1361 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1361
Années de la santé et de la médecine :
1358 - 1359 - 1360 - 1361 - 1362 - 1363 - 1364
Décennies de la santé et de la médecine :
1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390

Cet article présente les faits marquants de l'année 1361 en santé et médecine.

Événements modifier

  • 13 avril : Charles IV, empereur d'Allemagne, fonde à Pavie un studium generale « organisé en deux universités ou corporations séparées que nous appellerions aujourd'hui facultés : celle des juristes et celle des médecins et artistes[1] ».
  • Fondation à Paris de l'hôpital du Saint-Esprit, établissement destiné à l'accueil des enfants[2].
  • Le roi de France Charles V favorise la commanderie du Petit-Saint-Antoine, créée en à Paris pour soigner le mal des ardents et confiée aux antonins par Gaston de Valloire, son fondateur, « en bâtissant une église et en élargissant la bande de terrain qu'il occup[e] entre les rues Saint-Antoine et du Roi-de-Sicile ; l'établissement perdra sa fonction hospitalière en pour devenir un monastère[3],[4] ».

Publication modifier

  • Hua Shou (1304-1381), médecin chinois, rédige le Nanjing Benyi (« Signification première du Classique des difficultés[5] »).

Naissance modifier

Décès modifier

  • Entre le 19 mai et le 12 juin : Guillaume de Lafont (né à une date inconnue), maître en médecine, camérier du cardinal blanc ; il lègue aux hôpitaux de Montpellier le produit de la vente de ses livres d'Avicenne et de Galien et, à des étudiants en médecine pauvres, le reste de sa bibliothèque médicale[8].
  • Jean de Gaddesden (né vers 1280), médecin anglais, auteur de la Rosa medicinae, important traité de médecine probablement achevé en 1307[9].
  • Paul de Vetulis (né à une date inconnue), médecin à la cour d'Avignon à partir de 1331[10].
  • Vers 1359-1361 : Jourdain de Cantuaria (né à une date inconnue), médecin du roi d'Angleterre Édouard III[10].
  • Avant 1361 (?) : David Bonjorn de Barri (ca) (né vers 1300), astronome juif catalan, auteur d'un « bref résumé » (Kelal Qatan) d'astrologie appliquée à la médecine[11].

Références modifier

  1. Dante Zanetti, « À l'université de Pavie au XVe siècle : Les Salaires des professeurs », Annales : Économies, sociétés, civilisations, vol. 17, no 3,‎ , p. 422 (lire en ligne).
  2. Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, vol. 6, Paris, B. Dance, (lire sur Wikisource), « Hôtel-Dieu », p. 120.
  3. Philippe Bonnichon et Joëlle Pion-Graff, « Le Petit-Saint-Antoine : Hospice parisien soignant le mal des ardents du XIe au XVIe siècle », Histoire des sciences médicales, vol. 44, no 4,‎ (lire en ligne).
  4. Matteo Ferrari, « Paris, commanderie Saint-Antoine (Petit-Saint-Antoine) », dans Armorial monumental du Moyen-Âge (Armma), Ecole pratique des hautes études, s. d. (lire en ligne).
  5. Éric Marié, Le Diagnostic par les pouls en Chine et en Europe : Une histoire de la sphygmologie des origines au XVIIIe siècle, Paris, Springer-Verlag France, coll. « Médecines d'Asie : Savoirs et pratiques », , 469 p. (ISBN 978-2-8178-0009-7, lire en ligne), « Sphygmologie du Nanjing », p. 103 et suiv..
  6. « Simeon ben Ẓemaḥ Douran (1361-1444) » (BNF 11297077).
  7. (en) Jewish Encyclopedia, 1901-1906 (lire en ligne), « Simon b. Ẓemaḥ Duran (RaShBaẒ) ».
  8. Pierre Pansier, « Guillelmus de Fonte, maître en médecine, bienfaiteur des étudiants pauvres de l'école de Montpellier en 1361 », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no 11,‎ , p. 28-29 (lire en ligne).
  9. (en) John Flint South (compil.) et D'Arcy Power (éd.) (préf. James Paget), Memorials of the Craft of Surgery in England, Londres, Paris, New York et Melbourne, Cassell & Co., Ltd., (lire en ligne), chap. 3 : « English Practitioners of the Fourteenth Century : John of Gaddesden and John of Arderne », p. 28-30.
  10. a et b Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Paul de Vetulis », p. 594, « Jourdain de Cantuaria », p. 513.
  11. (ca) Josep Chabàs i Bergon, Antoni Roca i Rosell et Xavier Rodríguez i Gil, L'astronomia de Jacob ben David Bonjorn, Barcelone, Institut d'études catalanes, (lire en ligne), p. 40.