Discussion:Bioéthique

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Pautard dans le sujet Partie 'Enjeu moral'
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Deplacé de l'article modifier

à valider et à mettre en page ske 16 juillet 2006 à 00:45 (CEST)Répondre

BoiethicsLine (Bioethics on line ; US National Library of Medicine) http://www.nlm.nih.gov/pubs/factsheets/online_databases.html#bioethics Subject: Ethics and related public policy issues in health care and biomedical research Type: Bibliographic citations Coverage: English language; publications from 1973 to the present Updates: Bimonthly, with about 3,600 new citations added each year; the file contains over 53,000 records. Document Types: Journal articles, monographs, analytics (chapters in monographs), newspaper articles, court decisions, bills, laws, audiovisual materials, and unpublished documents Special Features: BIOETHICSLINE covers the ethical, legal and public policy issues surrounding health care and biomedical research. Topics include euthanasia and other end-of-life issues, organ donation and transplantation, allocation of health care resources, patients' rights, professional ethics, new reproductive technologies, genetic intervention, abortion, behavior control and other mental health issues, AIDS, human experimentation, and animal experimentation.

Bioethics Discussion Pages http://www-hsc.usc.edu/~mbernste/index.html Consortium Ethics Programme (USA) http://www.pitt.edu/~cep/ Ethics Update (USA) http://ethics.acusd.edu/index.html Code de déontologie : texte intégral et commentaires - Conseil national de l'Ordre http://194.117.210.165/CNOM/Deontologie.nsf/V_DE/$first Les serments médicaux http://ordmed.org/serments.html Bioethics (INSERM) : 08 36 29 00 36 CCNE (Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé) http://www.ccne-ethique.org Comité international de bioéthique (UNESCO) http://www.unesco.org/ibc/fr/index.html EUROETHICS : European data base on medical ethics / Information and Documentation Centre Ethics in Medicine (IDEM), Göttingen, Germany ; Centre de Documention et d´information en Ethique des Sciences de la Vie et de la Santé (CDEI), INSERM, Paris, France ; Katholieke Universiteit Nijmegen, Nijmegen, The Netherlands ; Swedish Institute for Health Services Development (SPRI), Stockholm, Sweden http://www.euroethics.de/ Réseau d'information et de diffusion des connaissances en éthique médicale INSERM-NECKER. (Réseau RODIN) En collaboration avec le centre de documentation en éthique de l'INSERM, le ministère des affaires étrangères, le laboratoire d'éthique médicale et de santé publique de Necker constitue ce site Internet pour promouvoir un réseau d'échange et de diffusion des connaissances en éthique dans le champ de la recherche biomédicale et de la santé. Il s'agit de mettre à disposition des chercheurs, des praticiens, des enseignants et des citoyens un corpus de données sur l'éthique (en langue française, dont certaines sont traduites de la langue anglo-saxonne), plus particulièrement un ensemble de travaux de recherche susceptible de permettre les échanges, un partage de connaissances afin de développer une réflexion multidisciplinaire et une évaluation des pratiques [informations sur les DIU et DEA : inscriptions et programmes ; textes de références : codes, lois, textes réglementaires, avis ; travaux et thèmes de recherche : DEA, séminaires et conférences, dossiers ; bibliographie : accès aux bases mensuelles, thésaurus en ligne français et anglais, alphabétique et hiérarchique ; revue de presse ; forum]. Notice récupérée sur le site du CHU de Rouen http://dicdoc.kb.inserm.fr:2010/basiscdei/cdei.html COMETS Le Comité d'éthique pour les sciences du CNRS est une instance consultative indépendante qui a pour mission d'émettre un avis sur les problèmes éthiques soulevés par la recherche scientifique à l'exception de ceux traités, en France, par le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé [présentation et composition ; rapports (texte intégral)]. Notice récupérée sur le site du CHU de Rouen http://www.cnrs.fr/cw/fr/band/cnrs/organi/ethique/index.html

