Kim Jong-un
Kim Jong Un (en chosŏn'gŭl : 김정은 et en hanja : 金正恩, prononcé /kim.d͡zɔŋ.ɯn/[N 3]), aussi orthographié Kim Jong-eun ou Kim Jong-un selon la norme sud-coréenne, né le (officiellement) ou 1983 à Wonsan, est un homme d'État nord-coréen, actuel dirigeant suprême de la Corée du Nord, où il occupe les postes de président, puis de secrétaire général du Parti du travail de Corée, de commandant suprême de l'Armée populaire de Corée et de président de la Commission des affaires de l'État. Il dirige un régime communiste et marxiste-léniniste guidé par le juche, une idéologie collectiviste et nationaliste prônant l'indépendance nationale, le socialisme et l'autosuffisance. Le régime fonctionne selon une logique totalitaire qui a l'un des plus bas niveaux de droits de l'homme au monde.
Kim Jong-un | ||
Kim Jong-un en 2019. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Président de la Commission des affaires de l'État (chef de l'État, depuis 2019)[N 1] | ||
En fonction depuis le (8 ans, 4 mois et 1 jour) |
||
Vice-président | Hwang Pyong-so Pak Pong-ju Choe Ryong-hae |
|
Prédécesseur | Lui-même (président du Comité de la défense nationale, 2016) Choe Ryong-hae (chef de l'État, 2019) |
|
Secrétaire général du Parti du travail de Corée[N 2] | ||
En fonction depuis le (12 ans, 6 mois et 19 jours) |
||
Prédécesseur | Kim Jong-il | |
Président de la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée | ||
En fonction depuis le (12 ans, 6 mois et 19 jours) |
||
Prédécesseur | Kim Jong-il | |
Commandant suprême de l'Armée populaire de Corée | ||
En fonction depuis le (12 ans et 10 mois) |
||
Prédécesseur | Kim Jong-il | |
Dirigeant suprême de la république populaire démocratique de Corée | ||
En fonction depuis le (12 ans, 10 mois et 13 jours) |
||
Chef de l'État | Kim Yong-nam Choe Ryong-hae lui-même |
|
Premier ministre | Choe Yong-rim Pak Pong-ju Kim Jae-ryong Kim Tok-hun |
|
Prédécesseur | Kim Jong-il | |
Président du Comité de la défense nationale | ||
– (4 ans, 2 mois et 16 jours) |
||
Prédécesseur | Kim Jong-il | |
Successeur | Lui-même (président de la Commission des affaires de l'État) | |
Vice-président de la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée | ||
– (1 an, 6 mois et 14 jours) |
||
Président | Kim Jong-il | |
Député de l'Assemblée populaire suprême | ||
– (10 ans et 2 jours) |
||
Élection | 8 mars 2009 | |
Réélection | 9 mars 2014 | |
Circonscription | Paektusan | |
Biographie | ||
Dynastie | Dynastie Kim | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Pyongyang (Corée du Nord) | |
Nationalité | Nord-Coréenne | |
Parti politique | Parti du travail de Corée | |
Père | Kim Jong-il | |
Mère | Ko Young-hee | |
Grand-père paternel | Kim Il-sung | |
Fratrie | Kim Jong-nam Kim Jong-chol Kim Sul-song Kim Yo-jong |
|
Conjoint | Ri Sol-ju (depuis 2012) | |
Enfants | Kim Ju-ae + 2 autres inconnus[1] |
|
Profession | Militaire | |
Religion | Athéisme | |
Résidence | Résidence Ryongsong (Pyongyang) | |
|
||
|
||
Chefs d'État nord-coréens | ||
modifier |
Kim Jong-un | |
Allégeance | Corée du Nord |
---|---|
Arme | Armée populaire de Corée |
Grade | Maréchal |
Années de service | 2010 – en cours |
Commandement | Commandant suprême de l'Armée populaire de Corée (depuis le ) |
modifier |
Kim Jong-un | ||
Chosŏn'gŭl | 김정은 | |
---|---|---|
Hanja | 金正恩 | |
Romanisation révisée | Gim Jeong(-)eun | |
McCune-Reischauer | Kim Chŏngŭn | |
modifier |
Successeur de son père Kim Jong-il, qui lui-même avait succédé à son père Kim Il-sung, Kim Jong Un est le troisième représentant de la lignée du mont Paektu.
En 2010, il est nommé général quatre étoiles et vice-président du Comité de la défense nationale. À la fin de l’année suivante, à la suite de la mort de son père, il est proclamé « commandant suprême » de l'Armée populaire de Corée et prend ses fonctions de président du Parti du travail de Corée. En 2012, il est nommé président du Comité de la défense nationale.
Après avoir appelé à un apaisement avec la Corée du Sud, Kim Jong Un se lance dans une escalade verbale, menaçant de guerre nucléaire ce pays, ainsi que les États-Unis et le Japon. Ces déclarations sont suivies de multiples tests de missiles balistiques intercontinentaux et d'essais de bombe à hydrogène. Mais, début 2018, il amorce une détente vis-à-vis de ses ennemis historiques. Il rencontre le président sud-coréen Moon Jae-in pour un sommet historique au cours duquel les deux Corées manifestent leur volonté de réconciliation, puis, fait inédit, rencontre le président américain Donald Trump à Singapour.
En , une réforme de la constitution entre en vigueur et il devient le chef de l'État officiel de Corée du Nord. En janvier 2021, il est nommé secrétaire général du Parti du travail de Corée, remplaçant ainsi son père.
Enfance et adolescence
Naissance et enfance
Kim Jong Un est né en 1983 (ou 1984[2],[3],[4]). Cependant, le régime nord-coréen indiquerait l'année 1982[5], qui coïnciderait avec l'année de naissance de son grand-père Kim Il-sung, né en 1912, et celle de son père Kim Jong-il, en 1942. Ce procédé a déjà été utilisé avec Kim Jong-il, né en 1941, mais dont la biographie officielle mentionne 1942[6]. Kim Jong Un est le fils de Kim Jong-il et de Ko Young-hee, née à Osaka en juin 1953, qui arrive en Corée du Nord en 1961 avec sa famille, dans le cadre d'un programme de rapatriement de masse des résidents coréens du Japon[7].
La propagande officielle prétend qu'il est né dans la villa de Kim Jong-il, à Samjiyŏn, au pied du mont Paektu, lieu historique considéré comme sacré par les Nord-Coréens[8]. D'autres sources prétendent qu'il aurait vu le jour à Changsong, dans la province du Pyongan du Nord[9], ou à Wonsan, dans la province de Kangwon ou encore dans la province de Chagang[10].
Il passe son enfance dans une maison au centre de Pyongyang[11], entouré de domestiques, de gardes du corps et de milliers de jouets[12]. Selon les médias nord-coréens, il apprend à conduire dès l'âge de trois ans[13],[14]. Dans les jardins de la résidence, il est au volant d'une Mercedes-Benz, équipée de pédales et d’un siège spécialement adaptés.
Le , il se rend au Japon en utilisant un vrai passeport brésilien avec une fausse identité (« Joseph Pak »[15]) pour visiter, avec sa mère, Tokyo Disneyland[16],[17] (Kim Jong-un est en effet un grand passionné de dessins animés Walt Disney). Il ne séjourne que onze jours sur le territoire nippon. En 1994, il voyage en Europe.
