Utilisateur:Entremont/Brouillon

Un texte rédigé dans un brouillon Wikipédia, qui serait relatif à un personnage qui s'est lui-même identifié publiquement et qui opérait sous des IP anonymes ou sous de nombreux faux-nez, ne peut être qualifié de propos diffamatoire que s'il est publié, ce qui n'est pas le cas!. Le texte de ce brouillon est donc resté confidentiel, sauf pour ceux qui ont le privilège d'y avoir accès, ce que j'ignorais. Il est encyclopédique, car il se réfère à l'Histoire de Savoie, du Bugey, de Suisse et de la vallée d'Aoste.

L'enquête historique à laquelle mes jeunes correspondants savoyards et moi-même nous sommes livrés est effectivement restée confidentielle. Elle faisait suite à de nombreux vandalismes intervenus sur des articles Wikipédia qui ont fait l'objet de redressements judicieux de la part d'un certain nombre de contributeurs français, italiens et suisses, sans que jamais l'identité du contributeur anonyme, auteur de ces vandalismes, soit dévoilée.

Il n'était pas question de publier cette enquête historique , ni de dénoncer publiquement ces actes de vandalisme, mais de justifier les données historiques d'un auteur savoyard du XIX° siècle, membre de l'Académie de Savoie et connu en Savoie pour la qualité de ses sources historiques.

En tout état de cause, je remercie les administrateurs qui ont eu le courage de se pencher sur le brouillon indigeste d'un éternel débutant WP et de l'effacer. Bien cordialement. Entremont (discuter) 30 septembre 2016 à 00:03 (CEST)

Famille d'Alexandry d'Orengiani

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La famille d'Alexandry d'Orengiani, olim Orengiani, est une famille noble, originaire d'Ivrée en Piémont. La filiation est connue depuis la première moitié du XVe siècle avec le mariage d'un Orengiani avec l'héritière des Alexandry. Une branche s'installe notamment dans le duché de Savoie.

Elle fait partie des familles subsistantes de la noblesse française[1] et elle est inscrite à l'ANF en 1992[2].

Histoire

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[3]

[4]

Première mention au XIe siècle — Filiation prouvée depuis le XVIe siècle

Preuves de noblesses du à la Chambre des comptes de Savoie

Michel-Antoine d'Alexandry d'Orengiani, chevalier de Malte, sergent-major et président du Château de Montmélian, s'est rendu acquéreur de la seigneurie de Montchabod, par acte du . Il est mort avant 1647 au château de Montmélian.

Armoiries

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Écartelé aux Ier et 4e d'azur à 3 soleil d'or 2 et 1 ; aux 2e et 3e parti, d'or et d'azur, à l'oranger de sinople fruité d'or[5]

Personnalités

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  • Alexandre d'Orengiani, deuxième du nom, épouse Anne Alessandri, fille unique et héritière de cette famille en Piémont, au début du XVIe siècle.
  • Jean-Étienne d'Orengiani, fils du précédent, (Il fut le premier à ajouter à son nom celui de la maison Allessandri et à écarteler ses armes avec celles de cette maison. Les preuves de noblesse faites par ses descendants en 1723 à la chambre des comptes de Savoie ainsi que les preuves faites pour la croix de justice de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare remontent à Jean-Étienne, lequel est déclaré gentilhomme noble de famille noble et ancienne, vivant comme tel dans la ville de Verceil).
  • Jérôme d'Orengiani d'Alessandri, fils du précédent, colonel de cavalerie par LP du 10 mai 1591, puis Mestre de camp dans les Armées du duc de Savoie. Il épouse le 15 novembre 1581,Octavie de Saluces, fille de Jacques de Saluces, seigneur de Monterosso, apparenté aux marquis de Saluces.
  • Michel-Antoine d'Alexandry d'Orengiani, seigneur de Montchabod, en Savoie, sergent-major et préside du château de Montmélian. où il meurt en 1647.
  • Balthazar d'Alexandry d'Orengiani, avocat au Souverain Sénat de Savoie. Il obtient en 1723 ses preuves de noblesse de la Chambre des comptes de Savoie.
  • Christophe d'Alexandry d'Orengiani. Il épouse en 1696, Andréane de Menthon, fille de Jean de Menthon, seigneur de Serraval et de Claudine de Manuel.
  • Baltazard, baron d'Alexandry d'Orengiani, seigneur de Cheney, sénateur et président du Souverain Sénat de Savoiepar LP de 1831. Il épouse, en 1773, Jeannette Gerbaix de Sonnaz, fille du comte François-Laurent de Sonnaz.
  • Christophe-Hippolyte d'Alexandry d'Orengiani (1774-1853), avocat général, président de la Chambre (13 juin 1840) https://books.google.fr/books?id=rwAHf1pgp5YC&pg=PA5, chevalier de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare.
  • baron Lucien d'Alexandry d'Orengiani (...-1919), qui épouse en:Nancy Fish (18..-1927), dont c'est le troisième mariage, intime de l'impératrice Eugénie (entre 1871 et 1920). Offre au Musée du Louvre le tableau de Winterhalter : "L'impératrice Eugénie et ses dames d'honneurs" (1927).

