Bombardements de Kiev (2022-2024)

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Les bombardements de Kiev sont une suite de bombardements de la ville se déroulant lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.

Bombardements de Kyiv (2022-2023)
Description de cette image, également commentée ci-après
Situation militaire autour de Kiev le .
Informations générales
Date Depuis le
Lieu Kyiv, Ukraine
Issue

Victoire ukrainienne

  • Les forces ukrainiennes reprennent le contrôle total de la région de Kyiv le 31 mars 2022
  • Les frappes aériennes russes se poursuivent
Belligérants
Drapeau de la Russie Russie Soutenu par :
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Soutenu par :
Opposition biélorusse[1]
Commandants
Vladimir Poutine
Drapeau de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov
Volodymyr Zelensky
Pertes
4 véhicules blindés et 1 char détruits au moins selon l'Ukraine[3]
2 Soukhoï Su-35S abattus
Drapeau de l'Ukraine 14 morts au moins[4]
1 Soukhoï Su-27 abattu[5]
Civils :
Drapeau de l'Ukraine 1314 morts au moins
Drapeau de la Russie 1 journaliste tuée[2]

Invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022

Batailles


Front Nord (Jytomyr, Kiev, Tchernihiv, Soumy)

Campagne de l'Est (Donetsk, Louhansk, Kharkiv)


Campagne du Sud (Mykolaïv, Kherson, Zaporijjia)


Frappes aériennes dans l'Ouest et le Centre de l'Ukraine


Guerre navale


Attaques en Crimée


Débordement


Massacres


Coordonnées 50° 27′ 13″ nord, 30° 30′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
(Voir situation sur carte : Ukraine)
Bombardements de Kyiv (2022-2023)

Contexte

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À la suite des tensions entre la Russie et l’Ukraine (crise diplomatique russo-ukrainienne de 2021-2022), Vladimir Poutine donne l’ordre le aux environs de 6 heures du matin, de procéder à l'invasion de l’Ukraine via la Biélorussie et le Donbass pour atteindre la ville de Kiev, la capitale[6].

Prélude

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Au petit matin du 24 février, les forces militaires russes ont commencé à mener des frappes d'artillerie et de missiles contre des cibles dans l'oblast de Kiev, y compris sur l'aéroport international de Boryspil, qui est le principal aéroport de Kiev. La situation à Kiev est similaire à celle de l'ensemble du pays, à savoir que « les défenses aériennes de l'Ukraine sont maintenant éliminées et ils n'ont plus de force aérienne pour se protéger. La Russie a désormais une supériorité aérienne totale » selon un haut responsable du renseignement occidental[7].

Dans l'après-midi, les forces russes venues de Biélorussie ont traversé la frontière ukrainienne et sont entrées dans l'oblast de Kiev par le nord. Les Ukrainiens annoncent avoir perdu le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl, située près de la frontière, après d'intenses combats[8]. En début d'après-midi, des parachutistes russes prennent le contrôle de l'aéroport de Hostomel[9] à l'aide de dizaines d'hélicoptères de types Mil Mi-8, Mil Mi-28, Ka-50 et Ka-52 [7],[10].

Le 25 février, les forces russes sont arrêtées plus au nord à Ivankiv à la suite du sabotage d'un pont[11],[12]. Les combats se sont poursuivis jusqu'au soir[13]. Dans la nuit du vendredi 25 février, plusieurs bombardements surviennent dans le centre de Kiev, alors que les forces russes continuent leur progression, notamment par le Nord et le Nord-Est du pays, direction vers laquelle les soldats ukrainiens relocalisent leur attention[réf. nécessaire].

Déroulement

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Au début de l'après-midi les forces russes commencent à pénétrer dans la capitale ukrainienne. Cependant, les réels affrontements débuteront entre 19 h et 20 h[14].

Des coups de feu sont entendus à 7,5 km des bâtiments gouvernementaux[15].

De violents échanges de tirs et d’explosions entre soldats russes et soldats ukrainiens accompagnés de civils ukrainiens armés ont lieu dans la nuit du 25 au 26 février dans Kiev et sa banlieue.

Un couvre-feu a débuté samedi 26 février à 17 h, il se termine à h lundi[16]. La mobilisation a permis d'armer une partie de la population civile pour permettre une meilleure défense, les civils armés se joindront aux forces militaires pour la défense de la capitale[17].

 
Site d'une frappe de missile contre un immeuble de Kiev le 26 février.

Plusieurs missiles ont été lancés sur la capitale Kiev par les forces armées russes et ont frappé de nombreux bâtiments[18]. La mort de deux personnes a été confirmée[19]. Plus d'une douzaine de personnes ont été blessées dans les combats urbains[20].