Cercle André Lambling Association francophone consacrée au développement de l'éthique médicale et à l'étude des problèmes professionnels dans leur diversité géographique à travers le monde. La gastro-entérologie en est le domaine privilégié mais non exclusif http://perso.club-internet.fr/alambl/index.htm Bibliothèque médicale A.F. Lemanissier / dossier bioéthique : http://www.bmlweb.org/bioethique.html

Libéraux et don d'organes dans le Wiki Libéral - drôle d'éthique modifier

[(http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Vente_d%27organes) (dons d'organes vu par les Wiki libéraux)]

Le participants posent des questions du style « La vente d'un organe est du ressort de la liberté de chacun, certes, mais, par exemple, peut-on dire qu'une personne en difficulté qui vendrait un rein pour nourrir ses enfants soit libre ? » --mario SCOLAS 1 février 2006 à 12:46 (CET)Répondre

Axel Kahn et conflit d’intérêts modifier

Pour Carthae : Pas de coïncidence des faits dans le temps ? Jugez en vous même : Axel Kahn a été payé par Rhône-Poulenc juste après avoir émis son rapport favorable aux OGM (et après avoir passé sous silence les rapports défavorables) en tant que président de la Commission du Génie Biomoléculaire, puis dès qu’il a démissionné de la CGB ( pour n’avoir pas été suivi par le gouvernement), a reçu son salaire de Rhône-Poulenc, tout en restant fonctionnaire. Moi, j’appelle ça une coïncidence dans le temps. Le fait d’être en faveur des OGM ne démontre pas un manque d’éthique, mais le fait de recevoir de l’argent après avoir fait un arbitrage, oui. Cela relève au minimum du conflit d’intérêt voire de la corruption (lire la très intéressante discussion : http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2006/10/20/65-axel-kahn-explique-par-la-sociologie-des-sciences-2 ). Je remets donc le paragraphe supprimé.--PascalBlaise

