Pessac

commune française du département de la Gironde

Pessac
Pessac
L'hôtel de ville.
Blason de Pessac
Blason
Pessac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Franck Raynal (Horizons)
2020-2026
Code postal 33600
Code commune 33318
Démographie
Gentilé Pessacais
Population
municipale
66 760 hab. (2021 en augmentation de 8,85 % par rapport à 2015)
Densité 1 720 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 24″ nord, 0° 37′ 52″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 56 m
Superficie 38,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Bureau centralisateur des cantons de Pessac-1 et de Pessac-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Pessac
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Pessac
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Pessac
Liens
Site web www.mairie-pessac.fr

Pessac [pɛsak] Écouter est une commune du Sud-Ouest de la France, située en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Gironde.

Bien que fortement urbanisée (la commune est une des principales banlieues de Bordeaux et accueille une partie importante de son campus universitaire), la commune a conservé quelques vignobles prestigieux qui font partie de l'AOC pessac-léognan.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine au sud-ouest de Bordeaux.

La partie ouest de la commune fait partie des Landes de Bordeaux.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Mérignac, Bordeaux, Cestas, Talence, Gradignan, Canéjan et Saint-Jean-d'Illac.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Pessac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[11] et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), forêts (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), prairies (0,4 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Quartiers modifier

 
Quartiers de Pessac.

Quartiers de Pessac[17] :

  • Verthamon
  • Les Échoppes
  • Brivazac - Candau
  • Noès
  • Pessac-bourg
  • Casino
  • Sardine
  • Chiquet
  • Compostelle - La Paillère
  • Le Monteil
  • CCLAPS - La Châtaigneraie
  • Saige - Bersol
  • 3 M (Macédo, Mirante, Monbalon)
  • Cap de Bos
  • Magonty[18] - Romainville
  • Toctoucau[19] (également sur la commune de Cestas)
  • France - L'Alouette (incluant la cité des Castors)

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 32 134, alors qu'il était de 28 079 en 2013 et de 25 534 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 48,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pessac en 2018 en comparaison avec celle de la Gironde et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (8,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,1 % en 2013), contre 54,7 % pour la Gironde et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Pessac en 2018.
Typologie Pessac[I 1] Gironde[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 95,1 84,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 8,9 9,7
Logements vacants (en %) 3,6 6,2 8,2

Voies de communication et transport modifier

Réseau routier modifier

   (Rocade) Sorties :

  •   13 → Pessac-Centre | Pessac-L'Alouette
  •   14 → Pessac-Saige | ZI Pessac | Hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier Arnozan

    Sortie :

  •   26 → Pessac-ZI Bersol

  vers Marcheprime, Biganos.
  vers Cestas, Léognan, Martillac.

Réseau TER modifier

Pessac est desservie par la ligne TER 41U et comporte 2 gares sur la ligne Bordeaux - Irun :

  • Pessac située dans le centre-ville ;
  • Alouette-France située dans le quartier du même nom à proximité des hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan.

Ces gares voient passer les trains vers Arcachon. La gare de Pessac est également desservie par les TER de Mont-de-Marsan, Hendaye et Pau.

 
La ville était déjà desservie, dans les années 1930, par les rames de l'ancien tramway de Bordeaux, tel ici, place Jean-Cordier.

Réseau TBM modifier

Pessac est desservie depuis le du 4 septembre 2023[20] par les lignes TBM suivantes :

Réseau Trans Gironde modifier

La ligne TransGironde 602 relie Canéjan et Cestas au campus.

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune de Pessac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels modifier

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1990, 1999, 2009 et 2021[23],[21].

Pessac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[24]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pessac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 16 304 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 16 299 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1991, 1995, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Pessac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

Toponymie modifier

 
Signalisation bilingue français-gascon à la gare

Le toponyme Pessac est documenté dès le XIIIe siècle sous les formes Passac, Pinsac, Pansac, Pessac[31].

Il est issu d'un nom de domaine gallo-romain en -acum basé sur le nom du propriétaire. Ce dernier pourrait s'être appelé Peccius[32] 'pécheur'[33], un nom rare et non documenté dans la région[34]. Par ailleurs, les graphies du XIIIe siècle suggèrent la présence d'une nasalisation et incitent à la prudence.

Il y a une villa gallo-romaine au lieu-dit la Tuilerane (embranchement de l'A63) et des substructions antiques dans le secteur de l'église Saint-Martin[34].

En gascon, le nom de la commune est Peçac.

Histoire modifier

 
Saige, quartier prioritaire comptant près de 3 600 habitants en 2018.

Pessac s'est développé sur le trajet de la voie antique, appelée en gascon la Lébade ou Levada c'est-à-dire la Levée[35], qui reliait Burdigala (Bordeaux) à La Teste-de-Buch. Elle traverse la ville par Brivazac et le domaine universitaire avant de longer l'A63 à Tuilerane pour rejoindre la Croix de Hins.

