Gabriel Cortois de Pressigny

prélat catholique

Gabriel Cortois de Pressigny
Image illustrative de l’article Gabriel Cortois de Pressigny
Portrait réalisé par Ingres (1816).
Biographie
Naissance
Dijon
Décès (à 77 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par César-Guillaume de La Luzerne, Jacques-Joseph-François de Vogüé et Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre
Archevêque de Besançon
Évêque de Saint-Malo

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Gabriel comte Cortois de Pressigny (Dijon, - Paris, ) est un prélat français, évêque de Saint-Malo puis archevêque de Besançon.

Biographie modifier

Né à Dijon le , Gabriel Cortois de Pressigny est le fils de Claude-Antoine Cortois, coseigneur de Quincey, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d'Anne de Mussy. Il est le frère cadet de Pierre-Marie-Magdeleine Cortois de Balore successivement évêque de l'ancien diocèse d'Alais puis de Nîmes et le neveu de Gabriel Cortois de Quincey, évêque de Belley[1].

Vicaire général de Langres, abbé commendataire de Saint-Jacques au diocèse de Béziers, il est le prieur du prieuré de Commagny à Moulins-Engilbert, dont il détient le bénéfice au moment de la Révolution. Il est nommé évêque de Saint-Malo le , et sacré le par les évêques de Langres, Dijon et Châlons. Il avait choisi pour vicaire général Jacques Julien Meslé de Grandclos, qui était premier archidiacre et, depuis , abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de la Chaume de Machecoul.

Le , il se voit signifier la constitution civile du clergé français et la suppression de son évêché décrétée par l'Assemblée Nationale. Refusant de prêter serment, il se trouve contraint à l'exil, d'abord à Chambéry, puis en Suisse et en Bavière.

Revenu en France après la signature du Concordat de 1801, il ne joue aucun rôle sous le Premier Empire. Il n’offre sa démission au pape qu’en , attitude typique des survivants de l’épiscopat d’Ancien Régime, ultra-royaliste et gallican.

Chargé en par Louis XVIII de négocier un nouveau concordat avec le Saint-Siège, il est rappelé au printemps , et est nommé pair de France puis archevêque de Besançon le . Mais il ne prend officiellement possession de son siège que le . Très souvent absent du diocèse, il meurt à Paris le et est inhumé dans le chœur de l'église Saint-Roch[2].

Armoiries modifier

Armes : « d'or à l'aigle éployée de sable, coupé d'argent à la traînée de lierre de sinople posée en fasce, les feuilles en bas. »

Notes et références modifier

  1. Aimé Vingtrinier, Revue du Lyonnais. Recueil Historique et Littéraire(Troisième Série), tome XV, p. 131.
  2. Ami de la Religion, Journal ecclésiastique, politique et littéraire, t. 75, février 1833, p. 597-599. Consulter en ligne sur Gallica.

Sources modifier

  • René Surugue, Les archevêques de Besançon : biographies et portraits, Besançon, 1931
  • Maurice Rey (sous la dir.), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, 1977
  • Chanoine Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, 1880-1886, 6 vol. in-8° br., couv. impr.
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 4e année, 1823, Paris : Ponthieu, 1824, p. 75-78 [lire en ligne]

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