Le 27 février, le maire de Kiev indique que la ville est « encerclée » par l'armée russe et que les civils ne peuvent plus être évacués en dehors de la ville. Il ajoute que les habitants ont encore de l’électricité, de l’eau et du chauffage, mais que les infrastructures pour acheminer la nourriture et les médicaments ont été détruites[21]. Ces propos sont démentis par la suite dans un communiqué[22].

Le 28 février, des images satellites montrent un important déploiement de forces de plus de cinq kilomètres de long dans un convoi au nord-est d'Ivankiv, se déplaçant en direction de Kiev à environ 60 kilomètres au sud. Le convoi contient du carburant, de la logistique et des véhicules blindés[23].

Le 1er mars, le ministère russe de la Défense a averti les civils qu'ils avaient l'intention de cibler les installations de transmission ukrainiennes autour de Kiev et que tous les résidents à proximité devaient quitter la zone[24]. Quelques heures plus tard, un missile russe frappe la tour de télévision de Kiev, coupant les émissions de télévision, tuant cinq personnes et en blessant cinq autres[25]. Le Babi Yar Holocaust Memorial Center a confirmé qu'un deuxième missile destiné à la tour avait accidentellement touché le mémorial commémorant le massacre de Babi Yar. Une frappe aérienne russe a également touché une maternité[26], l'endommageant. Des témoins ont déclaré que tout le monde à l'intérieur du bâtiment (y compris les bébés) a dû être évacué vers une église voisine, car la clinique ne disposait pas d'abri antiaérien[27].

Les bombardements russes frappent les quartiers de Rousanivka et Kourenivka et les banlieues de Boïarka et Vychneve, ainsi que la zone autour de l'aéroport international de Kiev[28].

Le 2 mars, l'armée russe essaie d'encercler la capitale et de renforcer le blocus. Le chef du renseignement des Forces de défense estoniennes, Margo Grosberg, a estimé que le convoi russe qui avançait arriverait d'ici deux jours dans la banlieue extérieure de Kiev et essaierait d'assiéger la ville[29]. Le président polonais Andrzej Duda a déclaré que Zelensky lui avait dit que les forces ukrainiennes ne se retireraient pas de Kiev[30].

Le 3 mars, les forces armées russes utilisent l'artillerie de roquettes pour frapper des maisons ukrainiennes et les principaux bâtiments publics[31]. Ils tirent aussi des missiles sur les édifices gouvernementaux et les stations de télévisions. On estime à environ 15 000 personnes qui vivent à l'abri, dans les stations de métro.

Le 4 mars, les missiles sont de plus en plus utilisés pour bombarder les édifices civils et les maisons, contrairement à ce que disent les russes qui affirment que les missiles sont lancés uniquement sur des sites militaires[32]. Ils intensifient aussi l'utilisation d'armes à sous-munitions[33].

Le 5 mars, on observe que le convoi fait très peu de progrès et selon les autorités ukrainiennes, les forces russes ont des problèmes logistiques, un moral bas et font face à une résistance acharnée des Ukrainiens[34]. Un responsable américain de la défense a déclaré aux journalistes qu'il y avait des signes de problèmes de moral chez les troupes russes dont un grand nombre sont des conscrits. Les Russes souffrent également d'un manque d'essence, de nourriture et des pièces de rechange[35].

 
Carte de la ville de Kiev et de sa proche banlieue.

Les habitants de Kiev s'organisent pour défendre la ville contre l'invasion. 18 000 personnes se sont engagées dans la Défense territoriale ukrainienne. Des civils prennent en charge des tâches logistiques et de soutien aux combattants[36].

Le , le maire de Kiev, Vitali Klitschko, déclare dans une interview télévisée que la moitié de la population de la capitale a pris la fuite depuis le début de l'invasion, soit un peu moins de 2 millions de personnes. Selon lui, Kiev est défendue comme une forteresse[37].

 
Le centre commercial en feu après la frappe aérienne.
 
Suite du bombardement

Dans la soirée du 20 mars 2022, les forces armées russes bombardent Retroville, un centre commercial de la capitale ukrainienne construit en 2020 et qui abrite 250 magasins[38],[39]. Les services d'urgence ukrainiens reçoivent des informations faisant état d'un incendie dans le centre commercial à 22 h 48[40]. Le complexe est totalement détruit, les bâtiments voisins gravement endommagés et au moins huit personnes ont été tuées[41]. Le siège social de la chaîne de supermarchés Novus, situé dans le centre des affaires, a été "presque complètement détruit"r[note 1] Leur supermarché phare, situé dans le centre commercial, a également été touché et a subi des plafonds effondrés et d'autres dommages structurelsr[note 2]. Selon le ministère russe de la Défense, l’établissement était vacant et servait de dépôt d’armements et de munitions y compris les lance-roquettes multiples BM-21 Grad[42] et a fourni des images de drones de ce que le Ministère a décrit comme un système ukrainien de lance-roquettes multiples (MLRS) tirant et retournant vers le centre commercial, avant d'être détruit par un missile russe[43]. Le lendemain de la frappe, les autorités ukrainiennes ont arrêté un homme qui, selon elles, a partagé des images montrant des véhicules militaires ukrainiens garés près du centre commercial sur TikTok fin février ; les autorités ont averti les Ukrainiens de ne pas publier d'informations sur les mouvements militaires ukrainiens[44],[45]. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a réagi à cette attaque en annonçant un nouveau couvre-feu qui durera jusqu'au mercredi 23 mars[46].