L'histoire de Pessac est marquée par la présence de Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui devient en 1305 le pape Clément V. Il laisse son nom au château « Pape Clément » qui lui est offert en tant qu'archevêque. On peut mentionner comme autres terres d'église : Haut-Lévêque, Carmes…

Montesquieu, intéressé par le vignoble, fait construire à Pessac une bâtisse (actuellement Bacalan).

Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le centre actuel de Pessac est construit au milieu des vignes avec la place de la Ve République et la mairie, après le déplacement du cimetière jouxtant l’église. Les quartiers construits au XXe siècle le sont souvent au détriment de l’aspect viticole initial de la ville. Par exemple, les quartiers dits de « Saige Formanoir » et du « Haut-Lévêque » sont construits en partie sur les terres d’anciens châteaux de vins pessacais, et sur la forêt.

C'est à Pessac que Pierre Hugues fait les premiers essais d’un système révolutionnaire pour le gemmage des pins, qu’il brevete au milieu du XIXe siècle : le pot ascensionnel (pot de résine).

Au tout début de la Seconde Guerre mondiale, le , la commune est le lieu d'une quadruple exécution sur le champ de tir de Verthamon. Quatre militants communistes condamnés à mort dont l'un n'a pas 17 ans, Roger Rambaud, qui faisaient partie des internés de la prison militaire de Paris en plein exode, sont tués dans le plus grand secret par des soldats de la IIIe République agonisante. Cette affaire classée « Secret Défense » pendant 70 ans est révélée par l'historien Jacky Tronel dans la revue d'histoire Arkheia[36].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Bordeaux du département de la Gironde.

Elle était de 1793 à 1982 le chef-lieu du canton de Pessac, année où celui-ci est scindé entre les cantons de Pessac-1 et de Pessac-2[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons :

  • Canton de Pessac-1, porté d'une fraction de Pessac à 3 communes, dont la partie de Pessac située à l'ouest et au sud d'une ligne définie par l'axe des voies suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Mérignac, rue Albert-Laurenson, avenue de Noès, avenue du Pont-de-l'Orient, allée des Primevères, rue Pierre-Rambaud, rue du Merlot, chemin du Haut-Brana, rue du Plateau-de-Noès, avenue du Docteur-Nancel-Pénard, avenue Paul-Montaigne, rue Larouillat, avenue Pasteur, allée Challier, ligne droite dans le prolongement de l'allée Challier jusqu'à la voie de chemin de fer jusqu'à hauteur du numéro 1 de l'allée des Cyprès, allée des Cyprès jusqu'au croisement de l'avenue de la Châtaigneraie, avenue de la Châtaigneraie, avenue Arago, rond-point de l'avenue Arago, avenue de Canéjan, rond-point de l'avenue Canéjan, avenue Canéjan, autoroute A 630, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Gradignan
  • Canton de Pessac-2, qui comprenant le surplus de Pessac, à Gradignan et le reste de Pessac

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Gironde.

Intercommunalité modifier

Pessac est membre de la métropole dénommée Bordeaux Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 par transformation de l'ancienne communauté urbaine de Bordeaux (CUB) et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats modifier

Au second tour des élections municipales de 2014 en Gironde[38], la liste UMP-UDI menée par Franck Raynal obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 11 556 voix (51,89 %, 34 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant de 843 voix celle PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Jean-Jacques Benoit, qui a recueilli 10 713 voix (48,10 %, 11 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 41,81 % des électeurs se sont abstenus[39],[40].

Au second tour des élections municipales de 2020 en Gironde, la liste (LREM - MoDem - LR - PR) menée par le maire sortant Franck Raynal obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 7 682 voix (50,57 %, 37 conseillers municipaux dont 6 métropolitains), devançant de 174 voix celle d'union de la gauche menée par Sébastien Saint-Pasteur — bénéficiant de la fusion de la liste EELV - G.s - UE - LFI - PCF du 1er tour menée par Laure Curvale — qui recueille 7 508 voix (49,42 %, 12 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,39 % des électeurs se sont abstenus[41].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[42]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1870 1878 Firmin Clouzet   Propriétaire à Bordeaux
Conseiller général de Pessac (1871 → 1886)
1891 1925 Hermann Lemoine    
1925 décembre 1928 Jean Cordier[43],[44],[Note 3] Bloc des gauches Propriétaire du château de Fanning-Lafontaine
Mort en fonction
1929 1935 Georges Cordier   Frère de Jean Cordier
Mort en fonction
1935 1941 Roger Marcade[Note 4] SFIO Médecin
1941 1943 Paul-Joseph Montagne - Agronome bordelais
Propriétaire du vignoble de Madran et du domaine du Château Pape-Clément[45]
1943 1944 Benoit Savot    
1944 1945 Roger Marcade[Note 4] SFIO Médecin, résistant
1945 1947 Roger Cohé[Note 5]    
1947 1953 Roger Chaumet    
1953 1959 Roger Cohé[Note 5]    
1959 1977 Jean-Claude Dalbos RPR Médecin
Député de la Gironde (1958 → 1962)
Conseiller général de Pessac (1964 → 1977)
1977 1983 André Pujol PS Cheminot retraité
1983 1989 Jean-Claude Dalbos[Note 6] RPR Député de la Gironde (1986 → 1988)
Conseiller général de Pessac-1 (1982 → 1992)
mars 1989 1998 Alain Rousset PS Cadre supérieur du secteur privé
Conseiller général de Pessac-2 (1988 → 1998)
Président du conseil régional d'Aquitaine (1998 → )
Démissionnaire en application du non cumul des mandats
1998 mars 2008 Pierre Auger[47] PS Cadre de la Poste retraité
Conseiller général de Pessac-1 (1992 → 2004)
ancien secrétaire général de la Fédération des syndicats de quartier de Pessac
mars 2008 avril 2014 Jean-Jacques Benoît PS Conseiller général de Pessac-2 (1998 → 2015)
avril 2014 En cours
(au 19 septembre 2023)
Franck Raynal[48] LR puis DVD
puis Horizons
Directeur de l'hôpital Saint-André (Bordeaux
Réélu pour le mandat 2020-2026[49]

