Villiers-le-Mahieu

commune française du département des Yvelines

Villiers-le-Mahieu
Villiers-le-Mahieu
Image illustrative de l’article Villiers-le-Mahieu
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Code postal 78770
Code commune 78681
Démographie
Gentilé Mahieutins, Mahieutines
Population
municipale
856 hab. (2021 en augmentation de 17,58 % par rapport à 2015)
Densité 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 38″ nord, 1° 46′ 24″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 169 m
Superficie 6,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Villiers-le-Mahieu
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Villiers-le-Mahieu
Liens
Site web villiers-le-mahieu.fr

Villiers-le-Mahieu est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Géographie modifier

 
Position de Villiers-le-Mahieu dans les Yvelines.

Situation modifier

Le territoire communal, sans relief très marqué est en pente légère vers le sud. Il est drainé par le ru d'Heudelimay, sous affluent du Lieutel.

C'est un territoire essentiellement rural (à près de 90 %) consacré principalement à l'agriculture et en partie boisé. Plusieurs bois dispersés dans la commune recouvrent environ 25 % du territoire. Il englobe une partie du parc animalier de Thoiry.

L'habitat est concentré dans le bourg, proche du château et dans le hameau de Boulaincourt plus au sud.


Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Villiers-le-Mahieu
Goupillières Thoiry
Flexanville  
Garancières Autouillet

Hydrographie modifier

  • La commune est traversée dans le sens ouest-est, entre le bourg et le hameau de Boulaincourt, par l'aqueduc de l'Avre.

Transports et voies de communications modifier

Réseau routier modifier

La desserte routière est assurée par la route départementale 45, qui relie Orgeval à Richebourg via Thoiry, et par la voirie locale.

Desserte ferroviaire modifier

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Garancières - La Queue qui est située à 5 km de la commune.

Bus modifier

La commune est desservie par les lignes 35, 40, 41 et 55 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.

Sentier de randonnée modifier

Le tracé de l'aqueduc est suivi par le sentier de grande randonnée GR 11.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maule à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Villiers-le-Mahieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols simplifiée modifier

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 84.59 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 9.36 % d'espaces ouverts artificialisés et 6.06 % d'espaces construits artificialisés[12].

Toponymie modifier

Les premiers écrits mentionnant l'existence du village datent de l'an 768 (Villare) . Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Villiers le Voltaire en 1789 [13]. En 1793, le nom de la commune était Villers le Maheu, Villiers-le-Mahieu en 1801[13].

Villiers du bas-latin villare dérivé de villa entré en composition, nous le savons, avec des noms de personnes antéposés, indice de formation du haut Moyen-Âge[14]. Mahieu est un ancien prénom du Moyen Âge, représentant la forme populaire de Mathieu.

Histoire modifier

 
Le monument aux morts.
 
Le lavoir de Boulaincourt.

Les premiers Mahieutins ont été des hommes du Néolithique comme en témoignent les différents silex taillés et polis retrouvés sur le territoire de la commune.

À partir de cette époque, on peut suivre son évolution à travers l'histoire des différentes familles des seigneurs des lieux (familles de Maselant, de Mesnil-Simon, de Bullion, de la Haye, de Vaultier...).

Les archives des différentes abbayes qui ont possédé des propriétés à Villiers (les abbayes de Saint-Germain des Prés, de Saint-Denis ou de Neauphle-le-Vieux) fournissent aussi de précieux renseignements.

L'agriculture a longtemps été la principale activité du village.

La campagne était couverte de vignes et les vignerons étaient nombreux, comme en témoignent les registres d'état-civil.

En 1793, le village fait partie du département de Seine-et-Oise, du district de Montfort-l'Amaury et du canton de Garancières.

En 1801, la réforme napoléonienne place le village dans l'arrondissement de Versailles et le canton de Montfort-l'Amaury.

En 1811, un redécoupage déplace le canton de Montfort-l'Amaury de l'arrondissement de Versailles vers celui de Rambouillet.
En 1964, à la suite la refonte des départements d'Île-de-France, le département devient celui des Yvelines[13].

Politique et administration modifier

 
La mairie.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Michel Hervé    
2001 2008 Michel Charleux    
2008 2020 Frédéric Faré[15]    
2020 En cours démission en 2023    

Politique environnementale modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 856 habitants[Note 3], en augmentation de 17,58 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
256273279304283283272251240
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
219218240235206213226223224
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
237197201194188195168180212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
205209260569601615692703695
2017 2021 - - - - - - -
794856-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 394 hommes pour 418 femmes, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
4,7 
75-89 ans
4,7 
16,9 
60-74 ans
14,2 
21,3 
45-59 ans
17,6 
21,6 
30-44 ans
23,5 
14,0 
15-29 ans
16,1 
21,5 
0-14 ans
22,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement modifier

La commune possède[21] une école élémentaire publique (Les Gaudines).

Économie modifier

  • Agriculture
  • Tourisme
  • Commune résidentielle

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'église saint-Martin.
 
Le château de Launay.

Lieux et monuments modifier

On peut y voir encore des morceaux de vitraux de l'époque, divers tableaux et une statue en bois de son saint patron. Elle abrite la pierre tombale d'Antoine de Mesnil-Simon, décédé en 1584. Une première cloche a été baptisée en 1762. La cloche actuelle a été bénite en 1826.

  • Le château de Launay.

Il aurait été, d'après la légende, construit par les Anglais au Moyen Âge. Modifié à de nombreuses reprises, il prend son aspect actuel en 1642 sous la houlette de Claude de Bullion. Après avoir été la propriété de la famille Caruel de Saint-Martin tout au long du XIXe siècle, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1964, puis devient la propriété de Bernard Buffet avant d'être transformé en un établissement hôtelier de prestige. C'est aujourd'hui un hôtel 4 étoiles relativement réputé.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Bernard Buffet (1928-1999), peintre français expressionniste, a séjourné au château de Launay de 1971 à 1979[22].
  • Bruno Gollnisch (1950), homme politique et juriste, habite à Villiers[23].

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Villiers-le-Mahieu », p. 619–621

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Villiers-le-Mahieu et Maule », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Maule » (commune de Maule) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  13. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997
  15. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Villiers-le-Mahieu (78681) », (consulté le ).
  20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  21. « Site officiel de l'inspection académique des Yvelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  22. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), t. II, p. 619-620.
  23. Jean-Louis Beaucarnot, Frédéric Dumoulin, Catherine Aubier, Marie-Françoise Barbot et al., Le tout politique, Paris, L'Archipel, , 330 p. (ISBN 978-2-8098-0566-6, BNF 42548636), « Bruno Gollnisch : un prussien contre les Prussiens ! », p. 127-128.