Lévignen

commune française du département de l'Oise
(Redirigé depuis Levignen)

Lévignen
Lévignen
L'église paroissiale Saint-Aubin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Valois
Maire
Mandat
Christophe Germain
2020-2026
Code postal 60800
Code commune 60358
Démographie
Gentilé Lévignennais, Lévignennaises
Population
municipale
1 013 hab. (2021 en augmentation de 10,71 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 52″ nord, 2° 54′ 54″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 156 m
Superficie 13,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lévignen

Lévignen est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Lévignen est traversée par la RN 2.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lévignen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), forêts (39,8 %), mines, décharges et chantiers (3,9 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 693 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lévignien en 1182, Luviniacum en 1190, Levigniacum en 1255, Levegnem en 1277, Lévignem, Lévignent, Lévignan en 1544[14].

Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -ACU (autrement noté -acum), dont le premier élément est l'anthroponyme gallo-romain LEVINIU (Levinius)[15] ou LUPINIU (latin Lupinius). Éventuellement, on peut y voir le nom du loup (< gallo-roman LUPU, latin lupus)[15], suivi du suffixe allongé -INIACU, d'où le sens global de louvière « endroit où il y a des loups ».
Cependant, dans ces deux derniers cas, l'évolution régulière aurait dû se faire en Louvigny, comme Louvigny (Calvados, Loveneium en 1082), Louvigny (Sarthe, Lupiniacus en 1210), etc.[16].

Remarque : la terminaison -en pose problème, car on attendrait -y (anciennement -ei, -i). L'absence de formes suffisamment anciennes ne permet pas de déterminer si cet élément -en représente l’appellatif germanique ham « maison, village » (ancien français ham > hamel > hameau) qui a parfois évolué en hem dans le nord de la Picardie (ex. Hem-Hardinval). On le retrouverait ici en composition -hem comme dans Tournehem (Tournehan en 1793). La présence de ce type de composé serait alors inédite.

Histoire modifier

Ancien site gallo-romain, ce village a eu, dans l’histoire du comté puis duché de Valois, une place très importante, du fait de sa situation au croisement de routes empruntées pour les échanges entre les villes du Nord vers les foires de Champagne mais aussi de Paris jusqu’en Belgique. Sa très grande proximité avec le pouvoir royal y a contribué.

On y trouvait, depuis longtemps, un marché hebdomadaire et une foire s’installa au XVIIIe siècle permettant aux nombreux artisans et fermiers du pays de faire connaître leurs produits.

Tout d’abord unie à la seigneurie de Nanteuil-Crépy dont certains avancent que ses illustres détenteurs descendraient de Clovis, Lévignen s’en détache dès 1300.

Divisée en deux seigneuries distinctes : la seigneurie de Saint-Blaise, dite de la Tour ronde et la seigneurie des Francs-Fiefs du Valois, dit de la Tour octogone, Lévignen écrit désormais seul son histoire mais dans l’ombre de la branche tige.

Alix de Nanteuil, dernière héritière de sa célèbre famille, en se mariant avec Pierre de Châtillon, seigneur de Pacy-en-Valois, va donner à Lévignen sa première lignée de seigneurs au sein de ce qui deviendra plus tard le duché de Valois. Le Valois a en effet été remis par Philippe le Hardi à son fils puîné Charles qui fondera la Maison des Valois et dont le propre fils deviendra roi de France sous le nom de Philippe de Valois en 1328. Une dynastie qui régnera sur le trône de France jusqu’au XVIe siècle. Le titre de duc de Valois restera néanmoins dans la famille royale de France jusqu’à la Révolution après être passé à la maison des Bourbons-Orléans.

L’histoire de Lévignen est indissociable de cette appartenance au domaine royal.

Érigé en comté en 1723, il connaît alors une position de premier plan, réunissant les domaines voisins de Betz, Maquelines, Gondreville et Ormoy-le-Davien. Les vitraux posés en son église Saint-Aubin-Saint-Jean-le-Baptiste en attestent le riche héritage. Son château a disparu au XVIIIe siècle.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1803 1823 Nicolas-Antoine Labbé    
1823 1834 Nicolas Lecourt    
1834 1846 François-Marie Moquet    
1846   Jean-Étienne Dieux    
1847 1866 Jérôme-Zacharie Perseguers    
1866 1877 Auguste-François Desouches    
1877 1884 Eugène-Louis Gibert    
1884 1904 Alfred Moquet    
1904 1908 Émile François Cazin    
1908 1912 Louis-Eugène Launé    
1912 1919 Émile-François Cazin    
1919 1922 Eugène Launé    
1922 1945 Léon Fontaine    
1945 1945 Marcel Carrier    
1945 1955 Henri Grutus    
1955 1965 Georges Ardenois    
1965 1984 Gilbert Camus    
1985 1995 André Amiel    
mars 1995 à ce jour Daniel Leger   Retraité
Réélu pour le mandat 2014-2020[17]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 1 013 habitants[Note 3], en augmentation de 10,71 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
327367438370372366371403374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
317342330350340352372344342
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
360344338330462361310353364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
335340413641652770848870922
2018 2021 - - - - - - -
1 0011 013-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 508 hommes pour 493 femmes, soit un taux de 50,75 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,6 
3,7 
75-89 ans
4,1 
14,4 
60-74 ans
16,0 
23,4 
45-59 ans
20,1 
21,1 
30-44 ans
23,9 
16,9 
15-29 ans
13,2 
20,5 
0-14 ans
22,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Héraldique modifier

