux peu profonds de la planète au début du Cénozoïque.[5]

Étymologie

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Palaeophis, du grec ancien παλαιός, palaiós (« ancien ») et ὄφις, óphis (« serpent »), a été décrit scientifiquement par Richard Owen en 1841 à partir de fossiles de l'espèce P. toliapicus provenant de l’argile de Londres. Il s'agit d'un des premiers genres de serpent fossile connu.[6]

Caractéristiques

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L’anatomie du genre Palaeophis n’est connue qu’à travers des vertèbres et côtes isolées ou en connexion, sans élément crânien encore scientifiquement décrit.[5][7] La morphologie des vertèbres révèle une forte modification liée au mode de vie aquatique de ces animaux.

 
Éléments anatomiques d'une vertèbre de Palaeophis typhaeus : a - épine neurale; b - zygosphène; c - ptérapophyse; d - centrum; e - hypapophyse; f - cotyle; g - synapophyse; h - condyle

Elles sont caractérisées par une compression latérale marquée, une épine neurale fine et haute, l’axe du condyle horizontal, des synapophyses (zone de connexion des côtes) en position basse sur le centrum, une hypapophyse (projection osseuse sous la vertèbre) présente sur l’ensemble du tronc accompagnée d’une seconde plus petite seulement sur la partie antérieure. Les ptérapophyses, projections osseuses postérieures sur la vertèbre et caractéristiques des Palaeophiidae, peuvent être plus ou moins développées selon les espèces. A la différence du genre Pterosphenus, l’épine neurale ne rejoint pas l’avant du zygosphène chez Palaeophis. Les vertèbres peuvent être assez robustes, comme chez P. colossaeus ou P. maghrebianus, ou plus étroites et longues, comme chez P. toliapicus ou P. typhaeus, sans toutefois atteindre la morphologie plus extrême du genre Pterosphenus.[7]

 
Vertèbre de Palaeophis typhaeus possédant l'épine neurale, longue et fine, en partie préservée

Les côtes sont fines, longues et peu courbées,[8][6] donnant un aspect aplati latéralement au corps du serpent, rappelant l’aspect des Hydrophiinae actuels. Cette morphologie permet la propulsion active de l’animal dans le milieu aquatique, utilisant son corps comme nageoire.

Les vertèbres de P. maghrebianus présentent un fort degré de vascularisation interne, supérieur à celui de l’Anaconda vert ou du Python réticulé, témoignant d’une croissance rapide associé à un métabolisme plus rapide que les plus grands serpents actuels. P. maghrebianus présente aussi, à la différence des espèces P. colossaeus, P. toliapicus et P. typhaeus, des traces d’ostéosclérose, preuve éventuelle de son adaptation à un environnement aquatique peu profond.[9][8]

 
Palaeophis colossaeus comparé à d'autres serpents de grande taille, éteints ou actuels.

Les serpents du genre Palaeophis ont dans l'ensemble une taille assez imposante, à quelques exceptions près. P. casei, plus petite espèce du genre, est envisagé comme mesurant un peu plus d'un mètre de long,[10] tandis que le géant P. colossaeus à été estimé comme mesurant entre 8.1 et 12.3 mètres, en faisant le second plus grand serpent connu, après Titanoboa cerrejonensis.[11] P. maghrebianus est estimé avoir une taille légèrement inférieure ou similaire.[8] Bien que basés sur des vertèbres plus ou moins complètes, des modèles de simulation de taille appliqués à P. africanus révèlent une longueur potentielle de l'animal comprise entre 4.3 et 6.5 mètres pour les plus grands spécimens.[5]

Liste d'espèces

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Écologie et comportement

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Le caractère hautement fragmentaire des fossiles de Palaeophis permettent peu d'implications sur l'éthologie du genre, au-delà de sa haute spécialisation aquatique. Souvent associé à des fossiles de poissons, siréniens, tortues, crocodiles, lézards et mammifères terrestres éocènes,[12][5] Palaeophis aurait pu être un prédateur opportuniste actif ou piscivore exclusif.[13]

Habitat et répartition

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On retrouve une répartition globale du genre Palaeophis au début du Paléogène,[5] avec des fossiles provenant d'Italie (P. oweni),[14] d'Angleterre (P. toliapicus, P. typhaeus),[6][15] de France, (P. toliapicus, P. typhaeus),[12] de Belgique (P. toliapicus, P. typhaeus),[1][16] du Danemark (P. toliapicus),[4] d'Ukraine (P. nessovi),[17] du Maroc (P. maghrebianus),[8] du Togo (P. africanus),[18] du Nigeria (P. africanus)[19], d'Angola (P. africanus),[5] du Mali (P. colossaeus),[1][20] d’Ouzbékistan (P. tamdy), du Kazakhstan (P. nessovi, P. zhylan), du Kirghizistan (P. ferganicus),[17] d'Inde (P. vastaniensis)[21][22] et des États-Unis (P. africanus, P. casei, P. grandis, P. littoralis, P. virginianus).[23][24][25][10][13]

