Saint-Malon-sur-Mel

commune française d'Ille-et-Vilaine

Saint-Malon-sur-Mel
Saint-Malon-sur-Mel
La mairie.
Blason de Saint-Malon-sur-Mel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
Maire
Mandat
Gilles Le Métayer
2020-2026
Code postal 35750
Code commune 35290
Démographie
Gentilé Malonnais
Population
municipale
601 hab. (2021 en augmentation de 1,69 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Population
agglomération
9 861 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 38″ nord, 2° 05′ 51″ ouest
Altitude 96 m
Min. 46 m
Max. 116 m
Superficie 16,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montauban-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site de la commune

Saint-Malon-sur-Mel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Malon-sur-Mel
Bléruais Saint-Maugan
Muel   Iffendic
Paimpont

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 21 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Malon-sur-Mel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), prairies (21,8 %), forêts (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Saint-Malon-sur-Mel porte le nom d'un monastère ou d'un hospice fondé à cet endroit par saint Maëlmon.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint-Meamon en 1314, ecclesia de Sancto Mallon au XVIe siècle[réf. nécessaire]

Histoire modifier

En 1926, le nom officiel de la commune a été modifié de Saint-Malon en Saint-Malon-sur-Mel.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 ? 1815 Pierre Lucas    
1815 1830 Pierre Poignant    
1930 1840 ? Pierre Guérin    
1840 ? 1879 Isidore Guérin    
1881 1890 Théodore Futrier    
1891 1905 ? Pierre-Marie Vitré    
Les données manquantes sont à compléter.
1983 2014 Marcel Cœurdray DVD Entrepreneur de bâtiment retraité
2014 En cours Gilles Le Métayer[14] SE Cadre commercial
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

En 2021, la commune comptait 601 habitants[Note 3], en augmentation de 1,69 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
840806875864925860894923944
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8949219349689761 0091 0621 0571 042
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0001 003976846852877814746715
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
644554492449447447527596582
2021 - - - - - - - -
601--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Malo[19] au centre du bourg. Elle a la particularité d'avoir un clocher penché.
  • Chapelle Saint-Jean, construite en 1890 sur les ruines de l'ancienne chapelle[20]. La chapelle Saint-Jean ou Saint-Jouan des Landes se trouve dans une clairière close d'un mur de pierre.
  • Monument aux morts.
  • Cimetière extérieur.
  • Grotte de Lourdes .
  • Ancien presbytère.
  • Ancien couvent des religieuses (transformé en habitation).
  • Tombeau de Merlin.
  • Fontaine de Jouvence.
  • Menhir la Chaise du Diable entre la Ville Eon et la Ville Guichais.
  • Tombeau des Anglais.
  • Étang du Pont Dom Jean.
  • Étang, moulin et carrière de la Marette. Cette carrière qui est située sur le flanc nord du synclinal de la forêt de Paimpont, est un géosite d'intérêt national pour son front de taille qui montre la discordance angulaire[Note 4] du Paléozoïque armoricain sur le Briovérien[Note 5]. La discordance se manifeste principalement par une différence de pendage entre le Briovérien subvertical de direction N 80°E et la Formation de Pont-Réan à pendage plus faible (30 à 45°) de direction N 110°E. La présence d'un banc de mylonite schisteuse (roche écrasée à fragments de schiste) au contact du Briovérien laisserait supposer des déplacements relatifs des masses en présence, interprétés comme des chevauchements[Note 6]. L'exploitation de cette carrière a eu lieu jusqu'en 1955 pour l'empierrement des routes et la production de moellons. Les opérations de réhabilitation du site (purge et dévégétalisation du front de taille, mise en sécurité, installation du pupitre, diffusion d’un document pédagogique) sont réalisées en 2003-2004 sous l’égide de la Société géologique et minéralogique de Bretagne (SGMB)[23]. Au XIXe siècle, le Val Sans Retour était situé près de l'étang de la Marette.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Discordance de la Formation de Pont-Réan (conglomérat à la base à gros galets de grès vert, i.e. Poudingue de Montfort, puis schistes et grès fins de teinte violacée due aux oxydes de fer, i.e. schistes rouges de Pont-Réan) de l'Ordovicien inférieur en couches sur les schistes et grès verdâtres avec intercalations de niveaux conglomératiques (i.e. Poudingue de Gourin) du Briovérien. Une lentille de ce poudingue intraformationnel est visible.
  5. L'érosion de la chaîne cadomienne s'est traduite par une pénéplaine. La transgression marine du grès armoricain sur cette pénéplaine fini-cadomienne à l'Ordovicien marque l'occupation par la mer de la majeure partie du massif armoricain[21]
  6. L'épaisseur des bancs des dépôts ordoviciens est plus importante au sud qu’au nord. L'affleurement présente donc une géométrie en éventail qui rappelle celle d'une sédimentation déposés au sein d’hémi-grabens lors d’une phase de tectonique extensive (rifting continental au début du cycle hercynien) qui a entraîné la formation de failles normales qui ont contrôlé l'évolution de ce bassin sédimentaire en bloc basculé[22]

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Malon-sur-Mel et Guer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Gilles Le Métayer s'installe dans le fauteuil du maire », Ouest-France, 3 avril 2014.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Notice no IA00130857, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  20. Notice no IA00131017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Max Jonin, « Réhabilitation du site géologique remarquable de la carrière de la Marette », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, d-1,‎ , p. 53-56 (lire en ligne).
  22. Max Jonin, « Le patrimoine géologique de Bretagne : une première approche », Penn-ar-Bed, nos 173-174,‎ juin - septembre 1999, p. 9.
  23. Un panneau en lave émaillée du pupitre d’interprétation, sur site, explique à l’aide de schémas simplifiés, les différentes étapes de cette histoire géologique. cf. « La carrière de la Marette, 300 millions d'années d'histoire géologique bretonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ille-et-vilaine.fr, .

Voir aussi modifier

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Article connexe modifier

Liens externes modifier