Alain Duménil

homme d'affaires français

Alain Duménil, né le [1] à Neuilly-sur-Seine, est un homme d'affaires et auteur[2] français, 465e fortune de France en 2013 (70 millions d'euros)[3]. Ancien banquier à la tête d’un groupe actif dans le luxe et l’immobilier en France (Acanthe Développement) et en Suisse (Dual Holding), et dans la sous-traitance aéronautique (AD Industrie), il est plusieurs fois condamné pour des délits financiers et fiscaux.

Alain Duménil
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Biographie
Naissance
Nationalités
Activité

Biographie modifier

Diplômé de HEC, il hérite à l’âge de 26 ans la société de courtage parisienne fondée par son père[4].

Banque d'affaires modifier

Banque Duménil-Leblé modifier

En 1975, sorti de HEC, Alain Duménil reprend la société de courtage bancaire familiale fondée en 1912, à la suite de son père, décédé brutalement[2]. L'établissement est rapidement transformé en banque d'affaires[2]. En effet, en 1985, Alain Duménil a l'idée « d'en confier les clés à un génie de la finance, Jacques Letertre qui s'ennuyait à la direction du Trésor. À peine âgé de 28 ans, il fait exploser Duménil Leblé, multiplie par 50 le chiffre d'affaires. Surtout, Duménil Leblé est de tous les bons coups »[5]. Arbitrages sur les marchés et raids boursiers audacieux deviennent la marque de Duménil. Jacques Letertre se lance notamment à l'assaut de l'empire le plus opaque du capitalisme français, le Groupe Rivaud, avec l'aide de la banque Stern, dirigée alors par Jean Peyrelevade. La prise de contrôle échoue d'un rien, mais vaut à Duménil la réputation de « pourfendeur de l'establishment des affaires » selon Le Monde[6]. En 1987, l'audace et les idées de Jacques Letertre séduisent Carlo De Benedetti et Alain Minc, alors président de Cerus. Duménil se retrouve aux côtés de Cerus au cours d'une bataille boursière pour le contrôle de la Société générale de Belgique[6]. La Banque Duménil-Leblé est introduite en bourse[2]. Alain Duménil revend ses parts la même année[5]. La banque est rachetée par Cerus (une holding appartenant à l'homme d'affaires italien Carlo De Benedetti) peu de temps avant le krach boursier d'octobre 1987[7]. Cerus fermera finalement la banque en 1988[5].

Immobilier modifier

Acanthe Développement modifier

En 1991, Alain Duménil investit le secteur de l'immobilier en créant la société Acanthe Développement. Avec elle, en pleine crise immobilière, il acquiert des immeubles de bureaux, d'habitations, mais également des commerces et des résidences hôtelières. Acanthe Développement a été introduite en 2000 à la Bourse de Paris[8], devenue NYSE Euronext. Un changement de stratégie est opéré à partir de 2005 par Acanthe Développement afin de recentrer son activité sur l'immobilier haut de gamme de bureaux parisiens[9]. De quoi permettre, selon Les Échos « une spécialisation d'un patrimoine évalué à 400 millions dans les immeubles haut de gamme (bureaux et commerces) et la sortie du logement »[10].

Répartis en bureaux (62,1%), commerces (25%) et habitations (12,9%), les actifs du groupe représentaient fin 2018 un patrimoine immobilier de 146,3 millions d'euros[11].

Luxe modifier

Au début des années 2000, Alain Duménil se lance sur le secteur du luxe avec la volonté de constituer un groupe de « taille intermédiaire ».

