1304 en santé et médecine

Données clés
	1301 1302 1303 1304 1305 1306 1307; Décennies :; 1270 1280 1290 1300 1310 1320 1330; Siècles :; XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe; Millénaires :; -Ier Ier IIe IIIe
	Religion (,) Science () et Santé et médecine Terrorisme;
	Romain; Chinois; Grégorien; Julien; Hébraïque; Hindou; Hégirien; Persan; Républicain;

Cet article présente les faits marquants de l'année 1304 en santé et médecine.

Années de la santé et de la médecine : 1301 - 1302 - 1303 - 1304 - 1305 - 1306 - 1307
Décennies de la santé et de la médecine : 1270 - 1280 - 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330

Événements modifier

23 mars : Boniface de Challant, évêque de Sion, fonde un hôpital à Brigue, dans le Valais, « pour le soulagement des nombreux voyageurs qui fréquent[ent] le passage du Simplon » ; et les évêques de Grenoble, Belley, Genève et Aoste contribuent à la dotation de l'établissement^[1].
25 mars : fondation de l'hôtel-Dieu de Château-Thierry, par testament de Jeanne I^re, reine de Navarre, comtesse de Champagne, reine de France par son mariage avec Philippe le Bel^[2]^,^[3].
Fondation par les frères Sconditi de l'hôpital de l'Annonciade à Naples, en Campanie, voué à l'accueil des enfants trouvés^[4].
Une maison-Dieu, « qualifiée prieuré ou aumônerie » et dont la fondation est peut-être antérieure à 1250, est attestée à Aixe, en Limousin, au bas du faubourg d'Outre-Vienne^[5].
Première mention de l'hôpital Saint-Martin-du-Pont à Rouen, en Normandie^[6].

Personnalités modifier

Fl. Richard Leclerc, médecin au Tertre-Saint-Laurent à Angers^[7].
1304-1308 : le médecin et traducteur Armengaud Blaise, de l'école de Montpellier, réside à Barcelone en tant que médecin de Jacques II, roi d'Aragon^[8].
Vers 1304-1310 : fl. Pierre d'Encre, médecin de Mahaut, comtesse d'Artois^[7].

Publication modifier

Maynus et Johannes de Planis collaborent à la traduction de l'hébreu en latin des Canones qui debent considerari in dandis medicinis laxativis (« Règles d'emploi des médicaments laxatifs ») d'Averroès^[7].

Naissance modifier

Hua Shou (mort en 1381), médecin chinois^[9], auteur du Shi Si Jing Fa Hui (vers 1341) et du Nanjing Benyi (1361).

Décès modifier

Jacob ben Makhir (né en 1236), astronome, médecin et traducteur juif provençal.
Après 1304 : Todros Aboulafia (né vers 1234), médecin et financier juif castillan, conseiller à la cour de Sanche IV et de Marie de Molina, neveu du philosophe Meïr Aboulafia^[10].

Références modifier

↑ Frédéric Gingins de la Sarraz, Développement de l'indépendance du Haut-Valais et conquête du Bas-Valais (paru dans les tomes III et IV de la Revue de la Société générale suisse d'histoire), 1844, 76 p. (lire en ligne), p. 75.
↑ Micheline Rapine, « L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry au Grand Siècle », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 30,‎ 1985, p. 11 (lire en ligne).
↑ Steven Le Guellec, « L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry : La Construction d'une idée patrimoniale », In Situ,‎ 21 mars 2017, § 3 (lire en ligne, consulté le 17 juin 2017).
↑ Dictionnaire historique et géographique portatif de l'Italie, vol. 1, Paris, Lacombe, 1775 (lire en ligne), p. 573.
↑ André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 2014 (1^re éd. 1902-1909) (lire en ligne), p. 12.
↑ Thérèse Eude, « Le Prieuré Sainte-Madeleine de l'hôtel-Dieu de Rouen » (séance du 30 mars 1985), Groupe Histoire des hôpitaux de Rouen, CHU de Rouen (lire en ligne), p. 2.
↑ ^{a b et c} Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Richard Leclerc », p. 694 et 702, « Pierre d'Encre », p. 631, « Maynus », p. 533.
↑ Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Armengaud Blaise », p. 25 et 290.
↑ Éric Marié, Le Diagnostic par les pouls en Chine et en Europe : Une histoire de la sphygmologie des origines au XVIII^e siècle, Paris, Springer-Verlag France, coll. « Médecines d'Asie : Savoirs et pratiques », 2011, 469 p. (ISBN 978-2-8178-0009-7, lire en ligne), « Sphygmologie du Nanjing », p. 105, n. 8.
↑ Heinrich Graetz (trad. Lazare Wogue et Moïse Bloch), Histoire des Juifs, vol. 4, A. Lévy, 1893 (lire sur Wikisource), « Progrès de la bigoterie et de la Cabale (1270-1325) », p. 241.

[1] Frédéric Gingins de la Sarraz, Développement de l'indépendance du Haut-Valais et conquête du Bas-Valais (paru dans les tomes III et IV de la Revue de la Société générale suisse d'histoire), 1844, 76 p. (lire en ligne), p. 75.

[2] Micheline Rapine, « L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry au Grand Siècle », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 30,‎ 1985, p. 11 (lire en ligne).

[3] Steven Le Guellec, « L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry : La Construction d'une idée patrimoniale », In Situ,‎ 21 mars 2017, § 3 (lire en ligne, consulté le 17 juin 2017).

[4] Dictionnaire historique et géographique portatif de l'Italie, vol. 1, Paris, Lacombe, 1775 (lire en ligne), p. 573.

[5] André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 2014 (1^re éd. 1902-1909) (lire en ligne), p. 12.

[6] Thérèse Eude, « Le Prieuré Sainte-Madeleine de l'hôtel-Dieu de Rouen » (séance du 30 mars 1985), Groupe Histoire des hôpitaux de Rouen, CHU de Rouen (lire en ligne), p. 2.

[Wickersheimer2-7] {a b et c} Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Richard Leclerc », p. 694 et 702, « Pierre d'Encre », p. 631, « Maynus », p. 533.

[8] Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Armengaud Blaise », p. 25 et 290.

[9] Éric Marié, Le Diagnostic par les pouls en Chine et en Europe : Une histoire de la sphygmologie des origines au XVIII^e siècle, Paris, Springer-Verlag France, coll. « Médecines d'Asie : Savoirs et pratiques », 2011, 469 p. (ISBN 978-2-8178-0009-7, lire en ligne), « Sphygmologie du Nanjing », p. 105, n. 8.

[10] Heinrich Graetz (trad. Lazare Wogue et Moïse Bloch), Histoire des Juifs, vol. 4, A. Lévy, 1893 (lire sur Wikisource), « Progrès de la bigoterie et de la Cabale (1270-1325) », p. 241.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]