Pessac

Compagnie du chemin de fer Bordeaux-La Teste

Cité Frugès à Pessac modifier

Un industriel sucrier, Henri Frugès, curieux de toutes les innovations artistiques du moment, souhaitait loger ses ouvriers. Un architecte urbaniste audacieux, à l’esprit d’avant-garde, Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, avait déjà abordé les problèmes liés à l’urbanisme, l’habitat collectif et les maisons standardisées. De leurs échanges et de leur réflexion, adoptant des principes strictement fonctionnels et des formes géométriques, simples et dépouillées, naîtra la Cité de Pessac. C’est en termes de confort et d’esthétisme, pour des logements modestes, que l’architecte se positionna en véritable précurseur. La Ville de Pessac est propriétaire de la Maison municipale Frugès-Le Corbusier, située 4 rue Le Corbusier, ouverte au public. La maison située 3 rue des Arcades est classée Monument Historique.

témoignant du patrimoine architectural moderne en France : la Cité Frugès-Le Corbusier.

La construction de cette cité, achevée en 1926, par l’architecte Le Corbusier, est à l’époque une véritable révolution, tant sur le plan de l’habitat social que sur celui de l’architecture. Proposant à la fois un type d'habitation original et un nouveau concept de vie, cette cité comprend 50 habitations de styles très variés. La Cité est également le fruit de la rencontre de deux personnalités.

Parmi les nouveautés : canon à ciment, murs isothermiques, jardins suspendus, quelques garages intégrés et d'autres commodités à l'avant-garde du progrès. Les maisons sont achevées en 1926 mais restent vides jusqu'en 1929.

L'immeuble au 3 rue des Arcades, une maison type dans un ensemble de sept à la limite du quartier, a conservé un état proche de l'origine.

D'autres maisons de l'ensemble ont été restaurées avec leur polychromie extérieure d'origine. "La maison municipale Le Corbusier" (au 4 rue Le Corbusier) est ouverte à la visite et conserve une maquette de l'ensemble, réalisée par Henry et Christiane Frugès en 1967.


Nature modifier

[PDF] Dans le secret des Bois, à télécharger sur mairie-pessac.fr

  • Coulée verte du Peugue

La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue, depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty.

La Coulée verte et ses massifs boisés représentent un espace de plus de 300 hectares dédié aux loisirs et à la promenade, en plein cœur de l’agglomération.

Elle comporte deux sites majeurs : le Bois des sources du Peugue et l’Écosite du Bourgail.

    • Bois des Sources du Peugue

- Quartiers de Magonty et Toctoucau - Entrées : RN 250 jusqu’au lotissement du Bois de la Princesse, et avenue du Port Aérien.

Autrefois le Bois des Sources du Peugue s’est formé, à une époque indéfinie, sur un site pessacais dénommé “Le Domaine des Anguilles”.
En effet, après un long périple depuis l’Océan Atlantique, plus exactement depuis la mer des Sargasses, ces anguilles, venant de loin, arrivaient jusqu’au Peugue, remontaient jusqu’à sa source, pour rejoindre enfin les bassins circulaires environnants, les lagunes, et constituant ainsi de véritables viviers.

Des dunes de sable se formèrent le long des rives du Peugue et tout le long de son cours, permettant, au XIXe siècle, l’exploitation de verreries telle que celle du Vallon.

Le Peugue était le Canal de la mer signalé par les rôles gascons (documents officiels d’actes ou titres).

Le mot d’origine latine “pelagus” signifiant eaux débordées d’une rivière, a donné “peugue” en gascon. Il est ainsi resté dans la langue moderne avec le sens de “pleine mer”, “le large”.

Le Bois des sources du Peugue propose également de nombreuses possibilités de loisirs : un parcours de santé, un parcours équestre avec piste de galop, un sentier botanique avec une trentaine de végétaux à découvrir, un bel étang de 2,5 hectares bordé de petites plages de sable blanc, véritable lieu d’observation de la faune et de la flore, avec un terrain de jeux stabilisé pour les enfants et des aires de pique-nique.

Pour les promeneurs, chemins pour piétons et deux-roues (la piste cyclable départementale est située à proximité).

Aujourd’hui réhabilité, le Peugue a vu son cours se réduire et le Bois des Sources du Peugue renaître, sur 113 hectares, pour devenir l’un des plus grands espaces boisés de l’agglomération bordelaise. Le Bois se compose d’une grande diversité d’essences d’arbres, principalement de pinèdes.

