Le Pègue
Le Pègue | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Guy Vial 2020-2026 |
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Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26226 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Le Pèguois, Le Pèguoises | ||||
Population municipale |
366 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 25′ 49″ nord, 5° 03′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 348 m Max. 1 323 m |
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Superficie | 11,12 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valréas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Pègue est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Pèguois et les Pèguoises.
Le village est connu pour son oppidum Saint-Marcel qui dévoile une occupation importante au premier Âge du Fer (Civilisation de Hallstatt). La découverte notamment de céramiques peintes à pâte claire (aussi appelées céramique pseudo-ionienne) a fait la célébrité du Pègue.
GéographieModifier
LocalisationModifier
La commune du Pègue est situé à 8 km au nord-est de Valréas (Vaucluse), à 12 km au nord-ouest de Nyons (sous préfecture) et à 14 km à l'est de Grignan (chef-lieu du canton).
Roche-Saint-Secret-Béconne | Montjoux | Teyssières | ||
Montbrison-sur-Lez | N | Rousset-les-Vignes | ||
O Le Pègue E | ||||
S | ||||
Rousset-les-Vignes | Rousset-les-Vignes | Rousset-les-Vignes |
Relief et géologieModifier
- Situé à 399 mètre d'altitude, Le Pègue est bâti au pied de la Lance (1 340 mètres).
- Vallons du Pègue et du Merdari[1].
HydrographieModifier
La commune est traversée par :
- le Donjon[2],
- le ruisseau le Pègue[3],
- le ruisseau de Saint-Martin,
- le ruisseau des Jaillets.
ClimatModifier
Le climat du Pègue est méditerranéen à influence semi-continentale. Il est marqué par un important ensoleillement, d'environ 2500 heures par an, avec de belles journées ensoleillées hivernales mais froides, par des précipitations assez abondantes et réparties surtout au printemps et à l'automne. Il y a deux saisons sèches: l'hiver et l'été. Le mistral souffle assez fréquemment, parfois fort. Il augmente beaucoup la sensation de froid ressenti en hiver. Le brouillard y est exceptionnel. Le nombre de jours de gel annuel est assez limité et en général faible, mais des gelées exceptionnellement fortes peuvent survenir, la neige est un phénomène survenant chaque hiver en plus ou moins grande quantité[réf. nécessaire].
Voies de communication et transportsModifier
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Le Pègue est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Morphologie urbaineModifier
Le bourg est un village perché.
Hameaux et lieux-ditsModifier
En plus du village, la commune comporte deux hameaux : le Célas et les Rabassières.
ToponymieModifier
AttestationsModifier
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 1165 : castrum de Opigho (cartulaire de Die, 20).
- 1178 : castrum de Opegue (cartulaire de Die, 5).
- 1214 : castrum Opigii (inventaire des dauphins, 251).
- 1324 : Oppegue (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
- 1332 : castrum Uppeguae (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
- (non daté) : Oupigium (Long, notaire à Grignan).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Opegue (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Opigho (pouillé hist.).
- 1450 : mention de la paroisse : cura de Opegio (Rev. de l'évêché de Die).
- 1509 : mention de l'église Saint-Marcel ou Saint-Mayne : ecclesia Sancti Marcelli Opegii (visites épiscopales).
- 1529 : mention de l'église Saint-Marcel ou Saint-Mayne : Sainct Mène du Pègue (visites épiscopales).
- 1637 : La Paigue (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, VI, 151).
- XVIIe siècle : mention du prieuré : le prioré de Nostre-Dame d'Authon et Saint Mayne du Pègue (archives de la Drôme, fonds du chapitre de Crest).
- 1891 : Le Pègue, commune du canton de Grignan.
ÉtymologieModifier
HistoireModifier
PréhistoireModifier
NéolithiqueModifier
Le Néolithique est marqué par les débuts de la sédentarisation, de l'élevage et de la culture des céréales.
Au Pègue, sur la colline Saint-Marcel et dans la plaine, de nombreux objets confirment la présence humaine : pierres taillées, pierre polies en forme de haches ou de polissoirs, objets en silex (pointes de flèches, grattoirs, lames de faucilles) ainsi que des tessons de céramique primitive en colombin . Certains objets confirment l'existence d'échanges avec d'autres régions : meules en basalte, serpentine, cristal de roche[réf. nécessaire].
Âge du BronzeModifier
Le Pègue est un carrefour d'échange entre différents peuples grâce à deux voies protohistoriques, l'une est appelée la route de l'étain, la seconde va d'ouest en est[réf. nécessaire].
On a retrouvé sur la colline Saint-Marcel les vestiges d'un habitat datant de la fin de l'L'Âge de bronze (XIIIe siècle au VIIe siècle avant notre ère). Les bracelets en bronze et les céramiques sont typiques de la Civilisation des champs d'urnes[réf. nécessaire].