Alliance Designers modifier

Il crée le groupe Alliance Designers en 2002. En 2006, l'entreprise rachète la marque de chaussure René Mancini[12]. « René Mancini, créateur de la célébrissime chaussure Chanel bicolore, a paré le pied des mannequins de très nombreux défilés des années 1950 aux années 1990. Les clientes de la marque s'appelaient notamment Audrey Hepburn, Jacky Kennedy ou encore Greta Garbo[12]... ». La société Alliance Designer a été fermée en 2010[13] : certaines des marques appartenant au groupe ont été revendues (Jean-Louis Scherrer[13]), d’autres ont pris leur indépendance[13], conservant Alain Duménil dans leur capital (Jacques Fath, Louis Féraud) et quelques-unes ont été introduites en bourse[13] (Smalto, Poiray). Une d'entre elles, Stéphane Kélian, a déposé le bilan en 2005, reprise ensuite par le groupe Royer.

France Luxury Group modifier

En 2002, il rachète la société France Luxury Group, en fin de restructuration, propriétaire des griffes Jean-Louis Scherrer, Jacques Fath, Emmanuelle Khanh et du chausseur Harel. Ces marques se sont ensuite vu rejoindre par de nouvelles parmi lesquelles Francesco Smalto, Stéphane Kélian, Louis Féraud ou encore Poiray. « Il a été choisi hier par le tribunal de commerce de Paris comme sauveteur de Poiray, la joaillerie qui a déposé son bilan en juin 2004 et dans laquelle il compte réinvestir immédiatement 5 millions d'euros. « L'état du marché français du luxe, ce sont trois géants qui vont bien comme LVMH, PPR ou Hermès et, de l'autre, des petites sociétés, explique-t-il à l'AFP en ajoutant que son idée, avec Alliance Designers, est de réunir des petites sociétés chargées d'histoire mais qui ont connu des problèmes et de leur assurer un avenir »[14].

Aéronautique modifier

AD Industrie modifier

Au début des années 2000, Alain Duménil s'intéresse secteur industriel. Il crée en 2004 le groupe AD Industrie, devenu un acteur du secteur de la sous-traitance aéronautique, notamment auprès des motoristes (principalement Snecma, Turbomeca et Rolls-Royce[15][source insuffisante]), spécialisé en ingénierie mécanique et hydraulique[16]. Groupe français intervenant sur les secteurs de l’aéronautique, de la défense et de l’énergie (dont nucléaire), et constitué par le rachat et l’intégration successive de PME françaises possédant certaines expertises, AD Industrie affichait en 2012 un chiffre d'affaires de 185 M€ et plus de 1 400 emplois[17][source insuffisante]. Lors de la 53ᵉ édition du Salon aéronautique du Bourget, l'entreprise française a signé un accord avec le Maroc afin de doubler la capacité de son site de Midparc de Casablanca[18].

Air Littoral modifier

En 2004, le groupe Alain Duménil dépose une offre de rachat pour cette compagnie aérienne, qu'il retire finalement en 2004[19],[20].

Mécénat modifier

Les Éditions de l'Herne modifier

Alain Duménil a repris les éditions de L’Herne en 2003[2], maison d’édition indépendante fondée au début des années 1960 et située rue Mazarine à Paris.

Prix Duménil modifier

Il crée en 2007 un prix littéraire doté de 60 000 euros[21] - portant son nom : le Prix Duménil qui récompense chaque année, en juin, le livre d'un auteur de langue française paru entre début janvier et fin avril.

Théâtre de Paris modifier

Dans les années 2000, Alain Duménil a été le propriétaire du Théâtre de Paris[2] (situé 15, rue Blanche, dans le 9e arrondissement de Paris), il rassemble une salle de 1 100 places ainsi que le Petit Théâtre de Paris de 300 places dont il se séparera en , en le revendant à Jacques-Antoine Granjon, le patron de Ventes-privées.com.

Presse modifier

Agefi modifier

Début 2009, Alain Duménil rachète à GSMN (Genolier Swiss Medical Network SA) 51 % du groupe de presse Agefi SA, qui détient en particulier L'Agefi, un quotidien économique suisse, pour 5 millions de francs suisses (environ 4 millions d’euros)[7].