Son paysage de terrains humides, de pins maritimes, pins sylvestres, chênes pédonculés ou chênes rouges d’Amérique, chênes tauzins, aulnes, charmes, robiniers, châtaigniers, noisetiers, frênes, houx, fougères et bruyères, offre à l’endroit un charme sauvage et authentique

Près de Romainville, le paysage se métamorphose en une lande humide composée de fougères, brandes, ajoncs d’Europe, et bruyères.

    • BASSIN DE CAP DE BOS

Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces

Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle, une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation.
Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée “Soudour” sur le site de l’actuel Bassin de Cap de Bos.
En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année.
Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît certains, assez rares, dans le sol remué.

L’ASCPA (Association Sportive et Culturelle Pessac-Alouette), section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site.
Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années, avant l’apparition de l’Homme sur la Terre : Pessac était alors située sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique.
L’aménagement paysager des abords du bassin pour l’agrément des Pessacais s’est achevé en 2004.

    • SITE DU BOURGAILH

Quartiers de Cap de Bos et 3M. Entrée : avenue de Beutre
Contact : Association Écosite du Bourgailh. 29, av. Roger-Cohé. Tél.05 56 15 32 11 E-mail : ecosite.bourgailh@wanadoo.fr
Site web : http://www.bourgailh-pessac.fr

Le site du Bourgailh (170 ha) est un espace dédié à l’environnement et à l’oiseau, un site unique en son genre en France, ouvert au public en 2005. L’espace nature et loisirs de la Forêt du Bourgailh, située entre la rocade et le quartier de Cap de Bos sur 63 hectares, intègre la création de sentiers de promenade, de belvédères, de passerelles et promontoires, d’un cheminement pédagogique, de jardins thématiques, de jardins familiaux, de floralies et un itinéraire de voies piétons/deux roues.
Il abrite également une serre tropicale et par la suite une Maison de la Nature, centre de ressources sur les énergies, l’écologie urbaine, un relais de promotion des espaces et parcs naturels régionaux d’Aquitaine.

Trois belvédères (tours de bois (la plus haute s’élève à 18 mètres) réalisées selon des techniques innovantes avec un look résolument "hightech") font des postes d’observation parfaits pour les amoureux de la nature, des oiseaux ou des étoiles, et offrent un superbe panorama. Les escaliers (d’une centaine de marches) et rambardes sont en bois exotiques, aux tons contrastés.

Serre tropicale

La serre du Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes sur une surface de 1 300 m2.
Certaines de ces plantes, sélectionnées pour leurs caractéristiques sont mises en scène en reconstituant 7 types de milieux tropicaux et sub-tropicaux : le marais de Louisiane, le bush australien, le désert mexicain, le veld africain, le monde des fougères, la forêt néphéliphile et la forêt équatoriale. Un parcours, au centre de la serre, jalonné par des panneaux d’informations, permet au public en visite libre ou commentée de découvrir la diversité et les particularités de ces plantes tropicales.

Colline du Bourgailh

Rappelons que le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge communautaire, une véritable colline qui culmine au cœur du site, à 70 mètres d’altitude.
Une convention tripartite signée par Pessac, la CUB et EDF a scellé la décision de capter les biogaz qui s’en échappent. Ils permettent ainsi de chauffer les serres déjà installées et situées au pied de la colline qui abritent une importante collection de plantes tropicales. Sur une superficie de 30 hectares, ce promontoire paysagé sera planté d’éricacées : bruyères, azalées et rhododendrons variés et multicolores. Au pied de la colline : un jardin floral ouvert au public.

Le projet mené en partenariat avec la Communauté urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à 2006.

Parc à thème sur l’oiseau

Point d’orgue de l’Écosite, un parc ludique et culturel dédié au thème de l’oiseau, sera véritablement en phase avec l’Aquitaine et ses sites ornithologiques. Par ailleurs, il sera en forte résonance avec l’industrie aéronautique et les hautes technologies développées en Gironde.

Parc animalier et végétal

En 2008, débutera la réalisation d’un grand parc animalier et végétal unique en France, destiné à devenir un lieu majeur de divertissement familial pour l’agglomération bordelaise et la région.

  • AXE CONVIVIAL DU CŒUR DE VILLE

Quartiers du Bourg, Sardine et Saige

Dans le cadre du projet urbain du centre-ville, un axe de circulations douces, réservées aux piétons et deux roues, appelé l’axe convivial, est destiné à relier le quartier Bellegrave à celui du Pontet, de même que les équipements majeurs du nord au sud de la ville.
Cet axe, véritable colonne vertébrale du projet urbain, fera l’objet d’un traitement paysager et offrira également la possibilité de rejoindre le circuit passant par le campus universitaire, le long de la rocade, de la voie ferrée, et rejoignant la piste cyclable départementale jusqu’aux Sources du Peugue.

