Hockey sur glace aux Jeux olympiques

compétition de hockey sur glace

Le hockey sur glace fait sa première apparition aux Jeux olympiques pour les hommes en 1920 à l'occasion des Jeux olympiques d'été d'Anvers, et en 1998 pour les femmes. Il s'agit d'un événement international important au même titre que les championnats du monde. Entre 1920 et 1968, les éditions des jeux ont d'ailleurs compté comme classement pour le championnat du monde. Le tournoi masculin est composé de douze nations tandis que le tournoi féminin n'en contient que huit.

Hockey sur glace aux Jeux olympiques
Description de l'image Olympic rings without rims.svg.
Généralités
Sport Hockey sur glaceVoir et modifier les données sur Wikidata
1re apparition Anvers, 1920
Organisateur(s) CIO
Éditions 24e en 2018
Périodicité Tous les 4 ans
Épreuves 2 en 2018

Palmarès
Tenant du titre masculin Finlande
féminin Canada
Plus titré(s) Jayna Hefford (4)
Hayley Wickenheiser (4)
Plus médaillés Jayna Hefford (5)
Hayley Wickenheiser (5)
Meilleure nation Canada
(14 titres et 23 médailles)
Pour la dernière compétition voir :
Hockey sur glace aux Jeux olympiques de 2022

Historique modifier

La domination canadienne modifier

Alors que le hockey sur glace fait son apparition aux Jeux de 1920, le jeu cousin, le hockey sur gazon existe depuis 1908[1]. Les jeux d'Anvers voient donc l'évolution de plusieurs sports d'été mais également du hockey sur glace. 1920 est également la première édition des Jeux où le Serment olympique est prononcé par un athlète. Victor Boin est le premier athlète à prononcer le Serment ; il s'agit d'un sportif belge participant aux épreuves d'escrime après avoir participé aux épreuves de water-polo en 1908 et de 1912[2],[3]. Outre ses qualités de sportif, Boin est le créateur du premier club de hockey sur glace en Belgique en décembre 1903 : la Fédération des Patineurs de Belgique[4].

La Ligue Internationale de hockey sur glace, admet deux nations nord-américaines — le Canada et les États-Unis — en revanche, les perdants de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne et l'Autriche, sont exclus d'une participation olympique. Ce fut l’unique édition où les équipes comptèrent sept joueurs, au lieu des six actuels[5].

Pour la première édition du tournoi, sept équipes participent et il est décidé de distribuer les médailles selon le « système Bergvall », formule un peu compliquée. Ainsi, un premier tour est réalisé avec les sept équipes. Une de ces sept équipes est tirée au sort et exemptée du premier tour. Les vainqueurs se rencontrent puis une finale est organisée à l'issue de laquelle, la médaille d'or est donnée à la meilleure équipe. Par la suite, les trois équipes éliminées par l'équipe championne participent à une seconde phase avec une équipe exemptée de premier tour. L'équipe qui sort victorieuse de ce second tour reçoit la médaille d'argent. Finalement, les trois équipes éliminées par les deux équipes médaillées se rencontrent dans une troisième phase afin d'attribuer la médaille de bronze[6]. Cette première édition est remportée par l'équipe du Canada qui est en fait l'équipe des Falcons de Winnipeg détentrice de la Coupe Allan[7].

Les Jeux olympiques d'hiver ne voient le jour qu'en 1924 à Chamonix le hockey et les épreuves de patinage artistique intègrent donc les jeux d'hiver alors que ces deux équipes avaient déjà eu lieu lors des éditions des jeux d'été — le patinage artistique a été fait lors Jeux olympiques d'été de 1908 à Londres[8]. Encore une fois, l'épreuve, à laquelle participent huit nations, est remportée par l'équipe du Canada. Lors des neuf premières éditions des jeux, le Canada est représenté par une équipe amateur complète[9] et non pas une sélection de joueurs comme les autres équipes. Lors de ces neuf éditions, les Canadiens vont systématiquement monter sur le podium final avec six médailles d'or, deux d'argent et une de bronze en 1956[10].

La domination soviétique modifier

L’URSS présente pour la première fois une sélection pour affronter l’Allemagne de l’Est en et dès ce premier match, les soviétiques marquent les esprits en battant les joueurs allemands chez eux, à Berlin, sur le score de 23 buts à 2[11]. L’URSS intègre en 1952 la Fédération internationale de hockey sur glace puis participe à ses premiers Jeux olympiques en 1956 et ils raflent alors la médaille d'or[12]. L'équipe va dépasser tout le monde en inscrivant en sept rencontres 40 buts et n'en concédant que 9. Vsevolod Bobrov, joueur réchappé du crash du VVS Moscou en 1950[13], fait partie de l'équipe championne olympique.

