Garancières

commune française du département des Yvelines

Garancières
Garancières
La mairie.
Blason de Garancières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Maire
Mandat
Christian Lorinquer
2020-2026
Code postal 78890
Code commune 78265
Démographie
Gentilé Garanciérois
Population
municipale
2 447 hab. (2020 en augmentation de 3,47 % par rapport à 2014)
Densité 229 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 18″ nord, 1° 45′ 31″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 188 m
Superficie 10,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Garancières-La Queue-les-Yvelines
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Garancières
Liens
Site web mairie-garancieres78.fr

Garancières est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

GéographieModifier

SituationModifier

La commune de Garancières est située dans la plaine de Montfort-l'Amaury à 32 km à l'ouest de Versailles, la préfecture, et à 26 km de Rambouillet, la sous-préfecture.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophesModifier

Lieux-dits et écartsModifier

  • Haute Perruche, le Breuil, la Vieuvigne.

HydrographieModifier

 
Le ru de Millemont.

Le territoire communal est traversé d'ouest en est par le ru de Millemont et le ru des Fontaines provenant de La Queue-les-Yvelines au sud. Ces deux rus se jettent dans le ru de Garancières qui s'écoule vers Boissy-sans-Avoir.

Transports et voies de communicationsModifier

Réseau routierModifier

La commune est traversée par la route départementale 42 qui mène, vers l'est, à Boissy-sans-Avoir et Neauphle-le-Vieux et, vers l'ouest, à Béhoust et, au-delà, à Septeuil. La route départementale 155 est la rue Louis-Siou ou route de la Gare qui mène à La Queue-les-Yvelines. La route départementale 197 qui commence à proximité de la gare, traverse le sud du territoire communal pour mener, vers le sud-ouest, à Millemont et à la route nationale 12.

Desserte ferroviaireModifier

La ligne de Saint-Cyr à Surdon traverse le territoire communal. La commune possède une gare ferroviaire sur cette ligne, partagée avec la commune de La Queue-les-Yvelines : Garancières-La Queue. Elle se situe sur la ligne N du Transilien, sur la branche Paris Montparnasse-Dreux.

BusModifier

La commune est desservie par les lignes de l'établissement Transdev de Houdan :

  • 2 - Dammartin-en-Serve - Mairie ↔ Monfort l'Amaury - Collège Maurice Ravel (ligne scolaire),
  • 22 - Boissy-Sans-Avoir - Mairie ↔ Monfort l'Amaury - Collège Maurice Ravel,
  • Express 67 - Montigny-le-Bretonneux - Gare Routière Paul Delouvrier ↔ Houdan - Zac la Prévôté.
  • TAD : Transport A la Demande sur le territoire de Monfort l'Amaury & Houdan.

UrbanismeModifier

TypologieModifier

Garancières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garancières-La Queue-les-Yvelines, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 4 786 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

Occupation des solsModifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 15,0 % 156
Espaces verts urbains 1,5 % 16
Terres arables hors périmètres d'irrigation 65,1 % 676
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 9,8 % 102
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,5 % 26
Forêts de feuillus 6,1 % 63
Source : Corine Land Cover[9]

ToponymieModifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Waranceræ en 774[10] et 794[11], Warenceras[12] avant 829[11] et Warenceriae au IXe siècle[13], Garanceriæ en 1205[10], Garencerie en 1250[14], Garantiere en 1411 [15], Garrentieres en 1467 [16], Garantiere en 1494 [17], Garentieres en 1611 [16], Garancieres et Garantières en 1613[18], Garentiere en 1668[19], Garenciere en 1707[20], Garencière en 1738[21], Garantière en 1753[20], Garancière en 1768[22], Garencière en 1784[22].

Garancières, mot d'origine germanique Warenceras au IXe siècle, est un champ de garance, plante tinctoriale[12].
Charles Estienne, cite « Garancières près Montfort comme couvert de garance indigène et d’autres lieux de culture en Drouais, Évrecin et Beauce »[23].