  • PARC RAZON

Quartier de Sardine. Entrées : bvd. Saint-Martin, av. Pierre-Wiehn, rues Razon et Amiral Prouhet

L’appellation de ce parc provient du chemin qui le longeait, le chemin Razon. Ce nom lui-même proviendrait du nom du propriétaire riverain des lieux, M. Razefon au VIIIe siècle.
En 1929, le terrain fut acheté par la Ville de Pessac pour réaliser le Parc des Sports.
En 1938, de nouvelles installations sportives furent créées autour du château de Bellegrave, qui deviendra le Parc des Sports, quant à celles du parc Razonelles seront partiellement détruites, seuls resteront les terrains de tennis.

L’ancien nom du parc a ainsi, semble-t-il, retrouvé son usage.
On y trouve aujourd’hui un espace de promenade plein de charme, un bassin, des terrains de tennis, un local associatif, et un espace planté de cyprès chauves, résineux qui perdent leurs aiguilles en hiver et qui prennent, pour cette raison, une belle couleur dorée à l’automne.
À proximité du Parc Razon, le parc Pompidou constitue également un espace de verdure attrayant pour les promeneurs.

  • PARC ET ÉTANG DE FONTAUDIN

Quartier de Chiquet-Fontaudin. Entrées : av. Raymond-Poincaré, av. de Saige et av. du Maréchal Juin

Jusqu’en 1981, à cet endroit même, on trouvait un pré où paissaient encore quelques moutons, une partie d’un ancien domaine qui, depuis plus de cent ans, appartenait à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph.
Outre leur activité agricole (avec une école d’agriculture au début du XXe siècle) les religieuses accueillirent sur leur propriété, selon les époques, différents publics en difficulté : sœurs âgées ou malades, orphelins de guerre, prêtres en retraite, jeunes gens en convalescence et enfin enfants en bas âge. Dans les années 1920, puis les années 1960, le domaine fut morcelé petit à petit.
En 1982, confrontée à la nécessité de prévoir des réservoirs pour absorber les trop pleins d’eau en cas de crues, la Communauté urbaine de Bordeaux achète une parcelle à la congrégation et y fait creuser un bassin de 48 000 m3, qui fut mis en eau en 1985. Depuis, une faune aquacole de bonne qualité a proliféré dans le plan d’eau et les pêcheurs y sont heureux et bienvenus.
Les pêcheurs de Fontaudin attrapent le poisson vraiment pour le plaisir avec des hameçons spéciaux et le relâchent après la prise.
100 kg de poissons ont été ajoutés en janvier 2004 afin de renouveler la faune : gardons, perches, tanches, brèmes,… on y trouve même (plus rarement) quelques poissons-chats !

  • BOIS DE SAIGE

Quartier de Saige. Entrée : rue des Résédas

Depuis les temps les plus reculés, et jusqu’au début des années 1970, le quartier de Saige possédait cinq sources naturelles “coulant d’abondance”.
L’une alimentait un vivier existant depuis le Moyen Âge et remanié au XVIIIe siècle ; les autres étaient captées par de “charmantes fontaines monumentales”, dont l’une a été démontée et reconstruite dans le parc de Camponac.
Jusqu’aux années 1950, tout le quartier de Saige allait y puiser de l’eau fraîche.

A l’époque, la campagne entourait le quartier de quelques propriétés datant du XVIIIe et XIXe siècles.
La plus grande, le domaine de Fort-Manoir, aurait appartenu à M. (de) Saige, qui fut maire de Bordeaux sous la Révolution, ou à ses descendants.

Le ruisseau le Serpent et quelques plans d’eau offraient pêche aux écrevisses et canotage aux Pessacais “du bourg” qui venaient flâner à Saige le dimanche.
En 1970, l’évolution urbaine a transformé ce quartier. Grands ensembles, domaine universitaire et rocade ont apporté une vie sociale différente : moins bucolique, mais plus vivante.
Le Bois de Saige a été réaménagé en 1997 dans le cadre de la réhabilitation du quartier : installation de bancs, parcours promenade, éclairage, aire de jeux et pique-nique.

  • CHÂTEAU DE CAMPONAC

Quartier de la Châtaigneraie. Entrées : av. Arago, av. Roger-Chaumetet, rue de Camponac

En 1610, un acte de vente de cette terre mentionne une maison ancienne, rénovée par son nouveau propriétaire, M. de Fonteneil, qui donnera un nouvel essor à la propriété.
Un siècle plus tard, la vieille bâtisse est remplacée par une chartreuse, maison basse à deux ailes, dont le corps central sera rehaussé d’un étage au XIXe siècle ; la véranda, le péristyle et l’allée de platanes qui part vers les terrains de sports, au nord du parc, datent également du Second Empire.