Distinctions et labels modifier

En 2010, la commune de Pessac est récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[50].

Depuis juillet 2016, La Cité Frugès est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

La ville bénéficie aussi des labels et distinctions suivants :

  • Ville amie des aînés (lutte contre l'isolement des seniors),
  • Depuis 2016, EcoQuartier pour l'opération de renouvellement d'Arago délivré par le Ministère du logement et de l'Habitat Durable,
  • Concours Villes et villages étoilés (récompense les communes engagées dans une démarche d'amélioration continue de qualité de l'environnement nocturne),
  • Pelouse Sportive Ecologique (entretien des pelouses sportives se faisant sans recours aux produits phytosanitaires, ni à l’emploi de l’arrosage en surabondance),
  • Territoire bio engagé (restauration collective à destination des scolaires et des séniors),
  • EcoJardin pour le Bois des Roses, le Giratoire du Poujeau, le Parc Cazalet, le cimetière de Pessac et le Parc Fontaudin,
  • Ville amie des enfants, décerné par l'UNICEF, pour ses actions en faveur des 0-17 ans. Ce label lui a été attribué jusqu’en 2020;
  • Ma commune a du cœur – niveau 3 cœurs – la Ville de Pessac est mobilisée sur la prévention des arrêts cardiaques, notamment en installant des défibrillateurs cardiaques,
  • Terre de Jeux 2024, la Ville de Pessac fait partie des 500 premières communes labellisées,
  • Commune sport pour tous - 5 étoiles, décernée par l'association "Aquitaine sport pour tous",
  • Espace France Services depuis le 1er janvier 2020 (facilitation de l’accès des usagers aux principales démarches administratives),
  • Point justice en janvier 2021 (structures qui délivrent gratuitement une écoute, une information et une orientation aux personnes rencontrant des problèmes juridiques et/ou administratifs au plus près de chez elles)[51].

Jumelages modifier

Pessac est jumelée avec cinq communes[52] :

Échanges culturels (fête espagnole en octobre à Pessac, fête de San Pedro y San Pablo à Burgos fin juin), sportifs, artistiques, gastronomiques ; échanges scolaires ;
Envoi de livres à la Bibliothèque française de Galaţi, échanges sportifs et culturels ;
Réalisations du jumelage : Échanges scolaires, sportifs (football, basket-ball, natation), musicaux (chorales, orchestres), réception d’étudiants stagiaires, échanges de documents entre les médiathèques, organisation alternativement, d'une fête de la bière à Pessac, et d'une fête du vin à Göppingen, participation mutuelle au Maientag et à la fête de la Rosière[53] ;
Échanges culturels, scolaires, voyages ;
Aide à la Bibliothèque de Banfora, achat de livres, matériel audiovisuel.

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Enseignement supérieur et recherche modifier

 
Plan de l'Université Bordeaux Montaigne basé à Pessac

Sur les 240 hectares du domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, l’un des plus vastes d'Europe, 65 % se trouvent à Pessac (quartiers de Brivazac, Saige et Compostelle), à une quinzaine de minutes en tram et voiture de Bordeaux.

Les établissements suivants sont situés à Pessac :