Études en Suisse
Kim Jong Un étudie de 1996 à 1998 à l'International School of Berne (en), à Gümligen, dans le canton de Berne en Suisse[18], où son frère Kim Jong-chol est scolarisé depuis 1992 sous le nom de Pak Chol[19],[20]. De 1998 à 2000, Kim Jong Un est élève de 7e, de 8e puis de 9e (soit 5e, 4e et 3e dans le système scolaire français)[21] à l'école publique de Liebefeld[22], sous l'identité de Pak Un. Il obtient de bons résultats en mathématiques et en arts plastiques[23] mais il se distingue surtout par ses talents de joueur de basketball[24]. Il se passionne pour les matchs de la NBA[25], admire Michael Jordan[26], et montre avec fierté des photographies où il pose en compagnie de Toni Kukoč des Bulls de Chicago et de Kobe Bryant des Lakers de Los Angeles[réf. nécessaire]. Il possède plusieurs paires de baskets Nike d'une valeur de 200 $ la paire[27]. Il apprécie par ailleurs les films d’action de Jean-Claude Van Damme[28] et de Jackie Chan[29]. Pendant tout son séjour en Suisse, il est placé sous la surveillance de Ri Tcheul, né en 1940[30], représentant permanent de la Corée du Nord auprès des agences de l'ONU à Genève et ambassadeur à Berne de 1988 à 2001[31], un homme de confiance de Kim Jong-il[32], chargé notamment de recruter des médecins français[33] et de gérer la fortune placée à l'étranger par le régime[34],[35]. Selon les médias sud-coréens, le fils de Kim Jong-il ne quitte guère son domicile, un appartement sur deux étages[36] au 10, Kirchstraße à Liebefeld[37],[38], afin de ne pas « succomber à l’influence du capitalisme »[39]. Il est toujours entouré de deux femmes qui s’occupent de lui et d’un homme qui lui sert de chauffeur. Il interrompt ses études en Suisse sans avoir obtenu de diplôme[40],[41].
Retour en Corée du Nord
De retour en Corée du Nord, il reçoit l'enseignement de Kang Sok-sung, directeur de l'Institut d'histoire du Parti du travail de Corée mort le [42] 2001[43]. De 2002 à 2007, il suit la formation de trois ans des officiers d'infanterie à l'Académie militaire Kim-Il-sung à Pyongyang[44] et un programme de recherche de deux ans[45] à l'école d'artillerie[46],[47],[48]. À l'université, il dispose de professeurs particuliers et n'a pas de contact avec les autres étudiants[49]. Il aurait enfin reçu des leçons d'informatique d'un « brillant » diplômé de l'université Paris-X qui dirigeait le département d'informatique de l'université de technologie Kim Chaek à Pyongyang[50].
Durant cette période, il eut comme petite amie Hyon Song-wol, la chanteuse de Pochonbo Electronic Ensemble[51],[52],[53].
Prétendant au pouvoir
La question de la succession est évoquée depuis au moins 2004, lorsque Kim Jong Un et son frère Kim Jong-chol accompagnent Kim Jong-il dans ses inspections d'installations militaires[54]. Le , la radio d'État nord-coréenne rapporte que Kim Jong-il veut respecter les instructions de son père Kim Il-sung selon lesquelles la révolution devait être conduite par son fils puis par son petit-fils[55],[56]. En 2006, des badges à l’effigie de Kim Jong Un sont distribués aux officiels et aux haut gradés de l’armée[57],[58],[59] et la même année, il dirige la construction de l'université de musique de Pyongyang[réf. nécessaire]. En 2007, il aurait été affecté soit au département administratif du Parti du Travail de Corée, soit au Bureau politique général de l'armée populaire de Corée[54]. Les préparatifs s'accélèrent après que Kim Jong-il a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en [60]. Le , celui-ci annonce aux dirigeants du parti qu'il avait choisi Kim Jong-un pour successeur[61],[62],[63]. Le , lors d'une tournée d'inspection au Wonsan, Kim Jong-il exige que les cadres du parti de Wonsan lui demandent de prendre soin de Kim Jong-un[64]. Le [65], il informe les responsables de l'Armée populaire de Corée, le præsidium de l'Assemblée populaire suprême, les ministres et les diplomates nord-coréens en poste à l'étranger que son plus jeune fils lui succéderait[66],[67],[68]. Kim Jong-il leur demande « de promettre fidélité » à Kim Jong Un[69],[70].
Début de carrière
Dès lors, la carrière de celui-ci progresse rapidement. Directeur et auteur de la Société de production de littérature du (Chosongul : 4•15문학창작단 단장), il est élu à l'Assemblée populaire suprême le [71] dans la 216e circonscription électorale située dans le Pyongan du Nord en référence à la date de naissance de son père né un (2•16), mais l'information est gardée secrète jusqu'en [72],[73],[74],[75],[76]. En [77],[78],[79],[80],[81] (selon d'autres sources fin 2009[82]), il est en outre placé à la tête du département de la Sécurité d'État[83],[84],[85]. Nommé en [86] au Comité de la défense nationale de la RPDC[87],[88] et directeur adjoint du département administratif du parti[47], il est élu par l'armée délégué au Congrès du Parti du Travail de Corée le [89] et promu général quatre étoiles (대장 Daejang) le [90],[91]. Le il est élu membre du comité central du Parti du Travail de Corée[92] et vice-président de la Commission centrale militaire[93]. Des photographies de lui sont alors publiées dans la presse[94]. La première apparition publique de Kim Jong Un a lieu lors d'un défilé militaire organisé en l'honneur du 65e anniversaire de la fondation du Parti du Travail de Corée, à Pyongyang, le [95],[96]. Sa sœur, l'époux de cette dernière, et leur père Kim Jong-il sont également présents lors de ce rassemblement[97].
Vice-président du Comité de la défense nationale
Depuis le , il est vice-président du Comité de la défense nationale de la RPDC[98],[99],[100],[101], « l’organe suprême du pouvoir d’État pour la direction de la défense nationale » d'après l'article 106 de la constitution nord-coréenne[102].
La presse sud-coréenne rapporte que, pour essayer d'affermir sa position politique, Kim Jong Un fait arrêter en Corée du Nord des proches de son demi-frère Kim Jong-nam[103] puis essaye de faire assassiner ce dernier en , à Macao. Cette dernière opération aurait été déjouée par les services de sécurité chinois[104],[105]. Kim Jong-nam dément par la suite publiquement l'information[106],[107]. Selon plusieurs experts, il est le commanditaire de la cyberattaque contre plusieurs sites internet sud-coréens le [108], du torpillage du Cheonan, un navire de guerre sud-coréen, le [109],[110],[111],[112],[113],[114], et du bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong le [115],[116]. Ces actes auraient été commis avec le soutien de son père dans le but d'asseoir la légitimité de Kim Jong Un dans l'armée. En , il accompagne son père en Chine pour rencontrer le président Hu Jintao[117],[118],[119],[120]. Le , il se tient aux côtés de Kim Jong-il lors de l'entretien avec Zhou Yongkang poids lourd du bureau politique chinois en visite en Corée du Nord à l'occasion du 65e anniversaire du Parti du Travail de Corée[117]. En , son nom venant juste après celui de son père sur la liste de la commission chargée de l'organisation des funérailles de Jo Myong-rok (1928-2010)[121], il fait figure de numéro 2 du régime[122]. En , Kim Jong Un aurait personnellement supervisé l'exécution du directeur adjoint du département de la sécurité d'État, Ryu Kyong et la purge d'une centaine de partisans de celui-ci[123],[124],[125],[126]. En , il se rend de nouveau en Chine[réf. nécessaire], et en , il participe aux discussions avec le président laotien Choummaly Sayasone à Pyongyang[127]. Selon Goodfriends, une association de défense des droits de l’Homme en Corée du Nord, Kim Jong Un prend les rênes du régime nord-coréen dès [128].
Autres mandats
Il est dirigeant du Département Organisation et Orientation de 2012 à 2017 comme l'ont été son père Kim Jong-il (de 1974 à 2011), et grand-père Kim Il-sung (de 1948 à 1952)[129].
