Discussion:Académie royale de peinture et de sculpture

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Pueblo89 dans le sujet c'est confus... et ça manque de sources.
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Margarete Haverman modifier

Pour Margarete Haverman, j'ai la date de 1722 sans plus de précision. Par ailleurs, pour Anna Dorothea Therbusch ou Terbouche (ou encore Therbousch) née Leizcinka, il conviendrait peut-être d'établir des redirections selon l'orthographe utilisée lors de l'entrée. Cependant, je ne sais pas faire cette procédure--Hughes brivet (d) 20 mai 2008 à 23:26 (CEST)Répondre

Origines et orientation modifier

Peut-être faudrait-il mentionner, en plus de ce qui est indiqué, les précédents. Selon (en) Francis Haskell et Nicholas Perry, Taste and the Antique : The Lure of Classical Sculpture 1500-1900, New Haven/London, (1re éd. 1981), p. 17, la première académie fut l'Academia del Disegno de Florence, dont le Règlement date de 1562, bien qu'il n'existe de preuves d'enseignement qu'à partir de 1638. L'Academia di S. Luca de Rome fut fondée en 1593, et celle de Milan en 1620. Étant donnée l'influence de l'Italie sur les arts français, cette Académie ne peut avoir manqué d'impressionner ou d'influencer les fondateurs de celle de Paris. D'après l'auteur de l'ouvrage cité, la référence à l'Antique est centrale dans la fondation des académies.

Cette préférence pour l'antique, que je crois indubitable, est selon moi (je n'ai pas recherché d'autorités à l'appui de cette réflexion) sans doute aussi liée au rapprochement des artistes et du pouvoir politique qui caractérise l'Académisme depuis sa création. Elle différencie bien l'art français de l'art hollandais, par exemple.

PolBr (d) 17 octobre 2012 à 10:51 (CEST)Répondre

Sans être spécialiste de l'histoire de l'art et des institutions, cette page me semble fort déséquilibrée. On y traite largement de l'histoire des femmes à l'Académie ; et bien peu de l'Académie elle-même. Le modèle de l'Académie de 1648 était l'Académie de Saint-Luc, lié aux guildes, et on traite celles-ci comme méprisables, magré le succès des peinture flamandes, dont les professions étaient organisées par des guildes (la différence étant qu'en France les charges dans les guildes étaient héréditaire, alors qu'ailleurs, elles étaient électives et annuelles), comme on y tient pour méprisables les artistes qui s'opposèrent à l'Académie, qui ne se tenaient pas pour participant d'une essence supérieure à celle des autres gens de métiers ou s'opposaient au monopole de l'enseignement que les académiciens s'étaient fait décerner (Bosse, Mignard), qui faisaient partie de la jurande des peintres et sculpteurs, qui ne purent entrer à l'Académie parce que protestants, qui préférèrent faire leur carrière ailleurs. Le Poussin, invoqué par tous comme maître, n'en fit pas partie. Puget, reconnu pour être le principal sculpteur français de la fin du XVIIe siècle, au point qu'une cour d'exposition porte son nom au Louvre, n'en fit pas partie. On n'évoque pas les critiques dont elle fit l'objet, dont Diderot se fait écho dans ses Réflexions sur la peinture pour faire suite au Salon de 1765.

D'autre part, l'opposition entre gens de métier et artistes a beaucoup moins de pertinence quand on examine les familles des artistes. Celles de Boucher et de David étaient entrepreneurs en bâtiment, et, à ce titre, faisaient partie de la corporation dont les fondateurs de l'Académie avaient combattu le pouvoir.

PolBr (d) 1 novembre 2012 à 20:55 (CET)Répondre

Femmes modifier

  Salsero35 : À propos des femmes à l'Académie, pour ce que vs écrivez en note, « Les femmes sont admises comme modèles à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1759, mais elles doivent être habillées et l'étude se limite à la tête », j'aimerais avoir une référence.

Quant à la deuxième partie de votre note« Quelques femmes posant nues existent dans les ateliers privés dès le XVIe siècle », j'aimerais que vs puissiez éclaircir ce propos ; car dans l'atelier des artistes, et non les cours de dessin, des femmes ont posé dès le XVe siècle au moins en Italie. Il était plus facile et moins coûteux de trouver des femmes (prostituées) pour se déshabiller, que des hommes. En France ces procédés ont pu être introduits à l'époque de l'école de Fontainebleau en effet au XVIe siècle, mais là aussi, je vs serai bien obligé de contribuer à mon éducation (et à celle des autres) en indiquant des sources. En tout état de cause, les séances de dessin de modèle, ouvertes à tous, précédant l'apprentissage dans l'atelier d'un académicien, doivent être distinguées des autres apprentissages. Rien, dans les règlements de l'académie, n'obligeait, que je sache, à suivre les cours de dessin de modèle avant d'être admis à suivre l'enseignement d'un académicien dans son atelier en vue de présenter un morceau pour le concours de Rome ou pour l'admission. PolBr (discuter) 31 octobre 2015 à 17:20 (CET)Répondre

D'après mes souvenirs, la question des femmes dans les cours de dessin de modèle n'était pas aussi caricaturale qu'il ne paraît. Les surveillants craignaient plus l'ardeur des jeunes hommes étudiant le dessin vis à vis des filles qui auraient été présentes, que le dérèglement des sens desdites. Ils avaient sous les yeux l'exemple des mœurs de l'opéra avec les danseuses pour craindre la naissance d'un nouveau foyer de prostitution sous prétexte artistique. PolBr (discuter) 31 octobre 2015 à 17:23 (CET)Répondre