Santé modifier

 
Centre hospitalier Haut-Lévêque

Le groupe hospitalier sud, Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan, avec ses 1 450 lits, est le plus récent des trois sites du CHU de Bordeaux.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Pessacais[63].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 66 760 habitants[Note 8], en augmentation de 8,85 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4301 3361 4141 3491 5021 3411 7081 7852 094
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3342 5372 6764 7433 1033 2273 7593 9444 411
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2394 6125 2346 6918 26810 70613 00417 76919 226
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
24 28136 98651 36050 26751 05556 14357 18758 74361 859
2021 - - - - - - - -
66 760--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pessac est, par le nombre d'habitants, la troisième commune du département de la Gironde après Bordeaux et Mérignac.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[66] 1975[66] 1982[66] 1990[66] 1999[66] 2006[67] 2009[68] 2013[69]
Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête de la Rosière : la tradition de la Rosière est créée par saint Médard vers l’an 565 à Salency. Elle consiste au couronnement de la jeune fille la plus vertueuse, la plus pieuse, la plus modeste et qui avait en outre une conduite irréprochable tant pour elle que pour sa famille. La première rosière aurait été la sœur de saint Médard. À Pessac, cette fête a lieu chaque année depuis 1896 le 1er dimanche de juin. Cette fête traditionnelle a su évoluer avec le temps : c’est ainsi que depuis 1989, elle est devenue la fête de la jeunesse et la Rosière est désormais une jeune fille de 18 à 22 ans, née à Pessac ou y demeurant depuis plus de cinq ans, appréciée pour ses activités sociales, associatives, sportives et présentant un projet digne d’intérêt.
  • Festival international du film d'histoire : Il a lieu chaque année depuis 1990 en novembre et propose une sélection de 60 longs métrages (50 les premières années) sur un thème d'Histoire donné, des tables rondes, des expositions et des débats avec les réalisateurs. La conception du Festival de Pessac fut le fait d'Alain Rousset, alors Maire de Pessac et de Jean Lacouture, sur la base d'un mariage entre l'image et l'Histoire, d'un hommage à Jean Eustache natif de Pessac, et le fruit du travail d'une équipe de professionnels du cinéma et d'historiens : Jean-Noël Jeanneney, Jean-Pierre Rioux, Stéphane Khémis, Jean Labib, Pierre-Henri Deleau, Michel Eimer, Anne-Marie Cocula et Pierre Sadran. Le festival est administré par Valérie Hannin.
  • Vibrations Urbaines : festival pluridisciplinaire (musiques amplifiées, sports de glisse (BMX, roller, skate), Street Jam (basket de rue), graffiti, danse hip-hop) créé en 1998 (12 000 festivaliers en 2005), salle Bellegrave[70].
  • Salon International d'Art Photographique : organisé par l'Amicale Laïque Espoir Pessacais, patronné par la Fédération photographique de France (FPF) et la Fédération internationale de l'art photographique (FIAP), il a lieu chaque année en février ou mars. Environ 300 photos, sélectionnées parmi l'ensemble des envois, sont exposées dans le hall de la Mairie et dans la galerie de l'Office municipal socio-culturel.

Sports et loisirs modifier

 
Le Fitness Park du quartier Arago.
 
Logo du club de baseball des Panthères de Pessac

Vie associative modifier

Le nombre des associations pessacaises est élevé, il en existe en effet plusieurs centaines. La maison des associations leur offre divers services[72].

Cultes modifier

Catholicisme modifier

La paroisse de Pessac compte 3 églises:

- Eglise Saint Jacques: 46 Avenue de la Châtaigneraie

- Eglise Saint Jean-Marie Vianney:  23 rue Félix Faure

- Eglise Saint Martin: Place de la 5ème République

Le projet pastoral défini en Décembre 2023 est orienté vers 3 actions: disciples du christ ( pratique des sacrements et accueil spirituel)- disciples en fraternité (activités bénévoles) – disciples en sortie (comunication avec la société et oecumenisme)

La paroisse compte 15 mouvements et associations partenaires: Conférence Saint Vincent de Paul - CCFD Terre Solidaire - Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) - Action Catholique Ouvrière (ACO) - Action catholique des milieux indépendants (ACI) - Mouvement des Cadres Chrétiens (MCC) - Bible et lecture - CADIR Aquitaine - Scouts de France - Eglise verte  - Relais Laudato Si  - Nuit des églises - La Fraternité - Aumônerie de Jeanne d’Arc -Assomption - Groupe de prière charismatique «L'Eau Vive»

Islam modifier

Selon Jean-Jacques Benoît, maire PS de la ville entre 2008 et 2014, Pessac comptait en 2010 « quelques centaines de musulmans [...] essentiellement d’origine marocaine, mais aussi des Turcs et [...] d’Afrique de l’Ouest »[73]. En 2017, le Rassemblement des musulmans de Pessac, l'association islamique de la ville, estimait pour sa part à 15 000 le nombre de musulmans résidant dans la commune[74]. Pour exercer leur culte, ces derniers disposent, depuis 2014, d'une mosquée située au centre d’activité « Les Échoppes » qui se trouve sur la rue principale de Pessac : l'avenue Jean Jaurès[74].

En , des propos tenus par Mohamed Barry, l'imam de la mosquée de Pessac, en 2013 (alors qu'il était encore l'imam de la mosquée de Bègles[75]) lors d'une khotba sur les devoirs respectifs de l'homme et de la femme, sont sortis de leur contexte et déclenchent une polémique. Le maire UMP de Pessac, Franck Raynal, et les fidèles de la mosquée prennent la défense de l'imam[76]. Tandis que Naïma Charaï, conseillère régionale PS d'Aquitaine, exige « une condamnation ferme »[77].

En , le panneau qui signalait la présence de la mosquée de Pessac est enlevé par les responsables de celle-ci, après les attentats du 13 novembre, de peur qu'il ne soit perçu comme « une provocation »[74].

En , Mohamed Barry, khatib et imam de la mosquée de Pessac depuis sa fondation, quitte ses fonctions à la suite d'une décision interne. Il dirige tout de même une dernière fois la prière du vendredi en son sein, le , soit quatre jours avant le début du confinement qui interrompra les offices pendant de nombreuses semaines.

