Ménil-sur-Saulx

commune française du département de la Meuse
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Ménil-sur-Saulx
Ménil-sur-Saulx
Mairie.
Blason de Ménil-sur-Saulx
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Meuse
Maire
Mandat
Christophe Meunier
2020-2026
Code postal 55500
Code commune 55335
Démographie
Gentilé Ménilois/Méninoises
Population
municipale
247 hab. (2021 en diminution de 8,86 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 42″ nord, 5° 13′ 04″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 291 m
Superficie 12,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ligny-en-Barrois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ménil-sur-Saulx
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Ménil-sur-Saulx
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Ménil-sur-Saulx

Ménil-sur-Saulx est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie modifier

Localisation modifier

Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Ménil-sur-Saulx est situé dans le département de la Meuse à vol d'oiseau à 18 km de la préfecture Bar-le-Duc et à 64 km de la sous-préfecture Verdun dans la vallée de la Saulx. Les autres villes proches sont Saint-Dizier à 22 km et Ligny-en-Barrois à 10 km. Nancy est à 80 km et Châlons-en-Champagne à 85 km.

Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes.

Maulan au nord-est et Aulnois-en-Perthois à l'ouest sont des communes voisines proches mais non limitrophes.

Relief et hydrographie modifier

 
La Saux à Ménil-sur-Saulx.

La commune est située dans la plaine de la Saulx et s'étale entre 214 et 291 m d'altitude. Le centre-bourg est majoritairement construit sur le versant ensoleillé au nord de la Saulx. Au nord, des coteaux boisés aboutissent aux espaces agricoles sur un plateau ondulant. Au sud, un espace agricole est situé entre les coteaux boisés en bas et des boisements et la forêt communale en haut[1].

La Saulx, venant du Bouchon-sur-Saulx, entre sur le territoire de Ménil à l’est, environ 1200 m en amont du village qu’elle divise en deux parties. Elle alimentait un ancien moulin, transformé en huilerie, au moyen d’un canal de dérivation qui vient rejoindre la rivière au-dessous du village après un parcours d’environ 400 m, ce qui forme une ile dite « Prés sous le Moulin ». Elle se dirige ensuite vers Stainville en décrivant une forte courbe, autour de la côte Martinot. Elle ne reçoit aucun affluent sur le territoire de Ménil, toutefois lors des grandes pluies ou des fontes de neige, le Val d’Osier se change en petit torrent. En temps ordinaire, la Saulx n’est pas forte à Ménil et même pendant les sécheresses de l’été, elle tarit complètement quoiqu’elle coule encore en amont et en aval, aussi faut-il de grandes pluies pour qu’elle déborde[2].

Géologie du sol modifier

La commune se situe en bordure orientale du Bassin de Paris dans la zone géologique du Barrois, appartenant à l'étage du Tithonien, le dernier étage stratigraphique du Jurassique supérieur (Malm). Trois grandes zones pédologiques sont décrites :

  • sable du Valanginien : un sol facile à travailler, mais relativement humide. À Ménil-sur-Saulx, ce sol est peu épais et est constitué pour la plupart des sablo-calcaires ;
  • calcaires du Portlandien : des roches massives qui par dégradation ont formé des sols caillouteux, limoneux argileux imperméable et assez sec ;
  • alluvions de la Saulx : Les alluvions ont formé un sol en général épais, sablo-limoneux. L'humidité varie avec le niveau de la nappe phréatique[3].

Le sol des terrains comprend les trois éléments des terres arables, toutefois le nord du village est calcaire, le sous-sol est formé de roche. La partie sud du territoire est tantôt sableuse, tantôt argilo-ferrugineuse, avec un sous-sol argileux et minéral[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports modifier

Le village de Ménil-sur-Saulx est traversé par deux routes départementales :

  • la route départementale D 129a qui relie Juvigny-en-Perthois à la route nationale 4, allant de l'est à l'ouest ;
  • la route départementale D 9, qui relie Stainville à Dammarie-sur-Saulx, allant du nord au sud.

À Ménil-sur-Saulx, il y a un arrêt de RITM à la demande sur la ligne de service des cars Montiers ↔ Bar-le-Duc.

Les gares SNCF les plus proches sont la gare de Saint-Dizier à 20 km avec des liaisons TER vers Paris-Est, Reims et Dijon ; et la gare de Bar-le-Duc à 22 km avec des liaisons TER et TGV vers Paris-Est, Reims, Nancy, Strasbourg.