Après le Canada, c'est donc au tour des Soviétiques de dominer les jeux pendant près de quarante ans avec, entre 1956 et 1992, toujours un pied sur le podium, huit médailles d'or, une d'argent et une de bronze[14]. Pendant ces quarante ans, la Tchécoslovaquie est assez régulièrement présente sur le podium[15]. Pour essayer de contrer les Soviétiques, le sélectionneur canadien va essayer de changer son approche : au lieu d'envoyer les champions amateurs, c'est une sélection de joueurs qui rejoint l'édition de 1964. Ces joueurs sont tous amateurs et certains sont même universitaires. Malgré un match URSS-Canada disputé, c'est encore une fois les Soviétiques qui remportent la médaille d'or[16].

Le tournoi de 1968 est joué en France à Grenoble et lors de cette édition, la France va découvrir le hockey sur glace au niveau international par l'intermédiaire des commentaires de Léon Zitrone. Ce tournoi est alors la source de créations de nombreuses patinoires en France[17]. Il s'agit également du dernier tournoi olympique servant à déterminer le classement du championnat du monde : en 1972 et 1976, un championnat du monde est organisé en même temps que les jeux — les deux championnats du monde sont remportés par les Tchécoslovaques et les deux tournois olympiques par les Soviétiques[18]. Lors de ce tournoi de 1972 qui se joue au Japon, seulement six équipes vont participer à la conquête de la médaille d'or : l'Allemagne de l'est, la Roumanie et la France se retirent de la compétition pour des raisons financières. Au niveau français, l'excuse officielle avancée est la non-compétitivité de l'équipe au niveau mondial — finalement cet argument est utilisé à deux reprises par les autorités françaises et la progression du hockey en France en est d'autant plus freiné[19].

Le « Miracle sur glace » modifier

 
Vladislav Tretiak, gardien de but soviétique.

Lors des XIIIe Jeux olympiques d'hiver, le tournoi de hockey va voir l'improbable victoire des États-Unis sur les Soviétiques lors des demi-finales. Ce match est par la suite désigné par le terme de « Miracle sur glace ».

Tous les pronostics plaidaient en la faveur de l’équipe soviétique à la conquête d’un cinquième titre olympique consécutif : l’entraîneur Viktor Tikhonov dirigeait des joueurs de légende tels Boris Mikhaïlov, Aleksandr Maltsev, Vladimir Petrov, Valeri Kharlamov et le gardien Vladislav Tretiak, sans oublier les jeunes talents Viatcheslav Fetissov et Sergueï Makarov.

L’équipe soviétique s’appuyait sur des joueurs expérimentés au contraire de l’équipe américaine formée des meilleurs joueurs universitaires, donc jeunes et inexpérimentés ; l’entraîneur Herb Brooks choisissant des amateurs en lieu et place des joueurs professionnels de la Ligue nationale de hockey[20]. Une semaine avant le début du tournoi, un match préparatoire fut organisé au Madison Square Garden de New York, le score fut sans appel et les États-Unis reçurent une véritable correction par les Soviétiques, s’inclinant 10 à 3.

Dans une patinoire acquise à la cause des Américains, rapidement Kroutov détourne un tir d'Alekseï Kassatonov, hors de portée du gardien américain Jim Craig pour le premier but soviétique. Les Américains parviennent à revenir au score par l’intermédiaire de Buzz Schneider mais les Soviétiques reprennent l’avance par Makarov. À une seconde de la fin de la première période sur un tir lointain de Christian, mal dégagé par Tretiak, Johnson parvient à égaliser.

Au début de la deuxième période, l’entraîneur russe Tikhonov prend la décision de remplacer Tretiak par Vladimir Mychkine et Maltsev redonne l’avantage à l’URSS, tandis que Craig continue à arrêter toutes les offensives soviétiques. Les jeunes Américains réussissent une nouvelle fois à revenir au score par l’intermédiaire de Johnson en début de la troisième période. À dix minutes de la fin du match, Pavelich passe à Mike Eruzione, le capitaine américain, qui trompe la vigilance du gardien soviétique pour donner l’avantage aux Américains pour la première fois du match. Deux jours plus tard, les États-Unis ont réussi à battre la Finlande 4 à 2 pour remporter leur seconde médaille d'or olympique de leur histoire[21],[22].

À l'occasion de son centenaire, la Fédération internationale de hockey va sacrer le « Miracle sur glace » comme l'événement numéro un de son histoire[23].