ProtohistoireModifier
Le Premier Âge du Fer (Hallstatt)Modifier
Les Celtes de la (civilisation de Hallstatt) s'installent dans la région.
Vers 530 avant notre ère, trois terrasses sont aménagées sur la colline Saint-Marcel. Le Pègue est connu pour cet oppidum protohistorique[réf. nécessaire].
Les liens entre la population indigène et les Grecs de Massalia (Marseille) sont confirmés par la découverte de certains objets et céramiques. Les marchands de Marseille (fondée vers 600 avant notre ère) remontent vers le nord pour y faire du commerce. Certains ont pu s'installer sur l'oppidum. Grâce aux techniques grecques, se développe une importante production de céramiques peintes à pâte claire appelées céramique pseudo-ionienne[réf. nécessaire].
Les productions d'œnochoés, de vases à vin, de coupes à lèvre, ainsi que les amphores découvertes au Pègue, laissent supposer une consommation régionale de vin entre le milieu du VIe siècle et le IVe siècle avant notre ère[réf. nécessaire].
Vers 480 avant notre ère, le village est entièrement détruit (traces d'incendie). Le site restera inoccupé pendant presque un siècle[réf. nécessaire].
- Le Musée archéologique du Pègue
Ce musée[1] conserve principalement des poteries pseudo-ioniennes et des artefacts de l'époque romaine. La salle d'exposition est baptisée salle Charles Lagrand depuis le , en hommage au fondateur du musée[9].
Skyphos attique.
Le Second Âge du Fer (La Tène)Modifier
Les Celtes de la civilisation de La Tène), les Gaulois, s'installent dans la région.
Autour de 400 avant notre ère, l'oppidum est à nouveau occupée. Le village est reconstruit avec un mur d'enceinte. Les échanges commerciaux reprennent avec le monde grec et se développent avec le monde gaulois[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romainsModifier
Vers 125 avant notre ère, Rome s'installe définitivement dans le sud de la Gaule. L'influence commerciale de Marseille diminue progressivement[réf. nécessaire].
L'oppidum est progressivement abandonné par ses habitants qui s'installent dans le nouveau village. On retrouve cependant des traces d'habitat sur la colline jusqu'à la moitié du Ier siècle[réf. nécessaire].
Le Pègue, possiblement nommé Altonum ou Aletanum, aurait été le chef-lieu du Pagus Aletanus. Des fouilles ont révélé une cité importante avec des voies, des galeries, des habitations, des ateliers (verrier), des canalisations et des nécropoles[réf. nécessaire].
On a aussi retrouvé des sarcophages, des inscriptions lapidaires et une belle mosaïque (découverte le par le curé et qu’il fit enfouir dans un jardin)[réf. nécessaire].
Un temple romain s'élevait au centre de la ville (sous l'emplacement actuel de la chapelle Sainte-Anne qui a conservé quelques colonnes)[réf. nécessaire].
Une domus a été retrouvée[10].
À la fin de l'Empire romain, beaucoup de pierres ont été réemployées[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la RévolutionModifier
Vers le Xe siècle, un castrum médiéval est installé au sommet de la colline Saint-Marcel[réf. nécessaire]. Au XIIe siècle, il est définitivement abandonné. Un château est construit au point culminant du village actuel[réf. nécessaire].
La seigneurie[8] :
- Au point de vue féodal, le Pègue était une terre du fief des comtes de Valentinois et de l'arrière-fief des évêques de Die.
- Possession des Clérieux.
- 1237 : possession des Mévouillon.
- La terre passe aux Montauban.
- 1277 : un quart de la terre appartient aux Hugolier.
- La seigneurie est partagée entre trois co-seigneurs :
- 1278 à 1457 : les Montroux.
- 1327 à 1332 : les Egluy.
- 1332 à 1682 : les Vecs qui remplacent les Egluy.
- 1333 à 1385 : les Bellon.
- 1385 : les droits des Bellon sont acquis par les Diez.
- 1453 (ou 1457) : la part des Montroux est acquise par les Trobas.
- Vers 1520 : les droits des Trobas sont acquis par les Diez.
- 1561 : les Diez vendent les trois quarts de la terre du Pègue aux Alrics.
- 1737 : la part des Alrics passe (par mariage) aux Durand de Pontaujard.
- 1755 : les Durand de Pontaujard lèguent toute la terre part aux Armand de Blacons, derniers seigneurs.
1789 (démographie) : 75 familles[8].
