La pharmacie du rhume sont les produits qui vont soulager les symptômes du rhume banal (le rhume banal[Note 1] chez l'adulte par ailleurs en bonne santé ; il existe des recommandations séparées pour les les nourrissons, les enfants en bas âge et les personnes immunodéprimées qui ne sont pas traitées ici[1]).

Publicité pour des médicaments contre les effets du rhume.

Les infections virales des voies aériennes supérieures (le rhume banal) font partie des affections les plus courantes ; bien qu'il s'agisse de maladies spontanément résolutives, elles représentent un lourd fardeau de symptômes pour les individus. Mais n'ayant pas de remède[2], le rhume banal, infection banale et bénigne[3], ne nécessite souvent que du repos pour se guérir (et boire beaucoup de liquide[4]). Certaines médications peuvent s'ajouter à ces deux recommandations mais qui ne peuvent malheureusement qu'adoucir les symptômes[1].

Selon l'Académie nationale de médecine française, « Aucun traitement du rhume de l’adulte n’a réellement fait preuve d’une grande efficacité. Or, les prescriptions médicamenteuses sont nombreuses et variées, représentant à la fois un danger en termes de santé publique et de risque d’effet indésirable individuel »[5]. Les vasoconstricteurs comme la pseudoéphédrine sont par exemple désormais déconseillés par l'Agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM)[6].

Héros malheureux, l'enrhumé est au centre d'une production publicitaire pharmaceutique lucrative, créative, reconnue et même plébiscitée.

Pharmacie du rhume modifier

 
Cold tablets de Vicks, contenant: salicylamide, phénacétine 2½ grs, maléate de pyrilamine, caféine, sulfate d'éphédrine, hydroxyde de magnésium, Composition antiacide d'hydroxyde d'aluminium (brevet US 2 446 981[7]). Ce numéro de brevet date de 1948; ces comprimés auraient été fabriqués peu de temps après. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration a ordonné le retrait des médicaments contenant de la phénacétine en novembre 1983, en raison de ses propriétés cancérigènes et néfastes pour les reins[8]. Il a également été interdit en Inde[9].

La médecine s'accorde sur le fait qu'il n'existe aucun médicament dont les bienfaits ont été prouvés pour la prophylaxie ou le traitement du rhume[5],[1]: le Centers for Disease Control and Prevention américain (CDC) ne prescrit rien d'autre que du repos et boire beaucoup de liquide ; des analgésiques et antipyrétique en vente libre permettent éventuellement d'atténuer les symptômes[4].

Certains sites médicaux professionnel ajoutent éventuellement, sous certaines conditions des baumes pectoraux appliqués massés sur le dos ou la poitrine, des gargarismes d'eau salée, des gouttes nasales (chlorure de sodium 0,9%) pour la congestion nasale, des pastilles contre le mal de gorge ; bien qu'il n’existe aucune preuve solide pour ou contre leur efficacité, des sirops pour la toux[1]. Les inhalations de vapeur sont aussi recommandées[1] bien qu'aucune preuve tangible n'existe de leur efficacité[10] ; il existe des risques significatifs de brûlure chez les enfants, par utilisation des thérapies par inhalation de vapeur[11].

Des décongestionnants intranasaux ou systémiques sont aussi couramment proposés[1]; mais certains décongestionnants, certains en vente libre en pharmacie ou en magasin, ne sont toutefois pas sans danger, et peuvent exposer à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels; ils ont été longtemps banalisés sur les rayons des magasins et dans la publicité, Sont visés les décongestionnants sympathomimétiques vasoconstricteurs tels qu'éphédrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, pseudoéphédrine, tuaminoheptane et xylométazoline[12],[13],[14].

Bien qu'i n’existe aucune preuve solide de l’efficacité du miel contre la toux, une boisson chaude contenant du miel et du citron peut être utilisée, ou de simples médicaments contre la toux contenant du miel, du citron ou de la glycérine[1].

Les antibiotiques ne fonctionnent pas contre les virus responsables du rhume et n'aident pas à se sentir mieux[15]: le traitement antibiotique de l'infection des voies respiratoires supérieures ne modifie pas l'issue clinique de la maladie et ne prévient pas d'autres complications ; les antibiotiques peuvent également avoir des effets secondaires, comme diarrhée, vomissements et éruptions cutanées[1]. De plus la surconsommation d'antibiotiques conduit a une baisse générale de leur efficacité thérapeutique[16].