Les armes de Lévignen se blasonnent ainsi :

écartelé d'or et de gueJacquesules, à 3 besants d'argent 2 en chef et 1 en pointe brochant sur la partition.

Lieux et monuments modifier

L’église paroissiale Saint-Aubin-Saint-Jean-le-Baptiste, un témoin de l’architecture de la Renaissance.

L’église a deux patrons : saint Aubin pour l’édifice et saint Jean le Baptiste pour son emplacement.

Sa construction remonte entièrement au XVIe siècle, dans la partie finissante du gothique flamboyant. Une inscription sur la clef de voûte située au-dessus de l’autel de la Vierge porte la date de 1539. Elle est inscrite dans l’inventaire du Festival des 35 Clochers remarquables du Valois.

D’aspect compact, seul son chœur octogonal modifie son plan rectangulaire. Son côté sud se remarque par la présence de deux murs-pignons contrefortés.

Le portail à deux baies cintrées, séparées par un trumeau, est orné de roses, de losanges et de têtes de champignons, éléments propres à la Renaissance.

Au-dessus se trouve un écusson armorié attribué aux La Fontaine-Gorgias qui firent édifier l’église.

Le clocher est massif, carré, contreforté et flanqué d’une tourelle ronde renfermant un escalier en pierre et pourvu de petits regards. Il participait au système défensif du village. L’intérieur semble n’avoir jamais été achevé.

Pas moins de dix-huit contreforts soutiennent la retombée des voûtes. Celles-ci sont en pierre à six travées jusqu’à l’arc triomphal. Celle du chœur est en étoile.

Les voûtes de la nef et du bas-côté sont portées à la même hauteur et s’appuient en entrait sur une file de piles circulaires minces donnant un aspect très aérien à l’ensemble. Nous retrouvons cette audace dans l’église de Cuvergon, toute proche.

Dix-huit fenêtres d’une hauteur de quatre mètres et larges d’un mètre cinquante sont séparées par un meneau qui se termine dans un remplage du gothique flamboyant.

Nous sommes certains que sa construction s’est effectuée en deux temps rapprochés, tant il est évident que nous discernons une différence dans la disposition des fenêtres. Au niveau du sol nous avons constaté deux niveaux correspondant à ces deux campagnes. Elle était jadis richement dotée de vitraux offerts par les abbayes voisines. C’était aussi la cure la plus riche du diocèse de Meaux dont elle relevait.

Jumelage modifier

Lévignen est jumelée avec Crookham Village, au Royaume-Uni[24],[25],[26]. Des groupes de familles d'une ville traversent la Manche pour un week-end pour se rendre chez des familles de l'autre ville, en alternant entre la visite et d'hébergement chaque année.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Gross (abbé), "Notice sur Lévignen et ses environs", Typographie des Célestins-Bertrand, Bar-le-Duc, 1878, 209 p.
  • C. Nikolaus Lührsen, P. Avé-Lallemant, "Die Familie Avé-Lallemant und ihre Töchternchkommen", "Deutsches Familienarchiv", Band 23, Degener & Co, Neustadt a.d. Asch, 1963.
  • P. Avé-Lallemant, "Chronik der Familie Avé-Lallemant", Bielefeld, 1948, 39 p.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Lévignen et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Lévignen », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Betz, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1851, 178 p.
  15. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 608[réf. incomplète].
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, DENLF, p. 399b.[réf. incomplète]
  17. « Lévignen », Cartes de France (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lévignen (60358) », (consulté le ).
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  24. Charles Hicks, « Crookham Village Twinning with Lévignen, France », Crookham Village Parish Council (consulté le ).
  25. « Hart District Council's guide to Hart »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  26. « British towns twinned with French towns [via WaybackMachine.com] », Archant Community Media Ltd (consulté le ).