La fontaine du XVIIIe siècle que l’on voit dans le parc provient du domaine de Saige, disparu aujourd’hui. Elle a été démontée puis remontée à Camponac, en 1979, par les membres de l’association «Les amis du beau et du vieux Pessac».
Aujourd’hui, le lieu a laissé place à une superbe Médiathèque, en maintenant et conjuguant les deux architectures, celle de la chartreuse avec celle d’un bâtiment aux dominantes de bois parfaitement intégré dans son environnement.

    • PARC DE CAMPONAC

On ne connaît pas l’origine exacte du nom "De Camposanto", de consonance romaine.

  • PARC DE JOZEREAU

Quartier de France-Alouette - Entrées : avenue Jean-Meyraud, rue d’Aquitaine et rue de Guyenne

Le plan d’eau est aménagé sur l’ancienne cavité d’extraction de l’argile : des rails et des wagonnets utilisés par la carrière se trouvent aujourd’hui encore au fond de l’eau, telle une Atlantide perdue. On y situe également les sources de l’Artigon, ruisseau aujourd’hui disparu sous l’effet de l’urbanisation.
Dans les années d’après-guerre, le parc de Jozereau est en partie propriété de la SNCF qui entretient les abords de la voie ferrée. La Ville de Pessac en fait l’acquisition quelques années plus tard.
Le parc de Jozereau, réaménagé par la Ville en 1990, est apprécié aujourd’hui pour son étang de pêche, son aire de jeux et son boulodrome.
Aire de pique-nique, lieu de promenades, rendez-vous des pêcheurs, ce plan d’eau en plein cœur de la ville attire de nombreux visiteurs qui s’attardent volontiers dans une nature, certes maîtrisée, mais qui conserve un caractère sauvage au charme indéniable.

Ce parc a été, depuis la première moitié du XIXe siècle et une centaine d’années durant, la carrière d’argile qui alimentait la briqueterie Jozereau, située à 300m de là, à l’emplacement du centre commercial actuel.

  • DOMAINE DE CAZALET

Quartier de France-Alouette. Entrées : av. du Général-Leclerc, av. Pierre-Castaing et av. de Beutre

Autrefois, il fut un temps où les 60 hectares de ce qui n’était pas encore le domaine de Cazalet servaient de pâturage aux ruminants. Celui qui lui donnera son nom est un avocat bordelais, François Cazalet, né en 1730, réputé pour sa capacité à s’impliquer dans les affaires de ses clients et pour son style nourri, nerveux et rapide, cette logique vigoureuse et infatigable à laquelle tout le barreau rendait hommage. Religieux et royaliste, il accueillera chez lui certaines activités contre-révolutionnaires. Seuls auraient été conservés de cette époque le rez-de-chaussée de la maison initiale, ainsi que quelques vieux arbres. En 1861, le terrain est encore qualifié de pacage dans les documents cadastraux.

Alors, un gros négociant en bonneterie, Firmin Ferdinand Clouzet, qui sera maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre du Conseil général de la Gironde pour le canton de Pessac, rachète le terrain à Firmin Jarrige, maire de 1809 à 1822.
Il y fait édifier le château en 1882 et lui donne son nom. Il produit sur ces terres un excellent cru de vins rouges de Graves.
Quelques Pessacais se souviennent peut-être encore des courses de chevaux qui se déroulaient sur le domaine pendant l’entre deux-guerres.

C’est en 1941 que Charles Ragot fait acquisition du parc, des dépendances et du château, réquisitionné par l’occupant, jusqu’en août 1944.
Entre 1955 et 1967, près de 80 salariés travaillent sur le domaine, rebaptisé Ragot-Cazalet.
La Communauté urbaine de Bordeaux rachète la propriété en 1983 à M. Ragot puis cède les droits de propriété à la commune de Pessac, actuelle propriétaire.

Aujourd’hui, après de lourds travaux de restauration, comprenant l’éclaircissement,le réaménagement du parc, la réfection du pigeonnier en briques roses et la mise en place d’un accès noble accompagné de parkings pour en améliorer l’accueil depuis l’avenue de Beutre, le château Cazalet constitue un des hauts-lieux de la vie quotidienne à Pessac dont les célèbres festivités de la Rosière. On comprend en admirant son domaine très attractif que le château de Cazalet soit réservé tout entier aux cérémonies, aux mariages et à une mairie-annexe. Le Parc de Cazalet trouve sa pleine vocation en été, où ses ombrages et ses allées en font une destination de choix pour les sorties scolaires et buissonnières et les nombreuses réunions festives des associations pessacaises.

