Trélivan
Trélivan [tʁelivɑ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Trélivan | |||||
L'église paroissiale Saint-Magloire. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Suzanne Lebreton 2020-2026 |
||||
Code postal | 22100 | ||||
Code commune | 22364 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trélivannais, Trélivannaise | ||||
Population municipale |
2 892 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 261 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 02″ nord, 2° 06′ 59″ ouest | ||||
Altitude | 112 m Min. 66 m Max. 132 m |
||||
Superficie | 11,1 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Dinan (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dinan | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Trélivan | ||||
modifier |
Géographie
modifierTrélivan se situe au sud-ouest de Dinan.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Trélivan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinan, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,3 %), terres arables (17,9 %), zones urbanisées (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), forêts (3,3 %), eaux continentales[Note 2] (1,1 %), prairies (0,5 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Melonii de Trelivan au milieu du XIIe siècle, Trelivan en 1182, 1187 et en 1266[14].
Trélivan vient du breton treb (village) et Livan, le « village de Livan ».
Histoire
modifierLe Moyen Âge
modifierLa paroisse de Trélivan existe dès le XIIe siècle. Elle se nomme déjà Trélivan en 1182[Note 3], mais n'est désignée comme telle qu'en 1266 et appartient au diocèse de Saint-Malo.
Elle est liée au développement du château de Vaucouleurs où se succèdent plusieurs familles. En 1248, Alain d'Espinay, marquis de Vaucouleurs, participe à la croisade menée par Saint Louis.
L'église de Trélivan, rattachée à l'abbaye Saint-Magloire de Léhon, est naturellement placée sous le patronage de saint Magloire.
La Révolution française
modifierEn 1790, la commune élit son premier maire, Pierre Quellin. La commune de Trélivan est supprimée en 1792 et réunie à Vildé Guingalan, avant de retrouver son statut initial en 1803 et de se voir rattacher à Aucaleuc juqu'en 1820.
Le XXe siècle
modifierLes guerres du XXe siècle
modifierLe monument aux morts porte les noms des 39 soldats morts pour la patrie[15] :
- 32 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 6 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ,
- Un est mort durant la guerre d'Indochine.
Le terrain de manœuvres destiné aux régiments implantés à Dinan (le 19e dragon et le 71e RI) est installé sur la commune jusqu'en 1932 et occupé par l'armée allemande entre 1940 et 1944.
L'inauguration de l'aérodrome par Pierre Cot, ministre de l'Air du Front populaire, remonte à 1933.
Trélivan fait partie des sept communes qui ont été à l'origine du district de Dinan créé en 1963.
Depuis le , elle fait partie des 65 communes de Dinan Agglomération.
Elle bénéficie d'atouts favorables au développement harmonieux de la commune :
- proximité de la ville de Dinan ; de la RN 176 ;
- une zone d'activités s'est implantée à Grosbois ;
- la population dispose d'un cadre de vie agréable et de nombreux commerces et services de proximité de qualité.
La commune a la volonté de faire découvrir son patrimoine culturel (église Saint-Magloire, ancien presbytère, maison d'ouvriers datant des XVIIIe et XIXe siècles) et environnemental (étang du Val, parc du Val Drouet…) grâce à :
- l'aménagement de chemins de randonnées ;
- la mise à disposition d'un espace de stationnement pour les camping-cars.
Près d'une vingtaine d'associations animent la commune tant sur le plan culturel que sportif.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à la croix d'hermine. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 2 892 habitants[Note 5], en évolution de +7,39 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Vaucouleurs, inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [22].
- Église Saint-Magloire.
Événements
modifier- Bobital, l'Armor à Sons Festival (depuis 2024)[23]
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Elle tiendrait, paraît-il, son nom d'un saint Livan mais ce personnage ne figure dans aucun recueil hagiographique. Il faudrait alors traduire Trélivan par trève de Livan[réf. nécessaire].
- Réélu en 1959.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trélivan et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Trélivan ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Nécrologie. M.-J. Ledaguenel, ancien maire », Le Télégramme, (lire en ligne).
- « Suzanne Lebreton devient la première femme maire de Trélivan », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00089724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Bobital-L’Armor à Sons : on a visité le nouveau site avant l’ouverture du festival », sur actu.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune de Trélivan.
- « Trélivan » sur le site de l'Institut géographique national.