Dirigeant suprême de la Corée du Nord
Accession au pouvoir suprême
Avant même l'annonce du décès de Kim Jong-il survenue le [réf. nécessaire], Kim Jong Un donne son premier ordre aux militaires en les plaçant en alerte dans leur caserne[130].
Ce dernier se met en avant lors des obsèques de son père. Le [131], il est nommé à la tête de la commission d'organisation des funérailles[132]. Le , aux côtés de plusieurs dirigeants du régime, il se rend au mausolée de Kumsusan pour rendre publiquement hommage au corps de son père[133],[134]. Il vient saluer une deuxième fois la dépouille de Kim Jong-il le [135], puis le 24[136],[137] et encore le 27[138]. Enfin, le , lors de la cérémonie officielle, il est placé en tête et à droite de la limousine noire qui transporte le corps de son père à travers Pyongyang[139].
Débuts à la tête du pays
Parallèlement, il se fait attribuer les fonctions qui étaient celles du défunt. Le Rodong Sinmun le qualifie le de « commandant suprême » de l'armée[140],[141],[142], le , ce même journal le présente comme le « chef du comité central »[143]. Le , le Bureau politique du Parti du Travail de Corée le nomme officiellement commandant suprême de l’Armée populaire de Corée conformément aux recommandations données le par Kim Jong-il[144]. Pour sa première sortie officielle, il inspecte, le , la 105e division cuirassée des gardes de l'APC « Seoul Ryu Kyong Su », l'unité que Kim Il-sung et Kim Jong-il avaient le plus inspectée[145].
Néanmoins, les analystes considèrent que, du fait de son jeune âge, des membres de la proche famille devraient assurer un rôle de « régents » auprès de lui[146]. Au nombre de ces membres, on compte sa tante Kim Kyong-hui, sœur de Kim Jong-Il née le [147], membre du comité central depuis 1988[148], membre du bureau politique du Parti du Travail de Corée depuis le [149], général quatre étoiles depuis le [150], et le mari de celle-ci, Jang Song-taek, né en [151], membre du comité central du Parti du Travail de Corée depuis [réf. nécessaire], directeur du département administratif du comité central du Parti du Travail de Corée à partir de [151], vice-président du Comité national de défense depuis le [152].
Affirmation de son autorité et purges
Le , Kim Jong Un a formulé le vœu de la fin de la confrontation avec la Corée du Sud et un « virage radical » permettant l'émergence d'un « géant économique », tout en réaffirmant les ambitions militaires de l'État. « Pour mettre fin à la division du pays et parvenir à sa réunification, il est important de cesser la confrontation entre le Nord et le Sud », a annoncé Kim Jong Un dans un communiqué diffusé par la télévision d'État. « La puissance militaire d'un pays représente sa force nationale. Il ne peut se développer qu'à la seule condition de bâtir sa puissance militaire dans tous les domaines » a-t-il continué en reprenant la rhétorique historique de l'idéologie du Juche[153].
En 2013, Kim Jong Un met en place la politique du Byongjin (en français double-poussée, ou plus rarement progrès en tandem) devant permettre à la fois le développement économique et le développement de l'arme nucléaire en Corée du Nord[154],[155],[156]. Cette politique succède à celle du songun (« l'armée d'abord ») engagée par son père Kim Jong-Il[157]. Cette politique s'inscrit dans l'idéologie de l’État Nord-coréen du Juche (basée sur l'indépendance avec l'autonomie militaire, l'autosuffisance économique et l'indépendance politique).
En , la mise à l'écart de Jang Song-taek, puis son exécution — des médias ont annoncé qu'il aurait été dévoré par des chiens[158] mais cela demeure peu crédible[159] —, sont analysées comme étant le parachèvement de la transition politique entre la direction de Kim Jong-il et celle de Kim Jong Un et de sa mainmise sur le pouvoir[160],[161].
Apparente disparition en 2014
Début , alors que Kim Jong Un n'a plus été vu en public depuis un mois (probablement pour ne pas paraître affaibli après une opération des tendons d'Achille liée à son surpoids[162]), la presse fait état de contacts informels entre le numéro deux du régime Hwang Pyong-so et Ryoo Kihl-jae ministre de l'unification en Corée du Sud à l'occasion de la cérémonie de clôture des Jeux asiatiques à Incheon[163].
Rapprochement avec les États-Unis
L'arrivée au pouvoir de Donald Trump à la présidence des États-Unis crispe, à travers plusieurs polémiques et provocations, les relations américano-nord-coréennes, faisant craindre un conflit nucléaire. Début , le leader nord-coréen propose au chef d'État américain une rencontre où seraient notamment négociés les différends liés au nucléaire, ce que le président des États-Unis accepte, à la surprise générale[164]. Cette réunion a lieu en juin de la même année.
Avant cette rencontre avec le président américain Donald Trump, en Kim Jong-Un rencontre Xi Jinping le représentant de la Chine. D'autre part, la Corée du Sud, dans un contexte de réchauffement des relations internationales entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, a organisé un sommet inter-coréen en . Une rencontre a eu lieu entre Kim Jong Un et Donald Trump une première fois en , puis une seconde fois en à Hanoï.
Les rencontres de haut niveau entre la Corée du Nord et d'autres puissances (Chine, Russie, Corée du Sud, États-Unis) en 2018-2019 ont continué.
Apparente disparition en 2020
Le , la chaîne de télévision américaine CNN et le média numérique DailyNK annoncent que Kim Jong Un serait « dans un état grave » à la suite d'une opération chirurgicale cardiaque, le , due à de graves problèmes de santé. Il avait manqué la commémoration de l'anniversaire de son grand-père le , ce qui avait déjà soulevé des spéculations sur son état de santé. Le dirigeant avait été vu quatre jours auparavant pour la dernière fois lors d'une réunion du gouvernement à Pyongyang[165],[166]. Ces spéculations sont vivement critiquées par divers experts sur la Corée du Nord. Le gouvernement sud-coréen soutient qu'il n'a observé aucun signe anormal pouvant confirmer les propos de CNN et de DailyNK[167]. Le , citant des sources chinoises et japonaises, le magazine américain TMZ annonce qu'il serait décédé des suites de l'échec d'une opération cardiaque[168]. Le même jour, le quotidien sud-coréen Dong-a Ilbo affirme que Kim Jong Un se serait écarté temporairement de Pyongyang après l'infection au Covid-19 de plusieurs membres de haut rang du régime[169]. Reuters affirme que la Chine a également envoyé des experts dont des médecins au pays[170]. Le , après avoir disparu des radars pendant 21 jours, Kim Jong Un réapparaît en public lors de l'inauguration d'une usine d'engrais, aux côtés de sa sœur Kim Yo-jong[171]. L'éventualité de sa mort est relancée à la fin du mois de mai 2020, car des travaux sont en cours sur la place Kim Il-sung à Pyongyang, haut-lieu symbolique du pouvoir nord-coréen, un évènement très rare dont le précédent remonte à la mort de Kim-Jong-il[172]. Le fait que les portraits de Kim Jong-Il et Kim-Il Sung aient été retirés à l'occasion de ces travaux interroge également[172]. Certains spécialistes du pays pensent alors que ces rénovations majeures sont dues à l'ajout prochain de la statue et du portrait de Kim Jong Un, et à l'annonce de son décès[173]. Il réapparaît cependant publiquement à Pyongyang, le 23 mai 2020[174].
Tensions avec la Corée du Sud
Au début du mois de juin 2020, Pyongyang multiplie les attaques verbales contre la Corée du Sud, notamment contre les transfuges nord-coréens qui, depuis le Sud, envoient au Nord des tracts de propagande « anti Kim Jong Un » par-delà la zone démilitarisée. Un peu plus tôt, la Corée du Nord a fait fermer complètement les canaux de communication avec le Sud, après avoir mis en demeure Séoul de faire cesser l’envoi par des transfuges nord-coréens de ballons de tracts « de propagande ».