Le , la mosquée Al-Farouq de Pessac est perquisitionnée par la police dans le cadre des « objectifs nationaux de demande de renseignement ». Le domicile et la voiture d'Abdourahmane Ridouane, président de l'association qui gère le lieu de culte, sont également perquisitionnés dans la foulée. Cela fait suite à la volonté exprimée par le Premier ministre, Jean Castex, à l'issue du Conseil restreint de défense et de sécurité nationale du , de renforcer les contrôles auprès de responsables d'associations soupçonnés d'appartenir à la mouvance islamiste après l'assassinat de Samuel Paty[78].

Économie modifier

Chiffres clés modifier

En 2002, la commune de Pessac compte 520 entreprises industrielles et de services (hors commerce et artisanat de proximité) et offre plus de 21 000 emplois.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 075 , ce qui plaçait Pessac au 12 206e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[79].

Parcs d'activités modifier

Les parcs d'activités industrielles et tertiaires de Pessac représentent quelque 200 hectares et sont placés en bordure de la rocade et de l'autoroute A63.

  • Parc industriel de Pessac-Bersol
  • Parc technologique Europarc
    • environnement de qualité adapté aux nouvelles technologies
    • Superficie : 12 hectares
    • Secteurs d'activités : informatique essentiellement
    • Nombre d'entreprises : 53
    • Nombre d'emplois : 2 300
    • Entreprises-phares : assurances Axa, Atos, Tehtris[80], Orange, Elyo-Océan, I2S, Geomesure, STEF Logistique, Blum-Novotest, Industrie Services HMOUNE, SQLI Bordeaux
  • Parc d'activités et lotissement de Canteranne (façade technologique de Pessac)
    • accès direct aux grands axes de communication de l'agglomération bordelaise
    • Superficie : 9 hectares dont 7 000 m2 de bureaux, pour le parc d'activités, 55 000 m2 de terrain pour le lotissement
    • Secteurs d'activités : Parc high tech destiné aux entreprises technologiques comme aux sociétés du secteur tertiaire
    • Nombre d'entreprises : 43
    • Nombre d'emplois : 700
    • Entreprises-phares : Quick-France SA, Beghin-Say, CSIE, Bureau Veritas, Dormeca, Imprimerie Centrale de Bordeaux, Accus services
  • Parc d'activités de Magellan (nouvel espace de développement)
    • Superficie : 15 hectares
    • Secteurs d'activités : divers
    • Nombre d'entreprises : 17
    • Nombre d'emplois : 300
    • Entreprises-phares : Proditec, Ricoh-France-Sud-ouest, SEW-Usocome, Forclum, Alary, Plastic-Omnium, Seri
  • Parc d'activités des Échoppes
    • ancienne biscuiterie (Le Chat Botté)
    • Superficie : 5 840 m2
    • Secteurs d'activités : divers
    • Nombre d'entreprises : 15 PME et PMI (sur 4 500 m2 de locaux)
    • Nombre d'emplois : 115
    • Entreprises-phares : Lancry-Surveillance Sécurité, Legrand, l'association d'insertion ENVIE, des activités culturelles (studio de répétition pour musiciens, cinéma d'animation, organisation de spectacles) et sur 1 340 m2, le centre Archéologique.
  • Parc scientifique Unitec 1
    • accès immédiat au potentiel de recherche et de formation du Domaine Universitaire.
    • regroupe dans un même lieu recherche, formation et industrie.
    • Située sur ce parc, la Pépinière d'entreprises apporte un soutien à la création et au développement d'entreprises technologiques et/ou scientifiques.
    • Ce dispositif est complété par deux hôtels pour entreprises consacrés à ces activités.
  • Bioparc: Un pôle de compétitivité pour accueillir les projets liés au secteur des technologies, de la santé et de l’alimentation, créé à la limite des communes de Mérignac et Pessac.

Agriculture modifier

Trois grand crus de l'appellation pessac-léognan (Graves) :

Château Les Carmes Haut-Brion modifier

 
Château les Carmes-Haut-Brion

C’est en 1584, que Jean de Pontac, propriétaire de la maison noble de Haut-Brion, âgé de 101 ans, fit don aux Grands Carmes de Bordeaux d’un moulin, situé sur le Peugue, nommé moulin de Crespiac, avec prés, vignes et autres dépendances. Le terme Brion, d'origine gauloise, pourrait signifier plaine ou hauteur par rapport au Peugue et à ses marais.

En 1630, les Carmes font l’acquisition d’une partie du « bourdieu » de la Pillette à Crespiac. Ces vignes sont dites de Crespiac et de la Pillette. Elles sont situées sur le plantier d’« aubrion », appellation de l’époque pour tout le territoire du coteau de graves. Propriétaire du domaine pendant deux cents ans, les Carmes durent le céder en 1791 lors de la confiscation des biens de l’église, pendant la Révolution. Il fut racheté au début du XIXe siècle par Léon Colin, négociant en vins à Bordeaux, ancêtre direct des actuels propriétaires, la famille Chantecaille-Furt.