  PolBr : La source est la même que précédemment (Martial Guédron, De chair et de marbre, p. 26 et 27) que j'avais déjà utilisée dans l'article nu. En effet, cette question est loin d'être simple : Guédron p. 27 rappelle que l'académicien Jean-Baptiste Santerre fonde chez lui une Académie de jeunes filles auxquelles il enseigne son art et qui lui servent en même temps de modèles. Si rien, dans les règlements de l'académie, n'obligeait à suivre les cours de dessin de modèle, il était probablement fortement recommandé de la faire pour pouvoir réaliser les tableaux les plus élevés au niveau de la hiérarchie des genres, à savoir la peinture d'histoire allégorique. Salsero35 31 octobre 2015 à 18:01 (CET)Répondre

Listes modifier

La liste des directeurs, pas plus que celle des professeurs, recteurs et protecteurs, n'apporte rien à la compréhension du fonctionnement de l'Académie. Si une telle liste semble utile, les catégories sont faites pour ça. Il faut créér Catégorie:Directeurs de l'Académie royale de peinture et de sculpture et mettre les articles concernant les articles dans la catégorie. Mais c'est tout-à-fait inutile ; ces listes sont toutes dans Vitet, cité en référence dans l'article. PolBr (discuter) 29 mars 2016 à 21:23 (CEST)Répondre


Je n'avais pas vu cet élément de la page de discussion et je m'en excuse. J'avais commencé à lister les membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, mais vous avez jugé la liste arbitraire, ce qui est effectivement le cas. Je l'ai complétée au fur et à mesure de mon travail sur des pages. Cela pourrait justifier un bandeau "ébauche" sur cette section, mais il me semble que cette liste est souhaitable au sein de l'Encyclopédie. Peut-être un article séparé avec un lien, serait plus adapté ? Le lien Vitet (1861) ne renvoie que sur la page de garde du document. Merci de votre avis. Très cordialement.--Jeanne Delaine (discuter) 12 mars 2018 à 22:39 (CET)Répondre

Ce qui vous a paru manquer peut manquer à d'autres. J'ai mis en note après Vitet 1861 un lien vers la catégorie, qui donne utilement cette liste. Les articles Peinture française du XVIIIe siècle et Sculpture française du XVIIIe siècle citent les artistes les plus importants, selon les sources modernes de l'histoire de l'art. On évite ainsi de faire des classements de personnes dans une page dont l'objet est de décrire une institution.
Une liste dans un article ne représente, à mon avis, guère plus qu'un obstacle à la lecture. Comme elle est de plus redondante (les catégories sont faites pour communiquer des listes), il vaut beaucoup mieux s'en abstenir.
Cordialement, PolBr (discuter) 12 mars 2018 à 23:07 (CET)Répondre

Where was it? modifier

Please forgive my poor French... J'ai lu deux fois article et ne sais pas ou etait cet Academie. Je ne vois aucun address. Merci d'indiquer. Thanks a lot. A poor Yank. --2A01:CB00:885:F600:FD78:48DA:965E:2F08 (discuter) 27 septembre 2017 à 00:04 (CEST)Répondre

Hello, here you go ;) — Daehan [p|d|d] 27 septembre 2017 à 00:41 (CEST)Répondre

Contexte de création de l'Académie modifier

L'article ne traite guère du statut des peintres à l'époque de la création de l'Académie. Nathalie Heinich a écrit là dessus en 1993. En attendant cette lecture, lisons Furetière (mort en 1688). « Peintre : celui qui emploie les couleurs avec art pour représenter toutes sortes d'objets (…) On a dit autrefois proverbialement, Gueux comme un peintre : mais ce proverbe est devenu faux ces derniers jours, où la peinture a été cultivée et annoblie : on doit plutôt dire, Glorieux comme un peintre ». PolBr (discuter) 26 mars 2018 à 21:59 (CEST)Répondre

Blason ? modifier

Oui bon le blason, Ok, mais où est la source ? et la légende sous l'image dans la box ? Cdlt, --Marc-AntoineV (discuter) 2 décembre 2020 à 19:28 (CET)Répondre

c'est confus... et ça manque de sources. modifier

  • Académie de Saint-Luc, on a :
    • Ils attribuaient les succès et le prestige de l'art italien à l'existence de l'Académie de Saint-Luc à Rome.
      Accessoirement, c'est un début de paragraphe. Le "ils", c'est "groupe de peintres et de sculpteurs réunis par Charles Le Brun". Déjà, dans le paragraphe précédent, 4 entités sont citées : le roi; la reine; le conseiller, le "groupe de gens" (et 5 avec Le Brun). Donc comme début de paragraphe suivant, si on ne veut pas forcer le lecteur à relire le paragraphe précédent pour savoir de qui on cause, on ne balance pas un pronom qui ne donne pas de précision sur l'identité de l'entité citée : on précise de quoi on parle, même si ça frise la répétition (un des rares cas où c'est non seulement tolérable mais souhaité et nécessaire).
      Ensuite on a :
    • En 1649, la Communauté des maîtres lança une nouvelle institution d'enseignement concurrente de l'Académie royale, l'Académie de Saint-Luc.
      Même lien que l'Académie de Saint-Luc précédente. Là ça ne va plus du tout. C'est la même académie ? à Rome ? Donc elle n'est pas nouvelle ? à revoir.
  • les sources

Guyot de Fère, Statistique des beaux-arts en France, 1835, p. 1. Pas besoin de chercher plus loin pour savoir que la ref n'adresse que les patentes du roi. Mais la ref est posée de telle façon qu'elle adresse tout le paragraphe, et ce n'est pas le seul cas de fausse ref (donc de détournement si ce n'est du vol). Pueblo89 (discuter) 20 janvier 2022 à 23:18 (CET)Répondre

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