Palaeophis, comme les autres Palaeophiidae, est associé à des environnements peu profonds d'eau salée, saumâtre ou d'eau douce type littoral, estuaire ou delta, sous le climat chaud et humide du début du Cénozoïque.[13] La présence du genre est avérée durant l'épisode de températures globales extrêmes du PETM.[12][26]

Classification

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Malgré une description précoce au XIXe siècle,[6] la classification de la famille des Palaeophiidae est encore aujourd'hui approximative.[5][14][18] En raison de l'absence d'éléments crâniens connus, l'entièreté des analyses phylogénétiques réalisées avec le genre Palaeophis repose sur des caractères morphologiques vertébraux, phylogénétiquement pauvres[27], aboutissant en des résultats peu solides ou critiqués.[5][8] D'abord rapprochés des groupes de serpents constricteurs (Boidae et/ou Pythonidae),[7] certaines analyses les ont provisoirement regroupés au sein des Acrochordidae.[28][29][30] Ces approches sont aujourd'hui remises en question[8] et le consensus relatif actuel se porte sur une absence d'affinités phylogénétiques avec les autres groupes de serpents, et une potentielle position basale du groupe au sein des Alethinophidia.[14][18]

L'organisation de la famille regroupe traditionnellement le genre Palaeophis (16 espèces valides décrites) avec le genre Pterosphenus (5 espèces valides décrites) au sein de la sous-famille des Palaeophiinae.[5][7]

En raison de la mauvaise préservation ou de la perte des spécimens types, les espèces P. halidanus et P. longus, sont considérées comme nomen dubium, et l’espèce P. porcatus a été mise en synonymie avec P. typhaeus.[1][7]L'espèce P. udovichenkoi de Crimée est considérée comme synonyme juvénile de P. nessovi.[31]

Voir aussi

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Liens externes

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Publication originale

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  • (en) Owen, R. : Description of some Ophidiolites (Palaeophis toliapicus) from the London Clay at Sheppey, indicative of an extinct species of Serpent ; Transactions of the Geological Society of London, 1841, sér. 2, vol. 6, p. 209–210 ([1]).