Toponymie modifier

À l’époque carolingienne, le principal élément de la propriété territoriale était le manse. Le mot latin mansus, dimunitif ma[n]sionem, en gallo-romain masionile, a donné en français manse, diminutif mesnil ou ménil, qui désigne une petite terre avec maison d’habitation (maison – masure). À ménil s'est adjoint le cours d’eau : Ménil-sur-Saulx.

Dans les anciens documents se trouvent les variantes Mesnus-sur-Saulx (1301), Manillis-supra-Salecum et Mesnilz-sus-Saulx (1402), Mesnulz-sur-Saulx (1579), Manile-super-Saltum (1711) et mansile-super-Saltum (1759)[12]. Salecum est dérivé de salix, saule[12]. Saltum, utilisé postérieurement, signifierait sault : bois, forêt, et semble être ici du latin de cuisine. Seulement la première etymologie est retenue dans une thèse recente sur la hydrographie de la Saulx[13].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ménil-sur-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), forêts (31,6 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

L'ensemble des habitations est en majeure partie localisé dans le bourg et en faible partie dans quelques lieux-dits attenants au bourg. Quelques habitations agricoles sont dispersées sur le territoire.

Logement modifier

En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 107. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 2 % des logements vacants[20].

Projets d'aménagement urbain modifier

Avant 2012, la commune n’est dotée d’aucun document d’urbanisme.

Depuis 2017, la planification urbaine est une compétence de la Communauté de communes des Portes de Meuse, qui en 2019 a émis un Plan local d'urbanisme intercommunal de la Haute-Saulx, qui comprend aussi Ménil-sur-Saulx[21];[22].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Avec quelque certitude, on peut faire remonter l'origine de cette localité jusqu’à l'époque gallo-romaine, car outre que le nom de Mansille l'indique, dans plusieurs parties de son territoire, on rencontre des traces évidentes du long séjour des vainqueurs des Gaulois.

On y trouve de vieux puits, et aux environs, on voit encore sur le sol des traces de constructions antiques, des débris de grandes tuiles plates à rebords, de grosses tuiles creuses, et des tessons de poterie. Dans la contrée du fonds Doliée, se trouvent des traces de bâtiments anciens, il en a été extrait quantité de moellons et de pierres de taille, un grand bronze et un cuvier en pierre de taille. Il est probable que tous ces terrains, lieux dits : Puits de Marche, Veille Fontaine, Fonds Doliée étaient couverts d'habitations.

Au sud-est du village, du côté des bois, on rencontre une quantité considérable de scories de fer et surtout de masses dans lesquelles on remarque des parties de minerai de fer qui ne sont pas arrivés à l'état de fusion, ainsi que des charbons et morceaux de bois à demi-consumés.

Le sol était d'une grande quantité de fosses ayant la forme d'un cône renversé, et que c'était toujours près de ces excavations, que le temps et la culture ont comblées que l'on rencontrait de ces masses, faisant entrevoir la méthode dont les gallo-romains se servaient pour fondre le minerai de fer, qu'ils trouvaient sur place[23].

Moyen Âge et Temps modernes modifier

En 1578, une prévôté est créée, réunissant Stainville, Ménil, Lavincourt et Montplonne au profit de Louise de Stainville. L'acte de création contient la première mention connue du château de Ménil-sur-Saulx[24].

Avant la Révolution française et le Concordat de 1801, Ménil-sur-Saulx faisait partie de l'ancien diocèse de Toul, de l'archidiaconé de Reynel (variante : Rinel) et du doyenné de Dammarie[25], ressortissant du président de Châlons et au parlement de Paris.

De la Révolution à l'Époque contemporaine modifier

De 1790 à 1807 environ, Ménil-sur-Saulx faisait partie du canton éphémère de Stainville, ensuite la commune entre dans le canton de Montiers-sur-Saulx. Après le Concordat de 1801, la cure fait partie de l'éphémère diocèse de Nancy-Toul, puis du diocèse de Verdun, de l'archiprêtré de Bar-le-Duc et du doyenné de Montiers-sur-Saulx.

