Anjou (Isère)

commune française du département de l'Isère

Anjou
Anjou (Isère)
La place de l'Église sur une carte postale ancienne.
Blason de Anjou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Jean Michel Dolphin
2020-2026
Code postal 38150
Code commune 38009
Démographie
Population
municipale
1 029 hab. (2021 en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 205 hab./km2
Population
agglomération
3 326 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 52″ nord, 4° 52′ 56″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 383 m
Superficie 5,03 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sonnay
(ville-centre)
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Anjou
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Anjou
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Anjou
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Anjou
Liens
Site web commune-anjou.fr

Anjou est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Situation et description modifier

Anjou est un village du Bas-Dauphiné, à quelques kilomètres du Rhône, situé entre Lyon et Valence. Son terroir, de 5,04 km2 se divise en trois parties distinctes, avec la plaine, vouée à l'agriculture de plein champ (céréales), le coteau où se côtoient les habitations et les cultures fruitières, et la Feytaz, où dominent les bois. L'altitude de la commune s'étire entre 210 m et 380 m.

Communes limitrophes modifier

Le territoire de la commune est limitrophes de quatre autres communes, correspondant aux quatre signes cardinaux.

  Ville-sous-Anjou  
Agnin N Sonnay
O    Anjou    E
S
Bougé-Chambalud

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sablons », sur la commune de Sablons à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie modifier

Le Lambre longe la commune dans sa partie méridionale ; la Vescia, dans sa partie septentrionale. Ces deux ruisseaux ne coulent qu'à l'occasion des gros épisodes pluvio-orageux survenant généralement en automne.

Voies de communication modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Anjou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sonnay, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[10] et 3 326 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l’occupation des sols en 2018 de la commune d'Anjou

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune d'Anjou est situé en zone de sismicité n°3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Plusieurs hypothèses permettent d'avancer dans l'origine du nom.

Deux pistes sont fréquemment évoquées sur une origine latine :

  • Andecavus, d'après le nom d'un peuple gaulois, les Andecavi ou Andegavi ;
  • Ad Jovem, temple dédié à Jupiter... sans qu'aucune trace n'ait été relevée...

Histoire modifier

Après le retrait de l'occupation romaine au Ve siècle, Anjou a vécu tantôt sous la protection d'un État fort (Charlemagne) tantôt dans l'angoisse des invasions canalisées par le couloir du Rhône. La construction du château féodal au XIe siècle témoigne du besoin de se protéger.

L'histoire de la commune est alors liée à l'histoire de la famille d'Anjou, branche de la famille Roussillon[17]. Les vestiges du château féodal sont le témoin d'une époque où Anjou étendait son influence sur un vaste territoire jusqu'à la révolution française : le château était alors à la tête d'un mandement comprenant les communes actuelles de Ville sous Anjou, Agnin, Bougé-Chambalud, Sonnay et Jarcieu. Melchior Mitte de Chevrières en fut seigneur. Les rois Charles IX et Louis XIII ont honoré de leur présence le château.

Après la révolution française, qui consacra la fin de la féodalité, la commune se retrouva avec des frontières très réduites. L'activité, centrée sur une agriculture assez favorable permis à la population d'enregistrer une croissance régulière. La vie sociale se trouva d'autre part largement centrée sur l'Eglise à laquelle adhérait la totalité de la population.

Depuis le milieu du XXe siècle, l'histoire sociale et économique du village est très liée à la vallée du Rhône, dont la commune est partie intégrante: travail des actifs, éducation, santé, services marchands et administration.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1983 André Wolff SE  
1983 2001 Marc Morestin-Cadet SE  
2001 2008 Michel Morel SE  
2008 2020 Denis Rozier SE  
2020 En cours Jean Michel Dolphin SE  

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Anjoulois[17].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 1 029 habitants[Note 3], en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5419001 196825908927872856860
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
900851835801753720691676636
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
614591558522524522503454605
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5355655055857448099311 0111 008
2021 - - - - - - - -
1 029--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population du village qui comptait plus de 800 habitants au XIXe siècle a connu, avec l'exode rural et une natalité relativement faible, un déclin régulier qui s'amorça dès 1875 et se poursuivi jusque dans les années 1960. En 1970, la commune passait pour la première fois de son histoire moderne en dessous des 500 âmes.

Mais depuis 40 ans, la population s'est largement accrue, et elle dépasse aujourd'hui les 1000 habitants. Le solde migratoire largement positif explique cette tendance, les arrivants provenant entre autres de l'agglomération lyonnaise. La population locale s'en trouve largement rajeunie. Les constructions ont été nombreuses sur le village depuis 2000, parfois en isolé, parfois au sein de lotissements qui ont investi la partie basse de la commune.

Une lecture de la population active montre que la majorité des actifs anjoulois ne travaillent plus depuis longtemps sur le village, mais que l'essentiel se dirige vers l'agglomération de Roussillon, tandis que d'autres partent travailler sur Annonay, Vienne et Lyon.

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

L'école communale scolarise dans 4 classes, les enfants de maternelle et de primaire. En ce qui concerne les collèges et les lycée, la plupart des élèves se dirigent sur l'agglomération de Roussillon, que ce soit dans les établissements publics ou privés.

