20e régiment de chasseurs à cheval

Le 20e Régiment de Chasseurs à Cheval est une unité de cavalerie légère de l'armée française, créée en 1793, pendant la Révolution française.

20e Régiment de Chasseurs à Cheval
Création 1793
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de Chasseur à cheval
Rôle Cavalerie légère
Garnison Vendôme
Inscriptions
sur l’emblème
Hohenlinden 1800
Iéna 1806
Wagram 1809
Fuentes de Onoro 1811
Champagne 1915
Verdun 1916-1917
Anniversaire Saint-Georges
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918 1 étoile de vermeil

" Le général Colbert a fait faire par le 20e Régiment de Chasseurs à Cheval une charge sur un régiment de uhlans dont 500 ont été pris"[1],[2].

« Le 20e Régiment de Chasseurs enleva une batterie au pas de charge[2],[3] ».

« Corps d'élite, courageux, mordant, animé du plus bel esprit de sacrifice et de discipline[4],[2] ».

Filiation et différentes appellations

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  • 1793 : 20e Régiment de Chasseurs à Cheval, formé avec la cavalerie de la Légion du Centre (ou de Luckner).
  • 1814 : Licencié le .
  • 1816 : Régiment de Chasseurs du Var (no 20), formé à Blois, le .
  • 1825 : Reprend le nom de 20e Régiment de Chasseurs à Cheval.
  • 1826 : Dissous, transformé en 8e Régiment de Dragons, le .
  • 1873 : 20e Régiment de Chasseurs à Cheval, formé à Rambouillet, le avec un escadron des 3e, 10e, Régiments de chasseurs et du 9e Régiment de Hussards.
  • 1919 : Dissous.

Colonels/chef-de-brigade

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Historique des combats et batailles du 20e régiment de chasseurs à cheval

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Campagnes [2] :

Guerres de la Révolution et de l'Empire

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Le 20e régiment de chasseurs à cheval trouve son origine dans la Légion de Luckner. Celle-ci fut créée par le décret du , qui ordonnait au Maréchal de Luckner de lever une légion franche composée de 26 compagnies, dont 18 d’infanterie composant deux bataillons, et 8 de cavalerie formant deux escadrons. Peu après cette légion prit le nom de Légion du Centre. En juin 1793, la cavalerie de la légion fut formée en régiment de chasseurs à cheval, qui prit le numéro 13, comme étant le premier des corps de nouvelle formation, mais un autre régiment avait pris le même numéro ; une décision ministérielle trancha en faveur de celui-ci, et c’est le numéro 20 qui échut aux cavaliers de l’ex-Légion du Centre.

Il se distingue pendant la Révolution et le Consulat à Hohenlinden et Neumarkt. Au début de l'Empire il est stationné en Hollande.

  • 1807: Le 8 février, il charge avec fougue à la Bataille d'Eylau, puis participe aux combats de Königsberg (), Guttstadt et Heilsberg. Le brigadier Henri, faisant partie du peloton d'escorte de Murat ce jour-là, le cheval de Murat est abattu et c'est Henri qui lui donne le sien. Murat demandera la Croix pour ce cavalier.
  • 1808: le régiment est cantonné en Prusse, brigade de cavalerie légère du 2e Corps d'Armée du Maréchal Oudinot. Le 4e escadron est versé dans un régiment provisoire destiné à combattre en Espagne.
  • De 1810 à 1813, les 3e et 4e escadrons sont en Espagne sous les ordres du lieutenant-colonel de Verigny.
  • En mai 1811 ils seront à la bataille de Fuentes de Onoro à la brigade du général Fournier Sarloveze et enfonceront un carré anglais. À Guarda, Parquin et Soufflot enléveront chacun un drapeau aux Portugais. Le 2e escadron rejoint l'Espagne avec le commandant Curely.
  • En 1812, le régiment est à la Grande Armée avec le colonel de La Grange au 2e Corps du Maréchal Oudinot. On se souviendra du passage du gué de Studienka. C'est un régiment de cavalerie qui la retraite accomplie peut présenter encore 100 cavaliers montés et armés.

En 1813 lors de la campagne d'Allemagne commandé par Curely le régiment est au 2e Corps de Cavalerie du général Sebastiani. Il combat à La Katzbach, à Dresde (ou le colonel Sourd prend son commandement), à Wachau, du 16 au 19 octobre à Leipzig puis Hanau.

Les débris du régiment combattent encore pendant la campagne de France en 1814 aux batailles de Montmirail, de Vauchamps (14 février 1814) et de Montereau

1815 à 1826

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1873 à 1914

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Re-créé en 1873, il est en garnison à Rambouillet puis à Vendôme au quartier Rochambeau, il n'est pas engagé dans des opérations de guerre avant 1914 et reste en métropole durant toute cette période.

Première Guerre mondiale

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Affectations

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En garnison à Vendôme, 7e brigade de cavalerie légère, à la 7e division de cavalerie d' à et de à .

  • Bataille de l'Aisne (avril-mai)
  • Verdun.
  • Secteur de Lorraine

Étendard

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, de son étendard les inscriptions suivantes[6] :

 

Décorations

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sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918, avec une étoile de vermeil.

Personnalités ayant servi au 20e

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  • Claude Sylvestre Colaud nommé capitaine en 1792, Kellermann, qui appréciait déjà ses brillantes dispositions pour la carrière des armes, le prit auprès de lui comme aide-de-camp. Son premier exploit dans cette campagne lui valut le grade de colonel du 20e Régiment de Chasseurs à Cheval[7].

Annexes

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Sources et Bibliographie

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  • Anonyme, Historique du 20e Régiment de Chasseurs : Campagne de 1914 à 1918, Luxeuil, Imp. A-F. Faivre D'Arcier
    Liste des morts au champ d'honneur, avec indication des lieux.

Lien externe

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Notes et références

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  1. Bulletin de la Grande Armée, 1809.
  2. a b c et d Andolenko (Général), Recueils d'Historiques de l'Infanterie Française, Paris, Eurimprim éditeurs, (réimpr. 2e édition), 413 p.
    Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31.5 X 23.5 cm
  3. Prince Murat, 1812.
  4. Général Passaga, 1918.
  5. 20e Régiment de chasseurs à cheval, Journaux des marches et des opérations, cote S.H.D : 26N893
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  7. a et b « 20e régiment de chasseurs à cheval », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
  8. Procès du prince Napoléon-Louis et de ses co-accusés Par Edme Théodore Bourg Saint-Edme, 1840, Paris

Article connexe

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