Le 16 juin 2020, le porte-parole du ministère chargé des Relations entre les deux Corées annonce que « la Corée du Nord a fait exploser le bureau de liaison de Kaesong ». Kim Yo-jong, directrice adjointe du département Propagande et Agitation du Parti du travail de Corée, avait déclaré la veille : « Dans peu de temps, l'inutile bureau de liaison entre le Nord et le Sud sera complètement détruit au cours d'une scène tragique[175] » . Ce dernier avait été ouvert en septembre 2018, dans le but d'établir des relations cordiales entre les deux pays. Ce même 16 juin, l'agence officielle nord-coréenne déclare que « l’armée est totalement prête à agir contre la Corée du Sud ». Pour sa part, le Conseil de sécurité nationale sud-coréen répond alors que le pays « réagira fortement » si le Nord continue d'aggraver la situation. La situation se pacifie dans les jours qui suivent entre les deux pays[176],[177]. Le 25 septembre 2020, Kim Jong Un présente ses excuses à la Corée du Sud et se dit « profondément désolé d'avoir déçu le président Moon Jae-in », après que des soldats nord-coréens aient abattu puis brûlé la veille un militaire sud-coréen qui s'était égaré au large des côtes de Pyongyang[178]. En août 2022, Un tribunal de Séoul condamne Kim Jong-un a verser plus de 134 000 euros de dommages et intérêts à neuf Sud-Coréens pour les agissements de son père en 2002. Cette année-là, un conflit autour des frontières maritimes séparant les deux Corées avait entraîné la mort de six Sud-Coréens et treize Nord-Coréens[179].
Politique de dissuasion militaire
Le 10 octobre 2020, à l'occasion du 75e anniversaire de la fondation du Parti du travail de Corée par Kim Il-sung, un défilé militaire d'envergure a lieu à Pyongyang. Le chef de l’État remercie alors le peuple d'être « en bonne santé et d'avoir évité le virus malfaisant », tout en souhaitant « une bonne santé à toutes les personnes dans le monde qui se battent contre les maux du Covid-19 », en terminant par déclarer qu'il n'y avait eu aucun cas de SARS-CoV-2 dans son pays. Pour la première fois, la parade militaire se tient de nuit et plus de 32 000 soldats ont défilé dans de nouveaux uniformes. En clôture de ce défilé, un nouveau missile balistique intercontinental est présenté à la foule en plusieurs exemplaires. Chacun des missiles était tracté sur un véhicule à 11 essieux. Une célèbre ONG américaine scrutant les risques liés au nucléaire a alors estimé qu'il s'agissait du « plus gros missile mobile à combustion liquide jamais vu à ce jour ». Les États-Unis ont qualifié cette « surprise » promise depuis l'année dernière par le régime nord-coréen de « décevante ». Kim Jong Un a néanmoins réaffirmé que son pays allait continuer à s'armer et à poursuivre son programme nucléaire, « afin de pouvoir faire face à toute menace éventuelle pour notre nation dans le monde »[180]. Fait rare, le dirigeant nord-coréen a pleuré pendant qu'il prononçait son discours, déclarant : « Notre peuple a placé toute sa confiance en moi, aussi haute que le ciel et aussi profonde que la mer, mais je n’ai pas toujours été à la hauteur. J'en suis profondément désolé », a-t-il déclaré, tout en essuyant ses yeux larmoyants, signe d'après les experts d'une « grande pression sur ses épaules »[181].
8e congrès du Parti du travail
Le 6 janvier 2021, Kim Jong Un convoque le huitième congrès du Parti du travail de Corée, à Pyongyang. Ce congrès est le premier en cinq ans et seulement le huitième de l’histoire de la Corée du Nord. Il est organisé deux semaines avant l’entrée en fonction comme président des États-Unis Joe Biden alors que les relations avec les États-Unis sont dans l’impasse. L'évènement se tient en présence de 7 000 délégués et participants, selon les photos diffusées par l’organe du parti, Rodong Sinmun. Au cours du congrès, Kim Jong Un fait le constat de l’échec du plan quinquennal de développement économique, adopté lors du dernier congrès, déclarant que ses résultats étaient « très en deçà de nos objectifs dans presque tous les domaines ». Il réintroduit également les références au communisme et au marxisme-léninisme qui avaient été supprimées par son père lors de la révision constitutionnelle de 2009 et remplace la notion de songun (priorité à l'armée) par une politique de « priorité au peuple »[182]. Le 14 janvier, un défilé militaire d'envergure se déroule dans la capitale, clôturant le congrès du parti. À cette occasion, un nouveau missile est présenté à la foule ; nommé « Pukguksong-5, », ce missile démontrerait, selon les autorités nord-coréennes, « la puissance des forces armées révolutionnaires »[183].
Au terme du congrès, il est nommé à l'unanimité secrétaire général du Parti du travail de Corée ; selon les analystes, il s'agit d'une façon de réaffirmer son pouvoir face à une situation économique et politique qui se détériore[184],[185].
Sur le plan économique il favorise l'essor du secteur privé. De nombreuses fermes collectives ont été démantelées et leurs terres redistribuées à des particuliers sous le vocable d'"unité de travail basée sur la famille". Les dirigeants d'usines ont reçu l'autorisation de rechercher leurs propres fournisseurs et clients plutôt que de produire uniquement pour l’État. Enfin, le secteur privé pourrait désormais, en 2017, représenter jusqu'à la moitié du PIB nord-coréen[186].
Culte de la personnalité
Kim Jong Un est resté longtemps méconnu en Corée du Nord. Pour lui permettre d'accéder au pouvoir, un culte de la personnalité a été mis en place par la propagande. Ainsi le titre de « brillant camarade » (영명한 동지) (yeongmyeonghan dongji) lui a-t-il été décerné, puis de 2008 à 2010, celui de « jeune général »[187] et, après la mort de son père, il est présenté le par l'agence de presse nord-coréenne KCNA comme une personnalité exceptionnelle : « À l'avant-garde de la révolution coréenne se trouve à présent Kim Jong Un, grand successeur de la cause révolutionnaire du Juche et chef remarquable de notre Parti, de notre armée et de notre peuple »[188],[189].
Une chanson intitulée Du même pas (발걸음, Balgeoleum) écrite en son honneur par le compositeur Ri Jong-o[190] et jouée pour la première fois le [191] a été largement diffusée à partir de [192] et interprétée par un chœur du théâtre provincial de la province de Hwanghae du Nord en présence de Kim Jong-il le [193]. En , la propagande officielle présente le lancement du missile longue portée « Kwangmyungsung 2 » le (en violation de la résolution 1718 du Conseil de Sécurité de l'ONU adoptée le [194]) et l'essai nucléaire du [195] comme ses réussites personnelles[réf. nécessaire].
En , une publication intitulée « La Grandeur du respecté général Kim Jong Un » est distribuée aux responsables du Parti des travailleurs de Corée[réf. nécessaire]. Depuis 2010, le , date de son anniversaire, est célébré en Corée du Nord[47],[196]. En , un film à son sujet (Un an sous le drapeau du leader suprême) est projeté aux militaires. Des plaques sont apposées pour commémorer son passage en certains lieux (usines, unités militaires, écoles) visités en compagnie de son père[197].
L'édition du du Rodong Sinmun, le journal du Parti, consacre sa une à un éditorial intitulé « le grand camarade Kim Jong Un vivra éternellement dans le cœur de nos militaires et de notre peuple »[198]. Le , une manifestation de soutien à sa personne réunit plusieurs dizaines de milliers de Nord-Coréens à Pyongyang[réf. nécessaire]. À l'occasion de son anniversaire, la télévision d'État nord-coréenne diffuse le un documentaire à sa gloire où il apparaît aux commandes d'un tank de la 105e Division Blindée Ryu Kyong Su et donnant des ordres à des soldats des armées de l'air, de terre et de la marine[199] pendant que le commentaire précise « notre grand général Kim Jong-il (…) l'appelait le génie des génies en science militaire »[200]. Il aurait rédigé sa première thèse en stratégie militaire[201] à l'âge de 16 ans[202].