L'époque contemporaine modifier

 
Finale de 1998 entre les Tchèques et les Russes.

Lors des jeux de 1980, une nouvelle équipe commence à faire parler d'elle : la Suède. L'équipe va remporter en 1980, et lors des deux éditions suivantes, la médaille de bronze. La Fédération internationale décide également en 1980 de supprimer le championnat du monde lorsque les Jeux se déroulent en même temps.

1988 va être la dernière édition — et la dernière médaille d'or — à laquelle vont participer les Soviétiques avant la chute de l'URSS et la mise en place de la Communauté des États indépendants, CEI qui remporte tout de même l'édition 1992[24].

Le tournoi de 1998 va être un tournoi de changement : pour la première fois, le hockey féminin prend part aux Jeux olympiques d'hiver[25] avec la victoire des Américaines emmenées par Cammi Granato[26]. C'est également la première fois que le Comité olympique décide d'autoriser le renfort des joueurs d'une des meilleures ligues au monde : la Ligue nationale de hockey. Finalement, ce sont les Tchèques qui vont remporter la médaille d'or portés par Jaromír Jágr en attaque et Dominik Hašek impérial dans ses buts[27].

Règles de compétitions modifier

 
Échauffement des États-Unis aux Jeux de Turin, en 2006.

Les règles sont les mêmes que les règles classiques de hockey sur glace et sont les mêmes pour le tournoi féminin et masculin. Les règles de la Fédération internationale de hockey sur glace sont utilisées et non pas celles de la Ligue nationale de hockey. Les règles principales sont les suivantes[28] :

  • Pas plus de six joueurs d'une même équipe sur la glace,
  • la partie est composée de trois tiers temps de 20 minutes, avec deux pauses de 15 minutes, les équipes changent de côté à chaque tiers temps. Si les deux équipes sont toujours à égalité, une prolongation de 5 minutes avec arrêt au premier but marqué a lieu, et s'il y a toujours égalité une série de tirs au but détermine le vainqueur (sauf pour les matchs à élimination directe où la prolongation peut aller jusqu'à 20 minutes avec arrêt au premier but marqué). La prolongation pour le match de la médaille d'or est de 20 minutes au lieu des cinq minutes classiques.

Événements modifier

= Épreuves officielles

Épreuve 1920 1924 1928 1932 1936 1948 1952 1956 1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1994 1998 2002 2006 2010 2014 2018 2022
Hommes
Femmes

Palmarès modifier

Hommes modifier

 
Joe Sakic avec l'équipe du Canada lors des Jeux olympiques de 2006.
 
États-Unis - Lettonie en 2006.
Classement par année
Épreuve Lieu      
1920 Anvers   Canada   États-Unis   Tchécoslovaquie
1924 Chamonix   Canada   États-Unis   Grande-Bretagne
1928 Saint-Moritz   Canada   Suède   Suisse
1932 Lake Placid   Canada   États-Unis   Allemagne
1936 Garmisch   Grande-Bretagne   Canada   États-Unis
1948 Saint-Moritz   Canada   Tchécoslovaquie   Suisse
1952 Oslo   Canada   États-Unis   Suède
1956 Cortina   Union soviétique   États-Unis   Canada
1960 Squaw Valley   États-Unis   Canada   Union soviétique
1964 Innsbruck   Union soviétique   Suède   Tchécoslovaquie
1968 Grenoble   Union soviétique   Tchécoslovaquie   Canada
1972 Sapporo   Union soviétique   États-Unis   Tchécoslovaquie
1976 Innsbruck   Union soviétique   Tchécoslovaquie   Allemagne de l'Ouest
1980 Lake Placid   États-Unis   Union soviétique   Suède
1984 Sarajevo   Union soviétique   Tchécoslovaquie   Suède
1988 Calgary   Union soviétique   Finlande   Suède
1992 Albertville   Équipe unifiée de l’ex-URSS   Canada   Tchécoslovaquie
1994 Lillehammer   Suède   Canada   Finlande
1998 Nagano   Tchéquie   Russie   Finlande
2002 Salt Lake City   Canada   États-Unis   Russie
2006 Turin   Suède   Finlande   Tchéquie
2010 Vancouver   Canada   États-Unis   Finlande
2014 Sotchi   Canada   Suède   Finlande
2018 Pyeongchang   Athlètes olympiques de Russie   Allemagne   Canada
2022 Pékin   Finlande   ROC   Slovaquie

