117e division d'infanterie (Empire allemand)

117e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 117e division d'infanterie (Empire allemand)

Création 1915
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - 1re bataille de l'Artois
1915 - 2e bataille de l'Artois
(Bataille de Loos)
1916 - Bataille du mont Sorrel
1916 - Bataille de la Somme
(Bataille de Pozières)
1917 - Bataille de Caporetto
1918 - Bataille de la Lys
1918 - Bataille d'Amiens
1918 - Offensive Meuse-Argonne

La 117e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale. Au cours de l'année 1915, la division combat en Artois au printemps et à l'automne avant d'occuper un secteur du front dans les Flandres. En 1916, la division est impliquée dans la bataille du mont Sorrel avant d'être transférée et de combattre sur la Somme.

En , la 117e division d'infanterie est déplacée sur le front de l'est et combat dans les Carpates puis sur le front roumain. En 1917, la division est transférée sur le front italien et participe à la bataille de Caporetto. À partir du mois de , la division est convoyé sur le front de l'ouest et participe aux combats sur la Lys puis en août vers Amiens. Durant l'automne, elle est déplacée en Argonne et dans le secteur de Verdun où elle se trouve lors de la signature de l'armistice. La division est ensuite transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

1915 - 1916 modifier

  • 233e brigade d'infanterie
11e régiment d'infanterie de réserve
22e régiment d'infanterie de réserve
157e régiment d'infanterie

1917 modifier

  • 233e brigade d'infanterie
11e régiment d'infanterie de réserve
22e régiment d'infanterie de réserve
157e régiment d'infanterie
  • 117e commandement d'artillerie divisionnaire
233e régiment d'artillerie de campagne
  • 1er escadron du 8e régiment de cuirassiers
  • 117e bataillon de pionniers

1918 modifier

  • 233e brigade d'infanterie
11e régiment d'infanterie de réserve
22e régiment d'infanterie de réserve
157e régiment d'infanterie
  • 117e commandement d'artillerie divisionnaire
233e régiment d'artillerie de campagne
88e bataillon d'artillerie à pied
  • 1er escadron du 8e régiment de cuirassiers
  • 117e bataillon de pionniers

Historique modifier

La 117e division d'infanterie est une unité créée en 1915, elle est formée du 157e régiment d'infanterie issu de la 12e division, 11e régiment d'infanterie de réserve issu de la 11e division de réserve et du 22e régiment de réserve issu de la 12e division de réserve.

1915 modifier

  • 2 -  : formation dans la région de Liart, mise en réserve de l'OHL.
  • -  : occupation d'un secteur du front en Champagne.
  • -  : retrait du front, mouvement en Artois. À partir du , engagée dans la bataille de l'Artois au nord de Souchez et à Notre-Dame de Lorette avec de lourdes pertes[n 1].
  • -  : retrait du front, mise au repos et reconstitution dans la région de Lille.
  • -  : en ligne au nord-ouest de Lens entre Vermelles et la ligne de chemin de fer entre Lens et Grenay[1].
  • -  : engagée dans la 2e bataille de l'Artois vers Loos à nouveau avec des pertes très importantes[n 2].
  • 15 -  : retrait du front, réorganisation de la division dans la région de Tourcoing et de Roubaix.
  • - début  : en ligne occupation d'un secteur du front dans la région de Messines.

1916 modifier

1917 modifier

  • 15 -  : retrait du front, repos.
  • -  : transport par V.F. par Máramaros et Szeged vers le front roumain. À partir du mois de juin occupation d'un secteur de front dans la région de Putna et d'Ocna. Au cours du mois de septembre, la division est équipée pour le combat en montagne[1].
  • 1er -  : retrait du front, mouvement par V.F. sur le front italien puis instruction dans la région de Tolmino.
  • -  : engagée dans la bataille de Caporetto initialement dans les Alpes juliennes.
-  : combat pour la prise d'Udine.
4 -  : franchissement du Tagliamento, de la Livenza et poursuite des troupes italiennes jusque sur le Piave[1].
  • -  : occupation d'un secteur le long du Piave.

1918 modifier

1er -  : retrait du front repos. À partir du , en ligne dans le secteur de Dranoutre.
-  : retrait du front, la division est réorganisée dans la région de La Madeleine. Le 11e régiment de réserve est débandé, les effectifs sont répartis dans les deux autres régiments, le 11e régiment de grenadiers, en provenance du front macédonien complète la division[2].
3 -  : en ligne dans le secteur de Voormezele.
-  : retrait du front, repos dans la région de Gand.
  • 4 -  : transport par V.F. dans la région de Péronne, puis occupation d'un secteur du front vers Vrély et Hangest-en-Santerre. Le , engagée dans la bataille d'Amiens[n 3].
  • 18 -  : retrait du front, repos.
  • - 1er septembre : en ligne pour renforcer le front dans la région de Maricourt.
  • 2 -  : retrait du front, transport en Argonne. La division est reconstituée le 22e régiment de réserve est dissout, ses effectifs sont répartis dans les deux régiments restants. Le 450e régiment d'infanterie en provenance de la 233e division d'infanterie (de) dissoute, complète la division[2].
  • 12 -  : relève de la 37e division d'infanterie dans la région d'Avocourt[2]. À partir du , engagée dans l'offensive Meuse-Argonne, la division recule petit à petit devant la poussée américaine, elle doit abandonner Cierges-sous-Montfaucon[n 4].
  • -  : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Juvigny-sur-Loison.
  • 2 -  : en ligne sur la rive gauche de la Meuse, la division se replie sur la rive droite. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps modifier

Grade Nom Date
Generalleutnant Ernst Kuntze (de) -
Generalmajor Paul Seydel -
Generalmajor Paul von Drabich-Waechter -
Generalmajor Karl Hoefer (de) -

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Durant les combats des mois de mai et de juin en Artois, les pertes de la division sont très lourdes 107 officiers et 5 255 hommes dont 44 officiers et 2 161 hommes du 11e régiment d'infanterie de réserve[1].
  2. La division déplore la perte de 109 officiers et de 6 463 hommes lors de la 2e bataille de l'Artois[1].
  3. Durant la bataille d'Amiens, la division perd 2 700 hommes faits prisonniers[2].
  4. Au cours de l'offensive Meuse-Argonne, la division déplore la perte de 3 200 hommes dont 1 861 prisonniers[2].

Références modifier

  1. a b c d e et f US Army 1920, p. 610
  2. a b c d e et f US Army 1920, p. 611

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes modifier

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