Saint-André-de-Majencoules

commune française du département du Gard

Saint-André-de-Majencoules
Saint-André-de-Majencoules
Blason de Saint-André-de-Majencoules
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Christophe Boisson
2020-2026
Code postal 30570
Code commune 30229
Démographie
Population
municipale
602 hab. (2021 en diminution de 0,33 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 46″ nord, 3° 40′ 28″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 900 m
Superficie 21,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Majencoules

Saint-André-de-Majencoules est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Outre le village de Saint-André-de-Majencoules lui-même, la commune regroupe plusieurs autres villages, hameaux et lieux-dits dont Pont-d'Hérault et Le Rey.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, l'Arre, l'Arboux, la Valniérette et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-André-de-Majencoules est une commune rurale qui compte 602 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 024 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Andrémajencoulois ou Andrémajencouloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1980.

Géographie modifier

Communes limitrophes de Saint-André-de-Majencoules
Val-d'Aigoual
Mandagout   Saint-Martial
Le Vigan Roquedur Sumène

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 289 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martial à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 247,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[12] : la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (136 ha), couvrant 6 communes du département[13], et la « rivière de l'Hérault à Valleraugue » (91 ha), couvrant 3 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] : les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[15].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-André-de-Majencoules est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-André-de-Majencoules est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hérault et l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997, 2002, 2006, 2011, 2014 et 2020[21],[19].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Majencoules.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 514 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 187 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-André-de-Majencoules est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Le village fait partie de l'« enclave catholique », notamment avec les villages voisins de Notre-Dame-de-la-Rouvière, Saint-Martial, etc.[27]

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Majencoules et de Majencoules-l'Hérault[28].

Le village est un lieu historique du rallye automobile Français, ayant accueilli durant très longtemps le Critérium des Cévennes[29].

Héraldique modifier

  Blason
De gueules au sautoir alésé d'argent, au chef aussi d'argent chargé d'une étoile de gueules accostée de deux croissants du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Henri Ruas    
[30] Christiane d'Arnal DVD  
[30] en cours[31],[32] Christophe Boisson   Commerçant[33]
Les données manquantes sont à compléter.

Canton modifier

La commune fait partie du canton de Valleraugue, dont le conseiller général est Thomas Vidal (DVD). Le canton dépend de l'arrondissement du Vigan et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 602 habitants[Note 6], en diminution de 0,33 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5541 2961 6041 5491 7221 8171 8451 9542 024
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8811 8011 6311 7181 7151 6191 5541 5781 468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3871 4411 5061 1771 0651 011930830789
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
736661588547564556569563621
2015 2020 2021 - - - - - -
604603602------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 270 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 534 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 800 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 11,3 % 13,3 % 10,5 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 123 en 2013 et 97 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 217, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 10].

Sur ces 217 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

68 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-André-de-Majencoules au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 68
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 10,3 % (7,9 %)
Construction 8 11,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
23 33,8 % (30 %)
Information et communication 2 2,9 % (2,2 %)
Activités immobilières 3 4,4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 11,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
10 14,7 % (13,5 %)
Autres activités de services 7 10,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 68 entreprises implantées à Saint-André-de-Majencoules), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • Srva 91, location de terrains et d'autres biens immobiliers (269 k€)
  • Diagnos'thermo, analyses, essais et inspections techniques (98 k€)
  • Monts & Merveilles, activités des parcs d'attractions et parcs à thèmes (60 k€)
  • Pauses, location de terrains et d'autres biens immobiliers (54 k€)
  • Aigoual Helicoptere, transports aériens de passagers (45 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 37 19 12 23
SAU[Note 12] (ha) 968 1 314 38 107

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 19 en 2000 puis à 12 en 2010[40] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 968 ha en 1988 à 107 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 26 à 5 ha[40].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château du Rey.
  • L'église paroissiale Saint-André de Saint-André-de-Majencoules dont le clocher est surmonté d'un campanile en fer forgé ;
  • l'église de l'Immaculée-Conception du Sigal ;
  • le temple de l'Église protestante unie de France du Rey ;
  • l'église de Pont d'Hérault de la fin du XIXe siècle. Pèlerinage traditionnel du (fête de l'Assomption). Le hameau possède deux ponts sur l'Hérault, l'un routier, l'autre plus spectaculaire est le viaduc de l'ancien chemin de fer mis en service en 1874 ;
  • le château de Saint-André-de-Majencoules. Ses bases remontent au XIIIe siècle, mais le bâtiment a été reconstruit et sérieusement remanié au XVIIIe siècle[42] ;
  • le château du Rey. Ses bases remonteraient au XIIIe siècle. Incendié lors de la Révolution française, il a été restauré et profondément remanié dans les années 1840 à 1850, dans l'esprit « Troubadour » — très en vogue à l'époque[43]. Si les tours arborent des toitures coniques recouvertes d'ardoises, on regrettera que le reste de la couverture de l'édifice soit composé de tôles, de type canalite en fibro-ciment ;
  • la filature de Peyregrosse. Usine de soie, propriété de M. Carrière, active en 1909 ;
  • l'ancienne gare de Pont d'Hérault. Son allure est imposante pour un hameau, mais il faut se souvenir qu'elle desservait toute la haute vallée de l'Hérault (le projet de prolongation d'une ligne de chemin de fer jusqu'à Valleraugue au pied du mont Aigoual ne vit jamais le jour). Cette gare fit la couverture du magazine La Vie du Rail n°354 du 23 juin 1952, à propos d'un article sur la ligne Nîmes-Le Vigan.[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la commune modifier

  • Louis Abric (1886-1953), boulanger et écrivain de langue occitane, est né sur la commune[44] ;
  • Albertine Sarrazin (1937-1967), écrivaine et première femme française à raconter sa vie de prostituée, de délinquante et son expérience en prison pour femmes, a élu domicile au hameau de Camias en 1964[45].

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André-de-Majencoules » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André-de-Majencoules » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-André-de-Majencoules » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-André-de-Majencoules » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-André-de-Majencoules et Saint-Martial », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Martial » (commune de Saint-Martial) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Martial » (commune de Saint-Martial) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Voir aussi modifier

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Publications modifier

  • Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Saint-André de Majencoules. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.

Article connexe modifier

Valleraugue.
Notre-Dame-de-la-Rouvière.

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