Le Temps modifier

« En 2014, il aurait également aimé acheter Le Temps. Ses offres n'ont pas convaincu les éditeurs zurichois Ringier et Tamedia »[22].

Publications modifier

  • La fête royale (roman), Plon, (ISBN 978-2-259-20848-2, BNF 41257044)
    « C’est le premier roman, ou plutôt un récit qui se lit comme un roman, de l’homme d’affaires Alain Duménil, passionné de littérature et fasciné par son personnage qui avait l’envergure d’un homme d’État. Un livre foisonnant qui conte en fait une fable, celle de l’écureuil (Fouquet), de la couleuvre (Colbert) et du soleil naissant (Louis XIV) » selon Marie-Catherine, dans Famille chrétienne[23]
    .
  • Parfum d'empire : la vie extraordinaire de François Coty (biographie), Plon, (ISBN 978-2-259-21031-7, BNF 41491980).
  • Rue Bassano (roman), Fayard, (ISBN 978-2-213-66851-2, BNF 42667462)
    Une histoire d'amour sous l'Occupation à Paris ayant lieu rue Bassano, où siège l'entreprise de l'auteur et homme d'affaires
    .

Décorations modifier

La légion d'honneur lui est suspendue en 2014 pour dix ans, à la suite de ses condamnations[26],[27].

Sanctions et condamnations pénales modifier

Stéphane Kélian modifier

Alain Duménil a acquis pour 3 millions d’euros la maison Kélian, chausseur français, fin 2003. L'entreprise localisée à Romans-sur-Isère et Bourg-de-Péage était alors en redressement judiciaire, après un premier dépôt de bilan. L’entreprise est alors séparée en onze entités distinctes, chargées notamment de la vente en boutique, des solderies, de la logistique ou encore de la production.

Les 18 et , Alain Duménil a été jugé au TGI de Valence en compagnie d'un de ses principaux collaborateurs Patrick Engler au sujet de la liquidation de Stephane Kélian Production[28]. Il a été condamné, le par le tribunal correctionnel de Valence (Drôme), à un an de prison avec sursis et 75 000  d’amende pour complicité de banqueroute et complicité de faux en écriture et usage de faux en écriture. La justice lui reproche notamment d’avoir organisé la faillite de l’entreprise, en 2005, à Romans et Bourg-de-Péage (Drôme)[29]. Cette décision judiciaire a été confirmée par la cour d'appel de Grenoble le [30]. Toutefois, le fondement juridique de cette décision a été critiqué par Bernard Bouloc qui s'étonne, dans la Revue des sociétés, que la Cour d'appel ait pu condamner pour « complicité de banqueroute » alors que ladite liquidation étant in bonis, c'est-à-dire effectuée après paiement de toutes ses dettes y compris les indemnités légales[31]. La Cour de cassation a néanmoins rejeté le pourvoi d'Alain Duménil[32]. Toutefo le , la Cour européenne des droits de l'homme, saisie d'un recours pour violation des droits de la défense[33], a reconnu que la procédure n'avait pas été respectée au motif que « la requalification opérée par la Cour d'appel de Grenoble, en cours de délibéré, de l'infraction de banqueroute à complicité de banqueroute a privé le requérant de la possibilité de discuter contradictoirement le bien-fondé de l'accusation pénale dirigée contre lui et de présenter sa défense sur la nouvelle qualification retenue dans des conditions satisfaisant aux exigences de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme » et a proposé à la France de reconnaitre cette erreur de procédure, ce que le gouvernement français a officiellement reconnu le [réf. nécessaire]. L'arrêt de la Cour d'appel de Grenoble a donc été rendu en violation de la CEDH. Ainsi, l'instance ouvre le droit à A. Duménil d'introduire un recours en réexamen sur le fondement des articles 626-1 et suivant du code de procédure pénale[34].