Voyages à l'étranger
Kim Jong Un a effectué neuf voyages à l'étranger depuis qu'il a pris ses fonctions de chef suprême de la Corée du Nord. Kim s'est rendu en Chine à quatre reprises pour rencontrer le président chinois Xi Jinping, une fois à Singapour et au Vietnam lors de rencontre avec le président américain Donald Trump, deux fois en Corée du Sud lors d'une rencontre avec le président sud-coréen Moon Jae-in lors d'un sommet intercoréen, puis une autre fois lors d'un sommet conjoint avec Donald Trump et Moon Jae-in et une fois en Russie dans la ville de Vladivostok avec le président russe Vladimir Poutine. Kim Jong Un a rencontré conjointement le Président de la République de Corée Moon Jae-in et le Président des États-Unis Donald Trump à Panmunjeom coté sud-coréen lors d'un sommet le 30 juin 2019.
Vie privée
Parents
Kim Jong Un est le fils le plus jeune et le préféré[203] de Kim Jong-il. Sa mère, Ko Young-hee[204], née en à Osaka[205],[206] au Japon[207], retournée en Corée du Nord en [208], diplômée de l'université de musique et de danse de Pyongyang en 1970, danseuse dans la Troupe d'Art de Mansudae en 1971, est décédée d'un cancer du sein à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif en [209],[210]. Kim Jong-un est le frère de Kim Jong-chol (né le [211]) et de Kim Yo-jong (née en 1987[212],[213]), le demi-frère de Kim Jong-nam (né le [214], assassiné le ) et de Kim Sul-song (née en 1974[215],[216]).
Kenji Fujimoto qui a été le cuisinier japonais attitré de Kim Jong-il de 1988 à 2001[217] décrit Kim Jong-un comme « fait du même bois que son père, son portrait craché, en ce qui concerne le visage, la corpulence et la personnalité »[218]. Mais Kim Jong Un cultive surtout sa ressemblance physique avec son grand-père Kim Il-sung, en imitant ses gestes et sa démarche[219], en adoptant la même coupe de cheveux que lui et en s'habillant en costume Mao noir[220],[221]. La presse sud-coréenne prétend qu'il aurait eu recours entre 2007 et 2010 à six opérations chirurgicales pour accentuer la ressemblance[222],[223],[224],[225],[226].
Vie maritale
La chanteuse Hyon Song-wol et Kim Jong Un auraient vécu ensemble avant d'être séparés par Kim Jong-Il, le père de l'actuel dirigeant nord-coréen [227]. Par la suite, Kim Jong-un s'est fiancé en 2008 puis marié en 2010 à Ri Sol-ju, une jeune femme originaire de Chongjin, diplômée en 2010[228] de l'université Kim Il-sung de Pyongyang[229], née en 1981[230] et dont l'identité est alors tenue secrète[231]. Le beau-père serait professeur d'université et la belle-mère, gynécologue. Le couple aurait plusieurs enfants[232],[233],[234]. Le , les médias officiels nord-coréens annoncent le mariage[235][réf. à confirmer] avec Ri Sol-ju après des apparitions en public du couple au cours des semaines précédentes[236],[237]. À partir de novembre 2022, il s'affiche aux côtés de sa fille Kim Ju-ae, née vers 2012-2013 et qui serait sa deuxième fille[238],[239].
Il parlerait anglais, français et allemand[61] et serait féru d'informatique[240].
Santé
Le grand-père et le père de Kim Jong-un sont morts de troubles cardiaques. Ces caractéristiques familiales et son obésité alimentent les spéculations sur sa santé[241].
Kim Jong-un aurait été victime d'un accident de la route en [209],[242],[243] et souffrirait, comme son père, de diabète[69] et d'hypertension[244],[245]. Il serait fumeur et amateur de whisky depuis l'âge de 15 ans[123],[246].
En 2016, il pèserait environ 90 kg et mesurerait près de 175 cm[247],[248],[249]. En 2020, devenu obèse, son poids est estimé à 140 kg, il parait « fatigué et bouffi » ce qui contribue à alimenter les commentaires sur sa santé. Puis en juin 2021, après un mois d'absence, il apparait amaigri sans qu'aucune explication ne soit donnée aux observateurs[241]. En 2023, il est vu avec un bouton sur sa joue gauche — certains émettent l'hypothèse d'une verrue ou encore de l'acné comme résultat d'une perturbation hormonale —, ce qui, couplé à ses cernes, pourrait être le signe de fatigue, a fortiori d'une déterioration de sa santé, possiblement imputable à une consommation d'alcool fort pour pallier le stress[250],[251].
Généalogie
KIM Bo-hyon (1871-1955) | LI Bo-ik (1876-1959) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KIM Hyong-rok | KIM Hyong-jik (1894-1926) | KANG Pan-sok (1892-1932) | KIM Hyong-gwon (1905-1936) | KIM Gu-il | KIM Hyong-sil | KIM Hyong-bok | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KIM Jong-suk (1917-1949) | KIM Il-sung (1912-1994) | KIM Song-ae (1924-2014) | KIM Chol-ju (1916-1935) | KIM Yong-ju (1920-2021) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HONG Il-chon (1942) | SONG Hye-rim (1937-2002) | KIM Jong-il (1941-2011) | KIM Yong-suk (1947) | KO Yong-hui (1952-2004) | KIM Ok (1964) | KIM Man-il (1944-1947) | JANG Song-taek (1946-2013) | KIM Kyong-hui (1946) | KIM Kyong-jin (1953) | KIM Pyong-il (1954) | KIM Sun-kum | KIM Yong-il (1957) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KIM Hye-gyong (1968) | SHIN Jong-hui (1980) | KIM Jong-nam (1971-2017) | LI Hye-kyong (1970) | KIM Sul-song (1974) | KIM Jong-chol (1981) | KIM Jong-un (1984) | RI Sol-ju (1989) | CHOE Song | KIM Yo-jong (1987) | JANG Kum-song (1977-2006) | JANG Kim-song (1979) | KIM Eun-song | KIM In-kang | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
KIM Kum-sol (1997) | KIM Jimmy (1997) | KIM Han-sol (1995) | KIM Sol-hui (1998) | KIM ?????? (2010) | KIM Ju-ae (2012) | KIM ?????? (2017) | CHOE ?????? (2015) | CHOE ?????? (2018) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Bibliographie
- [Dayez-Burgeon 2014] Pascal Dayez-Burgeon, La dynastie rouge, Perrin, .
- .
Filmographie
- Dans la peau de Kim Jong-un, documentaire de 61 minutes diffusé sur Arte en 2014[252].
- L'Interview qui tue !, film américain parodique centré sur Kim Jong Un et sa mort, dont la diffusion a suscité une vive réaction du régime nord-coréen.
- Kim Kong, minisérie de télévision en 3 épisodes diffusés sur Arte le , dont le personnage du « gouverneur » est largement inspiré par Kim Jong Un.
Distinctions
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite de la République de Guinée.
Notes et références
Notes
- Le titulaire de la fonction de chef d'État, était avant 2019 le président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême.
- Kim Jong-Un a été premier secrétaire du parti du 11 avril 2012 au 9 mai 2016 puis président du parti du 9 mai 2016 au 11 janvier 2021 puis secrétaire général du parti depuis le 11 janvier 2021
- En coréen, le postnom Jong-un ou Jong Un se prononce /tsɔŋ.ɯn/ quand il est prononcé isolément.