C’est aujourd’hui le vignoble le plus proche des portes de Bordeaux, sur 4,7 hectares d’appellation Pessac-Léognan, bénéficiant d'un microclimat et d'une protection idéaux grâce à son mur d'enceinte. Le second vin est appelé Le Clos des Carmes.

Le petit château construit au XIXe siècle et son parc dessiné par le paysagiste Fischer et sa fontaine datent du XIVe siècle.

Château Haut-Brana modifier

Dès le XIVe siècle, la motte de Caillau, du nom d’un bourgeois, chevalier de Bordeaux, se dresse près des vignes du Pape-Clément, au lieu-dit Brana. En 1626, cette pièce de terre appartient à la maison de Bel-Air (actuel Pape-Clément), et dans un acte de 1678, on évoque une pièce de vigne au plantier de Noès, au lieu-dit Brana. En 1695, cette pièce de vigne appartient au fief des Jésuites du prieuré Sainte-Marie de Bardanac à Pessac. Au XIXe siècle, ce vignoble, devenu Château Haut-Brana, est la propriété des comtes de Tanquerel de la Panissais. Situé sur la plus haute colline graveleuse du plateau de Noès, à Pessac, et mitoyen du Château Pape-Clément, il bénéficie d’une excellente exposition au midi, son sol comportant 50 % de graves. Aujourd’hui, classé Pessac-Léognan, il figurait autrefois sous l’appellation Hautes-Graves. C’est le plus petit vignoble de Pessac avec une production très confidentielle.

Château Haut-Bacalan modifier

En 1726, Montesquieu, déjà propriétaire vigneron du château de La Brède, fait l’acquisition d’une trentaine de journaux de Landes à Pessac, en un lieu où la grave avait une densité convenable dans le sable afin d'y planter de la vigne. Ce domaine est identifié sous le nom de Haut-Médoc sur la carte de Cassini. En 1748, ce domaine appartient à M. de Bacalan, écuyer, après acquisition à M. de Montesquieu. À ce moment, cette propriété se compose d’une maison et possession, ainsi que deux pièces de vignes entourées de bois plantés de châtaigniers et de pins afin de les protéger de la gelée. Les vignes laissèrent la place en 1933 à une importante ferme consacrée à l’élevage du porc. Sans production pendant 70 ans, le vignoble a été replanté en 1998 sur ses terres.

Classé Pessac-Léognan, ce Château a fait sa première nouvelle récolte en 2001. Ce vignoble de sept hectares de graves sur argiles est planté à majorité de Merlot. Le Château la Mission Haut-Brion fait face au Château Haut-Brion et appartient aux mêmes propriétaires mais fait partie de la commune limitrophe de Talence.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le centre, avec l'église Saint-Martin en arrière plan
  • L’hôtel de ville, place de la Ve-République au centre de la commune, construit au XIXe siècle a été reconstruit en 1988 ; son architecture moderne, en verre, a conservé le pavillon central en pierre de l’ancienne mairie datant de 1868.
 
L'église Saint-Martin, vue de l'intérieur.
  • L’église Saint-Martin, place de la Ve-République, de style roman, a probablement été édifiée au XIe siècle sur les bases d’une construction gallo-romaine ; du bâtiment du Moyen Âge, il ne reste que peu de choses, quelques traces d’anciennes fenêtres sur le mur extérieur ou sous le porche. L’église, d'aujourd’hui, date du XVIIe siècle et les agrandissements de 1865 ; elle abrite un retable baroque en bois doré du XVIIIe siècle.
  • Église Saint-Jacques de la Châtaigneraie.
  • Église Saint-Jean-Marie-Vianney de Pessac.
  • Église Saint-Vincent de Toctoucau.
 
Le moulin de Noès.
 