Château d'Alincourt modifier

Le , il achète le château d'Alincourt dans l'OiseParnes) dans une vente aux enchères, pour 4,57 millions d'euros[35]. Il tente alors de déloger les 80 familles locataires du parc dans un camping ouvert par l'ex-propriétaire en 1976, via une société de sécurité privée[35],[36],[37].

Outrage à agents modifier

Le , Alain Duménil est contrôlé par trois policiers au volant d’une voiture lui appartenant, mais dotée d'une immatriculation diplomatique du fait de sa fonction d'attaché culturel de la république de Madagascar auprès de l’ambassade de Genève en Suisse. Alain Duménil tient des propos agressifs et profère des insultes à l'encontre de ces personnes dépositaires de l'autorité publique dans l'exercice de leurs fonctions. Le , le tribunal a estimé que la plainte déposée ensuite par les trois fonctionnaires de police était recevable, étant donné qu’Alain Duménil, s’il était couvert par un statut diplomatique, ne pouvait dans le cas présent s’en prévaloir puisqu’il était de nationalité française[38]. Alain Duménil a démissionné de ses fonctions auprès de Madagascar le [22],[39].

Condamnation pour délit d'initiés modifier

L'Autorité des marchés financiers (AMF) impose à Alain Duménil une sanction de 500 000 euros pour avoir commis un délit d'initiés concernant la Foncière Paris Nord (anciennement « ADT »)[40]. Le 27 novembre 2014, cette décision est confirmée par la Cour d'appel de Paris[41]. Le pourvoi d'Alain Duménil est rejeté par la Cour de cassation le 11 mai 2017[42]

Enquête des autorités fédérales suisses modifier

Le , les autorités fédérales judiciaires suisses ont mené des perquisitions aux domiciles d'Alain Duménil à Crans-Montana et à ses deux adresses à Genève. Soupçonné de « graves infractions fiscales » par les autorités fédérales suisses, Alain Duménil a invoqué en vain son immunité diplomatique malgache[22].

Financière des Pins / Alliance Développement Capital SIIC modifier

Le , le tribunal correctionnel de Paris (N° Parquet 09154092045) a condamné Alain Duménil pour fraude fiscale à 1 an de prison avec sursis et 37 500 euros d'amende. Ce même tribunal a condamné solidairement Alain Duménil à payer les impôts fraudés avec la SAS Financière des Pins et Alliance Développement Capital SIIC. Alain Duménil n'a pas relevé appel de cette décision[43].

Le 28 décembre 2018, dans une autre procédure, le Conseil d'Etat a rejeté le pourvoi d'Alain Duménil visant à faire entériner par l'administration fiscale l'application à des sociétés de son groupe du régime d'imposition privilégié « mères/filles ».

Alliance Designers modifier

Alain Duménil, poursuivi pour banqueroute frauduleuse sur la société Alliance Designers (ex Smalto), a été mis en examen par la juge Charlotte Bilger qui suit cette affaire[44]. Le 26 mai 2021, Alain Duménil a été mis en examen par le juge d'instruction Vincent Lemonier qui a remplacé Charlotte Bilger pour des faits complémentaires de banqueroute.