Je confirme, au vu de l'article, il n'y a pas de conflit d'intérêt.
Je récapitule :
  • il a d'abord été fonctionnaire à l'INSERM
  • tout en restant à l'INSERM, il est nommé président de la Commission du génie biomoléculaire. À ce titre, il fait du lobbying pour obtenir l'autorisation de cultiver des OGM en France. Il obtient l'autorisation de les importer (contre l'avis des ministres de l'environnement européen), mais pas de les cultiver. Suite à cet échec, il démissionne.
  • Il part pour devenir directeur scientifique adjoint pour les Sciences de la Vie chez Rhône-Poulenc (depuis devenu Aventis), qui est condamné aux États-Unis à retirer de la vente son maïs transgénique pour pollution aux herbicides. À ce titre il reçoit un salaire considérable.
Ce qui est dit ici ne constitue pas un manque d'éthique. Jusqu'à preuve du contraire, il n'a pas reçu de salaire pour avoir autorisé en tant que président de la CGB l'importation des OGM en France, mais pour son travail chez Rhône-Poulenc. Or, il s'est passé plusieurs mois entre les deux ; il n'y a donc pas coïncidence des faits. Quant à ce qui est dit dans le second article que tu as donné, "Axel Kahn entretenait des liens auparavant [avant d'avoir démissionné] avec la direction de Rhône-Poulenc", cela n'est prouvé nulle part. Enfin, quant à ton accusation selon laquelle il était resté fonctionnaire tout en recevant son salaire de Rhône-Poulenc, il aurait été à l'époque à la tête de l'INSERM. Mais l'INSERM, contrairement à la CGB, n'a pas à donner des avis consultatifs dans le processus de prise de décision gouvernemental.
Je me doute bien que je joue ici l'avocat du diable et qu'il y a quelque chose de franchement louche dans tout cela. Il n'empêche, il est innocent jusqu'à preuve du contraire et l'on ne peut mettre des propos sur Wiki qui ne soient pas probants, cela va à l'encontre même du principe de neutralité de Wiki.
Enfin, je propose de remplacer ce passage par une autre personnalité, comme Bernard Kouchner et ses rapports avec Total-Final-Elf (en Birmanie) par exemple. Contrairement à Kahn, les accusations qui sont portées contre lui ne manquent pas de preuves.
carthae 22 décembre 2006 à 13:33 (CET)Répondre
Carthae,le problème par rapport à votre argumentation, c’est qu’on ne trouve pas trace du travail fait chez Rhône-Poulenc de 97 à 99. Vous n’expliquez pas non plus pourquoi Rhône-Poulenc a mis fin au contrat d’Axel Kahn en 99. Par ailleurs je maintiens qu’il a travaillé pour l’INSERM et reçu son salaire à la même période. Par conséquent, l’emploi d’Axel Kahn ressemble à s’y méprendre à un emploi fictif.
Néanmoins, même si l’on réfutait la notion d’emploi fictif (et partant de corruption) , le problème de conflit d’intérêt (non punissable par la loi) demeurerait. Tout le monde considèrerait comme indécent d’accepter une rémunération pour quelque motif que ce soit d’un groupe industriel pour lequel on a fait un arbitrage favorable, a fortiori si l’on fait partie d’un comité d’éthique. Par conséquent le paragraphe que vous avez supprimé était en fait très prudent.
Un point à clarifier au sujet de l’INSERM : d’avant 1990 jusqu’à après 2000, il était directeur de recherche à l’INSERM sans discontinuité.
Sur les liens d’Axel Kahn avec Rhône-Poulenc avant qu’il donne son rapport, on peut en trouver des traces sur des publications antérieures à 1997, qu’il co-signe avec des chercheurs de Rhône-Poulenc (voir PubMed).
Enfin, je ne sais pas, mais le fait qu’il ait été payé avant, pendant, ou un peu après, pour moi, ne change pas grand-chose. S’il avait été payé par Aventis 10 ans après, alors ç’aurait été différent.
Quant à l’affaire Kouchner, elle est bien documentée, mais pas mieux que celle d’Axel Kahn. Elle est très choquante d’un point de vue éthique et ternit certainement sa réputation, mais il me semble certain que Kouchner n’a rien fait d’illégal. Et d’autre part, cela ne relève pas du tout de la bioéthique.

Je remets le paragraphe, mais j’accepterai des modifications s’il ne s’agit pas d’une censure pure et simple.