L'Orangerie.
  •   Inscrit MH[83] L’Orangerie ou Bagatelle, 26, avenue Roger-Chaumet est une partie de la maison Doré du XVIIIe siècle ; en 1844, son propriétaire, monsieur Doré, était directeur aux contributions ; ce bâtiment est inscrit aux Monuments historiques.
  • L'Historial Raphaël St Orens de Pessac est logé avenue de Camponac dans l’ancien cuvier du château de Camponac. Il ne se définit non pas comme musée mais comme une initiation à l’histoire de Pessac, à destination des adultes et des enfants. Il est actuellement géré par l'association "Passeurs de Mémoire de Pessac".
L’industriel souhaitait loger ses ouvriers « sur une vaste prairie entourée de bois de pins, pour y édifier une cité jardin ». Sur le projet initial de 135 maisons, les 50 habitations construites répondent à 7 types différents : zigzag, quinconce, jumelle, gratte-ciel, arcade (architecture), vrinat et isolée. Avec leurs toitures terrasses, leur construction en béton armé et la polychromie de leurs façades, les maisons furent un laboratoire en vraie grandeur des idées novatrices de l'architecte.
La maison, située au 3 de la rue des Arcades, maison type dans un ensemble de sept à la limite du quartier et qui a conservé un état proche de l’origine, est classée monument historique[86].
La ville de Pessac a redécouvert son patrimoine à l’occasion de ce classement et a acquis une maison « gratte-ciel », située 4 rue Le Corbusier et transformée en maison « Frugès-Le Corbusier », ouverte à la visite et lieu de diverses expositions tout au long de l'année. Elle conserve une maquette de l’ensemble, réalisée par Henry et Christiane Frugès en 1967.
Après une longue période d’oubli, pendant laquelle les maisons furent largement modifiées par leurs habitants[87], la cité est progressivement rénovée par ses nouveaux occupants, souvent passionnés de l'architecte.
Ce lotissement est inscrit dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager : des recommandations architecturales simples assurent la sauvegarde de l’ensemble, tout en s'efforçant de lui conserver son caractère initial de «cité d’habitation populaire»[88].
  • Usine de la Monnaie de Paris
  • La Société Musicale Saint-Martin a été fondée le . À ses débuts, elle était installée dans la salle de prétoire et de la justice de Paix, en lieu et place de la future mairie de Pessac. À la suite de l’arrêté préfectoral du , elle obtient le statut de « Société mutualiste ». Elle prend désormais en charge, jusqu’à la création de la Sécurité Sociale en 1945, les frais médicaux de ses adhérents. En 1868, Edmond Grangeneuve qui est alors le président de l’association, achète le terrain 80 avenue Pasteur. La construction de l’échoppe débute alors. Elle est inaugurée le .

Patrimoine culturel modifier

 
Cinéma Jean-Eustache.
  • Des cinémas dont le cinéma Jean-Eustache (cinq salles climatisées dont une équipée d’écran géant de 84 m2. 780 fauteuils), adhérant à l’association des cinémas de proximité de la Gironde[89], ainsi qu'un pôle régional d’éducation artistique au cinéma en Aquitaine. La ville accueille un festival international du film d’histoire.
  • La médiathèque de Camponac[90]
  • Le Théâtre Le Royal
  • Salle Bellegrave
  • Salle Le Galet

Patrimoine naturel modifier

Coulée verte du Peugue modifier

La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue, depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty, sur 300 hectares. Elle comporte deux sites : le bois des Sources du Peugue et l’écosite du Bourgailh.

Bassin de Cap de Bos modifier

Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces

Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle, une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation. Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée « Soudour » sur le site de l’actuel bassin de Cap de Bos. En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année. Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît certains, assez rares, dans le sol remué. L’ASCPA (Association sportive et culturelle Pessac-Alouette), section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site. Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années : Pessac était alors située sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique. L’aménagement paysager des abords du bassin s’est achevé en 2004.

Site du Bourgailh modifier

 
Vue du site du Bourgailh depuis un belvédère.
 
Détail d'un belvédère du Bourgailh.
 
Grande promenade du site du Bourgailh.

Implanté sur 170 ha, le site du Bourgailh est un espace consacré à l’environnement, ouvert au public en 2005.

L’espace nature et loisirs de la forêt du Bourgailh, située entre la rocade et le quartier de Cap de Bos sur 63 hectares, intègre la création de sentiers de promenade, de belvédères, de passerelles et promontoires, d’un cheminement pédagogique, de jardins thématiques, de jardins familiaux, de floralies et un itinéraire de voies piétons/deux roues[91].

Serre tropicale modifier

La serre du Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes sur une surface de 1 300 m2.

Colline du Bourgailh modifier

Le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge communautaire, une véritable colline qui culmine au cœur du site, à 70 mètres d’altitude.

Le projet mené en partenariat avec la communauté urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à 2006.

Parc de Razon modifier

 
Statue de la Musique installée en 1936 à l'entrée du parc Razon.

Ce parc tire son nom de "raze font" ou pleine fontaine toponymie due certainement à l'abondance de ses eaux. En 1929, le terrain fut acheté par la ville de Pessac pour réaliser le parc des Sports. En 1938, de nouvelles installations sportives furent créées autour du château de Bellegrave, qui deviendra le parc des Sports, quant à celles du parc Razon, elles seront partiellement détruites, seuls resteront les terrains de tennis[92].

Parc et étang de Fontaudin modifier

 
Parc et étang de Fontaudin.

Jusqu’en 1981, on trouvait un pré où paissaient encore quelques moutons, une partie d’un ancien domaine qui, depuis plus de cent ans, appartenait à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph.

Outre leur activité agricole (avec une école d’agriculture au début du XXe siècle) les religieuses accueillirent sur leur propriété, selon les époques, différents publics en difficulté : sœurs âgées ou malades, orphelins de guerre, prêtres en retraite, jeunes gens en convalescence et enfin enfants en bas âge. Dans les années 1920, puis les années 1960, le domaine fut morcelé petit à petit.

En 1982, confrontée à la nécessité de prévoir des réservoirs pour absorber les trop pleins d’eau en cas de crues, la communauté urbaine de Bordeaux achète une parcelle à la congrégation et y fait creuser un bassin de 48 000 m3, qui fut mis en eau en 1985[92].

Bois de Saige modifier

Jusqu’au début des années 1970, le quartier de Saige possédait cinq sources naturelles « coulant d’abondance ». L’une alimentait un vivier existant depuis le Moyen Âge et remanié au XVIIIe siècle ; les autres étaient captées par de « charmantes fontaines monumentales », dont l’une a été démontée et reconstruite dans le parc de Camponac.

Le bois de Saige a été réaménagé en 1997 dans le cadre de la réhabilitation du quartier[92].

Parc et château de Camponac modifier

En 1610, un acte de vente de cette terre mentionne une maison ancienne, rénovée par son nouveau propriétaire, M. de Fonteneil, qui donnera un nouvel essor à la propriété. Au XVIIIème siècle, la propriété appartient à la famille de Navarre[93], et le domaine sera agrandi. Au XIXe siècle, la vieille bâtisse est remplacée par une chartreuse, maison basse à deux ailes, dont le corps central sera rehaussé d’un étage[94] ; la véranda, le péristyle et l’allée de platanes qui part vers les terrains de sports, au nord du parc, datent également du Second Empire. La fontaine du XVIIIe siècle que l’on voit dans le parc provient du domaine de Saige, disparu aujourd’hui. Elle a été démontée puis remontée à Camponac, en 1979, par les membres de l’association « Les amis du beau et du vieux Pessac »[95].

Aujourd’hui, le lieu a laissé place à une Médiathèque. Dans la cour carrée du château de Camponac est logé le musée du patrimoine local de Pessac, l'Historial Raphaël St Orens de Pessac[92].

Parc de Jozereau modifier

Le plan d’eau est aménagé sur l’ancienne cavité d’extraction de l’argile. Dans les années d’après-guerre, le parc de Jozereau est en partie propriété de la SNCF qui entretient les abords de la voie ferrée. La Ville de Pessac en fait l’acquisition quelques années plus tard.

Le parc a été, depuis la première moitié du XIXe siècle et une centaine d’années durant, la carrière d’argile qui alimentait la briqueterie Jozereau, située à 300 m de là, à l’emplacement du centre commercial actuel[92].

Domaine de Cazalet modifier

 
Le château de Cazalet.

Du nom d'un avocat bordelais, François Cazalet, né en 1730. Un négociant en bonneterie, Firmin Ferdinand Clouzet, qui sera maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre du conseil général de la Gironde pour le canton de Pessac, rachète le terrain à Firmin Jarrige, maire de 1809 à 1822. Il y fait édifier le château en 1882 et lui donne son nom. Il produit un cru de vins rouges de Graves. C’est en 1941 que Charles Ragot fait acquisition du parc, des dépendances et du château, réquisitionné par l’occupant, jusqu’en . Entre 1955 et 1967, près de 80 salariés travaillent sur le domaine, rebaptisé Ragot-Cazalet. À la suite de la faillite de l'Entreprise Ragot, la propriété doit être vendue à un promoteur immobilier qui projette l'édification de 800 logements. L'action du Syndicat de Quartier de France et d'autres associations bloque ce projet La communauté urbaine de Bordeaux rachète alors la propriété en 1983 à Charles Ragot puis cède les droits de propriété à la commune de Pessac, actuelle propriétaire. Après des travaux de restauration, comprenant l’éclaircissement, le réaménagement du parc, la réfection du pigeonnier en briques roses et la mise en place d’un accès accompagné de parkings le château Cazalet abrite les festivités de la Rosière[92].

Parc animalier et végétal modifier

Le projet SAVE (Symbioses Animales, Végétales et Environnementales)[96] prévoyait pour 2017 la réalisation d’un grand parc animalier et végétal, pour l’agglomération bordelaise et la région. Il intégrait la rénovation du parc zoologique de Bordeaux Pessac. Le projet, estimé à 50 millions d’euros, est arrêté en 2014 par le nouveau maire de Pessac Franck Raynal[97].

Personnalités liées à la commune modifier

Naissances modifier

Décès modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

Héraldique modifier

  Blason
D’azur à la barre partie de sinople* et de gueules* accompagnée en chef de deux grappes de raisin fruitées d’or, tigées et feuillées de sinople, et en pointe d'une forêt de pins sur une terrasse isolée de sable*.
Devise
In me sanitas et robur (en moi la santé [par les pins] et la force [par le vin]).
Détails
Les raisins du blason symbolisent les vignes de la ville, les pins symbolisent la forêt qui entoure la ville de Pessac, les landes de Gascogne.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Logotype modifier

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographies modifier

Fédération des syndicats et comités de Quartier de Pessac, Identité(s) Pessacaise(s) : paysages urbains et architecture, (ISBN 978-2-9575443-0-1, présentation en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le nom de ce maire a été donné à la place de la mairie, une avenue et à un groupe scolaire.
  4. a et b Une avenue porte le nom de ce maire.
  5. a et b Une salle municipale porte le nom de ce maire.
  6. Une esplanade située sur l’ancien site de Thalès porte le nom de ce maire[46].
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pessac - Section LOG T2 » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pessac - Section LOG T7 » (consulté le ).
  3. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Gironde - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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