Notes et références modifier

  1. Site edecideur.info, fiche de présentation de la société AD Industrie dont Alain Duménil est le président.
  2. a b c d e et f Nicolas Cori, « Duménil, un habile créateur de cash »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Libération, .
  3. « Classement 2013 Fortunes de France », Challenges.
  4. Sébastien Ruche, « Présent dans la presse et l’immobilier en Suisse romande », sur Le Temps, (consulté le ).
  5. a b et c « La saga Dumenil Leble s'achève, le malade est débranché »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Libération, (consulté le ).
  6. a et b Eric Leser, « La banque d'affaires Duménil-Leblé va disparaître », sur Le Monde, .
  7. a et b « Alain Duménil s'empare du quotidien économique suisse L'Agefi », Performance Bourse, 9 février 2009.
  8. « Acanthe Développement », sur bourse.latribune.fr (version du sur Internet Archive).
  9. « Acanthe Développement ».
  10. « Acanthe Développement revoit son orientation stratégique », Les Echos, (archivé sur Internet Archive).
  11. « Acanthe Développement (ACAN) », sur Zonebourse.com (archivé sur Internet Archive).
  12. a et b « Alliance Designers rachète René Mancini », Fashion Network,‎ (lire en ligne).
  13. a b c et d « La marque Jean-Louis Scherrer tente de renaître de ses cendres », sur Les Échos, (consulté le ).
  14. « Alain Duménil va ajouter Poiray à son groupe de luxe », Les Echos,‎ (lire en ligne).
  15. « AD Industrie - Atout Capital », sur Atout Capital, (consulté le ).
  16. Jean-Marc Faure, « AD Industrie rachète Exameca », sur La République des Pyrénées, .
  17. « Chiffres clés », sur adgroupe.com.
  18. « Aéronautique: AD Industries va doubler la capacité de son site à Midparc », sur Medias 24, .
  19. « Aéronautique: AD Industries va doubler la capacité de son site à Midparc », Les Echos, .
  20. « Air Littoral largué - SUD Aérien.org »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.sud-aerien.org (consulté le ).
  21. « Alain Duménil : un prix à tout prix », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne).
  22. a b et c (de) Philippe Reichen et Thomas Knellwolf, « Widmer-Schlumpf liess Tresore von Verleger räumen », Tages-Anzeiger, (consulté le ).
  23. « La fête royale », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne).
  24. [1].
  25. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2004 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Alain Duménil et le "blé" de la DGSE », sur L'Express, (consulté le )
  27. Laurent Lagneau, « La DGSE dément tout tentative d'extorsion à l'encontre d'un homme d'affaires franco-suisse », sur Zone Militaire, (consulté le )
  28. Liquidation de Stephane Kélian.
  29. « Correctionnelle », sur leparisien.fr, .
  30. « Affaire Kélian : condamnation confirmée pour Alain Duménil », sur Drôme-Hebdo, (version du sur Internet Archive).
  31. Bernard Bouloc [ « Peut-il y avoir délit de banqueroute après une décision de clôture d'une procédure de liquidation pour extinction du passif »], La Revue des sociétés, septembre 2013 n°9, page 512.
  32. Cour de cassation, « Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 23 mai 2013, 12-82.199 ».
  33. CEDH, DUMENIL c. FRANCE, 5 juillet 2019, 63418/13.
  34. « Titre III : Du réexamen d'une décision pénale consécutif au prononcé d'un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (Articles 626-1 à 626-7) - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  35. a et b « À Alincourt, le nouveau châtelain a déclaré la guerre aux campeurs », sur L'Obs avec Rue89, .
  36. Gautier Lecardonnel, « Millionnaire, pas gérant de camping »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Courrier picard, .
  37. Locataires harcelés au château d’Alincourt, Politis, 28 avril 2009 .
  38. Laurent Mauduit, « Un fait divers pitoyable en dit long sur les liens entre pouvoir et affaires », sur Mediapart, (consulté le ).
  39. François Pilet, « Le propriétaire de «L'Agefi» est soupçonné d’avoir caché 54 millions au fisc », L'Hebdo, (version du sur Internet Archive).
  40. « AMF: Alain Duménil doit payer 500.000€ », sur Le Figaro, (consulté le ).
  41. « SAN-2013-14 - Décision de la Commission des sanctions du 5 juin 2013 à l'égard des sociétés ADT, Lado, Y et Z et de MM. C, D, A et B », sur amf-france.org.
  42. Cour de cassation, « Arrêt du 11 mai 2017 », sur www.courdecassation.fr, (consulté le ).
  43. https://www.boursorama.com/bourse/forum/1rPACAN/detail/452096309/.
  44. Par Éric Pelletier Le 19 novembre 2016 à 07h00, « Alain Duménil poursuivi pour banqueroute », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Liens externes modifier