Au début du XXIe siècle, Ménil-sur-Saulx fusionne avec une trentaine de paroisses formant la paroisse Saint Eloi Saulx et Perthois[26].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1954 Octobre 1959 Jules Demange    
Octobre 1959 Mai 1977 Edmond Barthélémy    
Mai 1977 1982 Jean Geoffroy    
1982 2 janvier 2010 Michel Fert   (Décédé en fonction)
Janvier 2010 Mai 2020 Laurent Philouze[28]   Sans profession déclarée
Mai 2020 En cours Christophe Meunier[29]   Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Répartitions administratives et électorales modifier

Sur le plan administratif, Ménil-sur-Saulx fait partie de l'arrondissement de Bar-le-Duc et, avant la réforme territoriale de 2014, faisait partie du canton de Montiers-sur-Saulx. Ménil-sur-Saulx fait partie de la communauté de communes des Portes de Meuse, créée le , et qui regroupe 51 communes. Avant cela, de 1999 à 2016, Ménil-sur-Saulx faisait partie de l'ancienne communauté de communes de la Haute Saulx.

Sur le plan électoral, Ménil-sur-Saulx est l'une des 303 communes de la Première circonscription de la Meuse et depuis le redécoupage cantonal de 2014, l'une des 41 communes du canton de Ligny-en-Barrois.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 247 habitants[Note 3], en diminution de 8,86 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
345395432437467485495501516
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
505494498473443413385377346
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
336322296274275266273215216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
278274255213216214260266267
2017 2021 - - - - - - -
256247-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Enseignement modifier

Vie associative et sportive modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Monuments religieux modifier

  • L'église Notre-Dame de l'Immaculée-Conception est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1997[34]. Construite en moellons et en pierre de taille, vers le XIIe ou le XIIIe siècle, elle mesure aujourd'hui 29,2 m de longueur sur 16,5 m de largeur au transept et 6,3 m pour la nef. Deux rangs d'énormes piliers carrés, sans ornement, soutiennent une voûte ogive, en pierres, blanchies avec arêtes saillantes et nervures anguleuses (l'église a été nettoyée, blanchies, le clocher a été recouvert, les vitraux ont été posés en 1986-1997. Les travaux ont coûté 6 828,40 francs). Le chœur se termine carrément. Au-dessus du grand autel est un tableau représentant l'Annonciation de l'ange à la Sainte-Vierge. De chaque côté du chœur se trouvent deux chapelles, l'une (gauche) avec un tableau représentant le martyre de saint Sébastien, l'autre (droite) avec un tableau du baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. Ce tableau fut béni le 25 juillet 1715. Depuis sa construction, l'église a été réparée plusieurs fois et les dépenses ont occasionné des contestations avec le prieur de Silmont, notamment en 1627. La partie de la nef qui a été relevée porte la date de 1750. La chaire à prêcher en bois sculpté, remonte au XVIIe siècle et porte cette inscription JVDIGiatVa non sVM obLItVs (la chaire a été modifiée en 1897, le dais et l'inscription ont été supprimés). Les fenêtres sont ogivales, deux fois plus hautes que larges et divisées par des pierres perpendiculaires et contournées. Quelques-unes ont été agrandies. Une tour carrée placée sur le milieu de la nef avec fenêtres ogivales surmontée d'une flèche en bois, couverte en ardoises, complète l'édifice. On y remarque des traces de pierres noircies et calcinées qui indiquent que cette église aurait brûlée autrefois. Deux cloches refondues en 1854, servant pour les sonneries civile et religieuse. La seconde cloche avait été fondue en 1766 et baptisée le 25 juillet. Le duc de Choiseul en fut le parrain, « cette fête dura 3 jours ». Il n'y avait auparavant, depuis cent vingt-cinq ans qu'une cloche dans cette paroisse, ci-devant le règne de Charles IV duc de Lorraine, il y en avait trois, suivant la tradition des habitants de la paroisse. Une troisième cloche donnée par M. et Mlle Berthemin Pâquet a été posée le 30 mai 1898 après avoir été bénie par Monseigneur Pagis évêque de Verdun, le lundi de la Pentecôte jour de confirmation[4].
  • La croix Mathelin, érigée en 1704 en hommage à Hilarion Mathis, prieur de l’abbaye de Jovilliers.
  • Le calvaire des Quatre Tilleuls[35].