Alliances

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Principales alliances de la famille[4] : de Bracorens de Savoiroux, de Cambiaire, Cuillerie-Dupont, de Foucaud et d'Aure, Gerbais de Sonnaz, Guillemain d'Échon, des Hays de Gassat, de Laforcade de Tauzia, de Malafosse, de Menthon, de Péquet, de Perthuis, Rosset de Tours, de Rostaing, de Saluces, de Vaujany, de Vignolles...

Notes et références

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  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p. 29.
  2. Annuaire de l'ANF 2017, p. 23.
  3. Amédée de Foras, continué par François-Clément de Mareschal de Luciane, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 19-21.
  4. a et b Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. T.Ier. A-Att., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 122.
  5. Foras, ibid, p.19

Famille Favier du Noyer de Lescheraine

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La famille Favier du Noyer de Lescheraine est originaire de Curienne, en Savoie. Elle fait partie des familles nobles du duché de Savoie, depuis le 6 mars 1600, date à laquelle son fondateur , Pierre Favier, est nommé conseiller d'État du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, avocat général, puis président du Souverain Sénat de Savoie[1]. Le titre de baron lui est attribué par LP de 1750 de la Chambre des Comptes de Savoie. Le décret impérial du 3 mai 1860 autorise le baron Sébastien Camille Favier du Noyer (1810-1867), officier à la Brigade de Savoie, à ajouter à son nom, celui de Lescheraine, éteint en la personne de feu son oncle, Félix du Coudray de Blancheville de Lescheraine[2], resté sans postérité, qui testa en sa faveur le 17 mai 1825[3]. Cette famille est citée par les historiens de Savoie, en exemple d'ascension sociale par les charges de magistrature qu'elle a occupées au Souverain Sénat de Savoie[4].

Depuis l'annexion de la Savoie à la France en 1860, la famille Favier du Noyer de Lescheraine est cataloguée dans la liste des Familles subsistantes de la noblesse française[5].

Armoiries

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Le blason de famille porte :« de gueules à la vigilance d'argent, au chef d'azur chargé de trois bandes ondées du second »[6].