Références
- « Corée du Nord: Kim Jong-un a un troisième enfant », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Man without a face or birthday » [archive du ] (consulté le )
- « Agence de Presse Yonhap », sur french.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Les confidences de la tante de Kim Jong-Un sur son neveu », sur lesechos.fr, (consulté le )
- « «Kim Jong-un serait comme son père: ambitieux, agressif et impitoyable» », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « BBC News - Profile: Kim Jong-il », sur news.bbc.co.uk (consulté le )
- The Asia Pacific Journal, « Ko Tae Mun, Ko Chung Hee, and the Osaka Family Origins of North Korean Successor Kim Jong Un | The Asia-Pacific Journal: Japan Focus », sur japanfocus.org (consulté le )
- « Kim Jong Woon and the Mangyongdae Lineage », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Kim Jong Eun Birth Manipulation Well Underway », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « The legend of Kim Jong-un… Mom was from Japan », Asian Correspondent, (lire en ligne, consulté le )
- « North Korean heir gets new palaces », Asian Correspondent, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un, le nouveau visage de la Corée du Nord », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )
- « For Kim Jong Un, a Choreographed Rise », San Antonio Express-News, (lire en ligne, consulté le )
- « North Korea: Kim Jung Un Was Able to Drive at Age 3 », The Inquisitr News, (lire en ligne, consulté le )
- « Aujourd'hui le monde – Magazine des astuces et trucs pour une meilleure qualité de vie », sur coree.aujourdhuilemonde.com (consulté le )
- « Kim Jong-Un aurait secrètement visité le Japon », 7s7, (lire en ligne, consulté le )
- « Corée du Nord: Kim Jong-Un a visité secrètement le Japon dans son enfance », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Report Unveils NK Heir Apparent`s Time in Switzerland : The DONG-A ILBO », sur english.donga.com (consulté le )
- « Boyhood Photo of N.Korea's Heir Apparent Revealed », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il's Son Dreamed of Nuke-Free World », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Photo of Kim Jong-il’s Heir Apparent at Age of 16 Unveiled », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- Marie Maurisse, « Kim Jong-un : une éducation suisse entourée de mystères », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- Ian Hamel, « Kim Jong-un, un ado presque comme les autres », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Classmates Recall Kim Jong-un's Basketball Obsession », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il?s Son Met Kobe Bryant? », ROK Drop, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en-US) Adam Martin, « The Strangest Things We've Learned About Kim Jong-un », The Atlantic, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-Un, timide mais féroce » (consulté le )
- The Korea Herald, « Kim Jong-un: North Korea's enigmatic heir apparent », The Korea Herald, (lire en ligne, consulté le )
- « Le sport était le principal centre d’intérêt de Kim Jong-Un: Actu - Actu - Le Matin » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- (en-US) « Yi Chol (a.k.a. Ri Chol) », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il's Man in Geneva 'to Retire' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Falletti, « Le «petit prince» rouge Kim Jong-un prend les commandes », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Ces médecins français au chevet de Kim Jong-il », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « LHebdo - Archives » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Agence de Presse Yonhap », sur french.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Kim Jong-un, des études en Suisse à la dictature | Tribune de Genève » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- Martin Fricker, « North Korea leader Kim Jong-un’s schooldays in Switzerland revealed », mirror, (lire en ligne, consulté le )
- « Aujourd'hui le monde – Magazine des astuces et trucs pour une meilleure qualité de vie », sur coree.aujourdhuilemonde.com (consulté le )
- Sputnik, « Kim Jong-un, grand successeur de la cause révolutionnaire du Juché », sur fr.rian.ru (consulté le )
- « 'He couldn't speak English, didn't pass any exams and was obsessed with basketball and computer games': Kim Jong Un's Swiss school days revealed », Mail Online, (lire en ligne, consulté le )
- « UK daily describes Kim Jong Un`s school life in Swiss capital : The DONG-A ILBO », sur english.donga.com (consulté le )
- « Past news » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Mystery Shrouds N.Korea's Heir Apparent », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « No Evidence of Jong Woon as Successor to Kim Jong Il », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Propaganda About N.Korean Heir Apparent Surfaces », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Swirling Rumors Cast Doubt on Propaganda », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Wet Behind the Ears: Profile of Kim Jong Eun », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « NK heir Kim Jong-un masterminded artillery strike », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- « ANALYSIS / An uphill battle for Kim Jong Un - AJW by The Asahi Shimbun » [archive du ], sur AJW by The Asahi Shimbun (consulté le )
- « Topic: 박사학위가 갖고 탈북한 김흥광박사와 박찬모 과학재단 전이사장이 보는 북한의 가까운 미래 | WorkingUS.com », sur www.workingus.com (consulté le )
- « Kim Jong-un : son ancienne petite amie Hyon Song-wol fusillée », L'Internaute, (lire en ligne, consulté le )
- lefigaro.fr, « L'ex-petite amie de Kim Jong Un aurait été exécutée », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un aurait fait fusiller son ex », La Libre.be, (lire en ligne, consulté le )
- « Foreign Policy: The Rise of Kim Jong-Un », NPR.org, (lire en ligne, consulté le )
- John Pike, « Leadership Succession Recent Developments - Democratic People's Republic of Korea (DPRK) », sur www.globalsecurity.org (consulté le )
- James Brooke, « North Korea Is Said to Plan for Dynasty's Next Generation », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong Un | cogitASIA CSIS Asia Policy Blog », sur cogitasia.com (consulté le )
- « Corée du Nord : longue vie au « Grand Successeur » », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
- Asia Time Online, « Asia Times Online :: Korea News and Korean Business and Economy, Pyongyang News », sur www.atimes.com (consulté le )
- RTBF, « Kim Jong-Il opéré après une attaque cérébrale », sur www.rtbf.be, (consulté le )
- (en) « BBC NEWS | Asia-Pacific | N Korea 'names Kim's successor' », sur news.bbc.co.uk (consulté le )
- « Corée du Nord : Kim Jong-il aurait choisi son troisième fils pour successeur », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Le Point, magazine, « Archives - Le Point.fr », sur Le Point.fr (consulté le )
- « Idolization of Kim Jong Eun Began in January 2009 », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Kim Jong-un succède à Kim Jong-il à Pyongyang, selon les renseignements sud-coréens | Corée Information » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Kim Jong-il's 3rd Son Tapped as Next N.Korean Leader », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Telegram Confirms Kim Jong-il Successor », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « N.Korea Succession 'Telegram' Baffles Watchers », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « La Corée du Nord met le visage de Kim Jong-un à la Une », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
- « Spy Agency Confirms NK Leaders 3rd Son as Successor », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il's 3rd Son 'Chosen as Heir' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong Eun Elected to SPA in 2009 », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « The Rapid Rise of Kim Jong-un », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- lefigaro.fr, « Le fils de Kim Jong-il élu au parlement », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20150402094442/http://www.kcna.co.jp/calendar/2009/03/03-09/2009-0309-017.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Man without a face or birthday » [archive du ] (consulté le )
- « Report: Kim Jong-il's Son Appointed as Head of Spy Agency », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Power Shift in Sight », sur Radio Free Asia (consulté le )
- « The Ghost of the Morningstar General Haunts the New Year », sur North Korea Leadership Watch, (consulté le )
- (en-US) « Kim Jong Un Heading North Korean Intelligence Agency », Strategic Intelligence Service, (lire en ligne, consulté le )
- « NIC: Kim Jong-un in charge of intelligence », sur North Korean Economy Watch (consulté le )
- « Kim Jong-il's Son 'Effectively Control Security Forces' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Kim Jong Un », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Linda Cernak, Totalitarianism, ABDO, , 160 p. (ISBN 978-1-61714-795-1, lire en ligne)
- « Kim Jong-un in charge of intelligence: Source », sur Korea JoongAng Daily (consulté le )
- « North Korea, Land Of The Rising Son », NPR.org, (lire en ligne, consulté le )
