Mayran (Aveyron)

commune française du département de l'Aveyron

Mayran est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle est située à vingt kilomètres de Rodez.

Mayran
Mayran (Aveyron)
Grange monastique de Ruffepeyre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Rignacois
Maire
Mandat
Yves Mazars
2020-2026
Code postal 12390
Code commune 12142
Démographie
Gentilé Mayrannais(e)
Population
municipale
622 hab. (2021 en diminution de 2,81 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 21″ nord, 2° 21′ 51″ est
Altitude Min. 400 m
Max. 734 m
Superficie 15,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Enne et Alzou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mayran
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Mayran
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Mayran
Liens
Site web mayran.fr

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la grange monastique de Ruffepeyre, inscrite en 2002.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Belcastel, Clairvaux-d'Aveyron, Colombiès, Moyrazès et Goutrens.

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Mayran.

La commune est drainée par l'Aveyron, le Riou Nègre, le ruisseau de la Roque, le ruisseau du Luc et par divers petits cours d'eau[1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[2].

Gestion des cours d'eau modifier

La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[3],[4],[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colombiès à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 989,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Mayran comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[12], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[13] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[12], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mayran est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Mayran.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65,4 %), forêts (18,6 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (1,7 %)[17].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes du Pays Rignacois, dont la commune est membre[18].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[19].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Mayran est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[20],[21].

Risques naturels modifier

 
Zones inondables de la commune de Mayran.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[20]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire de la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[22].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[23].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Mayran est classée à risque moyen à élevé[25]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[26] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Les origines modifier

L'origine de la petite Seignerie de Mayranh daterait de l'époque de la grande prospérité de la Seigneurie de Belcastel, vers les Xe et XIe siècles, sans pouvoir l'assurer. Les seigneurs décentralisaient leurs pouvoirs en créant des petits centres qui restaient sous leur autorité. La paroisse, puis la commune de Mayran a été toujours attachée à celle de Belcastel jusqu'à la séparation du pour former une commune indépendante. Elle s'agrandit en 1949 avec la section du Buenne, jusqu'alors commune de Clairvaux.

Création de la commune modifier

La commune de Belcastel était composée de deux sections Belcastel (chef lieu) et Mayran. Dès 1897, Monsieur le Maire de Belcastel a interpellé Monsieur le Préfet de l'Aveyron sur les profondes divisions qui régnaient entre les conseillers municipaux de la section de Belcastel et la section de Mayran. Aux termes des délibérations du et du , le conseil municipal, à la majorité a émis le vœu d'adjoindre le nom Mayran à Belcastel et de donner à la commune le nom de Mayran-Belcastel. À la suite d'un avis défavorable de la Préfecture, cette décision a été ajournée par le Conseil Général.

La séparation de la commune de Belcastel en deux communes distinctes a été demandée officiellement par les habitants de la section de Belcastel par courrier du adressé à la Préfecture de l'Aveyron. Il ressort de l'enquête publique du que « le seul moyen de mettre fin à la désunion qui existe entre les deux sections de Belcastel et Mayran est d'en faire deux communes distinctes ». Suivant l’arrêté du , Monsieur Le Préfet ordonne la création d'une commission syndicale pour représenter les intérêts des habitants de la section de Belcastel. Les habitants du hameau de Saint Laurent ont fait savoir le qu'ils souhaitaient être rattachés à la commune de Belcastel. Le Conseil d'Arrondissement a donné un avis défavorable le à la division de la Commune en deux municipalités distinctes.

Au terme d'une délibération du , le Conseil Municipal renouvelle son vœu que le nom de la Commune soit transformé en Mayran-Belcastel sans changement ni transfert du chef lieu de la Commune. A la relance effectuée par Monsieur le Député Gaffiez le , Monsieur le Préfet a répondu « que le projet de division de la commune de Belcastel en deux municipalités distinctes a été abandonné par le Conseil Municipal ». Par courrier du , les conseillers municipaux de la section de Belcastel demandent ardemment à Monsieur le Prefet de l'Aveyron une réponse favorable à la demande de séparation des deux sections. La Chambre des Députes a adopté, lors de la séance du , le projet de loi tendant à distraire la section de Mayran de la commune de Belcastel. Le Sénat a adopté par la suite ce projet. La Loi distrayant la section de Mayran de la commune de Belcastel pour l'ériger en municipalité distincte a été promulguée par Monsieur le Président de la République, Georges Clemenceau, le .

