21e division d'infanterie (France)

division d'infanterie de l'armée française

21e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 21e division d'infanterie (France)
Le général d'Auvin, commandant la 21e DI (2e en partant de la gauche), avec le général Mangin et des officiers du 65e RI en 1916.

Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Meuse
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1914 - 1re Bataille de Picardie
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Chemin des Dames
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Bataille de Somme-Py)
(bataille de Champagne et d'Argonne)
(Poussée vers la Meuse)

La 21e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale, à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre d'Algérie.

Les chefs de la 21e division d'infanterie modifier

Avant 1914 modifier

La division est créée en 1873.

La Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

À la mobilisation de 1914, la division est constituée comme suit[3] :

Les changements suivants ont lieu pendant la guerre :

  • les brigades d'infanterie sont dissoutes en novembre 1917 et l'infanterie regroupée dans l'infanterie divisionnaire (ID). Le 65e RI quitte à cette date la division[4].
  • En août 1918, l'infanterie est renforcée par un bataillon de pionniers du 97e régiment d'infanterie territoriale[4].
  • En 1916, l'escadron de cavalerie quitte la division. Début 1917, la division reçoit deux escadrons du 2e chasseurs, réduits à un seul à partir de mi-1917[3].
  • De la mi-1916 à la mi-1918, l'artillerie est renforcée par la 101e batterie de 58 de tranchées du 28e RAC (devenue 101e batterie du 51e RAC début 1918)[3].
  • À partir de mars 1918, l'artillerie est renforcé par le 7e groupe (ex-5e groupe) du 111e régiment d'artillerie lourde, équipé de 155 courts Schneider[4].
  • Le génie est renforcé par les compagnies 11/51 (ex-11/1 bis) et 11/21, du 6e génie, par un détachement de transmissions du 8e génie à partir de la mi-1916 et en 1917 par un détachement de sapeurs-pionniers du 1er génie[4].

Historique modifier

1914 modifier

  • Mobilisée dans la 11e région.

1915 modifier

  • -  : retrait du front (relève par l'armée britannique), mouvement par Belleuse ; repos et instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Vitry-le-François.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur au sud-ouest de la cote 196.
 
Le 65e RI et son drapeau, porté par le lieutenant-colonel Desgrées du Loû, lors de l'assaut du sur Le Mesnil-lès-Hurlus.
  • -  : retrait du front, transport par camions vers La Chaussée-sur-Marne ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front, puis à partir du occupation d'un secteur vers Tahure et la route de Tahure à Sommepy.
    •  : secteur déplacé à droite et s'étend des Mamelles à Tahure.

1916 modifier

  • 23 -  : retrait du front et repos vers Mourmelon-le-Grand.
  • -  : mouvement vers le front, puis occupation d'un secteur vers la ferme de Moscou et le chemin de Baconnes à Vaudesincourt.
  • 24 -  : retrait du front et à partir du , transport par V.F. vers Sainte-Menehould.
  • -  : mouvement vers le front. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun vers le bois d'Haudromont et la cote de Froideterre (éléments engagés dès le ).
    • 12,  : violentes attaques allemandes.
    • 16,  : contre-attaques françaises ; combat du 18 au .
  • -  : retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur sur les Hauts-de-Meuse, entre Châtillon-sous-les-Côtes et Bonzée, étendue à droite, le jusque vers Trésauvaux.
  • 12 -  : retrait du front et repos vers Villotte-devant-Saint-Mihiel.
  • -  : transport par camions à Verdun ; à partir du occupation d'un secteur vers le village et le fort de Douaumont.
  • 13 -  : retrait du front, du 15 au , tenue prête à intervenir dans la première bataille offensive de Verdun.
  • 20 -  : occupation d'un secteur entre la ferme des Chambrettes et Bezonvaux.
  • -  : retrait du front et repos dans la région de Vavincourt.

1917 modifier

  • - 1er juillet : retrait du front, transport par camions dans la région de Lassigny, puis dans celle de Ressons-sur-Matz et de Montmorency ; repos et instruction. À partir du , mouvement par étapes vers Ham.
  • 1er juillet -  : occupation d'un secteur au sud de la Somme, vers Urvillers et Dallon.
  • 5 -  : retrait du front, mouvement vers Nesles, le transport par V.F. vers Villers-Cotterêts, Longpont et Vierzy ; repos dans la région de Neuilly-Saint-Front.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Panthéon et l'Épine de Chevregny.
  • 6 -  : retrait du front ; repos et instruction vers Neuilly-Saint-Front.
  • -  : préparatifs d'offensive dans la région de Sermoise. Le , engagée en soutien dans la bataille de la Malmaison. À partir du , occupation d'un secteur vers Filain et Pargny-Filain ; organisation des positions conquises.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Villers-Hélon.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur au chemin des Dames vers Chavignon.

1918 modifier

Rattachement modifier

Rattachement organique : au 11e corps d'armée d' à [6].

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2 -
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16 -
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2 -
21 -
2 -
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2 -
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5 -
1er -
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L'entre-deux-guerres modifier

La division est conservée à l'ordre de bataille après la loi du 28 mars 1928 relative à la constitution des cadres et effectifs de l'armée. Avec son état-major à Nantes, dans la 11e région militaire, elle est organisée sur le type Nord-Est et est constituée des unités suivantes[7] :

La Seconde Guerre mondiale modifier

Composition modifier

Après la mobilisation, la 21e division d'infanterie se compose de[8] :

Combats modifier

En septembre 1939, elle participe à l'offensive de la Sarre et progresse en territoire allemand avant de se replier sur ordre le .

Le , la 21e DI, sous les ordres du général Lanquetot, est rattachée et intégrée à la 7e armée. Au moment de l'offensive allemande, elle entre en Belgique.

Repliée, elle participe à la défense de Boulogne-sur-Mer. Elle défend la ville du 22 au 25 mai 1940 et est ensuite capturée.

Guerre d'Algérie modifier

La 21e division d'infanterie est recréée en 1957. Elle s'installe à Batna et son secteur devient la zone sud constantinois (ZSC). Elle quitte l'Algérie en 1962[9].

Notes et références modifier

  1. « Le général Le Masson commandant le corps d'armée d'Alger », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « SUR LA PROPOSITION DE M. POMPIDOU Le conseil des ministres a approuvé la composition et les missions des trois comités chargés de suivre l'exécution du Ve Plan », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c AFGG, X-2, p. 170.
  4. a b c et d AFGG, X-2, p. 171.
  5. Bertrand Garandeau, « La 21e DI au Chemin des dames 5 mai 1917 (1re partie) », Uniformes, no 279,‎ , p. 34-38 (lire en ligne)
  6. AFGG, X-2, p. 169.
  7. « Présentation de l'armée française de 1914 à 1939 », dans Armée française durant la période du 10 mai au 25 juin 1940 (lire en ligne), p. 41
  8. GUF, p. 269.
  9. « La 21e division d'infanterie en Algérie et ses insignes, 1957-1962 », Militaria Magazine,‎

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier