Le crime ne paie pas (film, 1962)

film franco-italien de Gérard Oury, sorti en 1962
Le crime ne paie pas

Réalisation Gérard Oury
Scénario Jean Aurenche
Pierre Boileau
Pierre Bost
Frédéric Dard
Paul Gordeaux
Henri Jeanson
Thomas Narcejac
Gérard Oury
Jacques Sigurd
Jean-Charles Tacchella
René Wheeler
Acteurs principaux
Sociétés de production Cosmas
G.E.F.
Télédis
Transworld Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre policier, Comédie dramatique
Durée 159 minutes
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le crime ne paie pas est un film à sketches franco-italien réalisé par Gérard Oury et sorti en 1962.

Il s'agit d'une adaptation des bandes dessinées de Paul Gordeaux parues dans France-Soir, inspirées des Chroniques italiennes de Stendhal[1].

Le film comporte quatre sketchs distincts intitulés respectivement Le Masque, L'Affaire Hugues, L'Affaire Fenayrou et L'Homme de l'avenue.

Synopsis modifier

  • Le Masque :
Au XVe siècle, apprenant que son amant, le chevalier Giraldi, la trompe, la duchesse vénitienne Dona Lucrezia le fait tuer par des spadassins. Sa rivale, qui n'est autre que sa suivante, la belle Antonella, décide de se venger.
  • L'Affaire Hugues :
Au XIXe siècle, le député socialiste français Clovis Hugues, est pris malgré lui dans une machination voulant l'atteindre en salissant la réputation de sa femme Jeanne Royannez.
  • L'Affaire Fenayrou :
Au début du XXe siècle, une jeune femme, Gabrielle Fenayrou, fait tuer son amant par son mari puis condamner celui-ci pour vivre avec un troisième homme.
  • L'Homme de l'avenue :
En sortant du cinéma, où il vient de voir les trois sketchs précédents, Pierre Marsais est tué par une voiture que pilote le colonel Roberts. Voulant avertir la veuve complètement ivre, le colonel découvre que le défunt s'apprêtait à assassiner sa femme à l'instant même de sa mort.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

Pendant le tournage du film, le comédien Louis de Funès qui joue dans l'un des sketches déclare à Oury : « Quant à toi, tu es un auteur comique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment que lorsque tu auras admis cette vérité-là. »[2]

Notes et références modifier

  1. « Le crime ne paie pas », sur cinematheque.fr (consulté le )
  2. Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, p. 214.

Liens externes modifier