1459 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1459
Années de la santé et de la médecine :
1456 - 1457 - 1458 - 1459 - 1460 - 1461 - 1462
Décennies de la santé et de la médecine :
1420 - 1430 - 1440 - 1450 - 1460 - 1470 - 1480

Cet article présente les faits marquants de l'année 1459 en santé et médecine.

Événements modifier

  • 11 janvier : le pape Pie II réorganise l'université d'Avignon, y refondant une faculté de médecine qui n'a encore pratiquement jamais fonctionné et dont la chaire ne sera occupée pour la première fois qu'en 1467[1].
  • 12 novembre : bulle de fondation par le pape Pie II de l'université de Bâle, dotée d'une faculté de médecine dès sa création[2].
  • Fondation par François II, duc de Bretagne, de l'université de Nantes, dotée de quatre chaires de médecine ou chirurgie[3].
  • Le pape Pie II approuve la règle des hospitalières de Beaune[4], communauté que le chancelier Rolin vient de fonder « pour servir Dieu et les pauvres malades[5] ».

Décès modifier

  • Avant le 28 septembre : Nicolas Cadier (né à une date inconnue), docteur en médecine de l'université de Montpellier[7].
  • Avant 1459 : Jean Bruguière (né à une date inconnue), docteur en médecine catalan, fondateur à Montpellier, en 1452, d'un collège destiné à deux étudiants en médecine originaires du diocèse de Gérone, et qui sera absorbé par le collège du Vergier dès 1468[8].
  • 1456-1459 : Jean Spelini (né à une date inconnue), docteur de la faculté de médecine de Paris et de la faculté de théologie de Heidelberg, médecin d'Ulrich V, comte de Wurtemberg, auteur d'une Disputatio super de viro qui patitur fluxum seminis[7].
  • 1459 ou 1460 : Jean Lengrenois (né à une date inconnue), professeur de médecine à Paris[7].

Bibliographie modifier

  • Véronique Beaulande-Barraud, « La Grosse Mère, la Marâtre et la Fillette : Une enquête pour meurtre d'enfant en 1459 », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 170,‎ , p. 377-420 (lire en ligne).
    — L'auteur étudie dans cet article les actes d'un procès pour infanticide, au cours duquel l'expertise médicale a joué un rôle décisif.

Références modifier

  1. Gustave Bayle, « Les Médecins d'Avignon au Moyen Âge », Annuaire de Vaucluse,‎ , p. 17-18 (lire en ligne).
  2. Paul Roth, « Petrus Ramus et l'Université de Bâle », dans Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, vol. XL, Genève, , 682 p. (lire en ligne), p. 271.
  3. Ange Guépin (ill. Peter Hawke), Histoire de Nantes, Nantes, Prosper Sebire, libr. et Camille Mellinet, impr., , 2e éd. (1re éd. 1839), 636 p. (lire en ligne), p. 137.
  4. Antoine Gandelot, Histoire de la ville de Beaune et de ses antiquités, Dijon, Louis-Nicolas Frantin, , 348 p. (lire en ligne), p. 112.
  5. Étienne Bavard (préf. Jean-Baptiste Boudrot), « Histoire de l'hôtel-Dieu de Beaune, 1443-1880 », Mémoires de la Société d'histoire, d'archéologie et de littérature de l'arrondissement de Beaune, 2e série, no 1,‎ , chap. 6 : « Personnel de l'hôtel-Dieu, 1452-1459 », p. 71 (lire en ligne).
  6. Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin aîné, , 292 p. (lire en ligne), p. 18 et 267.
  7. a b et c Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Nicolas Cadier », p. 567, « Jean Spelini », p. 486, « Jean Lengrenois », p. 436.
  8. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Jean Bruguière », p. 372.