PascalBlaise
Même si je suis d'accord avec vous sur le fond, je le répète, ce n'est pas à lui (ou à moi, puisque je joue le rôle de l'avocat du diable, apparemment) de prouver qu'il est innocent, c'est à vous de prouver qu'il est coupable. Pour ce qui est de son emploi fictif, il est tout à fait possible que son travail ait été lié au secret industriel de l'entreprise.
Pour ce qui est également de ses liens avec Rhône-Poulenc avant 1997, la preuve que vous rapportez n'est pas non plus probante : avec combien de chercheurs croyez-vous qu'il ait co-signé des articles dans toute sa carrière ?
Tant qu'il n'y a pas de preuve que l'emploi était fictif et que sa rémunération était en fait liée à son avis favorable qu'il avait donné plusieurs mois plus tôt, ce que vous dites est certes probable (et franchement, j'en suis tout autant convaincue que vous), mais ne peut être mis sur Wiki, au risque d'un procès pour calomnie.
Par contre, je suis d'avis qu'il est possible de mettre votre opinion selon laquelle il y a un problème d'éthique soulevé par le fait qu'il ait accepté une rémunération de R-P après son arbitrage, mais encore faut-il y apporter les réserves de rigueur.
Enfin, je vous avoue avoir moi-même hésité à mettre Kouchner comme exemple (c'était le premier qui m'était venu à l'esprit) et je m'étais aussi fait la remarque que ce n'était pas de la bioéthique au sens strict (mais on peut toujours considérer que la bioéthique est la morale appliquée à la science...) On peut trouver d'autres exemples cependant. Par exemple, le conflit d'intérêt entre l'avancement de la science et la reprise de résultats d'expérimentations inhumaines. En effet, les États-Unis ont repris dans l'après guerre les résultats des travaux des médecins nazis (qui étaient pour la plupart exilés aux États-Unis). Certes, cela permet la création de nouvelles techniques, de nouveaux médicaments, mais cela est contraire à l'interdiction formulée par le Tribunal de Nuremberg.
carthae 22 décembre 2006 à 17:37 (CET)Répondre
D’accord avec vous, on ne peut pas dire sur wikipedia, sans preuve, que l’emploi d’Axel Kahn était fictif . Néanmoins, la notion de conflit d’intérêt n’équivaut pas à une accusation de corruption. Cela veut simplement dire qu’un processus d’arbitrage est altéré par le fait que l’arbitre a des intérêts qui peuvent modifier sa prise de décision. On est donc tout à fait dans ce cas de figure mentionné dans l’article.
Et pour finir le cas d’Axel Kahn, figure emblématique de la bioéthique en France, me paraît plus approprié à l’article sur la bioéthique que celui des médecins nazis.
Une question de pure curiosité, parce que votre texte m’a laissé perplexe : Y a-t-il des connaissances sur les médicaments qui ont bénéficié des expériences des médecins nazis ? D’autre part je ne connais pas de cas de médecin nazi qui se soit exilé aux États-Unis. Avez-vous des noms ?
PascalBlaise
Il y a un livre récent sur l'éthique médicale, qui traite entre autres des médecins nazis et des États Unis. Il faudrait que je retrouve la référence... En tout cas, cet article du Monde de 1991 [1] est édifiant sur le sujet et même s'il ne traite pas spécifiquement du cas des médecins exilés aux États-Unis, il donne des noms précis.
carthae 22 décembre 2006 à 19:30 (CET)Répondre
Edit : le nom de l'opération était opération Paperclip
J'ai retiré ce paragraphe. Il s'agit d'un travail personnel. ~Pyb 10 décembre 2007 à 12:32 (CET)Répondre

Remarque modifier

rien sur la loi Huriet-Séerusclat?

Retraits de passages non sourcés modifier

Retiré le 09 Mai 2009 à 02:30 par Ahbon? [2] modifier

Les attitudes face au débat de la bioéthique sont très variées : certains n'y percevant pas le moindre enjeu moral, dès lors que la sécurité de l'espèce humaine est assurée ; d'autres percevant les évolutions actuelles comme une ultime transgression vis-à-vis de la nature humaine.

Sur le plan politique, il s'agit d'arbitrer et de contrôler la recherche sur le vivant et l'exploitation commerciale de ses résultats. Le but de ce contrôle est de s'assurer que les pratiques induites par ces avancées technologiques resteront moralement acceptables par la société.

En pratique, il est très difficile de restreindre la recherche par la loi : rien n'empêche une équipe de s'installer dans un pays plus permissif. Le risque pour les pays prohibitionnistes étant de perdre des compétences dans des technologies intéressant leur avenir. C'est un argument mis en avant par les partisans des OGM qui agitent le spectre d'un retard technologique de l'Europe dans ce domaine. Ce risque est d'autant plus grand que le jeu des brevets peut verrouiller des pans entiers de la recherche.

Retiré le 09 Mai 2009 à 03:00 par Ahbon? [3] modifier

Mais cette affirmation n'est pas toujours vraie, puisque le système de greffe sur les plantes existe depuis plus d'un millénaire et n'est décrié par personne (une branche est prise sur une plante A, est collée à une plante B et les fruits qui en résultent présentent des caractéristiques génétiques hybrides). On peut citer à titre d'exemple la clémentine.

Retiré le 09 Mai 2009 à 03:15 par Ahbon? [4] modifier

Certains ouvrages religieux fixent des limites morales quant au comportement que l'homme devrait adopter face aux autres hommes. Cependant, il n'existe pas de telles limites vis-à-vis des autres espèces. Il est difficile de définir les règles morales reliant l'homme et les autres espèces vivantes. Certaines personnes perçoivent la vivisection comme moralement inacceptable. Mais d'autres activités (xénogreffes) sont encore peu évoquées.

