Ellecourt

commune française du département de la Seine-Maritime

Ellecourt
Ellecourt
Le centre du village :
mairie, monument aux morts & église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Gérard Chaidron
2020-2026
Code postal 76390
Code commune 76233
Démographie
Gentilé Ellecourtois
Population
municipale
154 hab. (2021 en augmentation de 7,69 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 54″ nord, 1° 42′ 57″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 208 m
Superficie 4,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Ellecourt
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Ellecourt
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Ellecourt
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Ellecourt

Ellecourt est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie modifier

Localisation modifier

Ellecourt est une commune rurale du Pays de Bray située à 5 km au nord-ouest d'Aumale, à 45 km à l'ouest d'Amiens et à soixante au nord-est de Rouen,

la commune voit son territoire limité à l'est par le cours de la Bresle, qui constitue la limite avec le département de la Somme.

Communes limitrophes modifier

Hameaux et écarts modifier

Outre le chef-lieu, ma commune compte plusieurs hameaux : Les Communes, le Val à Leu et Cacqueville.

Hydrologie modifier

La Méline (rivière) et le fleuve côtier la Bresle drainent la commune. Ils confluent à Vieux-Rouen-sur-Bresle.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ellecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53 %), terres arables (25,9 %), forêts (11,4 %), zones humides intérieures (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Ailecurt en 1115; Sancte Marie de Ailecort et Ecclesia de Eilecort au XIIe siècle et en 1257; Ecclesia de Ailecort en 1216; Delecort en 1239[14]; Ecclesia de Allecurt en 1181 et 1182; Elelecort fin du XIIe siècle[15]; Ecclesia de Ailecort en 1214; Ecclesia de Elencort vers 1240; Elecuria en 1337; Ellecourt en 1431 (Longnon), entre 1433 et 1525[16]; Ecclesia Beati Huberti de Ellecuria en 1434 et 1435[17]; Eletcourt en 1460[18]; Ecclesia Beate Marie de Ellecuria en 1467[19]; Notre Dame d'Ellecourt en 1716[20]; Ellencourt en 1648; Ellecourt en 1704; Elcourt en 1738 (Pouillés); Elcourt en 1715 (Frémont), Ellecourt en 1757 (Cassini)[21].

Histoire modifier

Politique et administration modifier

 
La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Aumale[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gournay-en-Bray

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité modifier

Ellecourt était membre de la petite communauté de communes du canton d'Aumale, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001.

Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle dont la commune est désormais membre.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1803 Louis Alexandre Morin    
Les données manquantes sont à compléter.
1806 1808 x Cossard    
1808 1821 Louis Charles Amédée de Monsures    
1822 1824 Jacques Cyprien By[Note 2]    
1824 1837 Jacques Antoine Cossard    
1838 1848 Charles Joseph Sévin    
1848 1865 Jean Baptiste Lesur    
1865 1892 Jean Baptiste Théodule Lesur[Note 3]    
1892 1910 Nicolas Magloire Antoine Demonmer[Note 4]    
1910 1920 Ismael Beuvin    
1920 1922 Eugène Dubois    
1922 1925 Ismael Beuvin    
1925 1945 Auguste Hibon    
1945 1962 Emile Dubois    
1962 1966 René Lefort    
1966 1988 Lucien Cajot    
1988 1989 Denis Demarquet    
1989 mars 2008 Ghislain Caquelard    
mars 2008 En cours
(au 4 juin 2020)
Gérard Chaidron   Vice-président de la CC du Canton d'Aumale (2014 → 2016)
Vice président de la CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 154 habitants[Note 5], en augmentation de 7,69 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
230225264288285289325310293
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
282268271264242220227203201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
204168163138142134150165166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
162152138108128150134134131
2015 2020 2021 - - - - - -
143153154------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal constitué par Nullemont, Marques, Morienne et Ellecourt.

Équipements modifier

 
La salle polyvalente.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Sainte-Marie, dont la nef a été reconstruite en 1862/1863 dans le style du XVIe siècle. Le chœur date de l'époque de François 1er[29]
  • Un carré militaire britannique se trouve dans le cimetière communal. Il abrite les dépouilles de soldats alliés tués pendant la Seconde Guerre mondiale[30]

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Décédé le 09/05/1824
  3. fils du précédent
  4. Décédé le 20/05/1910
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Ellecourt et Bouelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Archives de Seine-Maritime 1 H.
  15. Archives de Seine-Maritime 112 H.
  16. Archives de Seine-Maritime G 3268, 110.
  17. Archives de Seine-Maritime G 4935.
  18. Archives de Seine-Maritime G 3269.
  19. Archives de Seine-Maritime G 1574.
  20. Archives de Seine-Maritime G 740.
  21. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 330.
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Archives départementales de Seine-Maritime : État civil de Ellecourt de 1800 à 1915 et en mairie registres des délibérations de 1915 à 2000
  24. Vincent Beny, « Gérard Chaidron (Ellecourt, près d’Aumale) : « Être maire, c’est écouter les gens » : Au conseil municipal d’Ellecourt depuis 1977 et maire depuis 2008, Gérard Chaidron se représentera en mars 2020. Les réserves pour la défense incendie seront l’une des priorités », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Maire et adjoints reconduits », Le Réveil, no 3661,‎ , p. 44.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 169, lire en ligne sur Gallica.
  30. Vincent Beny, « Souvenir à Ellecourt. Le Commonwealth veille sur les tombes des soldats : Pour entretenir le souvenir des soldats anglais et canadiens morts sur le sol de la commune, le Commonwealth War Graves Commission veille sur les tombes des soldats », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).