Le prix Jules-Janin est un prix de l'Académie française de littérature et de philosophie d'abord triennal à partir de 1880 mais constitué annuellement en 1994 par regroupement des fondations et des prix Jules Janin[1], Langlois, Pouchard et Jeanne Scialtel. Il récompense une œuvre de traduction[2].

Jules Janin, né à Saint-Étienne le et mort à Paris le (à 70 ans), est un écrivain et critique dramatique français. Il est élu à l’Académie française le et prend le siège de Sainte-Beuve.

Lauréats modifier

  • 1880 :
  • 1883 : Victor Develay pour les Œuvres latines de Pétrarque
  • 1884 :
    • Dr Romain Grille pour les Comédies de Plaute
    • Léopold Hervieux (1831-1900) pour les Fables de Phèdre
    • Abbé G. Théodore pour les Œuvres de Cornélius Nepos
  • 1887 : Victor Develay pour la Correspondance de Pétrarque
  • 1890 :
  • 1893 :
    • Justin Bellanger (1833-1917) pour La Guerre des Gaules de César
    • Henri Ferté (1821-1903) pour Programme et règlement des études de la société de Jésus, De la manière d’apprendre et d’enseigner et L’élève de rhétorique par le R.P. Joseph Jouvency
    • Émile Pessonneaux et Raoul Pessonneaux pour les Œuvres de Cicéron
  • 1896 : Philippe Martinon pour Élégies de Tibulle
  • 1899 :
  • 1902 :
  • 1905 :
    • Auguste Couat pour Pensées de Marc-Aurèle
    • Paul Fournier pour Pensées de Marc-Aurèle
    • Constant Poyard (1826-1909) pour Discours judiciaires, de Démosthène
  • 1908 :
  • 1911 : Henri Lantoine pour Les Géorgiques, de Virgile
  • 1914 :
    • Colonel Arthur Boucher (1874-1933) pour Anabase de Xénophon
    • Henri Dargel pour Trois farces antiques d’après Plaute
    • Pierre de Labriolle pour Les sources de l’histoire du Montanisme - Textes grecs, latins, syriaques
    • Charles Dubois pour Prométhée enchaîné, de Eschyle
    • Philippe Martinon pour Les amours d’Ovide
  • 1920 :
  • 1923 : Association Guillaume-Budé pour Collection de traductions grecques et latines
  • 1926 :
    • Chanoine Louis Bayard pour Saint Cyprien. Correspondance (2 vol)
    • Mario Meunier pour Les vers d’or, de Pythagore. Commentaire sur les vers d’or des Pythagoriciens, d’Héraclès
    • Amédée-Ildefonse Trannoy pour Pensées de Marc-Aurèle
    • Julien Weill pour Œuvres complètes de Flavius Josèphe. Antiquités judaïques
  • 1929 :
  • 1932 :
  • 1935 :
    • Émile Chambry pour La République, de Platon
    • Dr Denys Gorce (1890-1984) pour Lettres spirituelles de saint Jérôme
    • François Villeneuve (18..-1956) pour Horace
  • 1938 :
    • Robert Baccou (1906-1943) pour La République, de Platon
    • Pierre Constant pour Fables, de Phèdre
    • R.P. Leib pour L'Alexiade, d'Anne Comnène
    • Maurice Rat pour Anthologie des poètes latins
    • Bernard Roland-Gosselin pour La morale chrétienne, de saint Augustin
  • 1941 : Maurice Rat pour Anthologie grecque
  • 1947 : Dr Benjamin-Joseph Logre (1883-1963) pour L'anxiété de Lucrèce
  • 1965 : Charles Joatton pour Alceste d’Euripide
  • 1974 : Jacques André pour Histoire naturelle de Pline l’Ancien
  • 1977 : André Lanly (1911-2007) pour Traduction en français moderne du Roman de la Rose
  • 1980 : Jacques Perret pour Traduction de l’Énéide, de Virgile
  • 1989 : Marie-Madeleine de La Garanderie (1914?-2005) pour Traduction de l’Étude des Lettres, de Guillaume Budé
  • 1995 :
    • Ivan Obbov pour Traduction des Cent frères de Manol, d’Anton Dontchev
    • Marie-Joseph Pierre pour Traduction des Odes, de Salomon
  • 1996 :
    • Ève Barre pour Traduction de Paix à Ithaque !, de Sandor Marai
    • François Cornillot pour Traduction des Poèmes, de Fiodor Tiouttchev
  • 1997 : Marc Weinstein pour Traduction du Journal, de Korneï Tchoukovski
  • 1998 : Marianne Véron pour Traduction de À lire la nuit, de Seamus Deane
  • 1999 : Philippe Bataillon pour Traduction de Pleine lune, d’Antonio Muñoz Molina
  • 2002 : Jean Besson (1927-....) pour Russie profonde de Pouchkine à Okoudjava. Poèmes et chansons russes
  • 2003 : Michel Orcel pour Nouvelle traduction de Jérusalem libérée, de Le Tasse
  • 2005 : Vénus Khoury-Ghata pour Commencement du corps fin de l’océan, de Adonis
  • 2006 : Benito Pelegrín (1940-....) pour Traités politiques, esthétiques, éthiques, de Baltasar Gracián
  • 2007 : Danièle Robert pour Traduction d’Ovide : Lettres d’amour, lettres d’exil
  • 2008 : Frédéric Boyer pour Traduction de saint Augustin, Les Aveux
  • 2009 : M. Phuong Dang Tran pour Traduction de Duong Thu Huong, Au zénith
  • 2010 : Olivier Le Lay pour Traduction de Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin
  • 2011 : Philippe Brunet pour Traduction de l’Iliade
  • 2012 : Bertrand Badiou (1957-....) pour la traduction de la correspondance d’Ingeborg Bachmann et Paul Celan intitulée Le Temps du cœur
  • 2013 : Brice Matthieussent pour Traduction des œuvres de Jim Harrison
  • 2014 : Jean-Yves Boriaud (1950-....) pour Traduction des Femmes illustres, de Boccace
  • 2015 : Joëlle Dublanchet pour Coup de soleil et autres nouvelles d’Ivan Bounine
  • 2016 : Bernard Combeaud (1948-2018) pour la traduction de Lucrèce intitulée La Naissance des choses
  • 2017 : Claire de Oliveira pour Traduction de La Montagne magique de Thomas Mann
  • 2018 : Yvan Mignot (1942-....) pour Œuvres (1919-1922) de Vélimir Khlebnikov
  • 2019 : Jean-Claude Schneider pour Œuvres complètes d’Ossip Mandelstam
  • 2020 : Christophe Carraud (1960-....) pour Traduction des écrits juridiques de Salvatore Satta et de sa correspondance avec Bernardo Albanese
  • 2021 : Marguerite Bordry (1987-....) pour Senso et autres nouvelles vénitiennes de Camillo Boito
  • 2022 : Christian Garcin et Thierry Gillybœuf pour la traduction de l’intégrale des nouvelles de Melville

Notes et références modifier

  1. « Décret du 28 juin 1877, testament du 16 août 1876 », sur France Archives (consulté le )
  2. « Prix Jules-Janin de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )

Liens externes modifier