HistoireModifier

AntiquitéModifier

Des habitats antiques ont été identifiés sur le territoire de la commune de Garancières, s'échelonnant du Ier siècle av. J.-C. au IIe siècle après J.-C., en particulier une villa gallo-romaine au lieu-dit la Mare à Jourdin[24].

Moyen-ÂgeModifier

C'est au IXe siècle, à l'époque carolingienne, qu’apparaît la première trace écrite de l'existence du village. Vers 825, Warenceras fait partie de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au même titre que Flexanville, Orgerus et d'autres villages des environs.

Après les troubles provoqués par les invasions des Normands, à la fin du IXe siècle, Garancières est intégrée au comté de Montfort et les seigneurs de Garancières sont les vassaux des comtes de Montfort. Le village fait alors partie des marches du royaume de France. Pendant les XIIe siècle et XIIIe siècle, Garancières connait un nouvel essor. Cette période est marquée par des défrichements et la création du village de Béhoust.

Nous avons les seigneurs en 1205 Ricardus de Garenceriae[25], et au XIIe siècle Dominus de Garanceriis homo ligus Ansoldus de Garancerus Johemus de Garanceriis[25]

Période ModerneModifier

À la fin du XVe siècle, le mariages d'Anne de Bretagne comtesse de Montfort rattachent définitivement la seigneurie de Garancières à la couronne de France.

Le XVIIe siècle est marqué par les aléas climatiques. Le refroidissement du climat, les inondations de 1650 et les épidémies causent une diminution de la population villageoise.

Finalement, au XVIIIe siècle, Garancières renoue avec la prospérité. Un réchauffement du climat et de meilleures récoltes permettent à la population de croître à nouveau. À l'époque le village est essentiellement agricole dont les cultures principales sont les vignes et les céréales. L'élevage est alors très peu pratiqué dans la commune. Durant cette période la qualité de vie ainsi que l'éducation s'améliorent dans l'ensemble du village. À titre d'exemple, 75 % de la population masculine sait lire en 1650.

Les troubles révolutionnaires affectent assez peu Garancières qui devient chef de canton en 1791. Elle perd ensuite ce titre très rapidement.

Le XIXe siècle est une période faste pour la commune due essentiellement à l'explosion de l'activité vinicole. En effet, le phylloxéra causant la quasi-disparition des vignobles du Midi, favorise ceux d’Ile-de-France. Quelques années plus tard, ce parasite touchera tout aussi durement la région qui perdit ses vignes en une dizaine d'années.

L'activité vinicole n'a jamais repris depuis lors. La monoculture céréalière s'est imposée depuis, accentuée par la modernisation et notamment la mécanisation de l'agriculture. Le paysage en est resté durablement marqué.

Politique et administrationModifier

Liste des mairesModifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1960 Marcel Erhard DVD Gérant de graineterie
Conseiller général du canton de Montfort-l'Amaury (1949 → 1964)
1960 1979 Yves Benoist    
1979 mars 1989 Pierre Poulayer    
mars 1989 En cours Christian Lorinquer[26] DVD Instituteur
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

JumelagesModifier

Politique environnementaleModifier

Population et sociétéModifier

DémographieModifier

Évolution démographiqueModifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2020, la commune comptait 2 447 habitants[Note 3], en augmentation de 3,47 % par rapport à 2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
798866821806880848823824823
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
774780791795750749741815905
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
865904907857854796803917930
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9021 0251 1931 3921 9232 2422 3312 3952 342
2020 - - - - - - - -
2 447--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âgesModifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 184 hommes pour 1 203 femmes, soit un taux de 50,40 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,8 
6,1 
75-89 ans
7,3 
18,8 
60-74 ans
17,4 
25,9 
45-59 ans
26,9 
15,8 
30-44 ans
16,5 
16,9 
15-29 ans
16,0 
16,2 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,3 
5,7 
75-89 ans
7,7 
13,4 
60-74 ans
14,5 
20,6 
45-59 ans
20,3 
19,8 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
17 
21,5 
0-14 ans
19,4 

EnseignementModifier

La commune possède[33] :

SportsModifier

La commune dispose d'un stade (terrain de football). Elle est également dotée d'un terrain de roller, un City stade, un skate Park et une balançoire, située au domaine de la Boissière

Manifestations culturelles et festivitésModifier

ÉconomieModifier

Culture locale et patrimoineModifier

 
La fontaine.
 