Notes et références

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  1. a b c et d Jean-Claude Rage, « Les serpents aquatiques de l’Éocène européen - Définition des espèces et aspects stratigraphiques », Bulletins du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, 4e série, vol. 5, no 2,‎ , p. 213-241
  2. Jean-Claude Rage et Georges Wouters, « Decouverte du plus ancien Palaeopheide (Reptilia, Serpentes) dans le Maestrichtien du Maroc », Geobios, vol. 12, no 2,‎ , p. 293–296 (ISSN 0016-6995, DOI 10.1016/S0016-6995(79)80084-4, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Bruce R. Erickson, « A Palaeophid Snake from the Late Paleocene of South Carolina », Transactions of the American Philosophical Society, vol. 88, no 4,‎ , p. 215–220 (ISSN 0065-9746, DOI 10.2307/1006675, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Hans Viborg Kristensen, Gilles Cuny, Arne Redsted Rasmussen et Henrik Madsen, « Earliest record of the fossil snake Palaeophis from the Paleocene/Eocene boundary in Denmark », Bulletin de la Société Géologique de France, vol. 183, no 6,‎ , p. 621-625 (lire en ligne   [PDF])
  5. a b c d e f g h et i (en) Annelise Folie, Florias Mees, Thierry De Putter et Thierry Smith, « Presence of the large aquatic snake Palaeophis africanus in the middle Eocene marine margin of the Congo Basin, Cabinda, Angola », Geobios, proceedings of the PalEurAfrica project international symposium Evolution and Paleoenvironment of Early Modern Vertebrates during the Paleogene, vol. 66-67,‎ , p. 45–54 (ISSN 0016-6995, DOI 10.1016/j.geobios.2020.11.002, lire en ligne, consulté le )
  6. a b c et d (en) Richard Owen, « Description of some Ophidiolites (Palaeophis toliapicus) from the London Clay at Sheppey, indicative of an extinct species of Serpent. », Transactions of the Geological Society of London, 2e série, vol. 6,‎ , p. 209 - 210 (DOI https://doi.org/10.1144/transgslb.6.1.209, lire en ligne   [PDF])
  7. a b c d et e (en) Jean-Claude Rage, Handbuch der Paläoherpetologie - Part 11 : Serpentes, Stuttgart, Gustav Fischer Verlag, , 80 p. (ISBN 3-437-30448-8), p. 33-34
  8. a b c d e et f (en) Alexandra Houssaye, Jean-Claude Rage, Nathalie Bardet et Peggy Vincent, « New highlights about the enigmatic marine snake Palaeophis maghrebianus (Palaeophiidae; Palaeophiinae) from the Ypresian (Lower Eocene) phosphates of Morocco », Palaeontology, vol. 56, no 3,‎ , p. 647–661 (DOI 10.1111/pala.12008, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Alexandra Houssaye, Anthony Herrel, Renaud Boistel et Jean-Claude Rage, « Adaptation of the vertebral inner structure to an aquatic life in snakes: Pachyophiid peculiarities in comparison to extant and extinct forms », Comptes Rendus Palevol, vol. 18, no 7,‎ , p. 783–799 (ISSN 1631-0683, DOI 10.1016/j.crpv.2019.05.004, lire en ligne [PDF], consulté le )
  10. a et b (en) J. Alan Holman, « Palaeophis casei, new species, a tiny palaeophid snake from the early Eocene of Mississippi », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 2, no 2,‎ , p. 163–166 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1080/02724634.1982.10011927, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Jacob McCartney, Eric Roberts, Leif Tapanila et Maureen O'Leary, « Large palaeophiid and nigerophiid snakes from Paleogene Trans-Saharan Seaway deposits of Mali », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 63,‎ (ISSN 0567-7920, DOI 10.4202/app.00442.2017, lire en ligne, consulté le )
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  13. a b et c (en) Dennis Parmley et Melanie DeVore, « Palaeopheid Snakes from the Late Eocene Hardie Mine Local Fauna of Central Georgia », Southeastern Naturalist, vol. 4, no 4,‎ , p. 703–722 (ISSN 1528-7092 et 1938-5412, DOI 10.1656/1528-7092(2005)004[0703:PSFTLE]2.0.CO;2, lire en ligne, consulté le )
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  23. (en) Edward Drinker Cope, « On Some Cretaceous Reptilia », Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. 20,‎ , p. 234-235 (lire en ligne  )
  24. (en) W. G. Lynn, « A new snake (Palaeophis virginianus) from the Eocene of Virginia », Johns Hopkins University Studies in Geology, vol. 11,‎ , p. 245-249
  25. (en) Othniel Charles Marsh, « Description of a new and gigantic fossil serpent (Dinophis grandis) from the Tertiary of New Jersey », American Journal of Science, vol. s2-48, no 144,‎ , p. 397–400 (DOI 10.2475/ajs.s2-48.144.397, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Etienne Steurbaut, Jan De Coninck et Stefaan Van Simaeys, « Micropalaeontological dating of the Prémontré mammal fauna (MP10, Prémontré Sands, EECO, early late Ypresian, Paris Basin) », Geologica Belgica, vol. 19, nos 3-4,‎ , p. 273–280 (DOI 10.20341/gb.2016.006, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) Krister T. Smith et Georgios L. Georgalis, « The Diversity and Distribution of Palaeogene Snakes: A Review with Comments on Vertebral Sufficiency », dans The Origin and Early Evolutionary History of Snakes, Cambridge University Press, coll. « Systematics Association Special Volume Series », (ISBN 978-1-108-83734-7, DOI 10.1017/9781108938891.006, lire en ligne), p. 55–84
  28. Rage, Jean-Claude, « L'origine des Colubroïdes et des Acrochordoïdes (Reptilia, Serpentes). », Comptes Rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences de Paris, d, Sciences naturelles, vol. 286,‎ , p. 595-597 (lire en ligne  )
  29. (en) Pavel B. Snetkov, « Vertebrae of the Sea Snake Palaeophis nessovi Averianov (Acrochordoidea, Palaeophiidae) from the Eocene of Western Kazakhstan and Phylogenetic Analysis of the Superfamily Acrochordoidea », Paleontological Journal, vol. 45, no 3,‎ , p. 66-74 (lire en ligne   [PDF])
  30. (en) Evgeniy Alexandrovich Zvonok et Pavel B. Snetkov, « New Findings of snakes of the genus Palaeophis Owen, 1841 (Acrochordoidea: Palaeophiidae) from the Middle Eocene of Crimea », Proceedings of the Zoological Institute of the Russian Academy of Sciences, vol. 316,‎ , p. 392-400 (lire en ligne   [PDF])
  31. (en) P. B. Snetkov et A. F. Bannikov, « Vertebrae of sea snakes from the Eocene of the Crimea », Paleontological Journal, vol. 44, no 6,‎ , p. 698–700 (ISSN 1555-6174, DOI 10.1134/S0031030110060122, lire en ligne, consulté le )

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