Vin modifier

CHÂTEAU DES CARMES HAUT-BRION modifier

Quartier Verthamon - Haut-Brion. 197, avenue Jean-Cordier - les-carmes-haut-brion.com

C’est en 1584, que Jean de Pontac, propriétaire de la maison noble de Haut-Brion, agé de 101 ans, fit don aux Grands Carmes de Bordeaux d’un moulin, situé sur le Peugue, nommé Moulin de Crespiac, avec prés, vignes et autres dépendances.

Le terme Brion, d'origine gauloise, pourrait signifier plaine ou hauteur par rapport au Peugue et à ses marais.

En 1630, les Carmes font l’acquisition d’une partie du “bourdieu” de la Pillette à Crespiac. Ces vignes sont dites de Crespiac et de la Pillette. Elles sont situées sur le plantier d’aubrion, appellation de l’époque pour tout le territoire du coteau de graves.
Propriétaire du domaine pendant deux cents ans, les Carmes durent le céder en 1791 lors de la confiscation des biens de l’église, suite à la Révolution.
Il fut racheté au début du XIXe siècle par Léon Colin, négociant en vins à Bordeaux, ancêtre direct des actuels propriétaires, la famille Chantecaille-Furt.
C’est aujourd’hui le vignoble le plus proche des portes de Bordeaux, un îlot de verdure de 4,7 hectares d’appellation Pessac-Léognan, bénéficiant d'un microclimat et d'une protection idéaux grâce à son mur d'enceinte. Le petit château construit au XIXe siècle et son parc dessiné par le paysagiste Fischer, sa fontaine date du XIVe siècle. Le second vin est appelé Le clos des Carmes.

CHÂTEAU HAUT-BRANA modifier

Quartier de Noës 19, rue Félix-Leroy

Dès le XIVe siècle, la motte de Caillau, du nom d’un bourgeois, chevalier de Bordeaux, se dresse près des vignes du Pape Clément, au lieu-dit “Brana”.

En 1626, cette pièce de terre appartient à la maison de Bel-Air (actuel Pape-Clément), et dans un acte de 1678, on évoque une pièce de vigne au plantier de Noës, au lieu-dit “Brana”.
En 1695, cette pièce de vigne appartient au fief des Jésuites du Prieuré Sainte Marie de Bardanac à Pessac.
Au XIXe siècle, ce vignoble devenu Château Haut-Brana est la propriété des comtes de Tanquerel de la Panissais.
Situé sur la plus haute colline graveleuse du plateau de Noës, à Pessac, et mitoyen du Château Pape-Clément, il bénéficie d’une excellente exposition au midi, son sol comportant 50% de graves.
Aujourd’hui, classé Pessac-Léognan, il figurait autrefois sous l’appellation Hautes-Graves.
C’est le plus petit vignoble de Pessac avec une production très confidentielle.

CHÂTEAU HAUT-BACALAN modifier

Quartier France Alouette. 56, avenue du Domaine de Bacalan

En 1726, Montesquieu, déjà propriétaire vigneron du château de la Brède, fait l’acquisition d’une trentaine de journaux de Landes à Pessac, en un lieu où la grave avait une densité convenable dans le sable afin d'y planter de la vigne.

Ce domaine est identifié sous le nom de Haut-Médoc sur la carte de Cassini.
En 1748, ce domaine appartient à M. de Bacalan, écuyer, après acquisition à M. de Montesquieu.
À ce moment, cette propriété se compose d’une maison et possession, ainsi que deux pièces de vignes entourées de bois plantés de châtaigniers et de pins afin de les protéger de la gelée. Les vignes laissèrent la place en 1933 à une importante ferme consacrée à l’élevage du porc. Sans production pendant 70 ans, le vignoble a été replanté en 1998 sur ses terres. Classé Pessac-Léognan, ce Château a fait sa première nouvelle récolte en 2001.
Ce vignoble de sept hectares de graves sur argiles est planté à majorité de Merlot.


CHÂTEAU HAUT-BRION modifier

Quartier Verthamon - Haut-Brion. 133, avenue Jean-Jaurès - haut-brion.com

Un acte notarié du 4 février 1429 signale une pièce de vigne dans les Graves de Bordeaux au lieu appelé “aux monts, autrement aubrion”.
C’est en 1525 que Jean de Pontac devient propriétaire d’une terre à “haut-brion” en épousant Jeanne de Bellon. En 1531, il commence les acquisitions dont la maison noble de Haut-Brion qui constitueront progressivement jusqu’en 1550 le “grand aubrion”. C’est le premier Bordeaux à être connu sous le nom de son domaine de production.

