Rue du Chapeau-Rouge (Toulouse)

rue de Toulouse, en France

La rue du Chapeau-Rouge est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue du Chapeau-Rouge
Situation
Coordonnées 43° 35′ 56″ nord, 1° 26′ 05″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 13 place Hippolyte-Olivier et no 29 rue de la République
Fin no 31 grande-rue Saint-Nicolas
Morphologie
Longueur 61 m
Largeur m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L413144566Ville (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue des Bious (XVIe siècle)
Saint-Michel (XVIIe – XVIIIe siècle)
Rue de la Treille (fin du XVIIIe siècle)
Rue Bons-Enfants (1794)
Nom actuel fin du XVIIe siècle
Nom occitan Carrièra del Capèl Roge
Histoire et patrimoine
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315551641613
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue du Chapeau-Rouge
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue du Chapeau-Rouge

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue du Chapeau-Rouge est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche. Elle naît perpendiculairement à la rue de la République, au carrefour de la place Hippolyte-Olivier et dans le prolongement de la rue du Chairedon. Longue de seulement 61 mètres, large de 8 mètres, elle est rectiligne et orientée au nord. Elle se termine au carrefour de la grande-rue Saint-Nicolas. Elle est prolongée au nord par la rue Antoine-Bourdelle et, au-delà de la place du Professeur-Pierre-François-Combes, par la rue des Novars qui aboutit à la place Bernard-Lange, face à l'entrée de l'hôpital de La Grave.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la grande-rue Saint-Nicolas vers la place Hippolyte-Olivier. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue du Chapeau-Rouge rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Hippolyte-Olivier (g)
  2. Rue de la République (d)
  3. Grande-rue Saint-Nicolas

Transports modifier

La rue du Chapeau-Rouge n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant proche du cours Dillon et du Pont-Neuf, où se trouvent les arrêts de la ligne de Linéo L4 et de la navette Ville. À l'ouest, autour de la place intérieure Saint-Cyprien, se trouvent la station Saint-Cyprien – République, sur la ligne de métro  , et au-delà, le long des allées Charles-de-Fitte, les arrêts des lignes de bus 13144566.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines : les stations no 75 (12 place Charles-Laganne) et no 76 (34 rue de la République).

Odonymie modifier

La rue tient son nom d'une auberge à l'enseigne du Chapeau Rouge[1]. Il a été également par plusieurs rues voisines, particulièrement par la rue Courte, ainsi que par la rue des Novars entre le milieu du XVIIIe siècle et 1850[2].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

  • no  1 : immeubles Olivier.
    L'immeuble est élevé en 1877 par l'architecte Joseph Raynaud, pour le compte d'Hippolyte Olivier, qui dirige la « Maison Olivier Frères », à la suite des destructions de la crue de la Garonne en 1875. L'immeuble s'élève à l'angle de la place Hippolyte-Olivier, où s'élève la façade principale (actuels no 13-14). L'élévation sur la rue du Chapeau-Rouge est plus simple : la façade, bâtie en brique claire, est enduite et compte deux étages, séparés du rez-de-chaussée par une fine corniche moulurée. La travée de droite est formée de petites fenêtres segmentaires. La façade est couronnée par une corniche moulurée[3].
  • no  1 bis : usine Olivier.
    Le bâtiment appartient à l'ensemble constitué par Hippolyte Olivier. Le corps de bâtiment à l'angle de la grande-rue Saint-Nicolas est surélevé en 1919 par l'architecte Jacques Lacassin pour le compte de M. Bertrand. Il s'élève sur deux à trois étages, séparés par des cordons de brique. Les deux travées de droite sont largement ouvertes par de larges fenêtres rectangulaires[4].
  • no  10 : immeuble (1942)[5].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier