50e bataillon de chasseurs à pied

unité militaire française

Le 50e bataillon de chasseurs à pied (50e BCP) est une unité dissoute d'infanterie légère de l'Armée de terre française.

50e bataillon de chasseurs à pied
Image illustrative de l’article 50e bataillon de chasseurs à pied
Des chasseurs du 50e BCP près de la Grotte de la Falouse (Meuse, France) prennent leur repas.

Création -
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de chasseurs
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs

Création et unités modifier

  •  : formation du 50e bataillon de chasseurs à pied à Saint-Dié, encadré par des officiers actifs du 10e bataillon de chasseurs à pied et sous le commandement du capitaine Chappuis.
  • 3 au  : arrivée des réservistes et constitution à Langres, principalement d'hommes de la Seine, des Vosges et du Cher.
  •  : avec le 43e bataillon et le 71e bataillon ils forment le 16e groupe de chasseurs à pied (GBCP) et intègre le 13e corps d'armée.
  •  : rattaché à la 25e division d'infanterie.
  •  : rattaché à la 71e division d'infanterie de réserve dans la 141e brigade.
  •  : intégré à la 74e division d'infanterie dans la 148e brigade puis à la 147e brigade (à partir de ). En , le 43e BCP quitte la division. En , le 66e BCP intègre le groupement.
  •  : dissolution du 16e groupe de chasseurs à pied (GBCP), le bataillon est versé dans la 43e division d'infanterie.
  •  : le bataillon est dissous à Somme-Yèvre.

Composition modifier

À sa création le bataillon est composé de 4 compagnies (la 7e, la 8e, la 8e et la 10e) de 250 hommes chacune. Le bataillon compte 1107 hommes au total. Par la suite un peloton de mitrailleuses de 70 hommes rejoindra le bataillon.

Chefs de corps modifier

 : Capitaine Chappuis.

 : commandant Imbert.

 : commandant Baille.

Historique des combats et batailles modifier

Première Guerre mondiale modifier

1914 modifier

1915 modifier

  • Janvier à mai : forêt de Parroy, Emberménil, Valhey, Vého et Reillon.
  •  : visite du Président de la République, Raymond Poincaré, à Marainviller.
  • 24 mai : sur ordre de manifester sa joie pour fêter l'entrée en guerre de l'Italie au coté des Alliés, le bataillon fait sonner les cloches de Marainviller à 13 h, 17 h et 19 h.

1916 modifier

1917 modifier

  • Janvier : Ambly.
  • Février et mars : secteur Verdun, bataille du bois des Caurières (perte de près de la moitié de l'effectif du bataillon).
  • Avril : Champagne (la Main de Massiges, Ville-sur-Tourbe et le bois d'Auzy).
  • Juin à décembre : Berry-au-Bac, cote 108 et Sapigneul (bataille du Chemin des Dames).

1918 modifier

  • Janvier à mai : Sapigneul et cote 108.
  •  : repos au camp de Venizel.
  • 26 au  : secteur Venizel et fort de Condé. Le bataillon est alerté le 27 mai d'une grande offensive Allemande (batailles de l'Aisne 1918 et de la Marne 1918). Déployé aux carrières de Sainte-Marguerite, le bataillon bat en retraite, c'est la débâcle, les communications ne parviennent pas aux compagnies isolées. Il faut traverser l'Aisne pour échapper aux allemands, mais le pont de Missy-sur-Aisne est en grande partie détruit, seulement la moitié de la 9e compagnie réussit à passer. Le bataillon se dirige vers le pont de Venizel, appuyé par la moitié de la 9e qui a pu traverser et les mitrailleuses du bataillon. Mais à 18h ce pont saute, coupant une partie du bataillon de son dernier moyen de salut. Les rescapés reculent jusqu'à la montagne de Paris (Soissons) puis à Chaudun. Le bataillon aura perdu 10 officiers et prêt de 400 soldats ce jour-là. Quelques-uns morts, mais la plupart portés disparus. Quelques mois plus tard, l'information parviendra d'en faite, une grande partie de ces hommes avait été fait prisonniers et rentreront chez eux en , les officiers étaient internés au camp allemand d'Helmstedt.

Pertes 1914-1918 modifier

Officiers : 5

Sous-officiers: 29

Caporaux : 40

Chasseurs : 360

Personnalités ayant servi au 50e BCP modifier

Le lieutenant Auguste Champetier de Ribes, futur homme d'État français. Il sera blessé lors de la reprise du fort de Vaux.

Sources et bibliographie modifier

Articles connexes modifier