Descendante de Jean de Pontac, Marie-Thérèse de Pontac hérite des deux tiers de Haut-Brion. Le troisième tiers devient la propriété de Louis-Arnaud Lecomte, baron de la Tresne, neveu de François-Auguste. Thérèse hérite aussi du Château de Pez à Saint-Estèphe. En 1654, elle épouse Jean-Denis d'Aulède de Lestonnac, également propriétaire de Margaux, qui meurt dix-huit jours après avoir hérité de Haut-Brion.

Arnaud de Pontac, dès 1660, identifie et de personnalise sa production : les vins de Pontac, puis d'Haut-Brion connurent à Londres un immense succès. Le premier des Grands Crus Bordelais était né.

C’est à Haut-Brion, au XVIIIe siècle que la mise en bouteille est apparue en premier dans le Bordelais. A cette même époque, les seigneurs du château font construire un pavillon de chasse sur leurs terres qui deviendra le château de Bellegrave.

Le château est ensuite la propriété de la famille Fumel, puis sera racheté en 1801 par Talleyrand et en 1804 par la famille Larrieu qui agrandissent et consolident le domaine. Leurs efforts sont récompensés en 1855 quand Château Haut-Brion est classé, au même titre que Château Latour, Château Lafite et Château Margaux, "Premier Grand Cru". C'est le seul cru des Graves inclus dans cette classification qui fait encore autorité de nos jours. Château Haut-Brion fut aussi Classé Premier Cru en 1973, bien que ce dernier classement ne concernait que le Médoc et que Haut-Brion soit situé dans les Graves.

En 1935, le château est acheté par la famille de Clarence Douglas Dillon, ambassadeur des États-Unis d'Amérique à Paris, qui fut également Ministre des Finances au temps du Président John Fitzgerald Kennedy.

Dans les années 1960, Haut-Brion fut le premier des Grands Crus à innover de nouvelles cuves de fermentation, comme il est aujourd'hui le premier à améliorer les cépages qu'il utilise par une patiente et laborieuse sélection clonale personnelle.

Le Château Haut-Brion constitue aujourd’hui un domaine de 43,2 hectares, d’appellation Pessac-Léognan. Sa production annuelle est de 14000 à 18000 caisses. Château Haut-Brion produit également un vin blanc, le plus estimé des vins blancs secs de Bordeaux.



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord alors Ministre des Relations du Consulat et de l'Empire et, plus récemment,



CHÂTEAU PAPE-CLÉMENT modifier

Quartier du Monteil. 216, avenue Docteur Nancel-Pénard - Pessac

C’est en 1299 que Bertrand de Goth devient propriétaire à Pessac suite à une donation familiale. En effet, sa famille possède alors un vignoble et une motte sur l’emplacement actuel du domaine du Forestier.

Elu Pape en 1305, il prend le nom de Clément V et rebaptise sa propriété « Pape Clément ».

Il prit la précaution de léguer sa vigne à l'archevêché de Bordeaux qui au cours des siècles s'attacha à en faire un domaine modèle. "Il donna ladite vigne à jamais à ceux qui seraient archevêque de Bordeaux, de façon qu'ayant été conservée jusqu'à ce jour d'huy, on l'appelle la Vigne de Pape Clément" (extrait de la chronique bordelaise de Gabriel Duhalde, 1619).

Pape-Clément fut une des premières vignes à être planté en "règes" (avec des ceps alignés en rangs, pour faciliter les labours attelés), alors que Haut Brion, son célèbre voisin n'existait pas encore. La vigne du pape produisait en moyenne, au XIVe siècle, douze barriques de vins par ans (des barriques bordelaises, de 225 litres environ). Ainsi, ces vignes devinrent un vignoble pilote, dont l'une des particularités fut toujours la précocité des vendanges. Traditionnellement, en Gironde, depuis des siècles, c'est à Pessac que l'on rencontre les premiers vendangeurs de la saison, et c'était déjà vrai au Moyen Âge...

Les siècles qui suivirent, et jusqu'à la chute de la royauté, confirmèrent non seulement le caractère quelque peu pilote de la vigne du pape, mais aussi l'attachement des évêques-vignerons de Bordeaux à leurs domaines viticoles. Toutefois, une évolution notable intervint à partir du XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle : l'aptitude reconnue des vins des graves à vieillir plusieurs années. A la fin du XVIIIe siècle, le vigne du Pape-Clément se portait à merveille et figurait au premier rang des crus de Graves.

En 1791, les propriétés de l'archevêque, confisquées à l'église par la Révolution, sont vendues aux enchères publiques. C'est un banquier bordelais, Charles Peixotto, qui achète le domaine. Plusieurs propriétaires vont s'y succéder, avec une mention particulière à Jean-Baptiste Clerc, négociant de son état, qui va porter le domaine à 30 hectares et y introduire le cabernet franc, aujourd'hui disparu. Le cru se taille alors une belle réputation auprès des courtiers de la place.