- John Pike, « Kim Jong-un (Kim Jong Woon) - Leadership Succession - Democratic People's Republic of Korea (DPRK) », sur www.globalsecurity.org (consulté le )
- « Young Mystery General Spotted Trailing Kim Jong-il », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il Heir 'Elected as Delegate to Party Congress' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Falletti, « La Corée du Nord attend Kim Jong-un », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20150402112944/http://www.kcna.co.jp/item/2010/201009/news27/20100927-17ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20150518090021/http://www.kcna.co.jp/item/2010/201009/news28/20100928-27ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012042918/http://www.kcna.co.jp/item/2010/201009/news28/20100928-28ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Une nouvelle photo du mystérieux Kim Jong-un », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Thousands gather in snow to mourn Kim Jong Il », Houston Chronicle, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012050606/http://www.kcna.co.jp/item/2010/201010/news10/20101010-07ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Corée du Nord : première apparition publique de Kim Jong-un », sur Le Monde.fr (consulté le )
- Mark Mcdonald, « Kim Jong-il’s Son Is Reportedly Given No. 2 Post », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un » (consulté le )
- « Kim Jong-un Gets Promoted », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un Nonplussed by Binoculars », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Naenara » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Kim Jong-il's Eldest Son 'in the Dark but Not in Exile' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « N.Korean Heir Apparent Linked to Assassination Plot », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « The Tenuous Position of Kim Jong-il's Eldest Son », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- lefigaro.fr, « Kim Jong-Nam s'est rendu à Pyongyang », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-il's eldest son in secret visit to North Korea », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- « Why Kim Jong-un's Birthday Passed Without Fanfare », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « KBS WORLD Radio », sur world.kbs.co.kr (consulté le )
- By Aidan Foster-Carter, « Inside the mind of North Korea's Kim Jong-il », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- Asia Time Online, « Asia Times Online :: Korea News and Korean Business and Economy, Pyongyang News », sur atimes.com (consulté le )
- « Kim Jong-un 'Masterminded Attacks on S.Korea' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Coping with the North Korean Survival Game: The Cheonan Incident and Its Aftermath », sur www.eai.or.kr (consulté le )
- « Time Bomb on the Korean Peninsula: North Korea-China Border », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Credit for "Self-Defense" at Yeonpyeong Goes Kim Jong Eun's Way », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Yeonpyeong Used in UDW Greatness Push », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Kim Jong-un Groomed to Gain Control of Military », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Blue House Suspects Jong Eun in China », sur www.dailynk.com (consulté le )
- (en-GB) « Profile: Kim Jong-un, North Korea's supreme commander », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- « NIS Believes Kim Jong-il's Heir Came Along on China Trip », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Vice Marshall Jo, Kim loyalist, dies », sur Korea JoongAng Daily (consulté le )
- « Kim Jong-un Consolidates Position as Party Bigwig Dies », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Alain Barluet, « Pyongyang : les coulisses de la transition », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Purges 'Ensure Kim Jong-un's Succession' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un Unleashes Reign of Terror », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « N.Korea Purges Deputy Spy Chief », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un Attends 1st Summit », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « Agence de presse Yonhap », sur french.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Choe Ryong Hae to OGD? [revised 13 JAN 2018] », sur North Korea Leadership Watch, (consulté le )
- Alastair Gale, « North Korea Leader Kim Jong Il Has Died », sur WSJ (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012023226/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news19/20111219-06ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Corée du Nord: Qui est Kim Jong-un? », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un. L’hommage à son père », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012033214/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news20/20111220-19ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012031012/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news23/20111223-59ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Au-delà de la plage: Varadero a de tout, pour tous les goûts, jour et nuit », Métro, (lire en ligne, consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012030316/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news24/20111224-88ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141012022802/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news27/20111227-63ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Kim Jong-il Laid to Rest », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- lefigaro.fr, « Kim Jong-Un 'commandant suprême' », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim jong-un, "commandant suprême" selon un journal de Pyongyang », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Zone International - ICI.Radio-Canada.ca, « Kim Jong-un, commandant suprême selon l'organe officiel de Pyongyang », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Philippe Pons, « L'armée nord-coréenne adoube Kim Jong-un », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « N.Korea declares Kim Jong-Un commander of military », Google News, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Sébastien Falletti, « Corée du Nord : Kim Jong-un aux commandes de l'armée », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « La Corée du Nord se prépare à la succession de Kim Jong-il », sur euronews, (consulté le )
- « A ruthless sister risks becoming North Korea's next ruler », The Daily Star Newspaper - Lebanon, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Younger Kim Named Top General », sur Radio Free Asia (consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20141016194624/http://www.kcna.co.jp/item/2010/201009/news28/20100928-26ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- (en-US) « Kim Kyong Hui », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Jang Song Taek », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- « Jang Song Taek Biographical Sketch », sur North Korea Leadership Watch, (consulté le )
- « Pyongyang prône la fin de l'affrontement avec la Corée du Sud », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- (en)North Korean Economy Watch, « North Korea assesses three years of Byungjin Policy », sur North Korean Economy Watch, (consulté le )
- (fr)Dorian Malovic, « En Corée du Nord, Kim Jong Un accorde autant d’importance à l’économie qu’au nucléaire », sur La Croix, (consulté le )
- (en)North Korean Economy Watch, « North Korea », sur North Korean Economy Watch, (consulté le )
- (fr)Julien Duriez, « En Corée du Nord, Kim Jong Un accorde autant d’importance à l’économie qu’au nucléaire », sur La Croix, (consulté le )
- « Corée du Nord : Kim Jong-Un a-t-il fait dévorer son oncle par des chiens ? », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Non, Kim Jong-un n'a pas jeté son oncle à des chiens affamés », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Falletti, « Kim Jong-un écarte son oncle pour dominer la Corée du Nord », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Le régime nord-coréen renforce la terreur intérieure », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « La Corée du Nord, royaume ermite ou État chattemite? », sur Le Huffington Post (consulté le )
- (en-GB) « North and South Korea 'agree to talks' », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Falletti, « Le dictateur stratège de Pyongyang brise son isolement », Le Figaro, samedi 10 / dimanche 11 mars 2018, pages 2-3.
- (en) Ha Yoon Ah, « [CORRECTION] Source: Kim Jong Un recently received heart surgery », sur Dailynk.com
- (en) Jim Sciutto, Chief National Security Correspondent, « US source: North Korean leader in grave danger after surgery », sur CNN (consulté le )
- (en-GB) Laura Bicker, « Kim Jong-un illness rumours denied by South Korea », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « N. Korea Dictator Kim Jong-un Reportedly Dead After Botched Heart Surgery », sur TMZ (consulté le )
- (en) « Kim Jong Un seen to be walking around in Wonsan, says U.S. official », sur www.donga.com (consulté le )
- « La Chine a envoyé des experts médicaux auprès de Kim Jong-un », sur parismatch.com (consulté le ).