Le 25 mars, l'armée ukrainienne repousse les forces russes vers l'est du pays et réussit à contrôler une des routes principales vers Kiev[47].

Le 2 avril, l'armée ukrainienne a repris le contrôle de l'ensemble de l'oblast de Kiev[48] : des preuves montrent que les forces ukrainiennes ont repris tout l'arrondissement de Pripyat qui borde la Biélorussie[49].

En avril, Kiev est à nouveau bombardée à plusieurs reprises[50],[51], puis en juin, faisant plusieurs morts[52],[53].

 
Attaque sur le centre-ville.

Dans la matinée du 10 octobre 2022, après l'annonce d'une alerte aérienne à grande échelle, plusieurs explosions ont retenti dans les raïons de Chevtchenko et Solomyanka à Kiev[54],[55]. Un missile a endommagé le pont de Verre de Kiev[56].

Selon Rostyslav Smirnov, conseiller du ministre de l'Intérieur de l'Ukraine, au moins 24 personnes ont été blessées et 8 ont été tuées, à la suite de plusieurs frappes dans différents endroits de Kyiv[57],[58]. Les rames de métro ont cessé de fonctionner et les tunnels sont devenus les abris des citoyens[59].

De nouveaux bombardements aux drones kamikaze ont lieu le 17 octobre, faisant huit morts[60].

Le 28 mai 2023, pour la quatorzième fois durant ce mois de mai, la Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne sur Kiev[61],[62].

Le 8 juillet 2024, la Russie cible de nombreuses villes, a Kiev au moins 11 personnes décèdent de ces frappes[63].

Notes et références

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  1. Novus is also a project of the Lithuanian investment group BT Invest.r
  2. At the time the loss of the headquarters was reported, the full extent of the damage to the flagship supermarket could not be determined due to restricted access to the site.r