Jean-Baptiste Clerc fera construire un château qui sera remanié maintes fois par la suite. Passé aux mains des Cinto, Pape-Clément connut des fortunes diverses, mais surtout une terrible catastrophe. Un orage de grêle d'une violence peu commune dévasta le vignoble en 1937. En pleine crise économique, après plusieurs millésimes médiocres et invendables, sous la pression constante de l'urbanisation, beaucoup de vignobles des Graves reçurent là leur arrêt de mort.

En 1939 Pape-Clément fut fort heureusement sauvé par Paul Montagne, ingénieur agronome, qui va préserver l'essentiel et reconstituer l'encépagement. Il va s'entourer des conseils d'un jeune oenologue qui fait alors ses premiers pas, Emile Peynaud qui va révolutionner les vinifications bordelaises. Ensemble ils signent la renaissance du domaine en replantant les vignes et rénovant les chais. Paul Montagne passe la main à son fils Léo. Dès 1953, les millésimes réussis fleurissent de nouveau. Le cru sera classé en 1959.

Le château sera restauré et remanié en 1983.

A partir de 1975, un déficit d’investissements nuit à la qualité pendant une dizaine d’années. C’est l’arrivée en co-propriété de Bernard Magrez, un homme a la tete enflee, qui marquera en 1985 le retour définitif à une production de haut niveau, un essor désormais conforté par les talents du célèbre oenologue consultant, Michel Rolland. Ce dernier pratique la vinification séparée, gage de complexité et de raffinement pour le vin : les raisins des différentes parcelles sont vinifiés dans des cuves à part pour leur permettre d’exprimer pleinement leur spécificité avant l’assemblage. Les vins blancs, produits sur seulement trois hectares et en marge du rang de Cru Classé, sont concentrés, fins et magnifiquement équilibrés

Le Vignoble modifier

Le terroir de Pape-Clément est complexe. 30 hectares plantés en rouge et 2,5 hectares en blanc se partagent trois types de sol en trois grandes parcelles, complétées par de petits lopins disséminés sur la commune de Pessac. Le vignoble, complètement cerné de maisons, entouré par la ville, coin de nature au coeur de la cité, lui confère un supplément d'âme, ce qui rend le domaine plus attachant encore. La récolte moyenne de vins rouges sur les dix dernières années approche les cent trente milles bouteilles.

L'encépagement de Pape-Clément rouge est réparti entre 60 % de cabernets-sauvignons et 40 % de merlots. La répartition en blanc, 45 % sauvignon-Blanc, 45 % sémillon et 10 % muscadelle.

62 % des vignes ont plus de 25 ans, et parmi elles ont trouve encore une forte proportion de ceps de plus de quarante ans. Il s'agit d'héroïques rescapés des gelées de 1956, qui font l'objet de soins attentifs, tant il est vrai que les vieilles vignes donnent au vin un suplément de finesse et d'élégance.

La densité de plantation est de 8500 pieds à l'hectare.

- Chaque hiver, la vigne subit l'impitoyable agression du sécateur qui ne laisse sur le cep que l'indispensable "bois". C'est à partir de ces maigres tiges ou "astes" que la plante refleurira au printemps prochain. Cette technique de taille ici pratiquée est appelée "Guyot double".

- Au château, on privilégie les observations visuelles et l'analyse du risque en fonction de la climatologie pour déclencher les traitements plutôt que de faire des traitements systématiques. Pour lutter contre les maladies de la vigne, on utilise des produits plus doux dans l'objectif de respecter l'environnement.

Une vieille tradition des vignobles bordelais : les rosiers en bout de rang...

- On pratique l'enherbement sur certaines parcelles pour créer une concurrence naturelle entre la vigne et l'herbe semée, ceci afin de privilégier l'expression végétative de la vigne au profit de la maturation des raisins.

- L'effeuillage est réalisé ici en 2 temps: au mois de juillet, on enlève manuellement certaines feuilles, de manière à obtenir des grappes riches en jus de raisin apte à produire du bon vin.

- On élimine aussi une partie des jeunes grappes afin de limiter les rendements, et de favoriser une meilleure maturité des grappes restantes. Cette action est qualifiée d' "éclaircissage" ou vendanges en vert.

- Chaque parcelle est suivie depuis l'éclaircissage de manière rapprochée: estimation de la charge, observation visuelle de l'éclat du feuillage et des raisins, mesures de l'état d'avancement de la maturation. Tout cela dans le but de ramasser chaque parcelle à son optimum de maturité. Cet optimum sera atteint à des dates différentes suivant les millésimes, car c'est le résultat de l'interaction entre la climatologie de l'année et le type de sol de la parcelle.