Un rapport de 2020 de L'Académie nationale de médecine française, renouvelle l'affirmation qu'il n'est pas nécessaire pour un rhume (selon sa définition une infection virale des voies aériennes supérieures ou IVVAS) de prescrire une antibiothérapie, pas plus qu'une corticothérapie ; les traitements aux Antihistaminiques H1 , anti-inflammatoires non stéroïdiens n’ont d’efficacité que sur les symptômes ; le bromure d’ipratropium efficace sur la rhinorrhée, est inefficace sur l’obstruction nasale ; d'autres associations antihistaminiques H1/analgésiques/décongestionnants montrent certains effets positifs sur les symptômes du rhume de l’adulte, avec cependant quelques effets indésirables[5].

Surprescription d'antibiotiques modifier

Aux États-Unis, le nombre de prescriptions d’antibiotique pour un rhume a été évalué, sur la période 1997—1999 à 10,33 millions, soit 7,3 % des prescriptions totales d’antibiotiques[5]. Une étude de 2003 a montré que le rhume aux États-Unis a conduit à plus de 110 millions de visites chez le médecin dont un tiers a conduit à une prescription d'antibiotique[17]. En 2016, le nombre de prescriptions d’antibiotiques pour un rhume a été évalué à 19,73 millions[5].

En France le même constat s'impose que le rhume (rhinopharyngite aiguë), engendre souvent une réponse thérapeutique inappropriée et une surprescription[18]. Les raisons avancées dans une étude sont d’abord culturelles — pratique médicale ancrée, « pèlerinage » du patient allant du cabinet médical à la pharmacie, réponse obligée au paiement à l’acte, vertu rassurante du médicament, nécessité d’un traitement « minimal » et acte intellectuel médical peu valorisé —; environnementales — pressions des patients, lobbying pharmaceutique, fonctionnement concurrentiel des cabinets médicaux et clientélisme; et universitaires: formation médicale non adaptée à la réalité de la médecine générale, adage immuable: « un symptôme = un médicament »[19],[18],[20]. La rhinopharyngite aigüe (le rhume), affection bénigne, représente en France un des principaux motifs de consultation en médecine générale[21],[22],[18],[23],[24],[25].

Selon l'Académie nationale de médecine française, les prescriptions médicamenteuses sont nombreuses et variées et « représentant à la fois un danger en termes de santé publique et de risque d’effet indésirable individuel, et un coût non justifié en termes de dépenses de santé »[5]. L'Académie en 2020 a émis un rapport complet sur les prescriptions médicamenteuses dans le rhume de l’adulte d’origine virale.

Importance du marché modifier

Une étude complète sur le le fardeau économique des infections virales des voies respiratoires non liées à la grippe aux États-Unis, a déterminé que la guerre contre le rhume (les infection virale des voies respiratoires non liées à la grippe) coûterait à l'économie américaine environ 40 milliards de dollars par an, beaucoup plus que d'autres pathologies comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque et l'emphysème ; les personnes interrogées ont rapporté les factures de leurs médecins, les coûts des médicaments en vente libre et les coûts des médicaments sur ordonnance[26]. Les Américains dépensent par an 2,9 milliards de dollars en médicaments en vente libre et 400 millions de dollars supplémentaires en médicaments sur ordonnance pour le soulagement des symptômes du rhume[26].

Hors de ces 40 milliards, plus de 1,1 milliard de dollars sont dépensés chaque année pour 41 millions de prescriptions d'antibiotiques pour des personnes souffrant de rhume. Le rhume conduit aux États-Unis à plus de 110 millions de visites chez le médecin et une estimation prudente des coûts de 7,7 milliards de dollars par an. Plus d'un tiers des patients qui ont consulté un médecin ont reçu une prescription d'antibiotique[26],[17],[27],[28].

En 2014, en Allemagne , les ventes totales de traitements en vente libre contre le rhume et la grippe se sont élevées à 578 millions d'euros, dont 54 millions d'euros ont été prescrits par les médecins. Les ventes de traitements contre la toux se sont élevées à 325 millions d'euros supplémentaires, dont 65 millions d'euros ont été prescrits par des médecins[28].

Traitements alternatifs utilisés pour le rhume, remèdes de grand-mère modifier

Les traitements alternatifs utilisés contre le rhume comprennent de nombreux remèdes maison et médecines alternatives. Les recherches scientifiques concernant l’efficacité de chaque traitement sont généralement inexistantes ou peu concluantes[29],[30],[31].