Dès le Moyen-âge, prêtres chrétiens et scientifiques refusaient également d'admettre l'argumentation selon laquelle il était inutile de trop chercher à soigner les malades, les vies humaines dépendant de la volonté de Dieu. Depuis ce temps, les théologiens admettent que l'Homme peut aussi participer à cette "volonté de Dieu", en participant à sa "création", c'est à dire en améliorant le confort humain sur le plan de sa santé, de son alimentation, de sa vie sociale. Le progrès scientifique est accepté par la religion quand il agit en faveur de l'humain.

Aujourd'hui, l'Église considère que l'Homme est, dans son essence ontologique (en rapport à son être profond), un don de Dieu offert au monde et aux autres, à la fois dans son corps matériel/biologique mais aussi dans son existence spirituelle/consciente. Se reconnaissant comme "fils de la terre" en tant que créature matérielle et aboutissement d'un "don d'amour" en tant que créature spirituelle, il retrouve sa dignité et son identité en tant qu'être pleinement désiré et avec, sa capacité à aimer et à (se) donner librement. De cette reconnaissance primordiale intériorisée, l'Homme reçoit du même coup un sens fondamental à sa vie et prend la mesure de sa liberté (dite "des enfants de Dieu"). De même, créés "à l'image de Dieu", homme et femme sont également invités à se donner l'un à l'autre pour la vie, dans un choix libre et consenti. Ce don amoureux, absolu et réciproque, constitue (pour l'Église) le "terreau" le plus favorable à la venue d'un enfant, à sa sécurité psychique et à son épanouissement harmonieux, partant du principe que l'épanouissement de l'homme est à la mesure de sa capacité à aimer, à donner, à faire des choix libres.

Origine matérielle (issue d'une évolution biologique) et origine spirituelle (issue d'un acte de création divine) doivent pouvoir entrer dans une relation d'interdépendance, l'un entrainant l'autre vers le haut, c'est à dire vers la réalisation pleine de l'individu dans son humanité. Ainsi le "soin de l'esprit" (spiritualité) est en mesure de soigner le corps, et le "soin du corps" (médecine) est en mesure de soigner l'esprit. Corps et esprit, bien que de nature différente, sont en fait (pour l'Église) indissociables dès l'instant de la fécondation (aboutissement du don matériel et spirituel des époux) car le Don s'exprime dans et par le Corps. Ainsi l'arrêt volontaire d'une vie humaine en éclosion (avortement) constitue-t-il au fond un refus de ce Don absolu. Ce rejet libre et consenti de cet amour primordial positionne l'existence humaine hors du sens et du bonheur voulu par Dieu. Restent alors le sens et le bonheur voulus par les hommes qui correspondent souvent à la conquête des biens matériels et du pouvoir. La Paix et la Joie intérieures, données lorsqu'on reconnait cette filiation transcendante, sont pour l'Homme une boussole qui le guide vers ce Dieu caché et mystérieusement absent.

Aussi une société qui s'engage résolument vers l'arrêt volontaire des vies humaines (avortement, euthanasie) ou vers une sélection des vies humaines (eugénisme) est une société qui trouve son sens dans la consommation, l'épanouissement individualiste, la non assistance envers les plus faibles. Cette culture, dite "culture de mort" par l'Église, tend à couper l'Homme dans son rapport désintéressé aux autres et à le plonger dans une vision angoissante sur le sens de la vie humaine. L'Homme est alors tenté de penser que liberté n'est qu'imaginaire et qu'une conscience universelle n'est que construction culturelle. Nombre d'intellectuels chrétiens/humanistes pensent que l'absence d'un concept transcendant (Dieu), reconnu comme fondement universel de la morale humaine, pourrait être à l'origine d'un effritement de la conscience morale individuelle et avec, de l'équilibre social. Loin de se positionner comme moralisatrice (ce qui ne fut pas toujours le cas), l'Église cherche à inviter les hommes à se tourner vers ce Dieu que "nul n'a jamais vu", source de la gratuité dans les relations humaines, de la conscience morale, de la stabilité sociale, de la liberté intérieure et du bonheur.

