Aibre

commune française du département du Doubs

Aibre
Aibre
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Pascal Boulade
2020-2026
Code postal 25750
Code commune 25008
Démographie
Gentilé Tyintières
Population
municipale
464 hab. (2021 en diminution de 3,33 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 07″ nord, 6° 41′ 51″ est
Altitude Min. 348 m
Max. 473 m
Superficie 4,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aibre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aibre
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Voir sur la carte topographique du Doubs
Aibre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Aibre
Liens
Site web Aibre sur cc-pays-hericourt.fr

Aibre est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté, à 10 km de Montbéliard et à 20 km de Belfort.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Trémoins, Raynans, Semondans, Le Vernoy, Désandans et Laire.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 269 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Aibre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), terres arables (11 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), prairies (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie modifier

Arbe en 1147 ; Abre au milieu du XIIe siècle ; Habre en 1311 ; Aybre en 1530[14].

Histoire modifier

Le village, dénommé Arbe en 1147, dépend du comté de Montbéliard, mais son territoire est partagé en plusieurs biens et fiefs. Cette situation est à l'origine du mi-partisme, qui perdure jusqu'à 1793. En 1361, les habitants de la seigneurie d'Héricourt sont affranchis par Marguerite de Bade et de Florimant, dame d'Héricourt. La localité, dont le nom devient Aybre en 1530, passe à la Réforme, et elle est rattachée en 1541 à la paroisse protestante de Désandans. En 1584, le comte Frédéric affranchit les habitants qui lui sont assujettis. Le territoire subit les ravages des troupes des Guise en 1587, la guerre de Trente Ans, ainsi que la peste et la famine en 1688. La partie héricourtoise d'Aibre est rattachée à la France après 1676, à la suite de la conquête de Louis XIV. En 1793, l'ensemble du village est annexé à la France. Il a depuis changé cinq fois de département et trois fois de canton.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Jean-Pierre Maniy    
mars 2008 mai 2020 Alain Bernaudat[15] DVD Retraité
mai 2020 En cours Pascal Boulade [16] SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 464 habitants[Note 4], en diminution de 3,33 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
229261269290344368372372360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
333312271255254222210198205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
167161153150139153133145198
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
222221258522504455456456472
2018 2021 - - - - - - -
470464-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le temple protestant reconstruit en 1773.
  • La chapelle placée sous le vocable de Notre Dame de l'Immaculée, construite par l'abbé Marcel Gigon.
  • Fontaine et lavoir.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti : au 1er de gueules à deux bars adossés d'or, au 2e d'argent à la lettre capitale T de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Aibre et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
  15. [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
  16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier