Belmont-sur-Vair
Belmont-sur-Vair est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Belmont-sur-Vair | |
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Nicolas Charnot 2021-2026 |
Code postal | 88800 |
Code commune | 88051 |
Démographie | |
Gentilé | Belmontois(es) |
Population municipale |
127 hab. (2021 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 20″ nord, 5° 54′ 29″ est |
Altitude | 360 m Min. 317 m Max. 429 m |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Belmontois.
Géographie
modifierLe village doit son nom à sa position à flanc de colline, sur la rive droite du Vair, à l'altitude moyenne de 450 mètres, un kilomètre en aval de Saint-Remimont. La départementale 13, entre Vittel et Châtenois, suit le cours de la rivière 30 mètres en contrebas. Belmont est à 11 km de chacune des deux villes, mais à seulement 11 km du chef-lieu de canton Bulgnéville et donc de l'accès à l'autoroute A31.
Le territoire communal s'étend un peu sur la rive gauche du Vair, jusqu'au ruisseau du Mourotier, offrant une large prairie inondable. Le relief s'élève vers l'est de la commune, partie plus boisée d'où s'échappe notamment le ruisseau de la Prêle. Le point culminant est atteint au Happia (500 m), une colline qu'on peut rattacher aux monts Faucilles.
Communes limitrophes
modifierDombrot-sur-Vair | Saint-Menge | Gemmelaincourt | ||
Dombrot-sur-Vair | N | |||
O Belmont-sur-Vair E | ||||
S | ||||
Auzainvilliers Mandres-sur-Vair |
Saint-Remimont | Parey-sous-Montfort |
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Vair, le ruisseau le Petit Vair, le ruisseau du Bois et le ruisseau de la Prele[1],[Carte 1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[2].
Le Petit Vair, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune de Thuillières et se jette dans le VairSaint-Remimont, en limite avec Belmont-sur-Vair, après avoir traversé six communes[3].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Belmont-sur-Vair est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (34,9 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
modifierBelmont est une ancienne seigneurie qui appartenait depuis le XVe siècle à la famille de Serocourt. Les armes de cette noble lignée se trouvent gravées sur les murs de l'église[17].Bien que seigneurerie,Belmont n'était pas une paroisse elle dépendait de celle de Saint Remimont.
Blasonnement :
De gueules à la croix d’argent cantonnée de quatre billettes de même.
Commentaires : Ce sont les armes de la famille Belmont, d'ancienne chevalerie, qui a donné son nom à la commune.
|
Des mines de charbon sont exploitées de manière irrégulière par différentes compagnies entre les années 1820 et les années 1920.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 4], en augmentation de 9,48 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifierÉdifice remarquable | Coordonnées |
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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption | 48° 15′ 21,54″ N, 5° 54′ 23,87″ E |
Le monument aux morts, près de l'église | 48° 15′ 21,67″ N, 5° 54′ 23,49″ E |
L'ancien château[23] | 48° 15′ 22,66″ N, 5° 54′ 23,62″ E |
La croix de Belmont-sur-Vair fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [24]. | 48° 15′ 13,8″ N, 5° 54′ 23,11″ E |
La mairie-école | 48° 15′ 14,18″ N, 5° 54′ 21,34″ E |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 136 : Belmont-sur-Vair
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Belmont-sur-Vair » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Belmont-sur-Vair », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Vair »
- Sandre, « le ruisseau le Petit Vair »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Belmont-sur-Vair et Lignéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Belmont-sur-Vair ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Franck Coudray, Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois, Editions ICC, (ISBN 978-2-908003-37-6).
- « Nicolas Charnot, nouveau maire de la commune », sur vosgesmatin.fr, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Dont les traces sont lisibles dans le plan cadastral et la toponymie.
- « Croix monumentale », notice no PA00107094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.