Personnalités de la famille

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  • Pierre Favier (....-1616), conseiller d'État du duc de Savoie, avocat général le 6 mars 1600, puis président du Souverain Sénat de Savoie le 12 juin 1610. Il épouse en premères noces, Marguerite, fille de Jean Boysson; en secondes noces, Philiberte fille de noble Étienne Mareschal.
  • Françoise Favier (1613-1652), abbesse du Monastère cistercien du Betton.
  • Jean-Gapard Favier (....-1653), avocat au Souverain Sénat de Savoie, premier syndic de Chambéry en 1638, puis conseiller d'État et sénateur au Sénat de Savoie, par LP du 15 mars 1640 (Arch.S.S.S). Il épouse en premières noces , Gabrielle, fille de noble Jean-Jacques Vulliet, sénateur au Sénat de Savoie; en secondes noces, Lucrèce, fille unique et héritière de noble Pierre Rey, seigneur de la maison-forte du Noyer.
  • Maximilien Favier (....|env.1644), procureur général au Souverain Sénat de Savoie, le 16 avril 1616, puis conseille d'État du duc de Savoie, président du Souverain Sénat de Savoie le 14 août 1635(Arch.S.S.S.). Il épouse Françoise de Ville.
  • François Favier (....1670), conseiller du duc de Savoie, chevalier de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare. Il épouse en 1623, Claudine-Jacqueline, fille de noble Jean d'Ivoley., conseiller du duc de Savoie, procureur patrimonial au Souverain Sénat de Savoie.
  • Hyacinthe-François Favier, seigneur de La Biguerne (1651)-(1750), conseiller d'État, procureur au Souverain Sénat de Savoie, le 5 novembre 1684 (Arch.S.S.S.),Il épouse Marie-Françoise Caron, dame de La Biguerne.
  • François Favier, chanoine de la Sainte chapelle de Chambéry, puis prieur de l'Abbaye de Saint-Jeoire, en 1690.
  • Albert-Eugène Favier, baron du Noyer (164-....), chef de la branche subsistante, conseiller d'État du duc de Savoie, sénateur au Souverain Sénat de Savoie, par LP. du 16 mai 1675. IL épouse Caudine, fille de noble Jean Carron, sénateur au Souverain Sénat de Savoie.
  • Maximilien Favier du Noyer (1644-....), maréchal des logis des gentilshommes, archers de la garde, par LP du 6 mai 1697, nommé major et commandant de la ville de Chambéry. (Sans alliance ni postérité).
  • Claude Favier du Noyer (....-1675), conseiller d'État du duc de Savoie, avocat patrimonial à la Chambre des Comptes de Chambéry, le 23 novembre 1649 (Capré). Il épouse Jeanne-Claire, fille de Charles de Mareste.
  • Aynard Favier du Noyer, seigneur de La Biguerne (1695-....), colonel du régiment de Chablais en 1750, puis major général commandeur d'Ugine de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare. Il épouse Françoise-Catherine, fille du marquis Joseph Milliet d'Arvillars.
  • François-Hyacinthe Favier du Noyer (1697-1757), lieutenant-colonel d'infanterie, major de la ville de Turin, chevalier de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare.(Il reste sans alliance, ni postérité).
  • Christophe-Adrien Favier du Noyer (1658-1722), aide-major pour le Roi à Chambéry. Il nomme héritier universel , son parent Hyacinthe Capré, comte de Megève. (Il reste sans alliance, ni postérité).
  • Claudine Favier du Noyer(....-1772), supérieure en 1714 à Carpentras, puis à Annecy du Monastère de la Visitation. Sainte Jeanne de Chantal fut canonisée pendant son supériorat.
  • Marie Favier du Noyer (1684-1737), religieuse à la Visitation d'Annecy. Elle fonde et devient supérieure du couvent de San Vittorio, dans l'État de Venise.
  • Charles-François Favier, comte du Noyer, (1750-[[1821])), officier au Régiment de Savoie, il passe au service de l'Autriche en 1771 où il atteint le grade de général. Il est chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
  • Louis-Marie-François Favier , baron du Noyer (1770-1819), officier de Chevau-légers, il se distingue au combat de Cevins en 1793. Premier écuyer du duc de Montferrat, l devient chef d'état-major général de la Division de Savoie en 1815. Il est chevalier de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare. Il épouse en 1804, Jeanne-Émérantianne, fille de Pierre-Louis-Gaspard, marquis de Lescheraine.-
  • Tancrède Favier, baron du Noyer, (1808)-1875). Officier aux gardes, , gentilhomme de la Chambre de la Reine Adélaïde de Savoie, gouverneur du château royal d'Hautecombe. Grand officier de l'Ordre des Saints Maurice-et-Lazare. Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur. Il épouse Félicie de Savoiroux. Il reste sans postérité.
  • Sébastien-Camille Favier du Noyer de Lescheraine (1810-1867), officier dans la Brigade de Savoie. Il obtient , par décret impérial du 3 mars 1864 , d'ajouter à son nom celui de Lescheraine, éteint en la personne de son oncle Félix du Coudray de Blancheville de Lescheraine (qui porte indûment le titre de marquis de Lescheraine !)...Il épouse Séraphie-Valérie, fille d'Henri de Crousaz-Cretet.
  • Frédéric Favier du Noyer de Lescheraine (1839-....). officier à la Brigade de Savoie, puis au 103e et au 87e de ligne en France, capitaine des Mobiles de Savoie en 1870. Chevalier de l' Ordre de la Légion d'honneur. Il épouse en 1863, Adèle de Boigne.
  • Robert, Louis Marie Joseph Favier du Noyer de Lescheraine (1864-1952),École militaire de Saint-Cyr,( ESM-promo Annam.1885-1857), général de brigade.
  • Antoine Favier du Noyer de Lescheraine (1896-1915), brigadier au 4e régiment d'artillerie de campagne, mort pour la France le 14 octobre 1915, à Leintrey, Meurthe-et-Moselle.

Alliances Savoisiennes

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Familles: de Bienvenu-Mondragon, de Boigne, de Bracorens de Savoiroux, de Buttet, Capré de Megève, Chollet du Bourget, du Coudray de Blancheville, de Gerbais de Sonnaz, d'Ivoley, de Mareste, de Menthon-Lornay, Mareschal, de Métral de Châtillon, Milliet d' Arvillars, de Montfalcon, de Morand de Saint-Sulpice, d'Oncieu, de Planchamp de Mieussy, Salteur de La Serraz, Vuillet...

Bibliographie

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  • comte Amédée de Foras, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie, Allier, Grenoble, 5 Vol.1898;
  • Roger Devos,- Un exemple d'ascension sociale par les charges sénatoriales: les Favier. Actes du XXXIIe Congrès des Sociétés savantes de Savoie, Moutiers, 10 septembre 1988.//Élite et culture: les magistrats savoyards au XVIIe siècle. Cahiers de civilisation alpine, 1985, N) 4, p.217-230.
  • Laurent Perillat et Corinne Townley, Dictionnaire des Magistrats du Sénat et de la Chambre des Comptes de Savoie (1559-1848), Chambéry, Union des Sociétés savantes de Savoie, 2018.

Notes et références

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  1. Henri Arminjon, De la noblesse des sénateurs du Souverain Sénat de Savoie, Académie de Savoie, ed. Gardet, Chambéry, 1977
  2. Il portait indûment le titre de marquis de Lescheraine dont il n'avait hérité que le nom
  3. Amédée de Foras, Armorial et Nobiliaire de l'Ancien Duché de Savoie, Allier, Grenoble, T.2, p.361-365
  4. Roger Devos, Un exemple d'ascension sociale par les charges sénatoriales: les Favier (Actes du XXXIIe Congrès des Sociétés Savantes de Savoie
  5. Régis Valette, Catalogue des familles de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p.83
  6. Foras, p.361, ibid