- « Corée du Nord : Kim Jong-un réapparaît en public après trois semaines », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-Un est-il mort? Voici le nouveau détail étrange qui vient relancer les rumeurs sur le décès du leader de la Corée du Nord », sur sudinfo.be, (consulté le )
- (en) Ciaran McGrath, « Kim Jong-un dead? Mysterious removal at major square hints at major announcement - expert », sur Express.co.uk, (consulté le )
- Paris Match, « Kim Jong Un reparaît, la Corée du Nord annonce "renforcer" sa dissuasion nucléaire », sur parismatch.com (consulté le )
- « Trois questions sur les tensions entre la Corée du Nord et son voisin du Sud », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « La Corée du Nord a détruit le bureau de liaison avec le Sud », sur www.rfj.ch (consulté le )
- « La Corée du Nord fait voler en éclats le bureau de liaison avec la Corée du Sud », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Corée du Nord : Kim Jong-un présente ses excuses après avoir abattu un Sud-Coréen », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Un tribunal de Séoul condamne Kim Jong-un à verser 134 000 euros à des Sud-Coréens », sur RFI, (consulté le )
- « Corée du Nord: un nouveau missile balistique dévoilé lors d'un défilé militaire géant », sur BFMTV (consulté le )
- « Kim Jong-Un pleure pendant son discours lors d’un défilé militaire », sur CNEWS (consulté le )
- (ko) « 북한 노동당 규약 주요 개정 내용 », Yonhap News Agency, (consulté le )
- « En exhibant « l'arme la plus puissante du monde », Kim Jong-un tente d'attirer l'attention de Joe Biden », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « La Voix de la Corée », sur vok.rep.kp (consulté le ).
- 진화영, « (5e LD) Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un élevé au rang de secrétaire général du Parti », sur yna.co.kr, (consulté le ).
- « Corée du Nord : un changement économique inavouable mais bien réel », Europe 1, (lire en ligne)
- « Kim Jong Eun Rising Prefix Ladder », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Ce que l'on sait de Kim Jong-un, le "grand successeur" de Kim Jong-il », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
- « https://web-beta.archive.org/web/20150311064222/http://www.kcna.co.jp/item/2011/201112/news19/20111219-04ee.html » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- The Korea Herald, « Succession groundwork underway in N. Korea », The Korea Herald, (lire en ligne, consulté le )
- « Chef Alleges Jong Woon Designated 15 Year Ago », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Corée du Nord. La succession en marche [Vidéo] », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le )
- « KBS WORLD Radio », sur world.kbs.co.kr (consulté le )
- « Condamnations internationales du tir nord-coréen », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « North Korean leader's son is 'Brilliant Comrade' » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Birthday of Kim Jong-il Heir 'to Become National Holiday' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Pons, « Un nouveau dirigeant méconnu Jong-un, le troisième des Kim », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « N.Korea officially announces Kim Jong-un’s rule », The Hankyoreh, (lire en ligne, consulté le )
- « Corée du Nord : Kim Jong-un célébré en "génie militaire" le jour de son anniversaire », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
- « Documentary Propaganda par Excellence », sur www.dailynk.com (consulté le )
- Le Point, magazine, « Kim Jong-Un célébré en "génie militaire" le jour de son anniversaire », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Arnaud de La Grange, « Kim Jong-un en phase de «légitimation» », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un 'Loves Nukes, Computer Games and Johnny Walker' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « BBC NEWS | Asia-Pacific | North Korea's secretive 'first family' », sur news.bbc.co.uk (consulté le )
- « Kim Crushed 70 Invaders! », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Kim Jong-il dead: family tree », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- The Asia Pacific Journal, « Ko Tae Mun, Ko Chung Hee, and the Osaka Family Origins of North Korean Successor Kim Jong Un | The Asia-Pacific Journal: Japan Focus », sur japanfocus.org (consulté le )
- « Youthful Pictures of Kim Jong-un's Mother Resurface », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « YONHAP NEWS », sur english.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Who Is to Become the Successor? », sur www.dailynk.com (consulté le )
- (en-US) « Kim Cho’ng-ch’ol (Kim Jong Chol) », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- « YONHAP NEWS », sur english.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Where are Kim Jong-un’s siblings? », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Kim Jong Nam (Kim Cho’ng-nam) », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- The Associated Press, « Act III: A Son Begins to Rise in North Korea », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Kim So’l-song (Kim Sul Song) », North Korea Leadership Watch, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un to Embrace Chinese-Style Reform, Says Former Chef », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- « PORTRAIT. Kim Jong-Un, dans les pas de son père », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « New NK leader seen solidifying power by resembling grandfather », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Hamish McDonald, « Father knows best: son to maintain status quo », The Sydney Morning Herald, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « N.Korea Releases 1st Photo of Kim Jong-un », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « ::::: Open Radio for North Korea ::::: » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Day of the Sun to Help Elevate Successor », sur www.dailynk.com (consulté le )
- (en) By Julian Ryall in Tokyo, « Kim Jong-un rumoured to have undergone plastic surgery », Telegraph.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- « Activist claims NK's heir apparent received plastic surgery six times | YONHAP NEWS », sur english.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Agence de presse Yonhap », sur french.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- « Non, l'ex de Kim Jong-Un n'est pas morte », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Kim Jong-un married in 2010: report », koreatimes, (lire en ligne, consulté le )
- « Rumormill: Kim Jong Eun Married? », sur www.dailynk.com (consulté le )
- « Kim Jong Un Hosts New Year’s Banquet », sur North Korea Leadership Watch, (consulté le )
- (en) « Kim Jong-un 'Got Married' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Kim Jong-il 's Sons 'Had Kids Last Year' », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Falletti, « La femme mystère dans l'ombre de Kim Jong-un », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Corée du Nord : la famille Kim sagrandit | Corée Information » [archive du ], sur web-beta.archive.org (consulté le )
- « Corée du Nord : Kim Jong-eun s'est marié — Wikinews », sur fr.wikinews.org (consulté le )
- (en-GB) « North Korea leader Kim Jong-un married to Ri Sol-ju », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Choe Sang-hun, « North Korea Mystery Woman? Turns Out She’s the First Lady », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Corée du Nord : Ju Ae, la fille de Kim Jong-un, future héritière ? », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Qui est Ju Ae, la «princesse» de Pyongyang, deuxième fille de Kim Jong-un ? », sur parismatch.com, (consulté le )
- (en) « N.Korean Journalists Hail Kim Jong-un », The Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Choe Sang-Hun, « Kim Jong-un Lost Weight. No One Knows How or Why. », The New York Times, .
- (en) « Who Is the Dear Leader's Rumored Successor Kim Jong-un? », Chosun Ilbo, (lire en ligne, consulté le )
- Arnaud de la Grange, « Kim Jong-il ou les mystères d'une dynastie rouge », Le Figaro, (consulté le )
- (en-US) « Kim Jong-un: North Korea's Kim Anoints Youngest Son As Heir » [archive du ], sur HuffPost, (consulté le )
- (en) « Kim Jong Woon, Suffering from High-Blood Pressure, Diabetes », sur dailynk.com (consulté le )
- (en) « ‘Kim Jong-un started smoking as a teenager’ », The Korea Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Spin the Successor Merry-Go-Round », sur dailynk.com (consulté le )
- (en) Bill Powell, « North Korea's Next Kim: Dad's Favorite, Kim Jong Un »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Time, (ISSN 0040-781X, consulté le )
- (en) « Speculation Varies on Kim Jong-il's Successor »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur english.yonhapnews.co.kr (consulté le )
- (en) Roh Suk-jo et Kim Myong-song, « Kim Jong-un Makes 1st Public Appearance Since Rocket Failure », sur Chosun Ilbo, (consulté le )
- (en) Chae Sang-woo, « Health Concerns Surrounding Kim Jong Un: Acne or Deeper Issues? », Gangnam Times, (lire en ligne , consulté le )
- « Dans la peau de Kim Jong-un | ARTE » [archive du ] (consulté le )
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Kim Jong-un sur nkleadershipwatch.wordpress.com
- (en) Kim Jong-un sur DPRK news
- (en) North Korea's Young Leader on Show – reportage par The New York Times