Monuments civils modifier

  • Le monument aux morts.
  • Les berges de la Saulx.
  • Le pont de la Saulx. « Le pont avait 90 pieds de longueur entre les deux murs de coulée, sur 16 pieds 6 pouces de largeur, il était composé de 6 arches l’une desquelles est absolument détruite depuis longtemps. Il est probable qu’il ne fut refait complétement qu’en 1824. À cette époque, il existait « un pont de 6 arches dont 2 arches était encombrées et deux autres tombées ». Aussi l’eau passait-elle souvent de chaque côté du pont, dans les jardins, de sorte qu’on était obligé de laisser des intervalles dans les murs de clôture pour l’écoulement des eaux. »[4].
  • Dans le village, près de l'église, se trouvent les restes de l'ancien château, dont la place est occupée par des maisons de particuliers, mais il existe encore un ancien pavillon à la base rectangulaire. Les caves coûtées, en très bon état, comprennent plusieurs couloirs.
  • Le puits de Marche, de construction gallo-romaine, communiquait avec les terrains voisins au moyen d'un aqueduc, légèrement courbé, voûté en anse de panier[36].

Patrimoine naturel modifier

Aucune zone Natura 2000, Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)), ou réserve naturelle n'est répertoriée sur le territoire de la commune. Les zones humides de la vallée de la Saulx constituent une zone de forte biodiversité. Elles hébergent notamment la cigogne noire, inscrite sur le Livre rouge des espèces menacées de France[3].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De gueules au chevron haussé d'or chargé, en chef, d’une croix ancrée de gueules et accompagné de 2 étoiles en chef, d’un saumon en pal en pointe et surmontant une trangle ondée, les quatre d’argent. Soutien sous l'écu : deux brins de pervenches tigés, feuillés de sinople et fleuris d'azur.
Détails
Le chevron évoque un toit, la maison et ainsi Ménil (la maison rurale). La trangle ondée suit le cours de la Saulx. Les 2 étoiles d'argent sont celles de Marie, souvent représentée couronnée de 12 étoiles, la patronne, en son immaculée conception, de la paroisse. L’or du chevron et la croix ancrée rappellent que jadis le village dépendait du marquisat et de la prévôté de Stainville ; cette maison portait : d’or à la croix ancrée de gueules. Le saumon d’argent sur le champ de gueules (rouge) évoque les armes de Salm en Lorraine. Il représente Jean, comte de Salm (de 1495 à 1548) maréchal de Lorraine et de Bar. Marié à Louise de Stainville (+ 1586), il fit construire le château qui se dressait jadis près de l’église. Les pervenches représentent celles qui tapissent les bois environnants au printemps
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. IA&D, Étude d’aménagement foncier de la commune de Ménil=sur-Saulx. Volet environnement et aménagement du territoire. Résumé non technique, 2012.
  2. Honoré Vicherat, Monographie de Ménil-sur-Saulx, manuscrit, 1888
  3. a et b IA&D, op. cit..
  4. a b et c Honoré Vicherat, op. cit..
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Ménil-sur-Saulx et Chevillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. a et b Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872, p. 147, 283 et 290 (lire en ligne)
  13. Devos, Hydrologie et alignements hydrauliques de la Saulx et de l'Ornain (Lorraine), thèse , Metz 1996 p. 39
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. [1]
  21. Plan Local d'Urbanisme Intercommunal de la Haute-Saulx (55), site citoyens et territoires Grand Est
  22. Mise en compatibilité des documents d’urbanisme avec le projet de centre de stockage Cigéo, Dossier de concertation préalable, janvier-février 2020, p. 18]
  23. Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, volumes 3 à 4, Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, 1873 p. 264-265
  24. Sophie Michiels, Le patrimoine des communes de la Meuse, Flohic, 1999 p. 642
  25. Eugène Martin, Histoire des diocèses de Toul, de Nancy & de Saint-Dié, tome II : De la réunion de Toul à la France au démembrement du diocèse, A. Crépin-Leblond, 1901, p.  (lire en ligne)
  26. [2]
  27. Bernard Wagner, Serge Schéhadé, Historique de la Fromagerie Barthélemy Jean à Ménil-sur-Saulx & Morley, dans la Meuse (55), Camembert Museum, 6 mai 2011, 7 février 2019
  28. « Maire de Ménil-sur-Saulx (55500) - Nom, âge, date de naissance, profession du maire de Ménil-sur-Saulx », sur Mon-maire (consulté le ).
  29. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Notice no PA55000009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. « Des passionnés entretiennent le patrimoine ménilois », L'Est républicain, Édition Bar-le-Duc, 04 mars 2020
  36. [Mémoires, 1873, op. cit.]