Adjonction de la section du Buenne modifier

La première demande de rattachement par les habitants de la section de Ruffepeyre a été adressée à Monsieur Préfet en . Déjà les habitants de cette section faisaient valoir leur éloignement du chef lieu de la commune « alors qu'ils ne sont qu'à quelques pas de celle de Mayran, leur paroisse dans la Mairie de Belcastel ». Le conseil municipal de Clairvaux estime la demande des habitants de Ruffepeyre infondée et refuse la modification. En 1927, le Conseil de Mayran juge nécessaire de distraire, de la commune de Clairvaux, la section du Buenne au motif que la demande est faite par tous les habitants et que cette section se trouve maximum à 3 km du chef lieu de la commune de Mayran alors qu'elle se trouve entre 10 et 12 km de celui de la commune de Clairvaux. En 1928 le Conseil de Clairvaux vote contre le démembrement de la commune.

Un premier projet de rattachement a été adressé à Monsieur le Ministre de l'Intérieur en 1930 qui fait l'objet d'un projet de Loi adopté par la Chambre des Députés en . Une nouvelle pétition est déposée par les habitants de la section du Buenne en 1941. Cette pétition est soutenue par la municipalité de Mayran et reconnue juste par les conseillers municipaux de Clairvaux. Le Préfet est relancé sur ce dossier en 1946. À sa demande, le Ministère de l'Intérieur répond « J'ai l'honneur de vous faire connaître que ce dossier a été détruit lors de l'occupation des locaux de cette administration par l'ennemi » et demande qu'une nouvelle demande soit déposée.

Il ressort de l'enquête publique de 1947 qu’il est incontestable que les habitants de la section du Buenne auraient plus de facilités à être rattachés à Mayran. Le Maire de Clairvaux donne un avis défavorable au rattachement. La commission syndicale insiste pour ce rattachement. La commission des Intérêts Généraux se prononce pour, à l'unanimité. Le décret du rattache finalement la section du Buenne à la Commune de Mayran.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Mayran est membre de la communauté de communes du Pays Rignacois[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rignac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[28].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Enne et Alzou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[29].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal de Mayran, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[30] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[31]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[32] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 62,12 %[33]. Yves Mazars, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [34].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[35]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes du Pays Rignacois[36].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 1995 André Deltort DVD  
juin 1995 mars 2008 Claude Mouly    
mars 2008 En cours Yves Mazars[37],[38]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

En 2021, la commune comptait 622 habitants[Note 5], en diminution de 2,81 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
557525493497500451582593565
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
520492472454499605634622-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

14 et  : Fête du village organisée par le Comité des Fêtes de Mayran.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 250 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 632 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 300 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 1,8 % 2,9 % 2 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 359 personnes, parmi lesquelles on compte 84,5 % d'actifs (82,5 % ayant un emploi et 2 % de chômeurs) et 15,5 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 128 emplois en 2018, contre 106 en 2013 et 90 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 301, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,2 %[I 11].

Sur ces 301 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 84 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

39 établissements[Note 8] sont implantés à Mayran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 39
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 20,5 % (17,7 %)
Construction 9 23,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 15,4 % (27,5 %)
Information et communication 3 7,7 % (1,5 %)
Activités immobilières 4 10,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 10,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 5,1 % (12,7 %)
Autres activités de services 3 7,7 % (7,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 39 entreprises implantées à Mayran), contre 13 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture modifier

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 75 50 43 34
SAU[Note 11] (ha) 1 235 1 229 1 191 1 227

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 50 en 2000 puis à 43 en 2010[45] et enfin à 34 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[46],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 235 ha en 1988 à 1 227 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 36 ha[45].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Grange de Ruffepeyre modifier

  Inscrit MH (2002)[47]

La grange monastique de Ruffepeyre date de la fin du XIIIe siècle. C’est une ancienne dépendance de l'abbaye cistercienne de Bonnecombe, fondée en 1167.

Personnalités liées à la commune modifier

Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Rinhac : Anglars, Ausits, Bèl Castèl, Bornasèl, Gotrens,Las Candolièiras, Mairanh / Christian-Pierre Bedel et los estatjants del Rinhagués, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-04-1, ISSN 1151-8375, BNF 36652250)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Mayran » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mayran » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mayran » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mayran » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mayran » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Fiche communale de Mayran », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Aveyron »
  3. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Aveyron amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. site officiel du SMB2
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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