Autres produits de ce domaine : Clémentin du Pape Clément 2004 (Pessac-Leognan)


L’histoire de Pape-Clément remonte au 13ème siècle, lorsque Bertrand de Goth, alors archevêque de Bordeaux, reçoit ces terres en cadeau. Elu Pape en 1306, il prend le nom de Clément V et rebaptise sa propriété « Pape Clément », avant de la léguer au clergé bordelais, qui garda la production pour sa propre consommation.

En 1309, le pape Clément V fit donation de son vignoble de Pessac à l’archevêché de Bordeaux qui le géra jusqu’à la révolution française sous le nom de “vignes du Pape Clément”.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, il est la propriété de M.Clerc, armateur à Bordeaux, qui eut l’idée de rattacher le vignoble du Pape Clément au domaine voisin de Sainte-Marie de Bel-Air, afin de bénéficier du prestige du nom de Clément V.
Le nom de Château Pape-Clément se superpose petit à petit à celui du domaine.
Ce domaine est l’un des plus anciens grands crus de Bordeaux.

Menacé de disparition en 1937, il fut vendu pour être loti.
Racheté par Paul Mortagne en 1939, il fut classé Grand Cru de Graves en 1959.
Le Château Pape-Clément constitue aujourd’hui un domaine de 36 hectares, dont 34 plantés de vignes, d’appellation Pessac-Léognan.


L'Histoire:

Bertrand de Got était vigneron, il avait hérité d'une petite vigne à Pessac, avant d'être élu pape sous le nom de Clément V et de s'installer en Avignon en 1305. Il s'y distingua par ses largesses en faveur de son aquitaine natale et son soutien à Philippe le Bel dans la suppression de l'Ordre des templiers, la confiscation de leurs immenses richesses et leur condamnation à être brûlés vifs. Le grand maître, Jacques de Molay, maudit le pape et le monarque de son bûcher : ni l'un ni l'autre ne passèrent l'année. La vigne du pape, elle, vit encore.

MOULIN DE NOËS modifier

Quartier de Noës, au bout de la rue Albert Laurenson

Au XIIe siècle, une activité importante animait les berges du Peugue, liée au développement de la Ville de Bordeaux.
Des moulins et de nombreux lavoirs s’installèrent le long du cours d’eau. Parmi les plus connus, figurait le moulin de Crespiac, aujourd’hui disparu, situé sur la propriété actuelle des Carmes à Pessac. Il nous reste cependant le moulin de la Ferme expérimentale, dit “Moulin de Noës”, reconstruit au XVIIIe siècle. Les vastes bassins des moulins permettaient l’élevage des poissons, revenu complémentaire de la meunerie. A Pessac, plusieurs châteaux ou villas alimentaient leurs étangs poissonneux grâce au Peugue : le château du Haut-Bourgailh (disparu) ainsi que le domaine des éclusettes (disparu), situé sur la propriété actuelle du restaurant La Réserve.

Sa construction faisait partie d’un ensemble, assez monumental du XVIIIe siècle, dont il reste un témoin de l’activité agricole de Pessac. Cette ferme produisait du grain, élevait des vers à soie nourris avec ses mûriers, et formait des valets de ferme. Une réserve à poissons, entourée de belles pierres plates, servait de supplément de réserve d’eau au moulin. Au début du XXe siècle, c’était encore une exploitation florissante avec une importante laiterie. La ferme fut détruite en 1970. Ce moulin situé sur le ruisseau du Peugue, est le dernier vestige de la ferme expérimentale dont l’implantation fut décidée en application d’un arrêté royal de 1761, favorisant le défrichement des terres libres du royaume pour éviter «la disette du grain».

Sport modifier

http://www.pessac.fr/oms/Contacts/repertoire_des_contacts.htm http://www.pessac.fr/oms/Clubs/clubs.htm http://www.artsmartiaux-pessacmadran.com KO

Maison de quartier de Cap de Bos - Stade du Haut-Livrac.

http://www.fra.cityvox.fr/guide_pessac/AccueilVille

http://caf-pessac.org KO http://www.pessac-baseball.com

Activité industrielle et tertiaire modifier

En liaison directe avec les grands axes de communication de l'agglomération bordelaise, à moins de 10 minutes de l'aéroport de Bordeaux, les différents sites d'implantation d'entreprises de Pessac sont adaptés aux besoins de chacun : Parcs Technologiques, locaux d'activités traditionnels, nouveaux espaces de développement.

Chiffres clés modifier

En 2002, la commune de Pessac compte 520 entreprises industrielles et de services



de:Bild:Goeppingen Maientag.jpg => Commons

 
Fête du Maientag