L'église Saint-Pierre.
 
Le monument aux morts.

Lieux et monumentsModifier

  • Église Saint-Pierre : édifice en pierre du XIIe siècle, inscrit monument historique le 17 février 1950[34].
  • Vestiges d'un ancien pigeonnier[35], la tour de Fresnay.
  • Abreuvoir du XVIIe siècle.
  • Château du Breuil du XVIe siècle[36].
  • Entre Garancières et Millemont, près du château du Moulinet[37], il y avait une rue (chemin) des Juifs. M. Walter Eytan, ancien ambassadeur d'Israël en France de 1959 à 1970, fait état d'une rue de la Synagogue, en bordure de forêt.

Personnalités liées à la communeModifier

  • Le général Claude-François de Malet (1754-1812), auteur d'une tentative de coup d'État contre Napoléon, fut propriétaire du château du Breuil.
  • Alice Staudenmann, a reçu le titre de Juste parmi les nations par le Comité pour Yad Vashem, dont les noms figurent sur le Mur d'honneur du Jardin des Justes à Jérusalem, mais également à Paris, dans l'allée des Justes, près du mémorial de la Shoah, rue Geoffroy-l'Asnier[38].
  • La chanteuse Sheila a habité Garancières jusqu'en 2017.
  • Le groupe Cupofty vient de Garancières.
  • Le journaliste Michel Lancelot est enterré à Garancières.

HéraldiqueModifier

Les armes de Garancières se blasonnent ainsi :
D'azur à la tour d'or chargée d'une quintefeuille de gueules.

Voir aussiModifier

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BibliographieModifier

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Garancières », p. 576–578

Articles connexesModifier

Liens externesModifier

Notes et référencesModifier

NotesModifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

RéférencesModifier

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Garancières-La Queue-les-Yvelines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  10. a et b Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  11. a et b Dans le Polyptyque d’Irminon.
  12. a et b – MULON (Marianne) Noms de lieux d’Île-de-France (1997), p. 167.
  13. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 225.
  14. Pouillé chartrain.
  15. A.N. T155/10, 1ère liasse.
  16. a et b A.N. T155/14.
  17. A.N. T*155/12.
  18. A.N. T155/11.
  19. A.N. T155/3.
  20. a et b A.N. T155/1.
  21. A.N. étude 8/1033.
  22. a et b A.N. T155/10, 2ème liasse.
  23. Charles Estienne, maison rustique, vol. II, t. 67, .
  24. BARAT (Y.) DUFAŸ (B.) RENAULT (I.) Cartes Archéologique de la Gaule : Les Yvelines (2007), p. 179.
  25. a et b FRERE (Stéphane) Caractérisation d’un terroir villageois au Moyen Âge et à l’époque moderne : Garancières et étude de cas : le domaine de Fresnay. D’après le mémoire de maîtrise (Université Paris I) -1993/1994. En ligne.
  26. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Garancières (78265) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  33. Site officiel de l'inspection académique des Yvelines.
  34. Notice no PA00087441.
  35. Notice no IA78000804.
  36. Notice no IA78000805.
  37. Notice no IA78000806.
  38. Alice Staudenmann, dirige "L’Enfant au Grand Air", un home d'enfants de l'Entraide temporaire, à Garancières. Sur les quarante enfants de l'établissement, 10 étaient juifs. Ils avaient été convoyés par Hélène Berr et sa sœur Denise Berr. Elle cacha leurs papiers et garda le secret. Pour se venger d'une punition, un jeune pensionnaire délinquant dénonça Alice Staudenmann. Un officier de la Gestapo vint enquêter et perquisitionner. Alice Staudenmann nia fermement abriter des enfants juifs. Les membres du personnel, qui n'étaient pas au courant, renchérirent et couvrirent de louanges leur directrice. Par mesure de sécurité, craignant une nouvelle perquisition, la directrice décida de transférer les enfants juifs dans un autre refuge