Références

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  1. (en) « The Belarusian railway workers who helped thwart Russia’s attack on Kyiv », sur Washingtonpost.com, .
  2. « Oksana Baulina, journaliste russe, tuée dans un bombardement à Kiev », sur lemonde.fr, .
  3. « Près de 200 morts civils dans l’invasion de l’Ukraine, combats à Kiev », sur la-croix.com, .
  4. « Kiev: 14 militaires et 6 civils dont un enfant, tués depuis le début de l'offensive russe sur la ville », sur aa.com.tr, .
  5. (en) « Battle for Ukrainian capital underway as explosions seen and heard in Kyiv », sur edition.cnn.com, .
  6. « Direct - Guerre en Ukraine : la bataille de Kiev a commencé, des missiles s'abattent sur la capitale » [archive du ], CNews, (consulté le ).
  7. a et b « EN DIRECT - Guerre en Ukraine : le président Zelensky regrette que Kiev soit «laissée seule» face à l'armée russe », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du jeudi 24 février », sur Les Echos, (consulté le ).
  9. « Video: CNN reporter shows just how close Russian forces are to Ukraine capital - CNN Video » (consulté le ).
  10. LIBERATION et AFP, « Invasion russe: au moins 137 morts côté ukrainien, selon Volodymyr Zelensky », sur Libération (consulté le ).
  11. (en) « Here's how Russia's invasion of Ukraine unfolded on day one », sur euronews, (consulté le ).
  12. (en) « Ukrainian military blow up bridge near Kyiv, stopping column of Russian tanks from Ivankiv », sur ukrinform.net (consulté le ).
  13. (uk) « Окупанти обстрілюють “градами” місто Іванків на Київщині: є жертви серед цивільного населення », sur Інформаційне агентство Українські Національні Новини (УНН). Всі онлайн новини дня в Україні за сьогодні - найсвіжіші, останні, головні. (consulté le ).
  14. « https://twitter.com/mchancecnn/status/1497188991682158597 », sur Twitter (consulté le ).
  15. Sami sedha, « Des coups de feu ont été entendus à proximité du complexe de bâtiments gouvernementaux dans la capitale ukrainienne Kiev »  , sur aa.com.tr, (consulté le ).
  16. « Guerre en Ukraine : Kiev durcit encore son couvre-feu, de samedi 17 h à lundi 8 h », sur BFMTV (consulté le ).
  17. Noémie Lair, « La résistance ukrainienne s'organise et défie la Russie », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  18. (en) « Kyiv residential tower hit by missile as fighting rages », sur aljazeera.com (consulté le ).
  19. « Russian assault on Kyiv intensifies in face of Ukrainian resistance - BBC News » (consulté le ).
  20. (en) Financial times, « Missile strikes Kyiv apartment block »   [doc], sur Financial times, (consulté le ).
  21. (en) Francesca Ebel, « Kyiv’s mayor: ‘We are encircled’ but full of fight », sur Apnews, .
  22. (en) « Kyiv mayor: reports capital surrounded by Russian forces are false », The Guardian, 27 février 2022.
  23. (en) « Russian forces advance on Kyiv: fighting on fourth day of invasion », sur the Guardian, (consulté le ).
  24. (en) « Russia warns Kyiv residents ahead of attacks on intel sites », sur Al Arabiya English, (consulté le ).
  25. (en) « Ukraine says Russia targeting civilians as missiles hit Kyiv TV tower », sur the Guardian, (consulté le ).
  26. (en) « Maternity clinic near Kyiv hit by a missile, clinic chief says », CNN, 1er mars 2022.
  27. (en) « US father watches as premature twin boys born in Kyiv: "Incredibly worried and incredibly hopeful" », CNN, 1er mars 2022.
  28. (it) « Piovono bombe sui quartieri di Kiev. Biden: "Putin deve pagare" », sur ilGiornale.it, (consulté le ).
  29. (en) ERR | ERR, « Intelligence chief: Russian forces likely to reach Kyiv in next 2 days », sur ERR, (consulté le ).
  30. (en) « Polish, Ukrainian presidents talk about fight for Kyiv », sur thefirstnews.com (consulté le ).
  31. (en) Mersiha Gadzo,Farah Najjar,Usaid Siddiqui, « Russia’s Aeroflot to suspend all flights abroad amid sanctions », sur aljazeera.com (consulté le ).
  32. « Missile Strikes as Ukrainian Man Shoots Selfie Video » (consulté le ).
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  38. (ru) Крицкая И., Штука Н., « Шесть лет стройки и €41 млн инвестиций. Что уничтожили русские, попав ракетой в торговый центр Retroville » [archive du ], sur Forbes,‎ .
  39. Ella Glover, « Kyiv's Retroville shopping centre unrecognisable following Russian airstrike », sur The Independent, (consulté le ).
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  41. « Photos: Deadly shelling in Ukraine's Kyiv flattens shopping mall », sur Al Jazeera, (consulté le ).
  42. « Russia says it hit Kyiv shopping centre because it was storing rockets », Reuters, London,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. « Ukraine war: Russia claims it attacked Kyiv shopping centre because it was being used to store rockets », Sky News, (consulté le ).
  44. « Authorities detain Kyiv man for sharing footage of Ukrainian military on TikTok » [archive du ], sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
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  51. La-Croix.com, « Guerre en Ukraine : Des frappes russes à Kiev en pleine visite de l’ONU, Washington envoie de nouvelles aides », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  52. La-Croix.com, « Guerre en Ukraine, jour 102 : frappes sur Kiev, combats de rue à Severodonetsk, manœuvres de l’Otan », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  53. https://www.facebook.com/FRANCE24, « De nouvelles frappes russes à Kiev, un mort et six blessés », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  54. (uk) « Ракетний удар по Києву: пролунали потужні вибухи, горять автівки, є жертви », sur Glavred,‎ .
  55. (uk) « Ракетний удар по Києву. Відомо про жертв та десятки постраждалих », sur РБК-Украина,‎ .
  56. (en) « A missile strikes near the glass bridge in Kyiv »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur The Gazette, .
  57. (ru) « Россия нанесла удары по критической инфраструктуре Украины », sur Deutsche Welle,‎ .
  58. (ru) « По городам Украины нанесён массированный ракетный удар », sur Радио Свобода,‎ .
  59. (uk) « Рух поїздів на всіх лініях метрополітену призупинено. Підземні станції працюють як укриття », sur Офіційний портал КМДА,‎ .
  60. Le Point, magazine, « Ukraine: Kiev frappée par des drones kamikazes, un avion militaire russe s'écrase près de la frontière », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  61. La Russie lance sa quatorzième attaque de mai sur Kiev, un mort
  62. « L’attaque a été lancée en plusieurs vagues et l’alerte aérienne a duré plus de cinq heures »
  63. « Série d'attaques meurtrières en Ukraine, l'hôpital pour enfants de Kiev touché », sur France 24, (consulté le )

Voir aussi

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