Avant 1790 le Pègue était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
La commune formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Marcel ou saint Mayne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin et de la dépendance de l'abbaye de Saou. Ce dernier fut uni en 1731 au chapitre de Crest, lequel a, de ce chef, perçu jusqu'à la Révolution les dîmes de cette paroisse, le collateur de la cure étant l'évêque de Die[8].
De la Révolution à nos joursModifier
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Vinsobres. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Grignan[8].
Politique et administrationModifier
Tendance politique et résultatsModifier
Administration municipaleModifier
Liste des mairesModifier
Rattachements administratifs et électorauxModifier
Politique environnementaleModifier
Finances localesModifier
JumelagesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2018, la commune comptait 366 habitants[Note 3], en diminution de 3,17 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Services et équipementsModifier
EnseignementModifier
Les élèves du Pègue débutent leur scolarité à l'école publique du village, qui comporte une section maternelle, avec 22 enfants, ainsi qu'une section primaire, pour 12 enfants[16].
La commune possède une école de fouille[1].
SantéModifier
Manifestations culturelles et festivitésModifier
- Fête : le troisième dimanche de septembre[1].
LoisirsModifier
- Pêche[1].
SportsModifier
MédiasModifier
CultesModifier
ÉconomieModifier
En 1992 : pâturages (ovins), vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône, VDQS Haut-Comtat)[1].
- Foire : le 24 septembre[1].
TourismeModifier
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- L'Oppidum Saint-Marcel :
- La colline a été le lieu de fouille entre 1955 et 1985 : restes d'un village datant de 530 avant notre ère (Civilisation de Hallstatt) et du village du Second Âge du Fer (La Tène) dont on voit encore la porte du mur d'enceinte[réf. nécessaire].
- Vestiges du castrum médiéval (IXe siècle au XIIe siècle) : restes du donjon circulaire et de citerne[réf. nécessaire].
- Au sommet de la colline, se trouve la chapelle Saint-Marcel, dernier vestige du premier castrum. Il n'en reste plus que le chœur[réf. nécessaire].
- On y perçoit aussi quelques traces d'un village[réf. nécessaire].
- Le Pègue médiéval :
- De l'époque médiévale, nous sont parvenus les remparts et les quatre tours, la poterne, le château et une maison à l'intérieur des remparts[réf. nécessaire].
- Chapelle romane du château (devenue la sacristie de l'église)[réf. nécessaire].
- Chapelle Sainte-Anne du Pègue : (XIIe siècle / classée MH ) (de style roman provençal)[réf. nécessaire]) et son cimetière. Construite sur un site romain, elle en a gardé les substructures. En 1992, elle est abandonnée[1]. Elle est le dernier vestige du couvent[réf. nécessaire].
- L'église du Pègue : construite au XVIIIe siècle (elle peut se visiter en s'adressant au musée)[réf. nécessaire] :
- un grand tableau du XVIIe siècle représentant le Christ en croix, Marie, et les deux patrons du village saint Marcel et saint Ménas ;
- des statues du XVIIe siècle des douze apôtres, du Christ et de deux anges ;
- un baptistère creusé dans un chapiteau romain.
Patrimoine culturelModifier
Patrimoine naturelModifier
La commune est proche du parc naturel régional des Baronnies provençales.
Personnalités liées à la communeModifier
- L'abbé Tourasse (1863-1937), nommé curé du Pègue le 10 octobre 1894[17]. C'est un érudit, passionné de musique, d'histoire, de musique et de physique. Il aime la médecine, la botanique et cultive des plantes médicinales. Il collectionne les antiquités qu'il ramasse dans les champs. Il est aussi un photographe qui a laissé des clichés exceptionnels du village du Pègue en ce début du XXe siècle[réf. nécessaire].
- Jean-Jacques Hatt (1913-1997) est un archéologue et historien français spécialiste de la religion gauloise, professeur à l'université de Strasbourg, directeur des Antiquités d'Alsace, conservateur du musée archéologique de Strasbourg[réf. nécessaire].
- Charles Lagrand (1920-2004), archéologue, conservateur de musée et fondateur de celui du Pègue.
Héraldique, logotype et deviseModifier
Le Pègue possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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AnnexesModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Le Pègue sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Le Pègue
- Fiche du Donjon sur le site du SANDRE
- Fiche ru Ruisseau le Pègue sur le site du SANDRE
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 258
- Musée du Pègue
- https://www.inrap.fr/une-domus-antique-au-pegue-drome-15383?fbclid=IwAR3DJpB2uxHR8Tk-WW0vUj03IL2m8yE_IclecxpyNDv6l2dAKuNIfN-TxM0
- Le Pègue sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 28 novembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- école publique du Pègue
- « Expo 2014 – Louis Félicien Tourasse – 1863~1937 – », Charlotte Pelloux, (lire en ligne, consulté le 4 juin 2017)