Femmes modifier

Classement par année
Épreuve Lieu      
1998 Nagano   États-Unis   Canada   Finlande
2002 Salt Lake City   Canada   États-Unis   Suède
2006 Turin   Canada   Suède   États-Unis
2010 Vancouver   Canada   États-Unis   Finlande
2014 Sotchi   Canada   États-Unis   Suisse
2018 Pyeongchang   États-Unis   Canada   Finlande
2022 Pékin   Canada   États-Unis   Finlande

Tableau des médailles modifier

Le tableau ci-dessous présente le bilan, par nation (hommes et femmes confondus), des médailles obtenues en hockey sur glace lors des Jeux olympiques d'hiver, de 1920 à 2022. Le rang est obtenu par le décompte des médailles d'or, puis en cas d'ex æquo, des médailles d'argent, puis de bronze.

Rang Nation Or Argent Bronze Total
1   Canada 14 6 3 23
2   Union soviétique
  Équipe unifiée de l'ex-URSS
  Russie
  Athlètes olympiques de Russie
  ROC
9 3 2 14
3   États-Unis 4 12 2 18
4   Suède 2 4 5 11
5   Grande-Bretagne 1 0 1 2
  République tchèque 1 0 1 2
6   Tchécoslovaquie 0 4 4 8
7   Finlande 1 2 8 11”
8   Allemagne[29] 0 1 2 3
9   Suisse 0 0 3 3
10   Slovaquie 0 0 1 1
Total 32 32 32 96

Statistiques modifier

Palmarès des médaillés (Hommes)
Rang Équipe      
1   Canada 9 4 3
2   Union soviétique
  Équipe unifiée de l'ex-URSS
  Russie
  Athlètes olympiques de Russie
  ROC
9 3 2
3   États-Unis 2 8 1
4   Suède 2 3 4
5   Tchéquie 1 0 1
6   Grande-Bretagne 1 0 1
7   Tchécoslovaquie 0 4 4
8   Finlande 1 2 4
9   Allemagne[29] 0 1 2
10   Suisse 0 0 2
10   Slovaquie 0 0 1
Palmarès des médaillées (Femmes)
Rang Équipe      
1   Canada 5 2 0
2   États-Unis 2 4 1
3   Suède 0 1 1
4   Finlande 0 0 4
5   Suisse 0 0 1

Les athlètes participant aux Jeux modifier

Meilleurs pointeurs modifier

 
Teemu Selänne sous les couleurs des Ducks d'Anaheim de la LNH, meilleur pointeur en 1998 et 2006.

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Classement joueurs par année
Années Joueurs PJ B A Pts
1920   Herbert Drury 4 14 0 14
1924   Harry Watson 6 37 9 46
1928   Dave Trottier 3 12 3 15
1932   Walter Monson 6 7 4 11
1936   Hugh Farquharson 9 11 8 19
1948   Walter Halder 8 21 8 29
1952   William Gibson 8 15 7 22
1956   Jim Logan 8 7 5 12
1960   Fred Etcher 7 9 12 21
1964   Sven « Tumba » Johansson 7 8 3 11
1968   Anatoli Firsov 7 12 4 16
1972   Valeri Kharlamov 5 9 6 15
1976   Vladimir Chadrine 5 6 4 10
1980   Milan Nový 6 7 8 15
1984   Erich Kühnhackl 6 8 6 14
1988   Vladimir Kroutov 8 6 9 15
1992   Joé Juneau 8 6 9 15
1994   Žigmund Pálffy 8 3 7 10
1998   Teemu Selänne 5 4 6 10
2002   Mats Sundin 4 5 4 9
2006   Teemu Selänne 8 6 5 11
2010   Pavol Demitra 7 3 7 10
2014   Phil Kessel 6 5 3 8
2018   Nikita Goussev 6 4 8 12
2022   Juraj Slafkovský 7 7 0 7
Classement joueuses par année
Années Joueuses PJ B A Pts
1998   Riikka Nieminen 6 7 5 12
2002   Hayley Wickenheiser 5 7 3 10
2006   Hayley Wickenheiser 5 5 12 17
2010   Meghan Agosta 5 9 6 15
2014   Michelle Karvinen 6 5 2 7
2018   Alina Müller 6 7 3 10
2022   Sarah Nurse 7 5 13 18
 
Erich Kühnhackl, aujourd'hui entraîneur et ancien meilleur pointeur de l'édition de 1984.