Échinacée modifier

 
Fleur d'échinacée

Une revue systématique de la Cochrane Collaboration, mise à jour pour la dernière fois en 2014, examine vingt-quatre essais randomisés contrôlés étudiant diverses préparations à base d'échinacée pour la prévention et le traitement du rhume. L'échinacée n'a montré aucun avantage par rapport au placebo en matière de prévention[30]. Les preuves en faveur du traitement étaient incohérentes. Les effets secondaires signalés étaient rares[30].

Des méta-analyses de 2007 concluent qu'il existe certaines preuves selon lesquelles l'échinacée pourrait réduire la durée ou la gravité du rhume, mais les résultats ne sont pas cohérents[32].

L'utilisation de préparations à base d'échinacée n'est actuellement pas recommandée[29],[33],[34],[35],[36],[37].

Soupe au poulet modifier

Au XIIe siècle, Moïse Maïmonide écrivait : « La soupe au poulet ... est recommandée comme un excellent aliment ainsi que comme médicament. » [38]. Depuis lors, de nombreux rapports ont été publiés aux États-Unis selon lesquels la soupe au poulet atténue les symptômes du rhume. Même des revues médicales habituellement réservées ont publié des articles ironiques sur les prétendues propriétés médicinales de la soupe au poulet[39],[40],[41].

Extrait de pélargonium sidoides modifier

Une revue Cochrane de 2013 a trouvé des preuves provisoires du bénéfice du Pelargonium sidoides (en) pour les symptômes du rhume ; cependant, la qualité des preuves était très médiocre[42].

Inhalation de vapeur modifier

Beaucoup de gens pensent que l’inhalation de vapeur réduit les symptômes du rhume[43]. Il n’existe pas suffisamment de preuves pour recommander l’utilisation systématique de l’inhalation de vapeur pour traiter le rhume[10]. Des cas d'enfants gravement brûlés ont été signalés en renversant accidentellement l'eau utilisée pour inhaler la vapeur[44],[45].

Les preuves ne soutiennent pas l'existence d'un lien entre l'exposition au froid ou un « frisson » (sensation de froid) et le rhume[46].

Suppléments de zinc modifier

Il a été démontré que l'utilisation de suppléments de zinc (souvent des pastilles d'acétate de zinc ou de gluconate de zinc) à des doses supérieures à 75 mg/jour dans les 24 heures suivant l'apparition des symptômes réduit la durée des symptômes du rhume d'environ 1 jour chez les adultes,. Les effets indésirables des suppléments de zinc par voie orale comprennent le mauvais goût et des nausées. L'utilisation intranasale de vaporisateurs nasaux contenant du zinc a été associée à la perte de l'odorat; par conséquent, en juin 2009, la Food and Drug Administration des États-Unis (USFDA) a averti les consommateurs de cesser d'utiliser le zinc intranasal.

Lobbying pharmaceutique modifier

Héros malheureux[47], l'enrhumé est au centre d'une production publicitaire pharmaceutique lucrative, créative, reconnue et même plébiscitée[48],[49].

Approche marketing du rhume modifier

 
Apollo7. 22 Mai 1968.

Un porte-parole de Rumrill-Hoyt/McCaffrey & McCall à New York, qui gère le compte Actifed, déclarait dans les années 1980 que 25 astronautes américains avaient été invités à réaliser des publicités pour la marque (six avaient pris Actifed) . Walter Schirra, astronaute programme Mercury, Gemini et Apollo, a succombé à la tentation, lançant sa carrière de pitch en 1983 lorsqu'Actifed est passé pour la première fois en vente libre. Schirra lors de la mission Apollo 7 en 1968 a développé l'un des rhumes les plus débilitants et les plus célèbres de l'histoire américaine. Une heure après le décollage et seulement six heures après son examen physique préalable au décollage, Schirra a connu une irritation mineure de la gorge qui s’est rapidement transformée en une obstruction nasale, et en ce qui aurait pu être un « écoulement nasal furieux » ; cependant, dans l’espace en apesanteur, le mucus traînait, remplissant son nez et ses sinus ; le seul soulagement venait de se moucher avec force, ce qui lui faisait mal aux tympans. Bientôt, les autres membres d'équipage succombèrent au même mal ; les trois hommes se précipitèrent alors à travers l'espace, « grincheux, distraits, à peine capables de respirer ou d'entendre ». Au retour les trois hommes ne portaient pas leur casque craignant qu'en raison de l'attraction gravitationnelle, leurs oreilles commencent à éclater, ou si le mucus était trop abondant de se noyer dedans. Les membres d’équipage sont tous revenus sur Terre sains et saufs, mais aucun n’est jamais plus retourné dans l’espace. Les astronaute ont pris des actifed sans succès. Donn Eisele, Richard Gordon et Alan Bean, qui ont attrapé un rhume sur Apollo 12 en 1969, rejoindront Schirra dans les derniers spots publicitaire de la marque pour des rémunérations indéterminées[50],[51].