Alors que se sont ouverts en France les États généraux de la bioéthique, l’Église catholique en France souhaite faire part de sa réflexion et contribuer au débat. C’est pourquoi le groupe de travail des évêques sur la bioéthique publie le 5 février «Bioéthique, propos pour un dialogue» (éditions DDB / Lethielleux). En lien avec ce livre, un blog est lancé afin de permettre au plus grand nombre de s’informer, de se former et de dialoguer sur le sujet complexe et passionnant de la bioéthique[1].

Retiré le 14 Mai 2009 à 00:13 par Ahbon? [5] modifier

Les premières réglementations sur la « bioéthique » datent de 1931 [réf. nécessaire] et résultent de circulaires allemandes sur l'éthique médicale, qui seront reprises comme base légale pour les expérimentations dans les camps de concentration nazis [réf. nécessaire].

Ainsi, il énonça le Code de Nuremberg, un code déontologique composé de dix règles sur l'expérimentation humaine. La première de ces règles est le consentement des personnes ; l'expérimentation doit être nécessaire ; on doit évaluer la proportionnalité entre les risques pour le patient et le bénéfice pour la science ; le but de l'expérimentation doit être scientifique. C'est à ce titre que les médecins nazis ont été condamnés, le tribunal jugeant qu'en vertu de la dignité de la personne humaine,le principe de non-rétroactivité de la loi ne s'appliquait pas.

Notes modifier

Droit et bioéthique modifier

J'ai joint quelques précisions aux articles traitant des approches des droits français et européen concernant la bioéthique, afin de résumer leur vision générale en une phrase.

problématique administrative modifier

Ne faudrait il pas mettre un paragraphe sur les lourdeurs hallucinantes de la bioéthique en France? Pour faire le moindre projet de recherche sur un tube de sang humain, aujourd'hui, en France, il faut l'avis du comité d'éthique, qui lui même réclame l'avis du comité de protection des personnes, qui réclame l'avis de l'ANSM, qui réclame l'avis de la CNIL, qui réclame l'avis du CCTIRS! Il y en a peut être d'autres que je ne connais pas. Evidemment il faut refaire un dossier à chaque fois, cela représente plusieurs mois de travail, sans aucun sens, aucun bénéfice pour personne, à part pour les membres des comités qui pourrait être rémunérés par le contribuable.

Le système à largement dépassé les limites du raisonnable, et cette bioéthique qui consiste à multiplier les comités insipides est en train d'achever la recherche française dans l’indifférence générale, sous couvert de morale.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 195.101.173.156 (discuter), le 7 juillet 2014 à 13:32 (CEST)Répondre

Pourquoi pas si tout ce que vous écrivez est strictement référencé à des sources objectives et avec toute l'impartialité que nécessite une rédaction encyclopédique. Bonne journée. --Dimdle (discuter) 7 juillet 2014 à 14:20 (CEST)Répondre

Lien externe modifier

Retrait du lien externe inscrit dans les liens généraux, alors qu'il représente le point de vue de l'Eglise catholique.--Sidonie61 (discuter) 2 juillet 2016 à 00:48 (CEST)Répondre

Partie 'Enjeu moral' modifier

La sous-partie 'Enjeu moral' de la partie 'La morale dans la science' ne devrait-elle pas plutôt s'intituler 'Point de vue religieux' ou 'La bioéthique et l' église'? Kelthuzadh (discuter) 14 mars 2018 à 12:52 (CET)Répondre

  Kelthuzadh : J'ai renommé cette section « Point de vue religieux ». Cordialement.Pautard (discuter) 6 février 2020 à 17:13 (CET)Répondre
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