Meilleurs joueurs modifier

Le fait de distinguer les meilleurs joueurs du tournoi date de 1956. Willard Ikola le gardien de but américain est sacré meilleur joueur à son poste, Nikolaï Sologoubov de l'URSS, meilleur défenseur et Jack McKenzie meilleur attaquant du tournoi malgré la troisième place de son équipe, le Canada[12]. Deux éditions plus tard, le comité de l'IIHF décide de nommer le Soviétique Boris Maïorov comme meilleur attaquant du tournoi et pourtant les deux entraîneurs soviétiques décident eux de remettre le trophée à Edouard Ivanov, défenseur de l'équipe. Lors de ce même édition, une équipe-type du tournoi est mise en place[16].

Équipe type de l'IIHF - Tournoi masculin
Édition Meilleur gardien Meilleur défenseur Meilleur attaquant
1956   Willard Ikola   Nikolaï Sologoubov   Jack McKenzie
1960   Jack McCartan   Nikolaï Sologoubov   Nisse Nilsson
1964   Seth Martin   František Tikal   Boris Maïorov
1968   Ken Broderick   Josef Horešovský   Anatoli Firsov
1972
1976
1980
1984
1988
1992
1994
1998   Dominik Hašek   Rob Blake   Pavel Boure
2002   Nikolaï Khabibouline   Chris Chelios   Joe Sakic
2006   Antero Niittymäki   Kenny Jönsson   Teemu Selänne
2010   Ryan Miller   Brian Rafalski   Jonathan Toews
2014   Carey Price   Erik Karlsson   Phil Kessel
2018   Danny aus den Birken   Viatcheslav Voïnov   Nikita Goussev
Équipe type de l'IIHF - Tournoi féminin
Édition Meilleure gardienne Meilleure défenseure Meilleure attaquante
1998
2002   Kim St-Pierre   Angela Ruggiero   Hayley Wickenheiser
2006   Kim Martin   Angela Ruggiero   Hayley Wickenheiser
2010   Shannon Szabados   Molly Engstrom   Meghan Agosta
2014   Florence Schelling   Jenni Hiirikoski   Michelle Karvinen
2018   Shannon Szabados   Jenni Hiirikoski   Alina Müller
2022

Notes et références modifier

  1. Historique du hockey sur gazon sur http://www.olympic.org.
  2. Site officiel de Victoir Boin sur « http://www.victor-boin.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. (en) Statistiques aux différents JO de Boin sur http://www.databaseolympics.com.
  4. Biographie de Boin sur « http://www.kbijf.be »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. CIO, « Historique du hockey sur glace aux Jeux olympiques », sur olympic.org (consulté le )
  6. Présentation de la première épreuve de hockey aux Jeux olympiques en 1920 sur http://www.passionhockey.com.
  7. (en) Liste des vainqueurs de la Coupe Allan, www.allancup.ca.
  8. La page des Jeux olympiques de Londres sur le site officiel du CIO, http://www.olympic.org.
  9. L'équipe qui représente le Canada est celle ayant remporté la Coupe Allan l'année précédente.
  10. (en) Présentation des résultats des Jeux pour l'équipe du Canada sur http://www.hockeycanada.ca.
  11. (en) Liste des matchs de l'URSS sur http://www.chidlovski.com.
  12. a et b Jeux olympiques de 1956 sur http://www.passionhockey.com.
  13. En 1950, un avion transportant le VVS Moscou va s'écraser en avion alors que l'équipe est en déplacement, http://www.passionhockey.com.
  14. (en) Résultats aux Jeux de l'équipe soviétique sur http://www.chidlovski.net.
  15. (cs) Résultats de la Tchécoslovaquie sur http://hokej.hansal.cz.
  16. a et b Jeux olympiques de 1964 sur http://www.passionhockey.com.
  17. Marc Branchu, Histoire du Hockey sur Glace en France, Alan Sutton, coll. « Mémoire du Sport », 2007 (ISBN 9782849107195).
  18. Championnat du monde 1972 sur http://www.passionhockey.com.
  19. Jeux olympiques de 1972 sur http://www.passionhockey.com.
  20. Les joueurs professionnels étaient inéligibles.
  21. Jeux olympiques de 1980 sur http://www.passionhockey.com.
  22. Page sur le Miracle sur la glace sur http://www.olympic.org.
  23. (en) Article sur le Miracle sur la glace sur http://www.iihf.com.
  24. Jeux olympiques de 1992 sur http://www.passionhockey.com.
  25. Innovation des jeux de 1998 sur http://www.olympic.org.
  26. Présentation du hockey sur glace féminin lors des Jeux de 1998 sur http://www.passionhockey.com.
  27. Jeux olympiques de 1998 sur http://www.passionhockey.com.
  28. Présentation du hockey aux Jeux olympiques sur http://www.olympic.org.
  29. a et b Allemagne de l'Ouest inclus