Ministry of Information for Ministry of Health. Richard Massingham (en) dans une Bande-annonce de propagande sanitaire sur les dangers des éternuements. 1945.

La personne affligée d'un rhumes est parmi les plus malheureuses sur terre, d'autant plus malheureuse qu'elle n'excite ordinairement ni intérêt, ni compassion ; elle soulève plus volontiers raillerie et sarcasme[47]; aliénée par ses miasmes, l'enrhumé suscite quelquefois une empathie condescendante. Ce sont des ressorts communs de la publicité[52], qui a trouvé là un terrain d'expression prolifique, reconnu et même récompensé: citons les campagnes de publicité de Valda sur un siècle[48] ; récompensées par un Lion d’Or à Cannes[49] la campagne « You look dumber with your mouth open » de Saatchi & Saatchi pour Otrivin: Shoe lace et Classroom Craft. Pour les publivores citons aussi Fervex d'UPSA « C'est ta mère » ; la publicité irresponsable de Vicks Day Quill, « moms don't thake sik days, moms take dayquil ». La vue d'un enrhumé déversant des mucosités dans un tissu crasseux manque éventuellement de qualité dynamique, on lui adjoint une cohorte de monstres cartoonesques[53], citons Benylin, D-D-Demazin, Otrivin.

Les parodies de publicités jouent sur les mêmes ressorts comiques que leurs modèles, citons « Cold Commercial », de Saturday Night Live avec Will Ferrell et Kristen Wiig.

Les mêmes ressort servent aussi les campagnes télévisuelles de prévention de l'hygiène publique. Citons la campagne du Gouvernement écossais « Catch It, Bin It, Kill It (en) », Swine flu ad ; pour la vaccination contre la grippe , The Sneeze, un spot publicitaire du ministère de la Santé d’Australie-Mérifionale, un facteur de dégoût élevé pour un message très sérieux.

Éléments d'histoire modifier

D'aussi loin de mémoire d'homme, le rhume a existé ; l'accompagnant une cohorte de rebouteux, et de remèdes improbables. La pharmacie du rhume a souvent produit des médications à l'efficacité incertaine voir dangereuse[14].

Le rhume, était très répandu dans l'Égypte antique et se traitait notamment par des incantations[54].

Dans la fiction modifier

« malheureusement, un assistant du professeur Stumke apporta sur l'île le mystérieux virus du rhume ordinaire, maladie que la science en six mille ans de tâtonnements et plus, n'a pas encore vraiment réussi à vraiment circonscrire, ce qui pourrait nous laisser croire que, de sa part, il y a mauvaise volonté ou pis encore cachotterie. toujours est-il que la population entière fut entièrement anéantie »[55]

— Michel Garneau, Élégie au génocide des nasopodes

En 2054, il n'existe peut-être pas de remède contre le rhume, mais Précrime affirme avoir trouvé un remède contre le meurtre. Lamar Burgess (Max von Sydow dans Minority Report de Steven Spielberg) se mouchant « You’d think we’d have found a cure for the common cold by now » (« On pourrait penser que nous avons déjà trouvé un remède contre le rhume ») et un peu plus loin, « I hate herbal tea almost as much as I hate honey » (« Je déteste les tisanes presque autant que le miel ») ; et le Dr. Solomon Eddie éternuant dans sa morve (Peter Stormare en médecin fou) « This damn cold! Don't worry. You see, l could cut open your chest and sew a dead cat in there, you would never get an infection. Not with the spectrum of antibios. I'll be shooting into you. » (« Ce foutu rhume ! Ne t'inquiète pas. Tu vois, je pourrais t'ouvrir la poitrine et y recoudre un chat mort, tu n'aurais jamais d'infection. Pas avec mon shoot d'antibiotiques large spectre »).

Voir aussi modifier

Notes modifier

  1. Selon la dénomination retenue par l'Académie nationale de médecine française, une infection virale des voies aériennes supérieures ou IVVAS ; dans Académie 2020

Références modifier

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Bibliographie modifier