Médias modifier

Cultes modifier

Anjou est la commune centre de la paroisse Notre Dame des Sources qui regroupe les communes d'Agnin, Assieu, Bougé Chambalud, La Chapelle de Surieu, Saint Romain de Surieu, Sonnay, Ville-Sous-Anjou. Elle abrite la maison paroissiale et la messe y est célébrée à l'église tous les dimanches.

Économie modifier

Jusqu'au années 1950, l'agriculture était l'activité de la majeure partie des anjoulois qui pratiquaient alors la polyculture traditionnelle en vue de l'autosuffisance.

Avec l'arrivée et la généralisation de la mécanisation au cours des années 1950/1960, les actifs se sont tournés d'abord vers l'industrie proche (usines Rhône Poulenc à Roussillon), puis depuis les années 1980, les anjoulois exercent les métiers les plus divers, largement centrés sur les services, et la plupart du temps à l'extérieur du village.

Anjou fourni pourtant près d'une centaine d'emplois, en particulier dans l'artisanat, bien implanté sur le village, ainsi que dans le secteur du commerce et des services. L' EHPAD Notre Dame des Roches, d'une capacité de 80 lits étant le plus gros employeur.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château de la Sablière.
 
Le château de M. Chenu.
 
La chapelle Notre-Dame.
  • L'église de la Transfiguration d'Anjou a été construite entre 1839 et 1842. Son clocher, qui culmine à 32 m a été achevé avec la pose de deux cloches fondues à Lyon en 1849 et en 1861. Ce clocher possède en outre la plus ancienne cloche de la région[réf. nécessaire]. Elle provient du couvent des Célestins de Lyon détruit sous la Révolution française, et fut apportée à Anjou par les Bectoz de Vaubonnais, propriétaire de l'un des châteaux.
Une collection de vitraux, œuvre du maître-verrier Pierre Miciol, unique par l'homogénéité du dessin et la qualité exceptionnelle des couleurs fait la renommée de l'édifice. - ouvert à la visite du public.
Une plaque commémorative du XIIIe siècle se trouve à l'entrée de l'église.
  • Le château d'Anjou et son parc de 10 hectares sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [22] Ouverts à la visite public.[23] Le château d'Anjou se trouve en face du château d'Albon, en traversant la Valloire[24].
  • Le château de Fondru a été construit au XIXe siècle et appartenait à la famille de Bectoz de Vaubonnais. Il possède un pigeonnier, en cours de restauration - non ouvert à la visite du public.[25]
  • Le château de la Sablière - non ouvert à la visite du public.
  • La tour d'Anjou
La tour est le dernier vestige de l'ancien château daté du XIIe, siège d'un mandement, qui s'élevait à cet emplacement. Elle surplombe le vieux-village. Le site panoramique sur lequel se situe la tour, offre un point de vue unique sur 10 départements : des panneaux explicatifs, une table d’orientation, des tables de pique-nique et des sanitaires sont librement mis à la disposition de chacun[26].
  • Le vieux village d'Anjou, avec sa chapelle. Une vieille enseigne de maréchal-ferrant datée de 1666[27] est visible depuis la route.

Patrimoine naturel modifier

  • Le chêne de « Fond Girard » : arbre colossal, aux dimensions exceptionnelles (4,30 m de circonférence du tronc, 29 m de hauteur et 28 m d'envergure) et vieux de près de trois siècles.
 
Le chêne de Fond Girard, un colosse de près de trois siècles.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Raimon d'Anjou, troubadour de langue provençale du XIIe siècle, un des premiers seigneurs d'Anjou.
  • Le roi de France Charles IX (1550-1574) dîne au château d'Anjou le .
  • Claude Brosse, syndic des communautés villageoises du Dauphiné, est châtelain d'Anjou. Il obtient en 1639 de Louis XIII un décret rendant les tailles (impôts) plus justes pour le peuple ou tiers état. Sa petite fille épousa Joseph de Bectoz de Vaubonnais et lui apporta, en dot, les terres d'Anjou.
  • Melchior Mitte de Chevrières, comte d'Anjou, reçoit en son château d'Anjou Louis de Bourbon, cousin de Louis XIII, gouverneur du Dauphiné lors des fêtes de Noël 1623.
  • Le roi de France, Louis XIII, loge au château d'Anjou avec toute sa cour le en revenant du Midi.
  • Humbert Guillot de Golat, sieur de la Garenne, poète Dauphinois, se retire à Anjou où il écrit de nombreux poèmes.
  • Alexandre de Falcoz de La Blache (1739 - 1799), député, est natif d'Anjou.
  • Marc Antoine Jourdan, homme politique né le à Anjou (Isère) et décédé le à Paris.
  • Louis Lavauden (1881-1935), zoologiste.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De gueules à l'aigle d'argent

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Collectif, Anjou d'un siècle à l'autre, Livre rédigé par l'association Anjou à une histoire

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Anjou et Sablons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Sonnay », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  16. [1]
  17. a et b Daniel Delattre et al., L'Isère - les 533 communes. Grandvilliers : Éditions Delattre, 2008. (ISBN 2-915907-40-4 et 978-2-915907-40-7).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Notice no PA38000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Site officiel du Château d'Anjou
  24. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, Éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 667.
  25. Site officiel du château de Fondru
  26. Tour féodale d'Anjou, site www.ot-pays-roussillonnais.fr
  27. Le vieux village d'Anjou, site www.ot-pays-roussillonnais.fr